Les avocats qui défendent quelques victimes suite à l’accident ferroviaire survenu en 2016 se disent surpris par la décision prise par Camrail et le ministère des Transports alors que les obstacles juridiques relevés, entre autres préalables et dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.
« Le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) a appris avec une vive consternation et sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la reprise du trafic voyageur par la société Camrail entre les villes de Douala et Yaoundé.
Qu’un voyage inaugural a été organisé et s’est déroulé le 29 avril 2021 sur le trajet ainsi indiqué avec outre certains responsables de Camrail, des personnalités publiques et politiques au rang desquelles le Ministre des transports et des députés, élus de la nation.
Considérant que l’accident ferroviaire intervenu le 21 octobre 2016 à Eseka demeure jusqu’à date, le plus meurtrier (79 morts et plus de 600 blessés selon le bilan officiel) que le Cameroun ait jamais connu.
Considérant que les enquêtes menées depuis la survenance de ce triste événement ont révélé entre autres, la vétusté des voitures et des locomotives en usage chez l’opérateur de transport ferroviaire, le caractère obsolète de la voie ferrée, l’absence de couverture par une assurance de transport ferroviaire, le code CIMA excluant expressément de son champ le rail.
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Considérant qu’à date, le très lourd passif créé et découvert par cette catastrophe n’a pas encore été soldé, le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) s’indigne et s’interroge sur les points suivants :
1- Les dirigeants de Camrail ont-ils avant d’envisager une telle reprise, pris la pleine mesure des risques encourus par les usagers qui viendraient à emprunter les voitures ainsi mises en circulation ?
2- Quelles garanties ces dirigeants de l’entreprise française donnent ils où ont-ils donné permettant de penser qu’à l’avenir un attelage entre des wagons chinois et français ne se fera plus?
3- Les autorités en charge du transport ferroviaire au Cameroun se sont-elles assurées de ce que la voie ferrée a connu une réelle refonte et que les manquements constatés ont été réparés ?
4- Existe-il un état des lieux et un cahier de charges connus de tous au sujet des obligations qui incombent à l’Etat et au concessionnaire en tenant compte de cet élément conjoncturel qui a marqué à jamais les familles et le pays tout entier ?
5- Les députés et autres parlementaires qui ont embarqué dans le train inaugural se sont-ils rassurés de l’existence préalable d’une législation ferroviaire en matière d’indemnisation en cas de nouveau sinistre ?
6- En prenant part à ce voyage inaugural, quel est le message que les parlementaires ont voulu adresser aux populations engluées dans le doute et meurtries par la perte et des blessures indélébiles ?
7- Le parlement a t’il fait un rapport de cette situation grave et quelles en sont les recommandations ?
En tout état de cause, le Collectif constate pour le regretter qu’au moment de l’annonce d’une telle reprise, les obstacles juridiques relevés dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.
Le Collectif en appelle de nouveau à une prise en compte de l’intérêt des citoyens dans l’urgence, notamment par l’information préalable du public sur le sort de la voie ferrée, l’identification de l’assureur de Camrail et sur la législation en matière d’indemnisation du fait d’un accident ferroviaire et sur le cahier des charges désormais en exécution.
Le collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) se tient éveillé sur l’évolution de la situation et se prononcera plus amplement après investigations approfondies… ».
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Les signataires :
Me Dominique Fousse - Me Guy Olivier Moteng - Me Arlete Nwayim - Me Géorgie Massi Ngakele - Me Albert Oyie- Me Nadine Yanou.
N.R.M
Une lettre d’invitation ayant comme objet « Retrait de confiance au Chef de l’Exécutif communal d’Eseka » a été envoyée au préfet du département du Nyong et Kelle ce mardi. Pour donner plus de poids à cette initiative, les dissidents ont évoqué certains articles du code général des collectivités décentralisées.
L’Article 172 dans ses alinéas 1 et 4
Le Maire peut réunir le Conseil Municipal en Session extraordinaire chaque fois qu'il le juge utile. Il est également tenu de le convoquer quand une demande motivée lui est adressée par les deux tiers des membres.
Si la défaillance du Maire est constatée dans les cas prévus aux· alinéas 1, 2 et 3 ci-:-dessus, au terme d'une mise eh demeure restée sans suite, le représentant de l'Etat peut signer les convocations requises pour la tenue d'une session extraordinaire du Conseil Municipal.
L’Article 173 alinéa 2
En cas de nécessité, le délai de convocation peut être abrégé à deux jours, sous respect du quorum prévu à l’Article 174…
Les Conseillers Municipaux de la Commune d’Eseka soussignés, convoquons l’ensemble du Conseil Municipal à une session extraordinaire le 19 Mars 2021 à 10 heures dans la salle polyvalente de l’Hôtel de ville d’Eseka.
