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Dans un communiqué, les éléments de cette association « malfaisante » ont évoqué les raisons pour lesquelles ils se séparent de leur compagnon et, il apparaît entre autres motifs : l’escroquerie. 

 

« Chers compatriotes,

 

Nous, Brigarde Anti-Sardinards, ne saurons plus tolérer et rester davantage laxiste, face aux comportements enfantins, aux agissements narcissiques, aux pratiques malsaines et de division, à l'imposture grandissante de certains aînés à ce niveau du combat.

 

Mise au point sur la Bas.

 

Pour tordre le cou aux balivernes de certains ignorants, et surtout rétablir la vérité au sujet de la BAS, nous tenons à rappeler aux uns et aux autres que, l'artiste musicien Willy de Paris dans sa colère pendant les élections d'octobre 2018, s'était indigné en évoquant le Boycott de ses collègues artistes. Quelques jours plus tard, Caporal grillé Kemta Emmanuel dans la même lancée, lança cette menace réelle du Boycott des artistes.

 

Au courant de la grande marche contre le Hold Électoral à Bruxelles, Benjamin NIAT a créé un mouvement COMBACAM, avec les noms des artistes, chefs traditionnels et personnalités d'état qui feraient l'objet du Boycott dans la Diaspora. Salomene Tchaptchep rejoigne quelques jours Niat dans l'équipe de planification et d'élaboration des actions de Boycott. À l'appel de Salomene Tchaptchep pour la première mission de Boycott précédé d'un repérage à Paris, Djeuleu Georges, alias Thiam Souleymane alias Calibri Calibro, a lors du direct Facebook de Salomene Tchaptchep et aux côtés du Général Wanto, suggéré le nom CRS Anti-Sardinards, et plus tard Brigade Anti sardinards pour une bonne résonance. Nul ne saurait donc, au nom d'une guerre de leadership stérile, s'auto attribuer abusivement la paternité de cette BAS car c'est la résultante d'une conjonction d'idées et d'efforts, et dont tout un peuple épris de justice et de paix s'identifie aujourd'hui.

 

Fin des polémiques …

 

En ce moment même où le vice-président du MRC, et plusieurs autres détenus du MRC et des leaders de la cause anglophone ont été enlevés, et subissent quotidiennement des tortures atroces dans un lieu tenu au secret,

 

En ce moment même où le président Maurice Kamto et ses alliés de la coalition gagnante et plusieurs centaines de nos compatriotes sont toujours maintenus en détention arbitrairement et d'une façon injuste,

 

En ce moment même où les membres de la Brigade Anti sardinards s'évertuent à enterrer la hache d'une guerre intestine afin de s'unir davantage pour achever ce régime,

 

Nous constatons qu'une seule et même personne, Nitcheu Brice, s'active depuis des mois, à amplifier le clivage entre les combattants, allant jusqu'à monter des coups entre frères d'armes pour les pousser à s'entredéchirer.

 

Entre autres, il est reproché à cet individu dénommé Nitcheu, aux allures d'un instable mental,

-        de produire régulièrement des ''fake news'' pour faire diversion sur les plans d'actions et stratégiques de la Brigade Anti sardinards,

-       d'avoir intentionnellement et d'une façon préméditée, fait disparaître la collecte des fonds d'une somme de 14.000€, destinée à l'opération ''COUP de poing à Paris,

-        d'être à l'origine du conflit ayant entraîné la destruction de la BAS UK où il aurait intentionnellement détourné une somme de plus 1000 livres,

-        d'être à l'initiateur et l'instigateur des projets de division des BAS dans la Diaspora avec pour dernier en date, la BAS CANADA dont il a soutenu Ida La Camerounaise dans cette démarche malsaine peinte de traîtrise.

 

Par ces motifs plus haut cités, il est enfin clair pour tous que, cet individu longtemps considéré comme un doyen de la lutte contre la   tyrannie criminelle et sanguinaire de Biya Paul, a toujours été un agent double dans la résistance, avec un comportement et mentalités de sardinards, qui dans sa duplicité, joue le jeu de nos ennemis afin de faire perdurer ce régime assassin. Comprenons donc pourquoi en plus de 20 années de combat, il ne peut brandir aucun fait d’arme concret, ayant inquiété ce régime dont il serait en réalité un agent double.

