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Celui qui se dit lanceur d’alerte fait partie de ceux qui ont répandu la fausse nouvelle d’une marche géante du MRC prévue ce 17 mars dans plusieurs villes du pays.

 

Depuis quelques jours, les adeptes de Maurice Kamto propagent cette nouvelle partout sur la toile. Il s’agit de l’organisation d’une « marche géante » par les militants du MRC en vue de la libération de leur leader, Maurice Kamto, ainsi que tous les autres détenus avec lui. Divers moyen ont été mis à profit pour répandre la nouvelle. En plus des nombreux messages rédigés à cet effet, des visuels ont été conçus et tous circulaient sur les réseaux sociaux pour mobiliser le maximum de personnes à ce mouvement d’humeur.

 

Toutefois, un fait remarquable attire l’attention d’observateurs curieux, c’est la situation des grands acteurs derrière cette mobilisation. L’un d’entre eux, et le plus présent d’ailleurs, est Boris Bertolt. Ce dernier ne cesse d’inciter les populations au désordre et au trouble, sachant qu’il est inaccessible et ne court aucun risque d’arrestation. C’est ainsi qu’il peut alors se permettre de publier et de partager toute sorte de messages, qui amèneront les uns et les autres à se soulever et à mettre en danger leurs vies pendant qu’il se la joue en bon spectateur.

 

Manipuler le peuple, les inciter à l’insurrection depuis son appartement, c’est ce que fait Boris Bertolt, transformant ainsi sa mission de « lanceur d’alertes » en un manipulateur qui ne se soucie guère de la stabilité de son pays. Appuyé dans son opinion par des organismes internationaux et certains Etats occidentaux, il est apparemment sûr d’être protégé et sur la bonne voie. Seulement, une inquiétude demeure, Sait-il seulement qui se soucie de l’intérêt véritable de son pays ? Les européens savent-ils mieux que nous ce qui est bon pour notre pays ? Que feront-ils pour lui lorsque la répression se saisira de lui ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire au-delà des discours qu’ils tiennent depuis leurs châteaux ?

 

Pourtant, très souvent, il s’agit de fausses nouvelles, totalement fabriquées pour des causes cachées dont la principale, soulever  les passions. Pour le cas d’espèce, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué ce mercredi 13 mars pour démentir cette rumeur. « Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti », peut-on lire dans ledit communiqué.

 

Sa ruse, les camerounais s’en sont déjà saisis et ne le lui ont pas caché.  « Tu fais quoi en Europe ? Il faut descendre parler ici si tu veux te montrer trop patriote comme tu le prétends », a déclaré un internaute au bas d’une de ses multiples publications faites à ce sujet.

 

Tout ceci marque une grande désolation pour Boris Bertolt qui n’a même pas tâché de vérifier l’authenticité de son information avant de la propager. Pour un lanceur d’alertes, on se demande plutôt la taille de l’insurrection qu’il pourrait occasionner par de tels abus. Le commentaire d’un autre camerounais sur ses sorties futiles porte à croire qu’il changerait d’ailleurs de langage devant un politicien plus offrant que celui qu’il prétend défendre actuellement : « Rassurez-vous que les sardinards n'arrivent pas là-bas sinon les sacs d'argent seront donnés et ça va parler commencer à parler chinois ».

 

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Ils sont visibles, partout sur la toile, les communiqués qui annoncent que les militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) vont organiser samedi 17 mars, une marche dite blanche, sur l’ensemble du territoire national, afin de revendiquer la libération de Maurice Kamto et ses coaccusés.

 

En début de soirée de ce 13 Mars, Maitre Ndong Christopher Nveh, le secrétaire général a rendu public un communiqué, afin de démentir cette rumeur qui, tout comme ce qui concerne ce mouvement politique soulève les passions : « le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti » 

 

Dans la suite, Maitre Ndong Christopher Nveh réaffirme la volonté du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, d’obtenir la libération de ses leaders et membres, incarcérés à nkodengui : « « le MRC exige la libération sans condition du Président élu Maurice Kamto, de ses alliés, de tous les militants et sympathisants injustement détenus par le régime actuel ».  

