Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) informe l’opinion nationale et internationale que son président Maurice Kamto et ses alliés ont, de nouveau, comparu ce 2 avril 2019 devant le président de la Cour d’Appel du Centre statuant en matière de libération immédiate.
Le MRC exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto, nos alliés, militants et sympathisants tant en instance qu’en appel.
En effet, la procédure d’habeas corpus, empruntée au Common Law, est exclusivement publique.
Par conséquent, la défense a exigé des audiences publiques que refuse le Pouvoir dans sa stratégie de musellement de nos camarades et alliés de peur qu’ils ne révèlent, à l’opinion nationale et internationale, l’étendue des traitements inhumains et dégradants subis lors de leur interpellation, garde à vue et mise en détention ; des atrocités d’une époque médiévale ; des atteintes graves à la dignité humaine.
C’est dans ce contexte que se sont déroulées les audiences du 02 avril tenues, une fois encore, dans un bureau exigu, le public et la presse gardés à l’écart par une escouade lourdement armée. Cela n’a pas empêché les juges de tenir ces audiences en l’absence des avocats de la défense et des requérants constants dans leur demande d’audiences publiques. Ainsi, la Cour d’Appel, en l’absence des avocats de la défense et des requérants dont seule la participation contradictoire est le gage d’une justice équitable, a mis en délibéré les procédures en appel au 09 avril 2019.
Le MRC rejette en bloc les décisions en instance et en appel qui, dans ce contexte, ne seront que le résultat d’instructions dictées à une Justice partiale et aux ordres en violation flagrante des lois nationales et des instruments internationaux pourtant dûment ratifiés par le Cameroun.
Le MRC relève, pour le regretter, la militarisation des Cours et Tribunaux avec pour conséquence une justice rendue en catimini et sous les baïonnettes.
En tout état de cause, le MRC maintient son exigence de la libération immédiate et sans conditions de son leader, de ses alliés et de tous ses militants et sympathisants constitués en prisonniers politiques par le régime au pouvoir.
Retranscription Félix Swaboka
Le parti politique dont le Pr Maurice Kamto est le président national ne marchera plus le 6 avril 2019 tel qu’annoncé il y a de cela une semaine par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), lors d’un point de presse donné au siège de la formation sis à Yaoundé. D'après la correspondance de Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc, les marches du 6 avril sont reportées au 13ème jour du mois en cours. Ce nouveau calendrier a été validé lors de la réunion de concertation tenue au siège du Parti, sis au quartier Odza à Yaoundé le 31 mars dernier. A cet effet, le secrétaire General du Mrc «instruit de veiller à déposer les déclarations de manifestation dès mardi 2 avril 2019».
A titre de rappel, le Mrc prévoyait marcher le 6 avril prochain pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. «Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques», avait déclaré Me Emmanuel Simh lors de son point de presse.
Le 3e vice-président du Mrc avait profité de ce point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. «Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », avait-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh avait aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. «On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient», avait-il ajouté.
Liliane N.
« Nadia Fotso, la mouche qui se rêve en panthère ».
Ma chère depuis quelques jours tu fais des sorties qui traduisent toute l’emprise de la mafia sur laquelle ton père Fotso Victor a bâti sa fortune. Après ton frère que tu as vilipendé c’est Kamto Maurice.
Je vais faire court: va d’abord sortir ton frère, Yves Michel Fotso de prison qui a faim et casse tout. Moi Boris Bertolt si j’étais l’enfant de Fotso Victor je me serais battu pour que mon frère sorte de prison. Quelque soit les chefs d’accusation. Montre que tu es une femme une mère au lieu de raconter des histoires non structurées.
Tu n’es pas importante. Donc tu peux écrire milles lettres personne ne te regardera. Parce qu’une femme qui renie son frère qui est prête à tuer son frère pour les biens et l’argent ne mérite aucun respect. Juste la compassion pour son état mental.