 

Face à tout ce qui suit, considérant le dernier avertissement qui lui a été servi il y'a 5jours, et au regard de la situation sociopolitique délicate actuelle, nous informons à tous, L'EXPULSION DÉFINITIVE de BRICE NITCHEU de nos rangs, et ce à compter de ce jour, pour garantir la sérénité et la cohésion dans la BAS et surtout maintenir une concentration sur nos actions.

 

Tout projet auquel cet individu sera désormais associé de près ou de loin dans la Diaspora Camerounaise, n'aura plus notre soutien et ne verra plus la participation de notre équipe car, il est clair que ses agissements et comportements sont autant dangereux que ceux du régime criminel Biya Paul.

 

Nous avons besoin urgemment en ce moment, d'une sérénité, d'une union de forces, d'une synergie d'idées et d'actions fortes et efficaces, pour achever définitivement avec ce régime criminel, en lieu et place de la distraction, de la division et de L'IMPOSTURE de certains aînés perturbateurs et aigris.

 

LE COMBAT CONTINUE.

 

La cellule de Coordination de la Brigade Anti sardinards … ».

 

 

Published in Tribune Libre

Les forces de sécurité camerounaises ont torturé 59 membres du parti du principal opposant, Maurice Kamto, les battant et les forçant à exécuter des exercices physiques difficiles, a affirmé vendredi Amnesty. 

 

Les opposants ont été arrêtés début juin après une manifestation pour exiger la libération de M. Kamto, candidat malheureux à la présidentielle d'octobre et détenu depuis fin janvier.
Les 59 manifestants ont été emmenés au Secrétariat d'Etat à la Défense (SED), siège de la gendarmerie à Yaoundé fréquemment dénoncé par les associations de droits humains, qui affirment que la torture y est largement pratiquée.


Une détenue affirme ainsi à Amnesty que les gendarmes étaient tous armés "d'un bâton, d'un câble et d'une matraque, avec lesquels ils nous ont frappés sur les oreilles et sur le corps. Ensuite, ils nous ont forcés à marcher comme des canards dans la boue".

 

Le parti de M. Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a dénoncé pour sa part les traitements subis par son numéro deux, Mamadou Mota, transféré au SED après une mutinerie à la prison centrale de Yaoundé où il était incarcéré. Mamadou Mota "a le bras fracturé suite aux tortures qui lui ont été infligées par la gendarmerie (...) et d'autres corps (des services de sécurité)", a affirmé vendredi Olivier Bibou Nissack, porte-parole de
M. Kamto.


"Depuis quatre jours, il traîne son bras en écharpe sans le moindre plâtre, et a eu son unique et premier repas (jeudi) après quatre jours de détention" à l'isolement, a expliqué M. Nissack dans un communiqué de presse publié vendredi.


Selon lui, trois avocats du MRC ont pu rencontrer M. Mota jeudi après plusieurs tentatives infructueuses.

Innocent D H.

 

Published in Défense

Alors que le concert de consternation se poursuit, et que les camerounais continuent d’attendre les résultats des enquêtes devant déterminer les raisons réelles et les acteurs des casses de la prison centrale de Kondengui, le parti de George Gilbert Baongla a choisi de dire sa désolation quant à la manière dont la crise est gérée.

 

Le courrier signé du vice -  président de ce parti et porte parole, Morgan Palmer revient sur les travers de la prison de Kondengui. Un pénitencier dont la quasi majorité des détenus ne sont pas encore jugé, et dont la plupart sont incarcérés pour des délits mineurs. Ce parti condamne les actes de tortures infligées au vice – président du MRC, Mamadou Mota.

 

Mais la principale annonce que nous fait le Parti Républicain, c’est qu’il y aurait de nombreux morts à la suite des mutineries survenues en début de semaine à Yaoundé et à Buéa.

 

La communication du Parti Républicain :


« Les journées du lundi 22 juillet et du mardi 23 juillet 2019, des mutineries ont éclaté dans les prisons de Kondengui et de Buéa. Plusieurs sources concordantes font état de multiples morts parmi les prisonniers. Ces derniers revendiquaient un respect de leurs droits à travers ce mouvement d’humeur.