« Réfractaires à tout développement »
Et à ce constat, l’on pourrait ajouter « refus de travailler sans qu’interviennent des actes de corruption, d’arnaques et autres agissements qui ne favorisent que certains individus, au détriment de la grande majorité ».
Il faut en outre relever que depuis son arrivée à la tête de cette Commune, Sylvain Tjock est confronté à de nombreuses difficultés alors que les fruits du labeur commun se font de plus en plus ressentir dans l’une des villes les plus vielles du Cameroun.
Cette ville qui ployait sous des monceaux d’ordures, des rues qui servaient de dépotoir, un marché dans lequel des tas d’immondices côtoyaient les vivres que l’on proposait aux clients.
L’obscurité était quasi permanente, aucun plan d’urbanisation, aucun projet dans lequel l’on sentait que les Jeunes notamment étaient pris en compte….
Pourtant, le Chef lieu du Département du Nyong et Kelle a vu le passage de nombreux maires, élus sous les couleurs de certains partis politiques, le Rdpc et les différentes tendances de l’Upc pour ne pas les citer. Cependant, qu’est ce qui a fondamentalement changé ? Rien du tout.
Dans les rangs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, ceux qui restent fidèles aux idéaux du Parti disent qu’ils « savent désormais qui ont voté contre les aspirations du Peuple pendant les élections régionales…Ils n’ont jamais osé assumer leur choix et veulent pourrir le Parti de l’intérieur ».
De son côté, le Maire et ses principaux collaborateurs se disent « confiants de l’avenir car, deux ans à peine après avoir pris la tête de cette Mairie, le bilan, bien que provisoire est là et, le meilleur reste à venir ».
Nicole Ricci Minyem
Dans cet entretien, l’homme qui arbore parmi de multiples casquettes, celle d’Anthropologue revient sur le sentiment qui l’habite quatre ans après l’accident du train 152, d’abord en tant que victime mais aussi en tant que Fils du Nyong-et-kelle qui regrette le fait que jusqu’à date, les promesses faites par le Gouvernement soient restées lettres mortes.
- Merci Professeur Charly Gabriel Mbock d’avoir accepté de répondre à nos questions. Quel est le sentiment qui est le vôtre alors qu’on se remémore de ce jour tristement célèbre ?
Sentiment de Révolte et de honte. Révolte parce que nous avions un contrat avec une compagnie qui n’a pas honoré son contrat ; révolte parce que j’ai été témoin d’une horreur insoutenable.
J’ai vu des enfants, des jeunes, des femmes mourir ; J’ai vu des hommes crevés littéralement et se faire couper les bras parce qu’eux-mêmes demandaient qu’on les arrache à la carcasse, à la ferraille. j’ai vu transporter des dames dans des brouettes,
Ils répétaient, ivres de douleur « Coupez, Coupez moi le bras pour qu’on me sorte d’ici ».
A l’hôpital d’Eseka, j’ai été témoin de plusieurs navettes de pickups où les cadavres étaient entassés comme autant de sacs de patates ou de cacao.
Voilà la révolte et, je trouve que d’avoir échappé à cette catastrophe, ne peut pas être pour moi, un sujet de satisfaction parce que j’ai presque honte d’avoir survécu.
Le privilège, qu’on peut avoir de sortir de ce genre d’enfer ne peut pas se transformer en joie ; parce que j’y ai perdu en plus de mes compatriotes qui ne demandaient qu’à arriver là où ils voulaient aller, une nièce et c’est une perte dont jusqu’ici, la famille ne s’est pas relevée.
- La construction d’une stèle et la transformation de l’hôpital d’Eseka en Centre hospitalier de référence sont entre autres les promesses qui vous ont été faites, à vous comme aux populations de ce Département. Promesses vaines, pas tenues Professeur
Vous savez, la honte et la révolte que j’ai mentionné plus haut se greffent à un sentiment de choc, parce que le scandale dure. Eseka est une ville historique pour le Cameroun mais c’est malheureusement une cité oubliée pour notre Afrique en miniature.
Ceux qui ont longtemps combattu les pères de l’Indépendance sont aux affaires alors que nos héros qui ont donné leur vie s’en sont allés sans jamais pu jouir des fruits de leurs sacrifices.
Une ville comme Eseka qui ressemble pratiquement à un cimetière et qui en sus, est humiliée par des promesses, que personne ne tient, je suis profondément révolté.
J’entends en appeler à la Communauté Basa’a Mpôo Bâtie pour qu’elle se rende compte que dans son Cameroun, elle reste marginalisée, au point que même lorsque la ville est sinistrée comme elle l’a été il y’a quatre ans, même lorsque les membres du Gouvernement font les promesses, ils ricanent après.
Vous savez, Eseka est une ville qui a été marquée négativement, alors que le travail des Fils d’Eseka, des enfants du Nyong et Kelle a été fait pour l’honneur de tout le Cameroun.
