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Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun étaient hier le 14 mai 2019, au Tribunal.

 

Une fois de plus encore les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) arrêtés dans le cadre des marches du 26 janvier 2019, ont décliné la compétence du Tribunal militaire pour les juger. Dans les colonnes du quotidien Le Jour, Me Emmanuel Simh l’un des avocats de la défense et des droits des accusés a déclaré  «23 personnes devaient comparaître devant le juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé hier, 14 mai 2019. Seules 22 se sont présentées. Un accusé est à Douala. On a appelé un à un et tous ont décliné la  compétence du Tribunal militaire ».

 

Comme il en a eu l’habitude, Olivier Bibou Nissack en sa qualité de porte-parole de Maurice Kamto a fait hier une publication sur sa page officiell Facebook, pour faire un  compte rendu de ce qui s’est passé au tribunal. Il a écrit à ce propos «suite à «un avis d’interrogatoire et de lise à disposition du dossier de procédure au conseil» émis par le nouveau Lieutenant-Colonel-magistrat juge d’instruction au Tribunal militaire de Yaoundé, 23 prisonniers politiques en relation avec les marches blanches pacifiques organisées par le Mrc le 26 janvier 2019…sont appelés à comparaître au cabinet dudit juge d’instruction militaire».

 

La journée d’hier n’a pas seulement été meublée par ce passage au Tribunal militaire, les mis en cause du Mrc au nombre de 31 devaient également assister à une audience d’habeas corpus à la Cour d’appel. En fait il y avait dans les dossiers à examiner 27 en délibéré et 4 affaires nouvelles. Me Emmanuel Simh a indiqué que 26 de ces dossiers ont été confirmés et il y a eu un renvoi au 21 mai prochain pour celui qui concerne Me Michelle Ndocki.

 

Ce 15 mai 2019, il y a une nouvelle vague d’une trentaine de personnes qui doivent répondre d’insurrection, hostilités contre la patrie et autres qui doit se présenter devant le juge d’instruction du Tribunal militaire.

 

Liliane N.  

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D’après le communiqué signé par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les «marches blanches» seront organisées du 1er au 8 juin 2019.

 

Contrairement à ce que pensaient d’aucuns, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’a pas fini avec ses «marches blanches». Par le biais de son président national Maurice Kamto, cette formation politique annonce à ses militants et ses alliés, la tenue d’autres manifestations publiques à partir du 1er juin 2019. Elles se tiendront jusqu’au 8 juin de l’année en cours. Dans le communiqué que Christian Penda Ekoka et Paul Eric Kingue cosignent, on peut lire ce qui suit: «les marches pacifiques reprennent selon le calendrier suivant: samedi 1er juin 2019 : manifestations pacifiques dans diverses localités du pays, préparatoires à la «méga marche» à Yaoundé».   

 

Maurice  Kamto et ses proches collaborateurs suscités indiquent que la reprise des marches après quatre mois d’interruption est motivée par «la conscience patriotique». Ladite conscience leur impose le devoir de continuer «la lutte pour le rétablissement de la paix  et de la concorde nationale». Ces derniers  ajoutent «nous marchons principalement pour les raisons suivantes: exiger la libération immédiate et sans condition du président Maurice Kamto, de ses leaders  alliés Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero et autres responsables nationaux du Mrc, Alain Fogue Tedom, Michelle Ndocki, Célestin Djamen, ainsi que leurs militants, sympathisants et de citoyens innocents illégalement et arbitrairement arrêtés puis incarcérés dans le cadre des marches blanches, pacifiques du 26 janvier 2019, la réforme consensuelle de l’ensemble du système électoral avant l’organisation de toute nouvelle élection».

 

Les leaders  du Mrc affirment que les marches sont également organisées pour décrier un certain nombre de choses qui se passent dans les régions anglophones et en rapport avec la crise socio politique qui y sévit durant trois années déjà. «…Non à l’exclusion déguisée du Mrc et de ses partis alliés au jeu politique, non à la sécession et donc à la partition du Cameroun, non à la guerre dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, non à la succession de gré à gré…», peut-on lire dans le communiqué.