 

Cette marche, devrait coïncider avec l’arrivée dans la capitale politique camerounaise, de Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Dans les communiqués postés notamment sur facebook, on peut lire l’itinéraire de même que les villes ciblées par cette marche dite blanche: « Tous à Yaoundé, grande marche blanche MRC le 17 mars 2019 pour revendiquer la libération de Maurice Kamto, les alliés et les militants du MRC. Des charters de Douala, Maroua, Bafoussam, N’Gaoundéré, Edéa, Bafia, Kribi, Bertoua, Njombe, Nkongsamba, Penja, Bafang... Forte mobilisation ».

 

Les leaders du MRC vont comparaître pour des faits d’Hostilité contre la patrie – rébellion -  insurrection .... Ils risquent la peine capitale. Pourtant, même si le fonctionnaire américain vient à Yaoundé et que le staff administratif pense bénéficier de son soutien, le gouvernement camerounais, après sa dernière sortie, a tenu à remettre les pendules à l’heure.

 

Notification a été faite il y’a quelques jours, lorsqu’il a été convoqué par le Tribunal militaire de Yaoundé, alors qu’il y était attendu le lendemain.  Maurice Kamto s’est vu indiquer par les magistrats militaires qu’ils sont compétents pour le juger ainsi que la centaine d’autres personnes arrêtées, malgré l’opposition ses avocats et lui-même. Interpellés depuis le 28 janvier dernier, le leader du MRC et ses partisans sont emprisonnés pour avoir organisé le samedi 26 janvier 2019, une marche blanche interdite par les autorités.

 

 

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Sur son analyse, le confrère Xavier Messe démontre sur L’Ortm ( Office de radio et télévision du Mali) que la libération du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est une voie de sortie de crise sociopolitique.

 
La chaîne de télévision malienne a diffusé des des images de  très haute portée: Ibrahim Boubacar Keïta, chef de l’Etat de ce pays, raccompagnant sur les marches du palais de Koulouba, (présidence de la République), un visiteur particulier : Soumaïla Cissé. Celui-ci avait perdu la dernière élection présidentielle du 12 août 2018 face à IBK. Le chef de file de l’opposition malienne avait alors violemment critiqué le vainqueur d’avoir organisé des fraudes massives pour remporter cette élection. Pendant plusieurs semaines, ses partisans avaient manifesté dans les villes du Mali.
 
Mardi 27 février dernier, les deux hommes se sont retrouvés face à face pendant plusieurs heures pour évoquer les grands problèmes auxquels leur pays fait face. Ils se sont rendus le lendemain au Fespaco à Ouagadougou, en promettant de se revoir les jours à venir.
 
En avril 2000, Abdoulaye Wade avait battu Abdou Diouf à la présidentielle du Sénégal. Le soir de la proclamation des résultats, le vaincu, au volant de sa voiture et son épouse à ses côtés, il était allé féliciter le vainqueur à son domicile. Au sommet de la conférence islamique qui se tenait le lendemain à Riad, Wade demanda à Diouf de le représenter à cette conférence. Cela fut fait. C’est loin de nous certes, mais Ronald Reagan venant de battre Jimmy Carter à l’élection présidentielle américaine de 1979, chargea  le vaincu d’aller récupérer les 56 otages américains bloqués pendant plusieurs mois à Téhéran en Iran. Cela fut fait également. 
 
Ce sont là des comportements en démocratie. La démocratie est une école où on apprend tous les jours à donner et à recevoir, à respecter les opinions contraires aux siennes, à admettre les différences, à écouter et à respecter les avis contraires. 
 