Le Parti RÉPUBLICAIN déplore ces pertes en vie humaine, enregistrées dans une population carcérale dont la vocation est d’être réhabilitée dans la société, après l’étape de leur moralisation. Nous présentons nos condoléances sincères aux familles éprouvées et exigeons du Gouvernement de la République une clarification sur cette affaire. 


Plus de la moitié des effectifs de ces prisons sont des prévenus, détenus pendant des années, souvent sans jugement et parfois pour des délits mineurs. 


Face aux nombreux faits d’amateurisme observés dans la gestion de ces mutineries, le Parti RÉPUBLICAIN demande la démission du Ministre de la justice Garde des Sceaux. 


Le Président Fondateur du Parti Républicain Georges Gilbert BAONGLA était détenu arbitrairement à la prison de Kondengui au moment des mutineries. Il a été protégé par nos forces de défense dépêchées sur les lieux. 


Par ailleurs, le Parti RÉPUBLICAIN condamne sans réserve le traitement infligé au vice-président du MRC, Mamadou MOTA. Des images insoutenables diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des signes de violences commises sur sa personne. Cela porte gravement atteinte à l’image de notre pays. 

 

Un autre chemin est possible. Il y a une urgence à donner un nouveau cap au Cameroun avec le Parti RÉPUBLICAIN. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

L'équipe juridique qui défend les membres détenus et les sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a, dans un communiqué publié le mercredi 24 juillet 2019, appelé le gouvernement à rendre publique la liste des personnes sorties de la prison centrale de Kondengui après l'incident de lundi dernier.

 

Le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a déclaré mardi que 77 détenus de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé ont été placés en garde à vue par la police et la gendarmerie après une mutinerie dans le centre de détention lundi.

 

Légendée « mutinerie à la prison centrale de Kondengui », le communiqué du gouvernement déclare que tous ceux qui se trouvaient derrière la manifestation ont été « bien identifiés » et aident maintenant les responsables de la sécurité à enquêter sur cette affaire.

 

Les avocats Emmanuel Simh, Christopher Ndong, Chendjou Serge, Fante Reeta et Souop Sylvain exigent maintenant que la localisation exacte des personnes arrêtées soit rendue publique sans plus attendre.

 

Ils disent que ces personnes devraient avoir accès à leur famille, à leur médecin et à leur avocat. Furieux des images choquantes du 1er vice-président de la MRC maltraité par les forces de sécurité, les avocats insistent sur le fait que les personnes arrêtées doivent être traitées avec humanité et dignité.

 

Pour l'équipe de la défense, les autorités devraient prendre des mesures urgentes pour réhabiliter les personnes concernées auprès de leurs concitoyens à la prison centrale où elles attendent d'être jugées. Une enquête judiciaire devrait être ouverte afin de déterminer et de sanctionner les responsables des traitements inhumains et dégradants infligés aux suspects, entre autres violations des droits humains.

 

Les avocats chargés de la défense des dirigeants, alliés, militants et sympathisants du MRC arrêtés dans le cadre des marches blanches des 26 janvier, 1er et 8 juin disent que les droits de leurs clients ont été pour la plupart violés par les autorités.

 

Ils disent que dans la nuit du 22 au 23 juillet 2019, dans le cadre d'une manifestation organisée par des prisonniers à Yaoundé, beaucoup de leurs clients, dont le 1er vice-président de la MRC, Mamadou Yakouba Mota, ont été brutalement déplacés de la prison vers des lieux inconnus.

 

« Après de nombreuses recherches, nous avons découvert que certains de nos clients dont nous ne pouvons pas confirmer le numéro et l'identité, ont été retrouvés au Secrétariat d'Etat à la Défense (SED) à Yaoundé », ont déclaré les avocats.

 

Ils condamnent fermement les traitements dégradants et inhumains infligés à leurs clients au SED, citant l'image « humiliante » de Mamadou Yakouba Mota qui est devenue virale dans les médias sociaux. Les avocats affirment que le 1er vice-président du MRC a été photographié derrière une camionnette dans une situation pitoyable indiquant la manière dégradante dont ils ont été emmenés hors du centre de détention.

 

Otric N. 

 

Published in Société

C’est par la voix de son porte parole, Olivier Bibou Nissack que Maurice Kamto parle de cette information qui a canalisé toutes les attentions du 22 au 23 Juillet dernier. 