 

A titre de rappel, le Mrc avait annoncé l’organisation des marches le 6 avril dernier. Lesdites marches ont été reportées par le biais d’un communiqué signé par M. Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc. Christopher Nveh avait indiqué que cette manifestation allait se tenir le 13 avril. Au finish cette programmation a été annulée. A cette époque le Mrc prévoyait marcher pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique.

 

Liliane N.  

 

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L’affaire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun était encore devant les juridictions du pays, les 07 et 08 mai 2019.

 

L’une des choses à retenir du passage du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) au Tribunal militaire le 7 mai 2019, est le rejet de 27 demandes de remise en liberté provisoire de certains militants du parti politique de Maurice Kamto. « Comme d’habitude l’audience d’habeas corpus du jour s’est transformée en audience aveugle de rejets systématiques des recours formulés par les prisonniers politiques des marches blanches… Ainsi donc la Cour d’appel faisant la sourde oreille aux demandes fermes d’audiences publiques et en salle des prisonniers politiques comparaissant a sur 31 dossiers enrôlés, vidé 27 d’entre eux en utilisant la formule: «la Cour publiquement, en la forme reçoit l’appel. Au fond, rejette comme non fondé. Confirme l’ordonnance, condamne l’appelant aux dépens », déclare Olivier Bibou Nissack dans les colonnes de Mutations numéro 4852. Il convient de noter que les 31 dossiers du Mrc ont été enrôlés au titre de nouvelles affaires.

 

En sa qualité de porte-parole de ce parti de l’opposition, Olivier Bibou Nissack ajoute « quant aux demandes de mise en liberté des cinq autres détenus, le juge d’instruction visiblement de bonne foi, a affirmé à la défense ne les avoir pas vues. La défense n’a pas caché sa stupéfaction, puisqu’elle disposait des décharges correspondant aux autres demandes de mise en liberté ».

 

Le 08 mai 2019 après que les demandes de remise en liberté provisoire des militants du parti aient été rejetées, il se trouve qu’une fois de plus certains détenus du Mrc incarcérés à la prison de Kondengui à Yaoundé, ont décliné la compétence du Tribunal militaire. Olivier Bibou Nissack explique que ces prisonniers «ont décliné la compétence du Tribunal militaire à juger des civils tels qu’eux, se conformant ainsi à la posture de Maurice Kamto et ses alliés de la coalition gagnante, tous poursuivis dans cette même affaire ».

 

A titre de rappel le président du Mrc, ses plus proches collaborateurs et certains militants ont été arrêtés dans le cadre des marches organisées le 26 janvier 2019.

 

Liliane N.

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À l’approche de la fin de sa visite au Cameroun, la Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a rencontré ce samedi les dirigeants de l’opposition et les acteurs de la société civile.

 

Voici ce que le CPP a dit à Michelle Bachelet sur le conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et sur l’atmosphère politique actuelle au Cameroun.

 

Madame le haut-commissaire,

Nous voulons vous accueillir dans notre beau pays le Cameroun. Ce pays extraordinaire se désintègre sous les yeux du monde en raison d'une gouvernance caractérisée par:

  • Le refus de mettre en œuvre même le plus fondamental des processus démocratiques
  • La violation continue et systématique des droits de l'homme
  • L’impossibilité de fournir des services de base qui sont les droits fondamentaux de la population

Madame la Haut-commissaire, vous ne connaissez que trop bien les faits et les chiffres.

  • 7 régions sur 10 au Cameroun sont aujourd'hui touchées par un conflit
  • Plus de 700 000 Camerounais sont déplacés à l'intérieur

o 170 000 dans l'extrême nord

o environ 5 000 personnes dans l'Adamaoua

o 530 000 dans le nord-ouest et le sud-ouest

  • Plus de 2 000 personnes ont été tuées dans le conflit de Boko Haram et plus de 1850 dans les régions anglophones en Crise
  • Au moins 50 000 réfugiés ont fui le pays
  • L'éducation d'environ 2.500.000 enfants a été perturbée depuis trois ans maintenant
  • Plus de 1 000 personnes sont actuellement arrêtées illégalement et arbitrairement à cause de Boko Haram conflit et la crise anglophone.