C’est un peu comme si on disait « Si le Cameroun est indépendant, c’est de la faute des Basa’a Mpôo Bâtie» ; Or aujourd’hui, ceux qui combattaient l’Indépendance, s’enivrent de champagne, il faudrait savoir.
- Quel est votre message aujourd’hui, à l’endroit des victimes de cette catastrophe qui attendent encore que les promesses qui leur ont été faites soient tenues ?
Je voudrais dire aux familles sinistrées que c’est une catastrophe qui va nous traumatiser pendant longtemps puisque des familles entières ont été mutilées. Courage et force pour ceux qui croient en Dieu, quelque soit l’appellation qu’on lui donne, parce que la Foi peut sauver de la dépression.
Aux populations d’Eseka en particulier et du Nyong et Kelle en général, je dis salut et chapeau parce que j’ai vu ces personnes se mobiliser autour des carcasses pour sauver des vies qui pouvaient encore l’être.
Ils ont travaillé avec rien, c’est à leur honneur. Et c’est à l’honneur des autorités de l’époque, le maire Jean René Libock ; Enfin, je souhaite que les populations du Nyong et Kelle et plus globalement, que les Basa’a Mpôo Bâti se rendent compte que si elles ne font rien elle-même, rien ne sera fait pour elle.
D’où l’importance des associations comme les Mbog Liâa, d’où l’importance de la bataille que les élites Basa’a Mpôo Bâtie ont engagé en réclamation de la création de la grande Région de la Sanaga Maritime parce qu’on nous a divisé pour nous fragiliser ;
Aujourd’hui, l’intelligence, puisque nous en avons demande qu’on fédère les énergies pour que les Basa’a Mpôo Bâtie se retrouvent dans la grande Famille de la Sanaga Maritime.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Sylvain Moïse Tjock a donné un délai de quinze (15) jours aux directeurs généraux de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) et d’Energy of Cameroon (Eneo) pour régler les factures qui datent de 2018.
Selon les documents publiés sur les réseaux sociaux et servis aux concernés, les ardoises s’élèvent respectivement à 144 millions de FCFA pour le premier, et à 145 millions de FCFA pour le second.
Des sommes qui représentent les Droits d’occupation temporaire de la voie publique de même que la Redevance pour la dégradation de la chaussée, non perçus depuis deux ans dont 2018 et 2019.
Les droits d’Occupation Temporaire de la Voie Publique (OTVP), sont prévus par le Code général des Impôts édition 2020 », peut – on lire dans le courrier déposé auprès de la représentation locale d’Eneo car selon l’exécutif communal, cette entreprise a occupé la voie publique avec pas moins de cent (100) 100 poteaux électriques et la facture y relative est de 72 millions FCFA par an.
Quant à Camwater, en plus de l’OTVP qui est de 72 millions par an, au prorata d’au moins 100 compteurs installés sur la voie publique, l’entreprise doit également s’acquitter des frais dus à la Redevance pour la dégradation de la chaussée, évaluée à 1 224 000 FCFA au titre de l’année 2019.
Le maire et ses adjoints estiment que ladite société « creuse le sol pour enfouir ses installations, sans jamais prendre la peine de les refermer, provoquant ainsi une dégradation accélérée de la chaussée au sein de cette commune.
Le patron de la ville d’Eseka a donné 15 joueurs aux deux entreprises pour éponger leurs ardoises respectives. Il se dit prêt à engager une procédure judiciaire, si les patrons de ces entreprises ne s’exécutent pas.
Une vengeance ?
C’est du moins l‘avis avancé par plusieurs personnes car, au courant de la semaine qui s’achève, la direction générale de Camwater a décidé de priver le maire de l’eau courante, à cause d’une facture impayée héritée de son prédécesseur.
Sylvain Moïse Tjock a fait un post pour décrier cette attitude qu’il a jugée irrespectueuse : « Le chef d’agence Camwater coupe l’eau au maire de la commune pour impayés trouvés. Est- ce cela la Décentralisation, le manque de respect au premier magistrat de la ville ? Camwater devra aussi payer son OTVP et sa taxe sur la dégradation de la chaussée… ».
Affaire à suivre.
Nicole Ricci Minyem
Au cours de la conférence de presse organisée dans la salle des actes de l’hôtel de ville de cette commune départementale il y’a quelques jours, le maire et ses adjoints ont voulu copier l’exemple du management anglo- saxon qui considère cette période de gestion publique comme primordiale
Etat des lieux
De l’avis de ses collaborateurs, le maire a trouvé une ville en décadence, sale, et abandonnée. D'où son slogan de la vision qu'il a pour cette ville : « Make Eseka Attractive Again ».
C'est partant de ce constat qu’il s’est donné comme objectif général de sa première année de mandature, le retour de la confiance, tant en interne avec le personnel communal qu'avec les partenaires locaux et internationaux.