 


« La Résistance Nationale Pacifique prend acte de la mutinerie violente survenue à la Prison Centrale de Yaoundé-Kondengui dans la journée du lundi 23 juillet 2019, et durant la nuit du 23 au 24 juillet 2019. En effet, selon des récits concordants et dignes de foi, ces regrettables évènements se sont amorcés par une protestation pacifique des prisonniers politiques anglophones détenus indéfiniment depuis de trop longs mois, à les en croire eux-mêmes via leur pancartes et paroles, sans examens sérieux de leurs dossiers judiciaires.

 

Les mêmes ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient marqués des slogans hostiles à un Pays européen précis en relation avec la crise anglophone et le marasme Camerounais, à les en croire, de même que des appels adressés au Président Donald TRUMP et le Pays dont il a la charge dans le règlement de la crise meurtrière qui déchire depuis de longs mois les Régions Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun. Ces détenus politiques anglophones ont également demandé leur libération afin qu’ils aillent travailler à la rentrée des enfants dans les écoles de ces deux Régions du Pays. La protestation pacifique a donc donné lieu à des discours et des chants.

 

Cette phase pacifique va s’achever avec le retour, au soir tombé de la plupart des détenus dans leurs quartiers. Cependant de nombreux prisonniers anglophones protestataires vont rester sur la cour et refuser de rejoindre leurs quartiers. C’est ici que va être prise la décision scandaleuse de libérer les détenus dits du ‘’KOSOVO’’, quartiers les plus dangereux de la Prison Centrale de Yaoundé, car recelant pour l’essentiel de redoutables condamnés à de lourdes peines.

 

La mission des détenus du Kosovo aurait été de contraindre les prisonniers anglophones à rejoindre, entre autres, les prisonniers politiques du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) dans les différents quartiers respectifs des uns et des autres. Hélas les choses vont prendre une toute autre direction avec un agenda autonome suivi par lesdits détenus chargés pour la circonstance de mettre de l’ordre. Des pillages et des départs de feu seront plutôt observés sans surprise.

 

Comment une incapacité de l’administration carcérale et donc du Ministère de la justice, à prendre le contrôle d’un mouvement d’humeur non violent a-t-elle pu virer à une mutinerie violente suite à la libération des prisonniers du KOSOVO vraisemblablement chargés pour la circonstance de procéder à des missions de police interne à la Prison, missions relevant usuellement de l’administration pénitentiaire ? Qui a ordonné l’ouverture des portes des quartiers 08 et 09 constituant le KOSOVO, et donc provoqué la libération des détenus présents en ces lieux habituellement fermés ? Comment ceux-ci se sont-ils retrouvés dans des secteurs de la prison d’où ils sont traditionnellement tenus éloignés ?

 

Faut-il croire ces thèses murmurées au sein du personnel carcéral, selon lesquelles les réseaux proches du pouvoir illégitime de Yaoundé en querelles sur le juteux poste de Régisseur se sont affrontés par personnels pénitentiaires interposés en planifiant et organisant une mutinerie visant le nouveau Régisseur ? Les mêmes réseaux s’étant préalablement accordés sur les boucs émissaires par excellence en cas de dérapage : les prisonniers politiques du MRC. Pourquoi aucune enquête n’a été ordonnée dans ce sens ? Pourquoi ce rabat-on précipitamment sur les prisonniers MRC offerts en victimes expiatoires d’un règlement de compte entre réseaux du pouvoir illégitime de Yaoundé dans la distribution du pactole de la Prison Centrale de Yaoundé ? Pourquoi toutes ces dérives tolérées de l’administration en charge de la gestion des prisons et donc des prisonniers au quotidien, source de grogne permanente ?

 

Pourquoi cette surpopulation carcérale en conditions inhumaines est-elle érigée en règle dans les pénitenciers Camerounais ? Pourquoi toutes ces lenteurs judiciaires dans des dossiers avec pour conséquence des détentions inhabituellement longues et souvent injustes et arbitraires ? Pourquoi ce silence complice sur le déchainement de la violence suite à la libération des détenus du KOSOVO ? Ces questions demeurent encore toutes sans réponses.
Pour toutes ces raisons et d’autres, la Résistance Nationale Pacifique s’offusque du traitement dégradant et inhumain infligé par des forces de la Gendarmerie Nationale au Premier Vice-président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Mamadou MOTA. Condamne également l’usage des mêmes inhumanités à l’endroit des prisonniers politiques du MRC déportés à ses côtés par les forces de Gendarmerie en direction visiblement du SED. 