 

Ces crises se sont aggravées fin 2018 avec une élection simulée qui a permis au président Paul Biya à l'âge de 85 ans et après 36 ans de règne, de recommencer un mandat de 7 ans. Tous les observateurs ont considéré l'élection imparfaite avec de nombreuses irrégularités et fraude. Maurice Kamto, président et candidat du MRC lors de cette élection présidentielle a contesté les résultats officiels et s'est déclaré gagnant. Lui et les membres de son parti ont organisé des manifestations non violentes à cet égard.

Ils ont été arrêtés illégalement et plus de 100 d'entre eux sont en détention depuis plus de trois mois aujourd'hui.

Nous pourrions continuer encore et encore. Le Cameroun est sans aucun doute dans une crise nationale aiguë sans moyens viables en dehors.

Le gouvernement du Cameroun est pleinement responsable de ces crises et de la catastrophe leur gestion, ce qui a entraîné de nouvelles violations des droits de l'homme et une aggravation du conflit.

 

Aujourd'hui, les Camerounais ne font pas confiance à :

  • Leur armée - qui a commis de graves atteintes aux droits humains, notamment villages en feu, meurtres extrajudiciaires, brutalités, viols et plus. Les personnes qui étaient censées nous protéger en tant que citoyens ont été chargées de nous violer.
  • Leur justice - qui a arrêté des milliers de personnes sans respecter les procédures légales. Les civils sont jugés par des tribunaux militaires et les peines ne sont pas fondées sur une culpabilité prouvée. Les institutions qui étaient censés assurer la justice dispensent maintenant une injustice à grande échelle.
  • Leur système électoral - qui est truqué et frauduleux. Les électeurs ne peuvent pas être convaincus que leur voix compte. Ils ont trop de preuves du contraire.
  • Leur présidence - silencieuse, oppressive et incapable de fournir des services de base tels que : eau potable, électricité, éducation et santé. La seule préoccupation du président, semble être, rester au pouvoir.

 

Madame le haut-commissaire,

Les tensions au Cameroun aujourd'hui sont sociales, politiques et économiques. Ces tensions sont si puissantes que le chaos général et / ou une guerre généralisée est aujourd'hui une probabilité élevée. Nous non plus, en tant que Camerounais, ni vous en tant que monde ne pourrez vous cacher derrière l'excuse "nous ne l'avons pas vu venir". Nous l'avons vu venir. Nous savons exactement ce qui se passera si ces crises ne trouvent pas de solution à l’avenir.

 

Alors, que pouvons-nous faire en tant que Camerounais et vous, en tant que communauté internationale ?

 

Dans l'immédiat, il est essentiel que la communauté internationale :

  • Exige une commission d’information neutre comprenant des membres d’organes internationaux, que les acteurs camerounais de la société civile puissent visiter le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et d’établir certains faits irréfutables.
  • condamne fermement et sans équivoque les violations des droits de l'homme et des principes démocratiques;
  • demande la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes arrêtées et condamnées illégalement dans le cadre du conflit de Boko Haram, de la crise anglophone et des manifestations du MRC.
  • Tenir le régime de Biya responsable devant les réunions internationales. Gouvernement camerounais les représentants doivent être interrogés selon les mécanismes existants sur des cas avérés meurtre, emprisonnement et torture. Cela peut être fait au Conseil de sécurité des Nations Unies ou une autre instance appropriée.
  • Déclencher le processus de sanctions individuelles contre les membres du Cameroun gouvernement responsable de la violence et du chaos actuels dans le pays, notamment des voyages interdictions, gel des avoirs, saisie des biens, etc. 

 

Ou nous, Camerounais, il est clair que le régime de Biya ne peut plus gouverner le Cameroun. Par conséquent, nous exigeons une transition politique. Cela implique :

  • Le départ du régime Biya - Nous, Camerounais, nous nous rassemblons pour exiger. 

 

Nous le ferons par le biais de manifestations de grande envergure et sans violence. Nous nous attendons à ce que le monde nous soutenir comme nous le faisons.