Pourtant, le changement de statu quo, surtout dans les mentalités déjà habituées à l'anomalie devenue norme, a suscité des mécontentements. Une attitude prévisible mais, pour la nouvelle équipe de la mairie d’Eseka, il est question de préparer l’environnement pour accueillir des grands investisseurs à travers, entre autres de nouvelles méthodes de management.
Ces derniers, selon eux vont apporter le développement des petits commerces de même que celui des opérateurs locaux.
D’autres points ont été développés
Dans son propos liminaire, Tjock Sylvain Moïse a aussi parlé : De la prise en charge du personnel et la restructuration interne – De la prise en charge des usagers à l’hôtel de ville - De la coopération avec les sectoriels, les autorités traditionnelles, des structures sous la supervision du maire et des acteurs de la société civile – De la coopération avec les sectoriels, les autorités traditionnelles, des structures sous la supervision du maire et des acteurs de la société civile – Du changement de visage de la ville et les casses – De la participation des conseillers municipaux à la gestion des affaires de la commune – Des promesses de campagne et du respect des 12 axes, piliers de la société - Des perspectives à court et moyen terme…
Une présentation qui a précédé le jeu de questions – réponses et, au-delà des journalistes présents dans la salle, les acteurs de la vie active au sein de ce département ont tenu eux aussi, à interroge ceux qui ont la charge, au cours des cinq prochaines années, de rendre à cette unité administrative, ses lettres de noblesse.
De la nécessité de partager les tâches pour un travail d’équipe
Pour Tjock Sylvain Moïse et ses collaborateurs, il s’agit d’un travail d’équipe et chaque responsable a un rôle bien déterminé à jouer.
C'est ainsi que le Maire titulaire est en charge du management général de la Mairie par lequel il impulse sa vision et celle de son parti, impose son caractère par la gestion de ses effectifs et fait montre de ses compétences dans la gestion des affaires de la commune…
Le premier Adjoint au Maire est en charge des affaires économiques et financières. Dans les grandes attributions qui lui ont été confiées par le Maire se trouvent la consolidation du fichier fiscal de la commune d'Eséka par la création d’un répertoire des commerçants et opérateurs économiques, la mise à jour du fichier des boutiques et de leurs occupants, l'attribution des boxes dans les marchés A et B et l'état des paiements des loyers et recouvrements communaux…
Le deuxième adjoint au maire est chargé des affaires sociales. Il s'agit de la mise sur pied d'un plan de prise en charge des personnes vulnérables, de la couverture sanitaire et de sécurité sociale des acteurs tant du secteur formel qu'informel.
En 100 jours d’exercice, l’exécutif communal composé de Tjock Sylvain Moïse - Ngue Nkoum Moïse - Ngo Tang Mélanie pense être sur une lancée intéressante, relativement aux objectifs qu’il s’est fixé ; il continue d'apprendre et à se perfectionner. Cela dit, laisse le soin aux populations d’une part, d’en apprécier et d’en juger l’efficacité, et d’autre part de l’accompagner dans l’atteinte de ces multiples challenges.
Nicole Ricci Minyem
Au départ de la discorde, la sortie du chef de terre accusant le curé de l’église catholique d’être atteint par le Covid 19. Une information qui s’est révélée erronée après les tests. Ce qui a suscité cette réaction de l’Abbé Blaise G. Manguele.
« Monsieur le sous-préfet,
Au moment où le monde entier se trouve englué dans une déréliction effroyable, ébranlé par une pandémie qui jusqu’ici surplombe le dogmatisme scientifique, provoque avec dérision la raison instrumentale, tutoie minimalement les intelligences retorses de la planète, je suis tombé fortuitement sur votre note circulaire y afférente publiée dans les réseaux sociaux, et actuellement objet de beaucoup de controverses et de curiosité.
L’ayant trouvée trop primesautière et saugrenue, la spontanéité de ma plume téméraire m’a interpellé vivement, dans mon élan de citoyen d’abord et ensuite de prêtre du diocèse d’Eseka que je suis.
Ma tentative de lui résister s’est avérée vaine, et évidemment le faire serait tout simplement une manifeste malhonnêteté intellectuelle, tant envers moi-même qu’envers vous et le public qui vous lit.
Je tiens de prime abord à préciser que ma réaction s’inscrit dans l’ordre de l’indignation que cause votre acte. Réfléchissant sur le tournis qui vous aurait poussé à une telle ignominie, j’ai été de nouveau tenté à vouloir percer la mythologie qui entoure votre être, et qui sous-tend la légèreté de votre plume.
Oui, légèreté, parce que vous êtes vraisemblablement de l’espèce rare. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné de résister cette fois à cette tentation qui friserait d’une argumentation ad hominem et dénuerait mon intervention de sa consistance.
Par ailleurs, il me convient de relever que je ne suis ni un second couteau, ni un faux profil agissant par procuration pour le compte du curé de Mahomy que vous avez eu l’audace de dénuder sans vergogne.
