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samedi, 17 juillet 2021 07:02

Yaoundé : Fin de course pour trois kidnappeurs

Alors qu’ils espéraient récupérer les trois millions exigés à la famille après l’enlèvement d’Henriette Yannicke Elono Ate -23 ans, ces individus tristement célèbres méditent désormais sur leur sort dans les geôles de la Division de la Police Judiciaire du Centre

 

Ce Jeudi, ils ont été extraits de leur cellule afin d’être présenté à la presse ; Il s’agit de Narcisse Nanfo (28 ans), Elvis Chedou Ndogmo (21 ans) et Aimé Yvan Sandje (20 ans).

 

Ce sont eux qui, il y’a quelques semaines ont sournoisement invité leur victime à se rendre dans la capitale économique du Cameroun, en lui faisant miroiter un prêt d’argent, comme le relate le Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre :

 

« Les suspects l’ont invité à Douala, à travers la plateforme facebook, en lui faisant miroiter un emprunt d’argent à rembourser quelques mois plus tars ; Naïvement aussi, elle s’est retrouvée dans la ville de Douala et elle a été kidnappée… ».

 

Fiers de leurs actes, ils n’ont pas hésité à publier leur barbarie sur les réseaux sociaux, menaçant d’ôter la vie à Henriette Yannicke Elono Ate si la famille ne s’exécute pas dans les plus brefs délais

 

Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre : « Après leur forfait, ils ont publié des images et des vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux ; Elles ont fait le tour du monde et ont été envoyées à sa famille  exigeaient alors le paiement d’une rançon de trois millions de Fcfa pour sa libération…Immédiatement, nous avons engagé des investigations » ; Une opération rendue possible grâce à la collaboration de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication.

 

Le film de leur interpellation  

 

Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre : « Au petit matin du 29 Juin 2921, nous sommes descendus sur le terrain, avons cassé la porte dans laquelle se trouvaient les ravisseurs et leur victime…

 

Elle a été retrouvée dans une chambre de fortune, dans un état de fatigue extrême parce que les ravisseurs lui ont fait prendre des substances psychotropes et pharmaceutiques ; Elle a tout de suite été conduite dans un Centre hospitalier de la place, pour sa prise en charge; celle – ci a d’ailleurs continué lorsque nous sommes arrivés à Yaoundé pour un check - up complet ».  

 

Nicole Ricci Minyem  

 

  

 

 

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« Trois mois de prison avec sursis d’un an… » ; Telle est la décision prise ce Mercredi par le Tribunal de Première Instance du Mfoundi. 33 militants et sympathisants de Maurice Kamto sont reconnus coupables de trois chefs d’accusations comme l’affirme Me Hippolyte Meli, avocat du collectif Me Sylvain Souop

 

« Le Tribunal les déclare coupables les faits d’attroupement, de rébellion simple et de manifestations. Leur accorde des circonstances atténuantes, les condamne à trois (3) mois d’emprisonnement avec sursis pendant (un)1 an. Les condamne aux dépens liquides à la somme de 63.200 F. Fixe la durée de la contrainte par corps à six (6) mois ».      

 

Arrêtés au lendemain des marches prétendument « pacifiques » organisées en Juin 2019, quelques uns avaient été libérés au bout de cinq mois d’emprisonnement ; Cependant, s’ils ne payent pas l’amende sus évoquée, au bout de six mois ils retourneront en prison. Parmi les condamnés, un mort - Nguingou Nawessi dont l’action en justice a désormais pris fin.  

 

Noms des manifestants interpellés en Juin 2019   

1- Biloa Effa

2- Oko Appolinaire

3- Bebega Pierre Marie

4- Toungsi Jean De Gaulle

5- Chatchoua Christophe

6- Kanmoe Vincent De Paul

7- Tamonang Guy Martial

8- Tsinda Mathieu Elvis

9- Kamdoum Carlos

10- Fotsing Jean

11- Kouam Alexis

12- Tchinda Mbianda Blondos

13- Sop Tchiedo Jules

14- Kenmegni Jean

15- Kopwa Djenkou Patrick

16- Sitchou Sadio Sidoine

17- Zangue Denis Ghislain

18- Bassa Cyprien Hervé

19- Dang A Mboussi Marie Flore

20- Tsape Jordan

21- Momo Nague Rodrigue

22- Dongmo Ajouatsa Idric

23- Wamba Kueda Boniface

24- Tsafack Dontsop Josias

25- Serge Thierry Mongkou

26- Taka Tchoffo Constand

27- Kamgne Njouono Jean

28- Kuinkeu Gampa Gédéon

29- Nana Bertin Ledoux

30- Sadeu Maturel

31- (décédé)