 

Cet ensauvagement assumé du régime illégitime de Yaoundé méprisant la vie, et les personnes humaines, est un signal supplémentaire de ce que la dictature Camerounaise s’affranchit de ses dernières limites raisonnables. La preuve est cette image odieuse, du Vice-président National MOTA, exhibée au voyeurisme puéril et dépravé des détracteurs du MRC en guise de trophée humiliant. Il est inadmissible et inacceptable que le droit à l’image du Premier Vice-président du MRC et sa pudeur aient ainsi été grossièrement violés par ce qui semble être un membre irresponsable, malintentionné et mal formé, des forces de Gendarmerie. Ce dernier a pris un cliché de l’enlèvement nocturne inhumain et dégradant, du Premier Vice-président National MOTA et d’autres militants, à l’arrière d’un pick-up de la Gendarmerie Nationale dans la nuit du 22 au 23 juillet, pour ensuite publier cette image sur les réseaux sociaux.

 

Les vicieux commanditaires de cette barbarie ayant sans doute demandé, par ‘’hautes instructions’’, des images pour assouvir leurs fiévreuses jubilations sadiques dans leurs bureaux feutrés d’où ils commanditent la satisfaction de leurs sordides pulsions criminelles sadiques et dégradantes. Ces politiciens à la petite semaine qui se délectent en contemplant la déchéance qu’ils infligent temporairement à leurs adversaires politiques, victimes désignées vouées à la vindicte de la force publique. Ces commanditaires salissent ainsi la République dont ils ne sont nullement parties ou serviteurs, mais plutôt des rebus qui utilisent leur pouvoir étatique illégitime comme des parasites ou des virus ayant l’État pour cible ultime.

 

Pour choquant qu’il soit, ce cliché accable néanmoins une fois de plus le Régime illégitime de Yaoundé et certains éléments de la Gendarmerie en provenance visiblement du SED. Il traduit le peu de cas qui est fait de prévenus politiques non reconnus coupables de la commission d’aucun crime que ce soit, et qui sont traités pire que du bétail. Encore que rien, y compris dans le cas de criminels condamnés ne justifie une telle inhumanité.
Il est important de rappeler que les marches blanches pacifiques des 1er et 8 juin 2019 avaient déjà donné lieu à des actes de tortures abominables des marcheurs pacifiques dans les locaux du SED à Yaoundé, actes répertoriés et archivés minutieusement. La conscience nationale Camerounaise doit s’émouvoir de toutes ces dérives et comprendre une fois pour toutes le naufrage historique sans précédent dans lequel le Cameroun se retrouve engagé via un État illégitimement et sauvagement administré au plan public.

 

Il est important d’attirer l’attention et la responsabilité des forces de l’ordre dans l’indispensable exercice public qui est le leur, sur le fait qu’elles sont soumises à des règles précises dans l’exercice de leur travail, et que le non respect de ces règles expose les contrevenants à la rigueur de la loi nationale, voire celle Pénale Internationale ». 

 



Yaoundé, le 23 juillet 2019
Le Porte-parole 
BIBOU NISSACK Olivier

 

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Le chef coutumier Mvog Betsi du clan Tsoung Mballa et conseiller spécial du Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) partage dans un courrier sa vie au sein de la prison centrale de Kondengui. Il adresse à ses camarades un message de courage et d’abnégation.

 

Dans son courrier, Sa Majesté Paul Marie Biloa Effa dénonce les conditions inhumaines d’arrestation et d’incarcération au sein de la prison centrale de Kondengui. Il fustige le non respect par ceux qui tiennent les armes du côté de la crosse, des lois de la République. Les acteurs de l’appareil judiciaire n’ont pas de passe droit. Au contraire ils devraient en être les premiers défenseurs.