Il sait et peut se défendre, s’il le veut bien. Permettez-moi, sans plus tarder, de recourir tout de go à votre lapalissade pour rappeler à votre mémoire et à celle du public l’incongruité de votre acte :
En date du 22 mai 2020 vous aviez signé et publié une note circulaire, adressée au Chef de Service de Santé d’Eseka ( avec ampliations au Préfet, chefs des village environnants et archives), portant résultats médicaux du Cure de la Paroisse Saint Luc de Mahomy, dans laquelle vous affirmez péremptoirement qu’il avait été testé positif au coronavirus et qu’il suivait en ce moment-là des soins à l’hôpital central de Yaoundé ; et vous ordonniez à cet effet un test de dépistage au séminariste stagiaire et à tous les gens du coin.
Curieusement, après ce tohu-bohu qui a semé de la panique et de la psychose auprès des populations, les résultats médicaux de l’abbé sortiront plutôt le 25 mai, c’est-à-dire, 3 jours plus tard après la publication de votre fameuse « bulle », où il est mentionné clairement par les médecins agréés que l’abbé ne souffre pas et n’a jamais souffert du coronavirus. Quel dévergondage ! Quelle légèreté monsieur le Sous-préfet !
Permettez-moi de m’interroger sur votre conduite énigmatique :
Avez-vous un problème particulier avec ce serviteur de Dieu, ou alors, c’est juste par une haine gratuite, mieux, un sentiment anticlérical propre aux impies et aux ennemis de l’Eglise, que vous avez décidé de laminer publiquement un homme délicat de cette manière-là ?
Oui, monsieur le Sous-préfet, on vous l’aurait dit, au cours de votre formation, et de quelque manière que ce soit, dans un cours portant sur des accords entre l’Eglise Catholique Romaine et l’Etat, que le prêtre est un homme délicat.
Qu’allez-vous faire des archives qui désormais stigmatisent le Curé comme porteur du coronavirus ? Aurez-vous le courage de dire à votre archiviste de prendre le temps de les détruire ?
Savez-vous que le Curé en question œuvre dans un diocèse qui a à sa tête un Prélat, reconnu licitement et validement par le Saint Siège comme répondant au nom de tous les prêtres de cette Eglise particulière ?
Vous auriez dû pourtant vous rapprocher de lui pour avoir la vraie version des faits, que de vouloir vous déployer à la manière de la « poudre de perlimpinpin ».
Dites-moi par quelle prestidigitation avez-vous pu obtenir ces faux résultats, puisque personne n’arrive à comprendre comment un homme de votre acabit, avec la structure de l’être que vous incarnez, pouvez agir par confabulation ou affabulation pour une histoire aussi sensible ?
Pouvez-vous en toute honnêteté me dire, dans un langage nu de la sincérité, le mobile de votre lettre, mieux la téléologie de votre acte ? Au nom de quoi publieriez-vous la maladie de quelqu’un, jusqu’aux réseaux sociaux, un autre citoyen comme vous, quel que soit son statut ?
Enfin, savez-vous que vous occupez une position noble qui ne vous permet pas de telles bévues grotesques ?
Faisons un peu parler le droit duquel vous êtes supposé être l’expert, le garant, et l’interprète authentique, pour mettre en perspective la gravité pénale de l’acte que vous avez tendance à relativiser :
Monsieur le Sous-préfet, l’éthique médicale émanant du décret N°83-166 du 12 avril 1983 portant sur le Code de déontologie médicale à son article 4 stipule que le médecin est tenu par le secret professionnel et ne peut révéler le secret médical qu’avec l’accord du patient. Si ceci est demandé avec rigueur au médecin à plus forte raison vous qui ne l’êtes pas. Voulez-vous me dire que vous ignorez cela ? Je ne pense pas.
Vous avez empiété malicieusement sur un domaine qui n’est pas le vôtre, tombant ainsi dans le délit d’usurpation de fonction et de titre respectivement réprimé aux articles 216 et 219 de la loi pénale N°2016 du 12 juillet 2016 du Code en vigueur. Sauf si vous allez me convaincre que votre autorité vous permet d’agir en lieu et place d’un médecin.
Vous avez collé à tort une maladie au Curé et publié dans les réseaux sociaux. Ceci n’entre-il pas dans le cadre des délits d’injure, de diffamation et de violation d’intimité condamnés aux articles 270 et 350 du Code en vigueur ?
Monsieur le Sous-préfet, vous avez causé un préjudice grave sur la personne et la vie pastorale de cet homme de Dieu, que les chrétiens, depuis votre sortie rocambolesque, fuient littéralement. Ah oui, sa pastorale a pris un coup. J’ai attendu désespérément, après la véracité des faits, que vous fassiez une deuxième sortie épistolaire pour corriger le tir. Malheureusement il me semble que ce genre de déploiement n’entre pas dans votre grammaire mentale.