Les chapelles politiques  devraient être des officines où on forme en politique, où en dispense des enseignements sur des grands courants idéologiques, où la culture de la démocratie serait reine.
Les lois, ici comme ailleurs, sont des textes qui permettent de gouverner de manière suprême, en tenant toujours compte du facteur humain. Lorsque la loi autorise de manifester dans une démocratie, aucun texte administratif ne devrait interdire ce que loi autorise. Lorsque la justice qui garantie le respect de  la loi laisse les textes administratifs prendre le dessus en interdisant à tort et à travers ce que la loi autorise, cette justice est inféodée, manipulée. Elle fait du coup le lit du despotisme monarchique. Le Cameroun glisse dangereusement vers cette mise à l’écart de la démocratie et de la justice. 
 
Le président de la République a le devoir et l’obligation de protéger la loi et de promouvoir un État démocratique au Cameroun. En 1994, il avait déclaré à un confrère français qu’il voudrait que l’on retienne de lui qu’il fut l’homme qui aura apporté la démocratie à son peuple. Vingt cinq ans après cette déclaration, le Cameroun a fait un grand bond en arrière : nous sommes le pays où on interdit les marches de l’opposition, où la police tire sur des manifestants, où on emprisonne les opposants. 
Nous sommes le pays où le discours tribal a refait surface sous le regard complaisant du pouvoir en place. Nous sommes le pays où le chef de l’Etat n’a pas de contact avec son peuple, et encore moins avec l’opposition.
« Dans une République démocratique, la souveraineté appartient au peuple, qui en conséquence, se soumet aux règles édictées par des délégués... », disait encore Montesquieu , lorsqu'il décrivait ce qui distingue la démocratie du despotisme.
 
Le Mali, le Sénégal, le Bénin, pour ne citer que ces pays d’Afrique nous regardent et nous parlent. Il revient au président Paul Biya de faire sortir Maurice Kamto et ses camarades des prisons. Il ferait alors taire le discours grandissant du tribalisme. La galaxie de la démocratie planétaire applaudirait ces gestes qui resteraient gravés dans les livres de l’Histoire du Cameroun.
 
 
 
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Le 1er vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Mamadou Mota adresse ses déférentes félicitations à madame Aïssa doumara Ngatansou, la toute première lauréate du prix Simone Veil, tout en apportant le soutien des militants et sympathisants du Mrc à cette grande défenseuse des droits des femmes.

 

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), dans un communiqué du 13 mars 2019, salue le combat acharné de cette camerounaise de 47 ans, Coordinatrice de l'Association de lutte contre les Violences faites aux Femmes (Avlf), qui travaille dur depuis une vingtaine d'années au Cameroun. À travers ce prix, c'est la femme camerounaise en général qui est honorée, et singulièrement la femme de la région de l'Extrême-Nord, d'autant plus que la lauréate en est originaire, et le siège de l'Avlf est situé au quartier Kakataré de Maroua.

Notre compatriote, Aïssa Doumara Ngatansou, à personnellement reçu le prestigieux prix Simone Veil des mains du Président de la République Française, Emmanuel MACRON, en présence de son épouse, le vendredi 8 mars 2019 à Paris, journée internationale des droits des femmes. C'est une récompense logique pour le combat sans relâche qu'elle mène au sein de son association depuis deux décennies contre les mariages précoces et les viols. Pour Aïssa Doumara Ngatansou et l'Avlf, le meilleur est sans doute à venir, vu les défis qui les interpellent au Cameroun et en Afrique.

Le MRC saisit cette occasion, pour saluer le travail de réflexion et les actions concrètes de notre compatriote dans l'Extrême-Nord, en sensibilisant sur les souffrances et traumatismes dans un contexte marqué par la récurrence des actes terroristes dans le Septentrion.

La confiance est renouvelée à Aïssa Doumara Ngatansou, qui a contribué à étoffer l'offre politique du MRC en ce qui concerne la condition féminine, et qui a opportunément apporté de la valeur ajoutée au débat politique lors de la campagne électorale de la présidentielle de 2018.