  • Un dialogue national - Pour nous réconcilier en tant que peuple et reconstruire notre nation, nous devons discuter de notre héritage colonial : la guerre d’indépendance, la division Nord-Sud et la question anglophone. Nous devons redéfinir la nature de l’État et sa relation avec le citoyen, ainsi que la forme de l'État.
  • Éducation à la citoyenneté - Pour recouvrer notre statut de citoyens dans un État démocratique, nous aurons besoin d’organiser des dialogues et des séminaires sur la citoyenneté dans tout le pays. Nous devons réapprendre nos droits et responsabilités au sein de notre pays.
  • Réforme institutionnelle - Pour rétablir l’équilibre entre les trois pouvoirs, nous devrons réécrire la constitution et réformer les institutions clés telles que le système électoral.
  • La tenue d’élections - Sur la base de la nouvelle constitution et du nouveau processus électoral système, il sera possible de tenir, pour la première fois de notre histoire, des élections libres et équitables.

 

Madame le haut-commissaire,

Nous avons l'intention de mettre un terme à ces crises et d'y mettre fin, d'éviter une guerre de grande ampleur et de reconquérir notre pays. C'est le nôtre. J'espère sincèrement que le monde sera à nos côtés.

 

Pour le Cameroon People’s Party,

Edith Kahbang Walla.

 

 

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L'information est contenue dans une correspondance datant de ce 02 mai 2019 que le secrétaire général du parti a transmis aux secrétaires régionaux, départementaux et communaux du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Une information peu ordinaire domine actuellement la scène politique Camerounaise. Ce 02 mai, le MRC a choisi s'appuyant sur des convictions propres à son idéologie, d'exprimer sa volonté de ne pas participer au défilé et aux festivités de circonstance du 20 mai 2019. Ainsi, c'est la substance de l'information contenue dans une lettre du Secrétaire général du parti aux secrétaires régionaux, départementaux, et communaux qui constituent l'organisation de la base de cette formation politique. Signée du Secrétaire général adjoint Justin Roger Noah, la lettre est issue de la session ordinaire tenue au siège du MRC à Odza en présence  de son directoire, de son instance dirigeante et bien d'autres militants.

"Par conséquent, je vous instruis de bien vouloir en informer les militants dans tous les organes de base sous votre responsabilité. Nous ne pouvons pas participer à la fête de l'unité parce que la situation sociopolitique ne s'y prête pas : le conflit armé dans les régions anglophones font de plus des morts sans que cela n'ébranle le Gouvernement qui reste sourd aux appels au dialogue d'une part, le Président élu et ses alliés restent en prison malgré les nombreux appels à leur libération immédiate d'autre part", l'on note dans cette correspondance.

Cette information arrive à moins de trois semaine de la fête de l'unité, moment marquant la célébration d'un fait historique du Cameroun à savoir, l'unité nationale acquise de haute lutte le 20 mai 1972.

Toutefois, l'on est habitué chaque année, en pareille circonstance, les partis politiques politiques manifestent leur principal désir de participer à la fête, dans l'unité des cœurs. L'appel du MRC apparaît donc comme un élément à prendre en compte pour désormais apprécier le climat politique au Cameroun en liaison avec la place à donner à la Nation camerounaise actuellement mise à rude épreuve de sa démocratie.

 

Quelles conséquences ?
 
Cette décision de boycotte prise par le directoire du MRC était prévisible. Seulement on se demande bien si la stratégie est adéquate au vu du contexte dans lequel se trouve le parti. L’absence et le silence sont elles préférables à la protestation participative ? Etre absent à un évènement politique comme la fête de l’unité et ses festivités satellites, c’est se mettre loin des projecteurs. Toutes choses qui peuvent être préjudiciable pour la communication du parti. Pourquoi ne pas opter pour des actes forts de contestation comme le fit en 2018 le SDF de Joshua Osih ?
 
Une décision qui ne fait pas l’unanimité dans les rangs du parti. Ils sont nombreux qui trouvaient en le défilé du 20 mai, la meilleure tribune pour transmettre au Chef de l’Etat qui présidera la parade, leurs messages de revendications et de libérations des camarades incarcérés. Ce désaccord stratégique pourrait contribuer à effriter le parti qui s’est illustré jusqu'ici par des actes de contestations populaires voir populistes. Cette méthode sera-t-elle efficace ? Just wait and see.
 