Pour parler à Kamto ou de Kamto retourne encore à l’école. Avec ce que je lis là tu n’as pas le niveau de 70% de tontinards. Juste l’attitude d’une petite fille de riche qui a fait un peu d’école, rêve gérer la fortune de son père. Pourtant vide dans le fond.
Je sais que tu ne veux pas te voir exposé. Encore moins ta famille et surtout ton père. Donc mesure très bien où tu mets les pieds. En rappel Nadia Fotso dans sa lettre ouverte à Maurice Kamto, disait :
Eminent confrère,
Avant tout, je vous salue respectueusement en exprimant humblement le vœu que vos compagnons de route et vous pourrez contribuer librement au développement du Cameroun qui a besoin de l’ensemble de ses enfants. Nous ne nous connaissons pas bien que des liens chaleureux existent entre ma famille et vous. J’ai donc eu le privilège d’observer de près votre illustre carrière ; vous n’êtes pas étranger à ma décision de devenir Docteur en droit tout en obtenant un Masters en Relations Internationales.
Sans avoir l’arrogance de me réclamer de vous, il n’est possible de nier ni l’impact que vous avez eu sur notre profession ni le fait que vous êtes un exemple pour ceux qui ont fait du droit leur unique arme pour rendre notre pays, notre continent et notre monde meilleurs. Avec curiosité, j’ai suivi votre campagne sans toutefois participer aux dernières élections présidentielles.
L’histoire et l’actualité m’ont convaincue que s’il est vrai qu’une démocratie peut difficilement exister sans suffrage universel, ce dernier peut mettre à mal une population. Longtemps, une question a taraudé mon esprit, savoir en quel politique se transformerait l’exceptionnel juriste que vous êtes. Jusqu’à la semaine dernière, sans me séduire ou simplement me persuader, vos idées, vos discours et vos actes ne m’avaient jamais embarrassée.
La conférence de presse de vos conseils, Eminent Confrère, m’a révoltée. Certes, dorénavant, vous êtes avant tout un politique qui ne s’appartient probablement plus mais je n’ose croire que le juriste que vous avez été, ait pu cautionner un tel spectacle.
Au delà de son efficacité, il fut mono féérique en ignorant l’historicité de notre pays ; il nous a renfermé dans un système infernal d’un archaïsme colonial qui voudrait qu’au Cameroun, même le présent ou futur président de demain ait besoin d’un sorcier blanc pour exister ou juste ne pas mourir judiciairement et politiquement.
L’annonce de cette autre marche du parti politique de Maurice Kamto a été faite par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Me Emmanuel Simh a donné à Yaoundé, un point de presse pour parler des prévisions du Mrc. Le parti veut organiser une marche le 6 avril 2019. Le but de cette marche est de dénoncer le fait que le gouvernement veut organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. « Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques », a déclaré Emmanuel Simh.
Le 3e vice-président du Mrc a donc profité du point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. « Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », a-t-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh a aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti politique au pouvoir. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. Emmanuel Simh a laissé entendre que « Monsieur Biya » a instauré au Cameroun, «un régime policier terreur ». Et c’est la raison pour laquelle les camerounais ont peur de se retrouver dans la rue pour manifester.
« On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient », a-t-il ajouté.
Toutefois Me Emmanuel Simh a tenu à faire une précision par rapport à la marche du 6 avril prochain. « Si le 06 avril prochain, on nous donne des récépissés de déclaration de manifestations, je peux vous dire qu’il y aura des millions de camerounais pour demander que leurs droits civiques et civils soient respectés. Mais si les autorités nous refusent les récépissés et que le 06 avril, on mobilise les Forces de l’ordre, il est évident que les gens ne sortiront pas parce qu’ils ont peur, parce qu’ils sont tétanisés par la peur », a-t-il déclaré.
Liliane N.
"Contrairement à une information en circulation, je suis formel, Maurice Kamto n’a rencontré aucun émissaire de Paul Biya dans le bureau du juge ce matin au tribunal. Il était d’ailleurs accompagné d’avocats. Après quelques minutes où il a été notifié d’un renvoi, il est retourné à la prison.