De nombreuses femmes du MRC croupissent actuellement dans les geôles du pouvoir, pour avoir exercé leurs droits civiques et politiques. Des victimes de la violence perverse qui se battent pour l'application des traités dont le Cameroun fait partie, contre les violences faites aux femmes, et en matière des droits des femmes. 

 

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Le tribunal de grande instance de Yaoundé centre administratif a rejeté la demande de libération introduite par Maurice Kamto et les siens.

 
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et ses partisans comparaissaient devant le Tribunal de grande instance du Centre ce jeudi matin. Il était question pour le juge dudit tribunal de rendre son verdict sur la requête en Habeas Corpus introduit par les avocats du MRC. L'objectif de la procédure en Habeas Corpus est la mise en liberté directe des membres du MRC. 
En effet, Habeas corpus ou plus exactement Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, est une notion juridique qui énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement, contraire de l'arbitraire qui permet d'arrêter n'importe qui sans raison valable. En vertu du principe, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle peut être libérée sous caution, puis amenée dans les jours qui suivent devant un juge. Et c'est la situation que déplore les avocats du MRC. Ils ont été arrêtés à des heures indues dans un domicile privé sans mandat approprié.
 
Les origines de l'Habeas Corpus remontent à la Rome antique avec la provocatio, qui en est le précurseur, et son principe moderne naît dans l’Angleterre du Moyen Âge. Depuis, elle a été renforcée et précisée de façon à apporter des garanties réelles et efficaces contre la détention arbitraire par l’Habeas corpus Act (« la loi d’Habeas corpus ») de 1679. Devenue un des piliers des libertés publiques anglaises, elle s’applique dans les colonies et reste au xxie siècle présente dans la plupart des pays qui appliquent la common law. Aux États-Unis, elle a valeur constitutionnelle, ne pouvant être suspendue qu’en temps de guerre. En revanche, au Royaume-Uni, elle est restée strictement anglaise, ne s’appliquant ni en Écosse, ni en Irlande du Nord. Au Cameroun, la procédure en Habeas Corpus fait partie intégrante du code de procédure pénale. Et il peut être invoqué par tout justiciable qui estime qu'il ne sait pas pourquoi il est arrêté et emprisonné.
 
Dans le cas présent, la demande de libération en Habeas Corpus de Maurice Kamto et les autres détenus politiques vient d'être rejettée par le Tribunal de grande instance de Yaoundé. Les avocats du MRC annoncent pour leur part qu’ils feront appel.
 
Or d'après des sources proches du dossier, Maurice Kamto et autres sont pleinement conscients que cette requête en appel sera certainement rejetée. la justice Camerounaise étant selon eux, aux ordres avec l'impossibilité pour les  juges de prendre une décision en conformité avec la loi.
 
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Les individus interpellés cette matinée au marché Mokolo seraient tous des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Selon les informations en notre possession, ces militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont été arrêtés alors qu’ils s’affairaient à une activité de nettoyage au sein du marché Mokolo de Yaoundé et ce dans le cadre des activités relatives à la célébration, le 08 mars prochain, de la 34ième journée internationale de la femme.

Interpelle-ton des individus au Cameroun parce qu’ils font du nettoyage ? Évidemment la réponse est non. En interpelle-t-on parce faisant partie d’un parti politique autre que celui au pouvoir ? Froidement, ici aussi, la réponse est négative et prétendre le contraire serait faire montre d’une mauvaise foi manifeste car en l’occurrence, si tel était réellement le cas, une bonne frange de la population camerounaise qui serait aux arrêts.

Alors que la question de fond, compte tenu de ce que relevé dans le paragraphe précédent devrait être de savoir ce qui s’est passé et qui a conduit à l’interpellation de ces camerounais, des polémistes s’affairent à chercher qui a donné l’ordre de les interpeller.

Il convient de préciser que des informations sûres relatives à l’objet de leur interpellation ne nous sont pas encore parvenues. En temps et en heure nous saurons vous les communiquer.