Innocent D H

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Après les remous au sein de la prison centrale de Nkondengui, mardi dernier, le collège d’avocat du MRC souhaitait ce vendredi rencontrer leurs clients. Mais le régisseur de la prison centrale leur sert une fin de non-recevoir peu ordinaire.

 

Un face à face oppose depuis le début de cet après-midi, forces de maintien de l’ordre et avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Selon le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, les avocats conformément au code de procédure pénal en vigueur au Cameroun, sont allé à la rencontre de leurs clients. Une fois devant l’entrée de la prison centrale, le régisseur va être informé de leur présence. En retour, le régisseur de la prison centrale fera savoir qu’il est en séance de travail et qu’il ne peut recevoir les avocats. Pendant le temps d’attente, les hommes de droit seront surpris de voir arriver une escouade de policiers du GSO. Ils sont près d’une centaine (selon l’estimation de Bibou Nissack). Armés et cagoulés ils vont se mettre en faction devant la prison. Interdits d’entrer, les avocats seront tenus en respect. Ils n’auront aucune nouvelle des prisonniers détenus dans les geôles de la prison centrale de Kondengui.

 

Une situation qui jette une fois de plus le discrédit sur cet établissement pénitencier qui jusqu'ici ne gardait que la mauvaise réputation de son entretien piteux. Avec des prisonniers en surnombre et mal encadrés. Depuis les évènements de mardi dernier, des questions se posent. Est-ce un excès de zèle de la part de Philippe Medjo, le régisseur de la prison de Kondengui.

 

Il faut rappeler qu’il n’est pas à son premier fait d’armes. Arrivé en Septembre 2018, après le limogeage de son prédécesseur Landry Etoundi, Philippe Medjo s’est illustré au mois de janvier en interdisant que des dons de denrées alimentaires soient offerts aux prisonniers de la crise anglophone. A l’époque on se disait qu’il avait juste décidé de mater ceux par qui la chute de son prédécesseur était arrivée. Mais il n’en était rien.

 

Il rééditera cela avec les militants du MRC quelques jours après leurs incarcérations à la prison centrale de Kondengui. Ces actes mis ensembles, il est difficile de conclure à un acharnement particuliers à l’endroit des membres du MRC. Les agissements du régisseur frisent plus de l’incompétence qu’autre chose. Manifestement, Philippe Medjo veut plaire à ceux à qui il doit son poste. Mais est-ce la bonne manière de faire ?

 

Stéphane Nzesseu

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Une analyse de François Bikoro, activateur politique, ambassadeur du panafricanisme.

 

« Je viens d'apprendre que dans une localité jusque là présentée comme un exemplaire du vivre ensemble camerounais, Obala dans la région du Centre Cameroun, des rixes sanglantes opposent des citoyens autochtones à leurs homologues, originaires du septentrion. Alors même que le pays, tout entier, bouillonne des affres d'une guerre, au Nord par Boko Haram, à l'est par les incursions des bandes armées centrafricaines, au Nord-est et au Sud-ouest par des sécessionnistes et à l'interne par des guerres larvées de positionnement dues à une fin de règne de monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

Un tableau, somme toute apocalyptique, qui ne semble pas émouvoir les acteurs politiques du crew. Qui s'étripent à longueur de journée sur des inutiles contours de concepts creux et vaseux, qu’ils présentent comme constitutifs de leur démocratie. Au point où j'ai voulu, ensemble, scruter cet épique échange auquel se livrent nos gladiateurs: juste pour vous donner une idée de ce qu'ils croient, eux, avoir perçu de leur propre statut. Morceaux choisis, de deux éminences, bien connues des camerounais..

Abel Elimby Lobe, conseiller municipal, Douala,

Augustin Foalem je n'ai jamais été de votre opposition.

Une opposition inutile car elle ne sait pas gagner une élection, une opposition sauvage qui a réduit son activité à l'invective, l'injure et à des débats qui relèvent plus de la distraction que de l'intellect. 

Je n'ai jamais été de l'opposition qui ne sait que faire de la critique et qui est dépourvue de toute capacité à développer une stratégie efficiente capable de mener aux objectifs visés. 

Je n'ai jamais été de l'opposition pour être seulement de l'opposition comment si opposants=statut social. Je suis de ceux qui savent que l'opposition est une situation conjoncturelle. 