32- Yemtsa Adeline

33-Matsang Gelanie Aïcha

 

Ce militantisme qui mène derrière les geôles

Et qui suscite moult interrogations car les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun semblent en faire un point d’honneur. Ils semblent tout heureux d’aller en prison, car de leur point de vue, cela démontre leur attachement à leur leader.

Ils soutiennent le contraire, lorsqu’ils organisent les marches et autres, arguant que c’est pour les Camerounais qu’ils manifestent, marchent et courent dans les rues, cassant au passage des ambassades. Des agissements qui ne rencontrent pas l’assentiment des Camerounais qui ne manquent pas de leur rappeler à l’occasion qu’ils n’ont été mandatés par personne.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

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En visite ce Mardi dans la maison d’arrêt de cette Commune située dans le Département de la Lekié, Prosper Parfait Mbassi Bessala n’y est pas allé les mains vides  

 

A ses compatriotes présents dans l’enceinte de cet établissement pénitencier et qui payent le lourd tribut à la société suite aux méfaits commis, l’autorité municipale a distribué un important stock de matériels, constitué pour l'essentiel des brouettes, des pioches, des râteaux, des bacs à ordures, des pulvérisateurs, des insecticides, des machettes et limes, ainsi que des vêtements.

 

Mais, au-delà de tous ces dons, et dans sa prise de parole, Sa Majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala a tenu à sensibiliser les détenus  sur la pandémie du Covid-19, les invitant à respecter, autant qu’il était possible de leur faire dans un tel milieu, les mesures barrières et autres instructions données par l’Autorité Étatique, étant donné que la pandémie n’épargne personne.

 

Et, pour passer du geste à la parole, le patron de l'exécutif municipal de Monatele a remis à Roger Claude Akono - régisseur de ce lieu d’incarcération, des cache-nez, des gels hydro-alcooliques et quatre cent quatre vingt (480) morceaux de savon dans le cadre de l'opération baptisé « un détenu, un morceau de savon ».

 

Les mineurs, présents au sein de cette prison, n’ont pas été lésés. Soucieux de leur instruction, sa Majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala leur a apporté des paquets de cahiers, de bics, des cartons de craies, des ardoises ; En bonus, et pour leur permettre aussi bien de s’informer que de s’épanouir en pensant  à autre chose, il leur a offert un écran plasma avec décodeur Canal+ et accessoires. Au dessus de tous ces présents, l’autorité municipale a ajouté des paquets de savon antiseptique, des pattes alimentaires et du riz.

 

La reconnaissance marquée des détenus

 

Dite par Sylvestre Baneokani - Porte-parole des détenus de la prison principale de Monatele. Il a salué le geste de leur « bienfaiteur » et a promis que ses compagnons et lui vont s’évertuer à mettre en pratique les conseils qui leur ont été prodigué…  

 

Avant de marquer le point final à cette cérémonie qui s’est voulue sobre, bien que marquée par des chants et pas de danse esquissés par les prisonniers, Roger Claude Akono - Régisseur de la prison principale de Monatele, n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction pour cette action à la fois sociale et salutaire. Enfin, il a émis le vœu que ce partenariat perdure  entre la Commune et cette maison d’arrêt dont il a la lourde charge.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président soudanais déchu Omar el-Béchir « a été transféré dans la nuit  du mardi à mercredi dans une prison de Khartoum », a indiqué ce mercredi un proche de l'ancien chef de l'État aux agences de presses Reuters et AFP.