Par ailleurs et ce n’est un secret pour personne, ce parti politique depuis quelque temps, brille par une agitation malsaine, laquelle agitation, selon toute vraisemblance vise à aller contre l’ordre gouvernant, à montrer que rien de positif n’est fait et que seul peut faire quelque chose de bon, leur leader actuellement aux prises avec la justice pour avoir bravé avec d’autres partisans de son mouvement politique l’autorité de l’Etat.

L’incident de Mokolo ayant conduit à l’interpellation de cette vingtaine d’individus cette matinée ne serait-il pas une nième provocation du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’inscrivant dans la logique précédemment décrite ? Etant entendu que ne constituent ni crime ni délit les fait de nettoyer une rigole ou de faire partie d’un parti d’opposition. Bien entendu, la provocation n’est pas un crime non plus mais celle-ci appelle dans bien des cas une réaction. Qui plus est, lorsqu’elle va à l’encontre de la mauvaise entité, l’on ne devrait pas être surpris du retour.

Le Cameroun est un pays gouverné. Bien que le contexte économique soit « difficile », l’Etat jusqu’ici ne s’est pas montré défaillant. Il ne saurait avoir un Etat dans l’Etat.

Nous y reviendrons.

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Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

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Peu après son interpellation, la petite comédienne du barreau du Cameroun, Ndocki Michelle a confié aux forces de l´ordre que c´est les metteurs en scène Kamto Maurice, Ndzongang Albert, Penda Ekoka qui leur avait demandé à elle et Djamen Célestin de se livrer à la grotesque comédie du 26 janvier à Douala.

Ceci étant dans le but de créer une étincelle qui aurait été le point de départ d´une insurrection téléguidée et planifiée et qui aurait embrassé le Cameroun tout entier. Peine perdue, le peuple Camerounais n´est pas dupe.

En cavale depuis le 28 janvier, l'actrice des réseaux sociaux et avocate Ndocki a été appréhendée hier à Idenau près de Limbé (département du Fako) non loin de la frontière nigériane, grâce aux fins limiers de la police camerounaise. Elle était en possession d´un visa clandestin canadien dans son passeport.

Il faut relever qu´aucune trace de blessure, aucune cicatrice n´a été constatée sur elle, alors qu´elle avait fait croire au monde entier avoir reçu deux balles dans sa jambe droite lors de la manifestation interdite du 26 janvier à Douala et qu'elle était à la quête d'un soulagement chez les guérisseurs dans la zone Idenau. Ndocki était l'actrice bancale d'un vaste complot insurrectionnel avorté.

Michelle a été transférée sous bonne escorte à Yaoundé où elle rejoindra à Nkondengui ses mécènes et manipulateurs Kamto, Ekoka, Ndzongang. La récréation est donc terminée et force reviendra à la LOI.

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mercredi, 27 février 2019 05:54

Michèle Ndocki aux arrêts.

L'avocate au barreau du Cameroun est depuis ce mardi soir dans les cellules de la police judiciaire de Yaoundé. Me Michèle Ndocki n'était plus visible depuis les images sur ses blessures par balles lors de la marche blanche du 26 janvier à Douala.
 
D'après des informations puisées à plusieurs sources, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entre à la police judiciaire autour de 20 h ce mardi. D'après ces mêmes sources, la présidente des femmes du MRC dans la région du littoral aurait été arrêté non loin de la ville d'Indenau. Une ville située dans la région du Sud-Ouest Cameroun et précisément dans le département du FAKO.
 
Il faut dire que l'information sur l'arrestation de Me Michèle Ndocki circulait depuis les premières heures de l'après-midi sur les différents réseaux sociaux, jusqu'au communiqué du porte parole du président Kamto, Olivier Bibou Nissack, confirmant cet arrestation. Le contenu du communiqué du MRC, "nous apprenons et confirmons à l'instant (ndlr autour de 16 heures ) l'arrestation de Me Michèle Ndocki, dans des conditions encore obscures, de même que sa déportation vers une destination non encore clairement déterminée ". Dixit Olivier B. Nissack.
 