Je m'oppose à la mauvaise gouvernance, je ne m'oppose pas à une ethnie qui est dite au pouvoir et qu'il faut évincer pour la remplacer par votre ethnie. 

Je m'oppose à une certaine organisation institutionnelle, je m'oppose à l'incompétence, je m'oppose à la rotation ethnocentrique du poste de président de la République, je m'oppose à ceux pensent que leur ethnie doit être au pouvoir mais Je ne suis pas Elimbi lobe : profession opposant. À ce titre, je ne suis pas membre de votre ligue camerounaise de l'opposition, je n'attends aucune licence de votre mouvement. Je vous ordonne de prendre acte que je suis un opposant au régime du président BIYA qui ne cherche pas à vous plaire.

Dans mon combat pour la bonne conduite des affaires publiques, je ne cherche pas à avoir pour compagnon de lutte toute sorte d'individus qui se serait réclamé de l'opposition et comprenez que je ne suis pas opposé au régime du président BIYA Pour les mêmes raisons que les Norbert Kamgaing Lele et consort, je ne suis pas un opposant aux Betis et je ne suis pas opposant pour remplacer les Betis par l'ethnie des Norbert Kamgaing Lele, ni par celle des Maurice Djiongo, etc. Vos jacasseries n'y changeront rien. Oui je n'ai jamais été un opposant comme vous ? 

Je suis un opposant différent de vous. Je ne suis pas un opposant rompu au cyber terrorisme, je ne suis pas un opposant qui s'exprime avec un faux profil parce que je n'ai pas la culture de faussaire, je ne suis pas un opposant qui insulte pour s'exprimer, je ne suis pas un opposant en manque d'espace d'expression pour n'exister que dans Facebook, je suis un opposant qui, pour faire entendre mes idées, j'ai choisi de militer dans une organisation politique qui avait pour vocation de changer l'ordre politique du pays et non de faire arriver l'ethnie des Norbert kamgaing Lélé au pouvoir. 

Je suis un opposant qui croît aux élections et qui se présente aux élections. Je suis un opposant qui a pour principe que l'élection est le seul mode d'accession aux responsabilités politiques publiques, je suis un opposant qui ne veut pas de l'insurrection comme mode d'éviction du régime Biya, je suis un opposant qui s'oppose à l'implémentation au Cameroun des schémas Burkinabé, égyptien, soudanais, algérien et autres car je suis un opposant qui sait que l'étude objective des causes de l'immobilisme politique montre que les opposants manquent de coordination dans leurs efforts d'éviction du régime Biya. 

Je suis un opposant qui sait que l'analyse objective des cause des échecs à répétition et sans répit montre que c'est la prolifération des partis politiques ethnocentrés comme celui des Norbert Kamgaing Lélé qui est la cause principale des échecs de l'opposition, 

Je suis donc un opposant qui sait que des faibles Partis politiques tribalistes comme le MRC, le SDF, l'UDC et consort ne fédèrent pas au delà de leurs bases ethniques et que ceci constitue une faiblesse grave qui les rend politiquement inefficaces et inefficients. 

Je suis un opposant différent de vous les Kamgaing, les Foalem, les Djiongo parce que je suis un opposant qui sait que la critique n'est plus audible et ne détermine plus le ralliement à l'objectif d'éviction du président BIYA,

Je suis donc très différent de votre opposition car j'appartiens à l'opposition qui sait que ce que le peuple du changement attend maintenant c'est la stratégie idoine pour évincer le régime.

Cette stratégie est déjà élaborée et sera exposée bientôt aux camerounais qui aspirent au changement par les élections législatives et municipales qui s'annoncent. Les promoteurs de cette stratégie l'ont baptisée : Plateforme Kawtal. C'est une stratégie d'unité d'action basée sur le vieux principe de l’Union fait la force.  

Cette stratégie qui a fait ses preuves en 1992 est remise à jour en ce moment où les opposants promoteurs des égoïsmes de toute sorte, les aventuriers du « Chacun pour soi, Dieu pour soi », les malades des aventures individuelles et solitaires ont exaspéré tous les camerounais au point de fabriquer 3077000 électeurs qui ont refusé de venir voter un des huit opposants que seuls 1016000 inscrits sont venus voter en éparpillant leurs voix pour que aucun des huit nuisibles opposants de pacotille n'ait assez de voix pour évincer seul Biya.