Chef de terre, dans un parcours académique, il y a des esprits qu’il faut courtiser intellectuellement, du moins ne serait-ce qu’en passant comme F. Eboussi Boulaga qui parlent de « l’éthique de la responsabilité historique de la pensée », ou encore Karl Popper qui développe le principe de la « falsifiabilité », de la « réfutabilité », de la « vérifiabilité », ou de la « testabilité » : principes philosophiques qui posent que, toute information quelle que soit la source doit être passée aux cribles de la pensée critique.
Cher monsieur, nul n’a besoin d’un mandat nominatif ou électif pour s’exprimer au nom de la raison. « Elle est la chose du monde la mieux partagée », pour emprunter à Descartes. Faites-en usage.
Monsieur le Sous-préfet, ayez de l’estime pour l’éthique et la responsabilité. Ne nous faites pas penser que vous êtes un parvenu, un arriviste qui a usé des moyens peu orthodoxes, comme le font certains, pour devenir ce que vous êtes.
Vous avez honteusement trahi la grande Ecole de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) qui nous produit des dirigeants dignes qui font l’honneur de la nation camerounaise. Malheureusement à côté de cette règle, l’exception est de rencontrer certains administrateurs pyromanes et ogres.
C’est aberrant de parler ainsi d’un administrateur civil comme d’un imposteur criminel. Voilà une saisissante aporie. Or, entretenir des apories est le propre des espèces rares dont vous semblez malheureusement faire partie.
Toute personne ayant vu votre publication a eu des rictus de dégoût devant une sordide espièglerie, une gaucherie abasourdissante, une maladresse irascible et ahurissante. Par votre acte, vous avez remporté la palme d’or de l’obtusité et de l’auto-abêtissement, heureusement étranges au corps administratif auquel vous appartenez.
Puis-je vous rappelez monsieur le Sous-préfet : vous êtes le chef de terre. Un chef de terre, c’est un père. Le représentant du Chef de l’Etat dans la circonscription de son commandement. En tant que père, à la suite du Chef de l’Etat, vous avez le devoir de protéger, d’illuminer, de soutenir vos administrés, de rallumer la flamme du peuple qui menace de s’éteindre sous les assauts des maladies, de la pauvreté, de l’obscurantisme, de la barbarie, et du tribalisme.
Vous devez stimuler l’espérance, quel que soit le cas, et non œuvrer à répandre la psychose et la puanteur toxique à la manière d’un « père abusif » de qui le penseur congolais Yves Valentin Mudimbe recommande vivement de se « défaire ».
Je m’expurge enfin métaphysiquement devant cette imposture à l’œil nu et vous dénonce comme homme sans scrupules. Il n’y a pas lieu de banaliser l’irréflexion et la bêtise, encore moins l’ensauvagement dans l’administration : « la force doit revenir à la loi ». Vous vous êtes attaqué à l’Eglise.
Vous avez touché publiquement et gratuitement l’amour propre d’un serviteur de Dieu, pire que le virus n’en aurait fait. Je vous conseille, fraternellement, de réparer promptement le préjudice causé à cet innocent et la psychose engendrée dans sa communauté.
Si vous n’avez pas la peur de Dieu ni un minimum de respect envers ceux qu’il s’est choisi, avisez-vous au moins à songer l’humanité en vous et l’éthique de la personnalité que vous incarnez, descendez du haut de votre piédestal glorieux et demandez pardon. Cela vous vaudra beaucoup de bénédictions et d’admiration.
Merci de me lire avec beaucoup d’intérêt.
Que Dieu vous bénisse ».
N.R.M
Il a été rendu public ce Lundi à l’issue d’une réunion présidée dans les locaux de l’hôtel de ville par le maire Sylvain Tjock qui, depuis sa prise de fonction au mois de Mars 2019 s’est engagé dans la réalisation de son projet : « Make Eseka attractive again ».
Il s’agit notamment de :
Restructuration
Continuation de la restructuration interne 8
Continuation du réaménagement de l'hôtel de ville pour améliorer la qualité de service
Début des initiatives sur le terrain
Continuation d'éclairage public dans le centre-urbain avec l'installation des lampadaires dans l'axe Song Matip - Nyong Camtour
Continuation retrait des ordures du centre-urbain ... perpétuel effort...
Continuation de la maintenance des espaces verts ... perpétuels effort...
Continuation du nettoyage des routes ... perpétuel effort...