De sources sécuritaires, il aurait une brève discussion avec Penda Ekoka, Albert Dzongang, Valsero, Alain Fogue et Paul Eric Kingue. Suite au debrief, ils montent ensemble dans la voiture qui les amène au tribunal et qui avait quelques minutes auparavant transporté Maurice Kamto.
Au tribunal, avant d’entrer chez les juges, puisque l’audience est à huis clos, ils sont précédés par une douzaine d’avocats. Coup de théâtre, Alain Fogue déclare qu’il n’entre pas et ne sait pas pourquoi c’est une audience à huis clos. L’étonnement est total, mais avocats et compagnons de lutte l’amènent à entrer chez le juge. Il souligne néanmoins que c’est la dernière fois en privé.
Le juge leur fait savoir que l’affaire est renvoyée à mardi prochain. Selon nos sources, Albert Dzongang ne se retient pas. Il lance au juge : « Biya ne doit plus se cacher derrière les gens pour leur faire jouer les mauvais rôles. Nous n’acceptons plus être jugés à huis clos. Vous nous accusez d’hostilité à la patrie, il faut peuple de venir écouter au cours des débats en quoi nous lui sommes hostile ». Ils sortent du bureau du juge, fous de colère.
Dans ce contexte, Dzongang lance à nouveau à un avocat : « J’ai servi Biya. Il sait tout ce que j’ai fait pour lui. Qu’il me regarde dans les yeux et me dise si se battre pour l’avenir des enfants, d’ailleurs il a des enfants, c’est commettre un crime ». Ils embarquent dans le car et promettent de ne plus assister à une telle mascarade.
Aucun émissaire de la présidence de la République n’était présent. Ni chez Kamto, ni chez les autres.
Rappelons au sujet de la colère de Albert Ndzongang que Titus Edzoa, ancien médecin de Paul Biya, incarcéré pendant 25 ans pour avoir voulu se porter candidat contre Paul Biya confie en privé : « Biya est un homme lâche et méchant ». (Lire à ce sujet le dernier livre de Titus Edzoa : Cameroun : combat pour mon pays)."
Propos transcrits par Félix Swaboka
Les élections régionales au Cameroun sont tout aussi attendues par les partis politiques comme les élections législatives et municipales. Avec le dépôt du projet de loi N°1046 déposé au Parlement portant modification du Code électoral, on a compris que lesdites élections sont une certitude. Cependant on note déjà des sons discordants autour de celles-ci. Car à peine le projet de loi déposé, que les partis politiques de l’opposition montent déjà au créneau pour faire des dénonciations. C’est le cas du Social democratic front (Sdf).
« Organiser les élections régionales alors que le mandat des conseillers municipaux tire déjà à expiration est anti républicain », fait savoir Jean Robert Waffo le ministre chargé de l’information et des médias au sein du Shadow Cabinet du Sdf. « Au regard de la composition du collège électoral actuel, le Rdpc aura 100% de conseillers régionaux sur l’étendue du territoire, ce qui est anormal car, les partis politiques qui disposent des conseillers municipaux dans les Mairies ne seront pas représentées », ajoute Jean Robert Waffo.
Au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) du Pr Maurice Kamto, on déclare déjà ne pas pouvoir prendre part à ces élections en l’état des choses. «Le Mrc ne compte pas participer à cette élection puisque le jeu est faussé d’avance. Tous les chefs traditionnels sont dans le Rdpc. Les ¾ des conseillers sont du Rdpc. Nous attendons les législatives et les municipales. Pourquoi sauter ces élections pour organiser les régionales», affirme Christopher Ndong le secrétaire général du Mrc dans les colonnes du journal Le Jour N°2898.
Jean Robert Waffo en revenant à la charge pense qu’il faut qu’on intègre dans le projet de loi, une disposition qui modifie le scrutin actuel. «Passer du système majoritaire et proportionnel à un système proportionnel intégral. Si le mode de scrutin est maintenu, le Rdpc raflera tous les sièges et cela pourrait accentuer la crise dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Adamaoua», ajoute-t-il.