Selon certaines personnes proches du parti de Maurice Kamto, Michèle Ndocki n'était pas en cavale. En effet, elle s'est rendue dans cette partie du Cameroun pour subir des soins alternatifs, question de soigner ses blessures. Ce qui pourrait être vraisemblable quand on sait que les médecins traditionnels présents dans cette partie du Cameroun sous le Mont Cameroun. 
 
Me Michel Ndocki, une amazone dont le courage a redéfinit la place de la femme sous nos yeux, une intellectuelle notoire. Elle a pratiquement mis en stand-by une brillante carrière d'avocate pour militer aux côtés du peuple camerounais.
 
Des paroles prémonitoires sur sa future arrestation.
 
Il y a près de trois semaines, la militante du MRC accordait une interview à la chaîne de télévision internationale France 24. A cet époque déjà, elle avait clairement laissé entendre qu'elle sera vraisemblablement arrêt dans le jours à venir. Elle disait précisément, " toutes les figures marquantes de la contestation finissent derrière les barreaux. Forcément, je me dis que mon tour va venir ". Ça saute aux yeux que Me Ndocki avait clairement pressentis la suite des événements et bien sur son arrestation.
 
Michèle Ndocki pourrait très éventuellement retrouver les leaders du MRC au sein de la prison centrale ou principale de Nkondengui.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
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mercredi, 27 février 2019 05:49

Kamto auditionné au tribunal militaire

C'est ce mardi qu'à finalement eu lieu la première audition de Maurice Kamto par le juge d'instruction du tribunal militaire. Même si elle s'est tenue à huis clos, quelques informations ont filtré.
 
Le Président du MRC, le président dit "élu" Kamto Maurice a fait le déplacement pour les locaux du tribunal militaire en face du supermarché Espace LandMark à Yaoundé. Entouré par son collège d'avocats il s'est présenté autour de 9 heures et trente minutes dans le bureau du juge d'instruction près dudit tribunal. Après quelques heures d'échanges, le professeur de droit et ses conseils se sont retirés, laissant Maurice Kamto repartir pour la prison de Nkondengui.
 
Ce qu'on a pu tirer ...
 
Les avocats de la défense ont demander au juge de statuer au préalable sur la compétence du tribunal militaire dans cette affaire. Cette question préalable est le point d'achoppement des discussions entre le juge d'instruction et les avocats de Maître Kamto. En d'autres termes, le collège des conseils du MRC conteste la compétence du tribunal militaire pour connaître du procès ainsi engagé. 
 
En effet, les compétences du tribunal militaire sont bien définies par le code de justice militaire en son article 8. Seulement, il ne s'agira pas ici de s'appesantir sur les questions de compétences rationae loci, rationae materiae. Il est bel et bien question dans ce cas de soulever l'incompétence rationae personae du tribunal militaire. A cet effet, le Cameroun est parti à la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des peuples, qui dispose clairement qu'aucun civil ne peut être poursuivi par un tribunal militaire. 
 
Ce texte dispose clairement :
a). Les tribunaux militaires ont pour seul objet de connaître des infractions d'une nature purement militaire commises par le personnel militaire. 
b). Dans l'exercice de leurs fonctions, les tribunaux militaires sont tenus de respecter les normes du procès équitable énoncées par la Charte et les présentes Directives. 
c). Les tribunaux militaires ne peuvent, en aucune circonstance, juger des civils. De même, les juridictions spéciales ne connaissent pas des infractions qui ressortissent de la compétence des tribunaux ordinaires ".
 
C'est l'argument juridique que les avocats du professeur Maurice Kamto opposent au juge d'instruction. De toutes évidences, c'est parti pour un autre chassé-croisé judiciaire. Des joutes qui s'annoncent peut-être aussi palpitantes que l'épisode du contentieux post-electoral. A la différence qu'ici le procès ne sera pas retransmis sur les antennes de la télévision nationale. Dans tous les cas, on ne perd rien à attendre.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01