Kamto rêvait d'évincer seul Biya avec le seul vote de son ethnie : il a échoué. Puis il a voulu évincer seul Biya par la rue : il a encore échoué et même son ethnie n'est pas sortie pour cette lutte insensée, au Point qu'il ne lui reste qu'une minable communauté de cybers terroristes qui le soutiennent du bout des lèvres.

Je ne suis pas un opposant comme vous.

 
 
 
 
 
 
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C’est la quintessence du communiqué publié ce 25 avril 2019 et signé par le premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Mamadou Mota Yakoubou.

 

Affrontements malheureux d’Obala : Appel à l’apaisement du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun

« Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exhorte les populations de la ville d’Obala au calme, à la tolérance et au dialogue, eu égard aux violences observées dans la localité ce jeudi 25 avril 2019.

Les images choquantes de victimes, consécutives à des affrontements sanglants de personnes de deux communautés, Eton et Haoussa, rappellent à tous les Camerounais le devoir de fraternité et de vivre-ensemble.

Le MRC adresse ses condoléances les plus attristées  aux familles des victimes. Tout en conviant les protagonistes à l’accalmie, au dialogue et au respect de la vie humaine.

Tout en plaidant pour le pardon et la réconciliation entre individus et communautés vivant dans l’arrondissement d’Obala, le MRC attire l’attention des autorités locales, administratives et municipales, de faire preuve de tact, d’impartialité et d’un sens élevé de justice pour le règlement de ces accrochages au triste bilan : perte en vie humaine, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.

En cette triste circonstance, le MRC réitère le souhait d’Unité des Camerounais dans la diversité. Nos différences ethniques, religieuses, linguistiques, culturelles ou politiques doivent plus que jamais s’exprimer librement, au bénéfice de l’unité nationale et de la démocratie.

Yaoundé, le 25 avril 2019

Le 1er Vice-Président national du MRC

 

Mamadou Mota Yakoubou »

 

Les troubles dans la ville d’Obala n’ont rien d’un affrontement ethnique

Un avis émis par Messi Claude François, cultivateur dans  cette cité, située à 35 Km de la cité capitale du Cameroun : « Il s’agit d’une tentative d’arnaque qui a mal tourné, vous les jeunes vous connaissez le nom qui m’échappe. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé au Lycée de Deido à Douala, quand ces jeunes ont voulu arracher le téléphone de leur camarade. C’est exactement ce qui s’est passé ici… »

Il poursuit ainsi : « Malheureusement, cela a une fois de plus, mal tourné. Et, celui dont on déplore la perte est mort la veille, pas hier comme je lis partout. C’est sa mort qui a entraîné tout ce que vous voyez partout là, ses frères ont voulu se venger et, ils ont entrepris d’entrer dans les maisons de tous ceux qu’ils soupçonnaient d’avoir bastonné celui qui voulait arracher le téléphone. Les populations ont donc voulu se défendre, face à cette agression et, cela a entraîné les bagarres… ».

« La mort d’un être humain est terrible, nul ne peut se réjouir lorsqu’un camerounais perd la vie, mais, il ne faut pas que certains fassent  de la récupération politique pour parler d’affrontements ethniques. Cela n’existe pas au Cameroun et, nous ne vivrons jamais cela et, il faut que certains arrêtent avec leur sorcellerie », déclare  Claude Tchouffack, étudiant de l’Institut Agricole d’Obala. 

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société

L’information a été rendue publique par Okala Ebode, trésorier national adjoint du MRC, « Nyayo Michael, jeune militant du parti de Maurice Kamto, est entre la vie et la mort. Il a été poignardé dans son sommeil et il se trouve en ce moment à l’infirmerie de la prison ».

 

Il poursuit en affirmant que : « En dehors de Nyayo Michael, plusieurs autres détenus MRC sont en danger de mort ».