 

« L'univers carcéral (Kondengui Yaoundé) mouroir par excellence aux conditions de vie inhumaines, espace exécrable naguère source de mon effroi n'a pas altéré mon moral, mon corps non plus. Au contraire il a contribué au raffermissement de mon esprit non sans avoir éloigné le spectre du flétrissement de mon nom. 
Cette expérience qui en fin de compte complète mon CV m'a donné l'opportunité de côtoyer des concitoyens pour la plupart victimes des disfonctionnements judiciaires qui donnent naissance à de criardes injustices dans mon pays. Toutes choses de nature à conforter ma détermination au combat contre l’asservissement.

 

Pour avoir exercé nos droits, ils nous ont interpellés, ils nous ont conduits dans des chambres de sûreté de brigades, commissariats en maisons d'arrêt au mépris des procédures en vigueur. Comme du bétail en camion, ils nous ont conduit devant des juges avec pour desseins inavoués, haïr ces derniers. Peine perdue car en nous il n'y a de place pour de la haine. Ni pour ce corps (ndlr Judiciaire), moins encore pour tout autre. Conscient de ce que le marasme dans lequel est englué notre pays mérite mieux que de s'encombrer de haine les uns en vers les autres.


Nous avons bonne conscience que le comportement de nos frères, de nos sœurs qui tardent encore à comprendre n’est pas l’amélioration d'une volonté manifeste de nuire. Il tient ses origines des manœuvres protectionnistes du régime incompétent et moribond désormais illégitime qui a réussi l'exploit de donner corps à une pandémie reptilienne dévastatrice. 


Ils veulent nous pousser à vous haïr ils utilisent des subterfuges tel le tribalisme ils ont tout faux ils n’arriveront jamais à nous distraire car, il ne nous échappe pas que le peuple dans son immense majorité souffre d'absence de perception de ce que nos adversaires tristement mués en ennemis identifiés dans un groupuscule de privilégiés se délecte de nos souffrances.

 

C'est les ennemis de la postérité, c'est lui le groupuscule l'ennemi de la postérité, c'est lui l'ennemi de la redistribution équitable des ressources du produit national, c'est lui l'ennemi de l’idéal visant l’amélioration du cadre de vie des concitoyens. 


Ils ne nous détourneront jamais du fondement même de notre idéologie. La PAIX. Conforme à notre nature bienveillante adossée sur le SOCIAL LIBÉRALISME qui tient de la synthèse des principaux courants de pensées qui placent l'homme au centre de l’action politique. 
N'ayez crainte car, le châtiment vengeur ne fait pas partie de notre ADN. 


Ayez toujours à l'esprit la déclaration du président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun le président élu le professeur Maurice Kamto notre porte étendard. « Nous nous battrons pour le rétablissement de la vérité, nous utiliserons toutes les voies de droit et de la loi, dans la paix ». Fin de citation. 


Nous nous battrons s'il le faut jusqu'à la dernière goutte de notre sang. 


Ce n'est pas nous les hors la loi. C'est eux les fossoyeurs de la loi et du droit. 


La loi fondamentale de notre pays en son préambule nous renseigne à suffire. Nous y sommes tous astreint. Tenir le fusil par la crosse ne nous place pas au dessus de la loi. Cela fait de nous le représentant de celle-ci avec pour devoir noble la protection des concitoyens et de leurs biens, la défense des intérêts de la nation. 


Chers concitoyens allons y à la rencontre de notre liberté en prenant part active à l'œuvre de reconstruction de notre pays ne restons pas là en spectateurs cela requiert force et courage ainsi donc vous aurez apporté votre pierre à l'édification d’un pays digne et en bonne place au concert des nations. 


Chers compatriotes rien n'est fini tant que ce n'est pas fini. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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mardi, 23 juillet 2019 13:52

Émeutes de Kondengui : Le film de la terreur

Aux premières heures de cette matinée du lundi matin, lorsque les premiers mouvements d’humeurs sont survenus, personnes ne s’imaginait la courbe désastreuse qu’allait prendre cette mutinerie.

 

Après les remous de la matinée, mouvements qui avaient vus tous les prisonniers arrêtés dans la zone anglophone sortir dans la cour de la prison centrale scandant des chants à la gloire de l’Ambazonie, ils ont été rejoins dans cette ferveur par les militants du MRC.