A titre informatif, il faut savoir la région est le second échelon de la décentralisation, institué par la Constitution du 18 janvier 1996 en son article 55, alinéas 1 et 2 qui disposent notamment que «les collectivités territoriales de la République sont les régions et les communes… Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elles s’administrent librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par la loi».
Liliane N.
Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.
Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.
Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.
Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?
Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile.
Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».
Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué pour démentir la tenue de manifestations le dimanche 17 mars pour revendiquer la libération de Maurice Kamto et des autres détenus. Ces derniers ont été arrêtés suite à la « marche blanche » organisée le 26 janvier dernier par ce parti.
Que le Mrc soit l’initiateur de cette seconde marche ou pas, l’annonce de son annulation est interprétée de plusieurs manières par les camerounais. Parmi ceux qui étaient pour le mouvement, il y en a qui voient en cela une désolation et un recul des leaders du parti devant les autorités du pouvoir en place. Cependant, quelques âmes de bonne foi reconnaissent que c’est « une sage décision de la part du Mrc de ne pas soutenir un tel mouvement ». Ce dernier courant de pensée croit qu’il est préférable pour le Mrc de se méfier et d’éviter de nouveaux soucis avec les forces de maintien de l’ordre et la justice.
Sage décision devant d’autres qui jusque là, s’interrogent sur l’objectif recherché par le Mrc et ses partisans alors que les résultats de l’élection du 07 octobre 2018 ont été approuvés par tous les camerounais, la communauté internationale et tous les observateurs déployés par les organismes internationaux.
« Il [Maurice Kamto, ndlr] a été battu à la régulière, il n'a pas gagné et ne pouvait même pas gagner. Arrêtez de pleurer. Au lieu de vous préparer pour les futures échéances vous faites la gesticulation. Les camerounais ont des problèmes tout le monde le sait, mais ne vous suivront pas dans votre aventure périlleuse pour notre nation », affirme un camerounais furieux du manque de fair-play dont fait preuve Maurice Kamto depuis la tenue de la présidentielle et surtout depuis la proclamation des résultats.
Certains camerounais se sentent frustrés et confus devant tant de mouvements. « On a besoin du changement, mais Kamto n'est pas cet homme là. Il est pire que Biya ! Laisser les camerounais réfléchir sur le bon changement et non celui que vous voulez », s’écrie une dame à l’écoute d’un programme sur ladite affaire.
Les initiatives de Maurice Kamto pour sortir de la situation ne passent pas inaperçues. Faire appel à un avocat français, Eric Dupont-Moretti en l’occurrence, pour assurer sa défense, est aussi perçu de diverses manières par l’opinion publique. Pour la plupart, c’est affirmer la suprématie et la dépendance de l’occident sur notre pays à l’ère où c’est tout le contraire qui est la préoccupation de tous.
« Kamto sera t il fiers de voir les américains lui intimé des ordres s’il prenait les rennes de ce pays ? Avec tant de noir que les policiers blancs ont déjà tué chez eux, ont-ils déjà résolu ce problème ? Quelles leçons peuvent-ils nous donner ? », s’interroge un homme derrière son point de commerce.
Au cours d’un échange entre amis, un autre lance : « Petit rappel : le blanc n'a jamais été l'ami du noir. Mougabe est parti du pouvoir regardez maintenant le Zimbabwe. Tout ceci pour mettre en garde tous ceux qui voudront suivre de telles idéologies des risques qu’ils courent et des dangers auxquels ils exposent leur pays. qu'il s'agisse de l'avocat ou du secrétaire d'Etat américain Tibor Nagy, l'ingérence dans les affaires de l'Etat suscite de nombreux débats et de désagréments.
Pendant ce temps, certains ne se cachent pas pour lui souhaiter un bon séjour à la prison centrale de Kondengui.