Continuation de la réalisation du catalogue (physique et numérique) présentant les villages et quartier de la commune à leur état actuel
Réfection des routes des tronçons routiers : carrefour lolodorf-Bonjock-viaduc Njock ( 7 km ) ; Linoyol-scierie baba aya ( 2 km ) ; ancienne direction bois du Cameroun-préfecture ( 3 km ) ; place des fêtes-mosquée ( 1,5 km ) ; carrefour prison-rue de l'espoir ( 2 km ) …
Réouverture des routes autour du lac municipal, la route de l'ancien collège Nguembog pour l'ancien palais de justice, début de l'ouverture de la route Permanence-Quartier Haoussa, et de l'ancienne Butrans- Axe Central derrière l'immeuble Baba,
en cas d'obtention des engins de nos partenaires
Création de la fourrière municipale
Début des démarches pour la création de la police municipale
Création de la forêt communale
Adoption des projets 2021 par les commissions
Construction du complexe multisport d'Eseka
Construction de la nouvelle place de fête d'Eseka - phase 1-
Livraison de la construction d'un bloc toilettes dans le stade municipal
Sécurisation du patrimoine communal
Réhabilitation de la case communautaire
Réhabilitation de l'ancienne recette municipale
Campagne de conformité pour les permis de construire
Campagne de conformité pour les règles d'hygiène pour les points de vente des aliments et boissons
Campagne de réhabilitation des veilles bâtisses
Campagne de sensibilisation d'Assurance Pour Tous
Travaux de topographie sur la zone marécageuse du quartier Haoussa
Début des travaux de la simulation 3D de la nouvelle vision d'aménagement urbain d'Eseka
Continuation du montage des dossiers pour financement des projets de la nouvelle vision permettant d'accroître les recettes propres de la commune d'Eseka et de la rendre plus attractive
Création des hotspots d'accès internet dans le centre-ville
Résolution du problème de fourniture en énergie électrique de l'hôtel de ville
Début de la phase d'implantation des logements sociaux à Bitoutouck
Lutte contre le COVID-19, ...perpétuel effort, aucun cas officiellement reconnu à Eseka...
Il convient de rappeler qu’avant la présentation du programme de ce mois, un bilan détaillé a été fait par rapport aux engagements pris par l’exécutif communal en Mai. Et, de l’avis de tous ceux qui ont pris part à cette rencontre, il y’a lieu de croire en des lendemains meilleurs pour ce département.
Nicole Ricci Minyem
Ce service pourrait reprendre au mois d’avril 2020.
Les passagers en attente de la reprise du service de train de Camrail de la ligne Douala-Yaoundé, pourraient être satisfaits au mois d’avril 2020. C’est depuis le mois d’octobre 2016, que ledit service a été suspendu, du fait de l’accident du train N°152 de la compagnie ferroviaire survenu dans la ville d’Eséka.
Le service doit donc reprendre étant donné que le gouvernement a récemment reçu les quatre dernières locomotives sur les neuf qui ont été commandées, chez l’américain General Electric. Il avait lui-même financé leur construction. Camrail a aussi réceptionné dans ce lot, les cinq premières locomotives. La cérémonie de réception s’est déroulée le 17 janvier 2020, à Douala. Pour ces engins, la compagnie a investi 12,3 milliards de Fcfa.
Nos sources rapportent que si Camrail n’a pas de nouvelles voitures voyageurs, il va procéder à la réhabilitation des anciennes. En fait, la compagnie ferroviaire cherche à densifier son offre de transport entre Douala et Yaoundé. Pour revenir à l’investissement fait par l’Etat, il convient de noter qu’il fait partie du 2ème plan quinquennal des investissements ferroviaires, dans le cadre duquel le Cameroun est engagé dans le processus d’acquisition du matériel roulant, destiné à la relance des activités voyageurs. Il s’agit de 25 voitures voyageurs, qui seront livrées par la société franco-coréenne CIM-SSRT, et de cinq modules autorails, à livrer par le suisse Stadler.
A titre de rappel, c’est précisément le 24 octobre 2016, que le train 152 de Camrail a déraillé. L’accident s’est produit près de la gare d’Eséka. Il avait été révélé que ledit train avait été doublé de 16 voitures au lieu de 9 habituels. Le bilan avait indiqué qu’il y a eu 79 personnes décédées et près de 500 blessés. Il y a également eu des personnes portées disparues à l’instar de Me Dissake que ses proches continuent de chercher. Son époux Me Dissake a rédigé des correspondances aux autorités notamment Issa Tchiroma Bakary à l’époque Ministre de la Communication et même à Paul Biya le Président de la République. L’objet de ces correspondances porte sur la situation de son épouse.
Pour ce qui est des causes éloignées de l’accident, il se trouve que la trafic routier sur le tronçon Douala-Yaoundé avait été coupé à la date suscitée au niveau de la Commune de Matomb sur la route Nationale 3. Cherchant donc une alternative, les voyageurs s’étaient rabattus sur Camrail.
Liliane N.
Mercredi 23 octobre 2019, CAMRAIL, a procédé à une remise de dons constitués de chèques et de cadeaux à chaque orphelin de la catastrophe ferroviaire, survenue en octobre 2016 à Eséka dans le département du Nyong et Kellé.