 

Dans les cours de 14 heures, les choses vont très vite dégénérés. Les prisonniers qui se savent en position de force face aux gardiens de prisons pas suffisamment armés et en infériorité numérique vont foncer vers les portes des autres quartiers. Après avoir écarté les gardiens de prison, ils vont ouvrir toutes les portes et même celles des quartiers 8 et 8 bis. Les quartiers les plus difficiles de la prison centrale. Une situation qui va compliqué et complexifié la crise. C’est l’insécurité totale. Les prisonniers vont s’attaquer aux prisonniers dits de luxe dont les quartiers sont désormais accessibles. L’on apprendra plus tard que Inoni Ephraim et d’autres hommes d’Etat incarcérés dans le cadre de l’opération épervier auraient été agressés dans leurs cellules.

 

Cette situation de terreur va durer jusque dans les tours de 18 heures. Malgré les appels au calme des leaders, les prisonniers ne se laissent pas calmer et en appellent au Premier Ministre ou au Chef de l’Etat. Le préfet du Mfoundi va arriver sur les lieux pour tenter des bons offices. Mais rien ne fera. Au contraire, il va se lever une nouvelle vague de violence qui va entraîner le saccage des plusieurs bureaux et l’incendie de plusieurs cellules, pièces et autres abris au sein de la prison.

 

C’est alors que les gardes prisonniers vont commencer des tirs de sommation. Des tirs en l’air pour dissuader les prisonniers dont certains auraient bien souhaité profiter de cette situation de chaos pour filer. De toutes les façons, c’aurait été peine perdue quant on observe le nombre de snipers du GPIGN (le branche anti terroriste de la gendarmerie nationale) disposés tout autour de la prison centrale et même de la prison principale.

 

Les tirs de sommation vont se poursuivre durant toute la nuit au sein de la prison centrale. C’est au petit matin, aux premières lueurs de lumière que les fouilles vont commencer au sein de la prison. Les policiers du GSO vont recevoir l’appui d’autres contingents du même corps, en plus de la gendarmerie qui était déjà sur les lieux.

 

Ce mardi matin des soldats de la Brigade du Quartier Général vont arriver au sein de la prison. Les fouilles et le contingentement des prisonniers ne fait que commencer.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vient de rendre publique la position officielle du parti après ces émeutes à la prison centrale de Yaoundé.

 

La première information que Sosthène Medard Lipot livre à l’opinion publique est qu’on est sans nouvelle jusqu’ici des cadres du parti. Il faut rappeler que les militants du MRC et plusieurs cadres du parti étaient enfermés dans la prison centrale de Kondengui. Par ailleurs, il rassure les membres des familles des prisonniers de ce que les responsables du parti sont en train de faire tout ce qui est en leur possible pour donner au plus tôt des nouvelles de ces militants incarcérés.

 

Le secrétaire national à la communication du MRC fait savoir que le 1er Vice–président du MRC, Mamadou Mota et un autre militant auraient été exfiltré pour une destination inconnue.

 

« Le Secrétaire national à la Communication du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, que suite à la mutinerie des prisonniers de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, le dimanche 21 juillet 2019, ce lundi matin, l'on est sans nouvelles des cadres et militants du MRC incarcérés dans ce pénitencier. 

 

Les avocats des prisonniers politiques du MRC n'ayant pas eu accès à leurs clients, jusqu'au moment où ce communiqué est rendu public. Le témoignage de Me Emmanuel Simh, qui n'a pas eu accès à l'intérieur de la prison dimanche soir, est fort édifiant quant aux difficultés d'accès à l'information. 

 

Selon certaines sources, le 1er Vice-président du MRC, Mamadou Mota Yacouba à été exfiltré de cette prison ce lundi matin, ainsi que le militant du MRC, Branco Nana, tous pour des destinations encore inconnues. 

 

Il convient de préciser que les avocats du MRC travaillent depuis dimanche soir, aux fins d'assister leurs clients en situation difficile. Les familles et relations des prisonniers politiques du MRC, dont l'anxiété est compréhensible, sont priées de garder leur calme.

 

Le MRC souhaite que les droits humains et singulièrement les droits de tous les prisonniers de la prison centrale de Kondengui, sans discriminations, soient respectés. »

 

Les militants du MRC étaient les deuxièmes à entrer dans la crise après les « ambazoniens » qui ont initiés la mutinerie. Mais il faut dire qu’à l’heure de la pagaille, il est difficile de savoir qui se trouve où, étant entendu que toute la prison est sens dessus – dessous.

 

Affaire à suivre !