Pour les autres responsables de ce parti politique, notamment Mathieu Youbi et Sosthène Médard Lipot, «  Dans l’attente du diagnostic de nos propres médecins, une enquête est en cours pour trouver l’identité de celui qui a poignardé notre camarade dans son sommeil et a pris la fuite »

La même source indique que « Hier déjà, le régisseur tenait des propos agressifs et comme d’appel à la violence contre les prisonniers politiques. Il a d’ailleurs usé lui-même de violence. Il voulait obliger les militants à s’habiller comme le lui voulait. Les militants qui devaient aller au tribunal avaient opté de porter des tee – shirts CAN 2019 ».

Devant cette violation élémentaire de leurs droits, et alors qu'ils se trouvaient déjà dans la cour d'honneur de la prison menottés et en cours d'embarquement pour le tribunal, les détenus politiques ont décidé de protester en refusant de se rendre au tribunal ce jour »,

En plus, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack a parlé « des informations concordantes et insistantes », il évoquait des cas de passages à tabac et de traques punitives « organisées avec la complaisance de maillons essentiels de la hiérarchie administrative carcérale ».

De « l’enlèvement spectaculaire des prisonniers, de l'extraction forcée des prisonniers politiques  qui auraient  été ensuite transportés dans le camion de la prison, escortés par des policiers ordinaires, ceux du GSO, ceux de ESIR, et la gendarmerie nationale, pour être conduits vers une destination inconnue ».

Plus tard dans la journée, il a remis ça en faisant savoir que : « les avocats des détenus se trouvaient à l'entrée de la prison centrale de Yaoundé. Tout comme le commandant du Groupement spécial d'opérations (GSO) à la tête d'une centaine de policiers en faction devant la prison, armés et cagoulés ». Les audiences en habeas corpus  ont été renvoyées au 25 avril prochain, pour 
comparution des prévenus.

 

Nicole Ricci Minyem

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Attendu ce matin à la Cour d’Appel du Centre, les 200 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont décidé de ne pas sortir de la prison centrale de Kondengui.

 

Le bras de fer se poursuit entre la justice et les membres du MRC. Ils étaient attendus ce mardi 23 avril à la Cour d’Appel du Centre. Ils devaient comparaître dans le cadre de la suite de la procédure d’habeas corpus introduit devant le juge civil en parallèle à la procédure en cours devant le tribunal militaire de Yaoundé. Le procès coince depuis quelques temps sur plusieurs points. En bonne place, le refus pour le président du parti Maurice Kamto d’être jugé à huis clos.

Cet autre acte de boycott du tribunal se déroule au sein des murs de la prison centrale de Kondengui. Ce Mardi matin, les prisonniers déjà enchaînés et mis en rang dans la grande cour de la prison centrale, ils s’apprêtaient à entrer dans les camions de l’administration pénitentiaire pour se rendre au palais de justice du Centre administratif. Pour marquer la solennité et dans le but de passer le message de leurs revendications, les geôliers avaient décidé d’arborer des maillots estampillés « CAN 2019 » .

C’est le port de ce vêtement qui sera le point d’achoppement entre le régisseur de la prison et les militants du MRC. Une fois les prisonniers alignés, le régisseur intime l’ordre de changer leur habillement. Chose que ne comprends pas les partisans du parti de Maurice Kamto. Ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique ou de la discipline pénitentiaire qui précise le type de vêtement que devrait arborer des prisonniers. Une autre injustice que vont dénoncer virulemment les militants du MRC. Des échauffourées vont s’en suivre. Mais rien de grave. Les gardiens de prison vont tout faire pour conduire les militants vers la sortie de la prison.

Face à cette situation, les prisonniers décident de ne plus embarquer dans les camions prévus pour les diriger vers le palais de justice. Ils seront reconduits dans leurs cellules. Ils vont regagner leurs quartiers non sans scander des slogans à la gloire du Président Maurice Kamto et dénonçant la démocratie à deux vitesses pratiquées au Cameroun.

Les audiences de ce jour ont été renvoyées pour le 25 avril prochain. Mais rien ne garantit que cette fois-là soit la bonne. Une situation qui fait traîner en longueur le procès en habeas corpus des partisans du MRC.

 

Stéphane Nzesseu

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Sunday, 05 June 2022 11:01