C’est dans le cadre du 3ème anniversaire de la commémoration de la catastrophe ferroviaire d’Eséka que, la société Camrail a organisé le 23 octobre 2019, dans les locaux de la gare ferroviaire de Yaoundé, une cérémonie de remise de dons aux orphelins des victimes.
Cette commémoration a débuté le 20 octobre 2019 par des moments de recueillement et de prières, auxquels ont pris part les personnels de la filiale de Bolloré Railways, dans diverses paroisses et mosquées du pays. Apprend-on. Par ailleurs, CAMRAIL a remis des bons d’achat aux orphelins afin de leur permettre de préparer sereinement leur rentrée.
Les associations de victimes quant à elles ont reçu des appuis matériels et financiers dans le cadre des activités qu’elles ont initiées. CAMRAIL a également fait des dons qui ont permis à l’hôpital de district d’Eséka « de relever son plateau technique et d’améliorer l’environnement de travail », a-t-on également appris.
Selon l’entreprise ferroviaire, la commémoration du 3ème anniversaire de l’accident d’Eséka survient alors que le processus d’indemnisation des ayants droit des victimes tire à sa fin. En effet, « à fin du mois de septembre 2019, 98% des blessés ont déjà été indemnisés alors qu’en ce qui concerne les personnes décédées, 91% des demandes ont soit abouti à des accords, soit sont en cours de finalisation ou de règlement définitif », souligne le transporteur ferroviaire camerounais. « En ce qui concerne les disparus, 80% des dossiers éligibles font l’objet d’un accord avec pour effet l’enclenchement du processus d’indemnisation », a ajouté Camrail.
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Pour rappel, l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre 2016 dans la localité d’Eséka, avait officiellement fait 79 morts et 600 blessés. Le procès ouvert dans le cadre de ce triste évènement a conduit à la condamnation de Camrail, pour « homicide, blessures involontaires et activité dangereuses ».
Mais Camrail accuse en retour la justice d’avoir rendu une décision en « l’absence de toute expertise qualifiée et compétente, qui devait permettre d’établir de manière objective les véritables causes de ce tragique accident ». Pour l’opérateur ferroviaire, « cette décision est d’autant plus contestable qu’elle est manifestement fondée sur la seule appréciation de quelques anciens salariés non spécialistes, non assermentés, déclarés experts, et par ailleurs en procédure judiciaire pour motifs personnels contre Camrail depuis 10 ans ».
Danielle Ngono Efondo
La pose de la première pierre a eu lieu le 18 septembre 2018.
Alors qu’on se rappelle de l’accident de train d’Eséka survenu le 21 octobre 2016, on s’interroge aussi sur ce qu’est devenu le projet de construction de la stèle souvenir. Où en sont les autorités ? Après la pose de la première pierre en septembre 2018, la construction de l’ouvrage a-t-elle avancé ? C’est donc pour s’enquérir au mieux de l’état d’avancement des travaux, qu’une délégation du Ministère des Arts et de la Culture (Minac) s’est récemment rendue sur le lieu de ce chantier.
D’après Alexis Nomo ingénieur de génie civil à Espace vital par ailleurs maître d’œuvre du chantier, l’ouvrage qui est en train d’être réalisé, est divisé en trois parties. «La première, c’est la clôture qui est en béton avec du fer forgé. La deuxième concerne la stèle avec environ 120m3 de béton. A l’arrière, ce sont les ouvrages connexes constitués du bloc sanitaire, d’un château d’eau, de trois points d’eau et d’un champ photovoltaïque. L’entreprise en charge des travaux est rendue à 65% pour 80% de consommation des délais», explique l’ingénieur dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental. Il fait savoir en outre, que sur les côtés de la stèle, on va retrouver les noms des victimes de l’accident.
Il convient de rappeler que selon les chiffres officiels, l’accident ferroviaire d’Eséka a causé le décès de 79 personnes. Pour justement garder en mémoire ce qui s’est passé le 21 octobre 2016 à Eséka, les autorités ont décidé de procéder à la construction d’une stèle souvenir. Un concours avait été lancé de ce fait par Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Arts et de la Culture à cette époque. C’était un concours artistique national concernant la conception de la maquette de ladite stèle. Le vainqueur de ce concours était Fridolin Ndzinga Nga.
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Rendu donc à ce jour, les travaux ont été momentanément suspendus. Toutefois, le Ministère des Arts se veut rassurant sur leur reprise. «Nous sommes fiers de constater qu’après de longues procédures, nous pouvons voir en grandeur nature le résultat des travaux effectués depuis un certain temps. S’il ne s’agissait que de réaliser l’œuvre, il y a longtemps qu’on aurait terminé ces travaux. Mais avant la réalisation proprement dite, il y a un ensemble de procédures », explique Théophile Eyango inspecteur N°1 des services au Minac.
Liliane N.