 

Stéphane NZESSEU

 

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Depuis les premières heures de cette matinée, les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont décidé de paralyser l’ensemble de la prison centrale de Kondengui.

 

D’après une source à l’intérieur de la prison, c’est autour de 06 heures du matin de ce lundi 22 juillet 2019 que les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise anglophone ont tous fait leurs sacs et se sont mis à chanter des chants à la gloire de l’Ambazonie, des chants de ralliements. Progressivement, ils se sont tous retrouvés dans la cour de la prison, scandant à tue tête ces chants à leur patrie. Selon notre source, le régisseur de la prison a été prévenu et il aurait répondu « tant ces gens ne touchent pas mes murs, il faut les laisser faire ».

Seulement, la situation va s’envenimer quelques minutes plus tard. La colère des prisonniers Ambazoniens va monter d’un cran. Ils vont décider de prendre d’assaut les issues de la prison, mais vont être repoussés par les gardiens de prisons armés. Ce qui va créer une situation de blocage à l’entrée, plus moyen d’entrer et de sortir de la prison. Les gardes vont occuper très rapidement tous les miradors de la prison. Au moment où nous mettons sous presse, aux environs de 13 heures, la situation s’empirait. La cour de la prison centrale de Kondengui est envahie par les militants ambazoniens et les membres du MRC qui se rallient à la cause. Notre source nous apprend également que les prisonniers ont fait ouvrir toutes les portes des quartiers de la prison. La cour de la prison est prise d’assaut par tous les détenus de la prison. On est au bord de l’émeute.

 

Rappelons que ce n’est pas la première fois que des mouvements d’humeurs au sein de la prison de Kondengui depuis le début de cette année. Le plus souvent, c’était les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui portaient haut les revendications. Ils étaient très souvent joints par les membres des milices ambazoniennes incarcérés à Kondengui. Les revendications portent pour l’essentiel sur les traitements qu’ils subissent depuis leur arrivés dans cette prison. Des repas qui sont presque inexistants, leurs visiteurs qui sont persécutés par les gardiens de prisons, et les vivres parfois détournés. Des travers et d’autres qui exaspèrent les détenus de la crise anglophone. Des conditions de vies inhumaines au sein de la prison.

 

La prison est en alerte rouge …

 

Stéphane NZESSEU

 

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Mamadou Mota, le 01er  Vice-Président du MRC a été placé en  détention provisoire de 06 mois par le juge d'instruction du tribunal militaire de Yaoundé mardi dernier.

 

Interpellé le  samedi 01er  juin  2019 lors de la marche blanche  des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé et écroué  depuis le 04 juin à la prison principale de Yaoundé –Kondengui,  Mamadou Mota  a finalement été inculpé mardi 16 juillet 2019, soit un peu plus d’un  mois après son arrestation. Le premier vice-président  du MRC a été inculpé pour des faits de  « révolution et rébellion en groupe », à en croire Olivier Bibou Nissack, le porte-parole du président du MRC, Maurice Kamto.  Cet homme politique a été notifié  des charges retenues contre lui par le   juge d'instruction du Tribunal militaire de Yaoundé qui l’a également placé sous  mandat de détention provisoire de 06 mois.

 

Le premier vice-président du Mrc devrait comparaître à nouveau vendredi 19 juillet prochain pour «interrogatoire». Ce parti politique de l’opposition qui revendique la victoire de la dernière élection présidentielle,  juge la décision du tribunal militaire «  arbitraire » et rapporte que Mamadou Mota est rentré au pénitencier «  le sourire aux lèvres, serein et le verbe haut ». Le premier vice-président du Mrc hérite du même sort que les  autres cadres et membres de son parti. Notamment  le président du MRC Maurice Kamto, Albert Nzongang, Me Michèle NdokiChristian Penda EkokaAlain FoguéCélestin DjamenGaston Serval Abe (Valsero), Paul Éric Kingué, tous écroués à la prison centrale de Yaoundé.

 

Le 2 juin dernier, cet homme politique depuis le fond de sa cellule avait adressé une correspondance  au peuple Camerounais, dans laquelle  il a affirmé  ne rien regretter et surtout demeure fier d’avoir manifesté pour les « abus » et « multiples arrestations » commises par le régime en place.

 

Marie MGUE

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01