 

L'ex-président soudanais Omar el-Béchir, renversé par l'armée le 11 avril, a été transféré dans la soirée du mardi 16 avril à la prison de Kobar, dans la capitale Khartoum, ont appris les agences de presse Reuters et AFP auprès de membres de sa famille. « Béchir a été transféré la nuit dernière dans la prison de Kober à Khartoum », a indiqué ce membre de la famille, s'exprimant sous anonymat pour des raisons de sécurité.

Omar El-Béchir, 75 ans, était jusque-là détenu par les militaires dans un lieu inconnu, depuis son arrestation à la suite de sa destitution par l'armée au terme de quatre mois d'un mouvement de contestation.

Il n’y a pour le moment aucune annonce officielle mais, selon des témoins cités par l'AFP, de nombreux soldats sont déployés autour de la prison de Kober ce mercredi 17 avril. Le symbole est d’autant plus fort que cette prison a une réputation sinistre : c'est la grande prison du régime où sont incarcérés les prisonniers politiques. Les détenus appellent leurs cellules des « cages », dorment à même le sol et vivent sous l'emprise de gardiens peu regardants sur les droits de l'homme.

On imagine qu'Omar el-Béchir bénéficie de conditions de détention aménagées mais reste que ce transfert, s'il est confirmé, répond à ce que réclament les manifestants depuis plus de quatre mois.

De son côté, Amnesty International a appelé l'armée à remettre le président déchu à la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis contre lui il y a près de 10 ans des mandats d'arrêt pour « crimes de guerre » et « crimes contre l'humanité » puis pour « génocide » au Darfour (ouest).

Samedi, le général Abdel Fattah Buhrane, à la tête du Conseil militaire de transition au Soudan, a promis « d'éliminer les racines » du régime d'Omar el-Béchir. Ainsi donc, après avoir affirmé vendredi dernier qu'il refuserait d'extrader l’ex président soudanais, ce nouveau pouvoir a indiqué lundi, par la voix du général Jalaluddine Cheikh, que la décision serait « prise par un gouvernement populaire élu et non par le Conseil militaire ».

 

Danielle Ngono Efondo

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mercredi, 27 février 2019 05:49

Kamto auditionné au tribunal militaire

C'est ce mardi qu'à finalement eu lieu la première audition de Maurice Kamto par le juge d'instruction du tribunal militaire. Même si elle s'est tenue à huis clos, quelques informations ont filtré.
 
Le Président du MRC, le président dit "élu" Kamto Maurice a fait le déplacement pour les locaux du tribunal militaire en face du supermarché Espace LandMark à Yaoundé. Entouré par son collège d'avocats il s'est présenté autour de 9 heures et trente minutes dans le bureau du juge d'instruction près dudit tribunal. Après quelques heures d'échanges, le professeur de droit et ses conseils se sont retirés, laissant Maurice Kamto repartir pour la prison de Nkondengui.
 
Ce qu'on a pu tirer ...
 
Les avocats de la défense ont demander au juge de statuer au préalable sur la compétence du tribunal militaire dans cette affaire. Cette question préalable est le point d'achoppement des discussions entre le juge d'instruction et les avocats de Maître Kamto. En d'autres termes, le collège des conseils du MRC conteste la compétence du tribunal militaire pour connaître du procès ainsi engagé. 
 
En effet, les compétences du tribunal militaire sont bien définies par le code de justice militaire en son article 8. Seulement, il ne s'agira pas ici de s'appesantir sur les questions de compétences rationae loci, rationae materiae. Il est bel et bien question dans ce cas de soulever l'incompétence rationae personae du tribunal militaire. A cet effet, le Cameroun est parti à la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des peuples, qui dispose clairement qu'aucun civil ne peut être poursuivi par un tribunal militaire. 
 
Ce texte dispose clairement :
a). Les tribunaux militaires ont pour seul objet de connaître des infractions d'une nature purement militaire commises par le personnel militaire. 
b). Dans l'exercice de leurs fonctions, les tribunaux militaires sont tenus de respecter les normes du procès équitable énoncées par la Charte et les présentes Directives. 
c). Les tribunaux militaires ne peuvent, en aucune circonstance, juger des civils. De même, les juridictions spéciales ne connaissent pas des infractions qui ressortissent de la compétence des tribunaux ordinaires ".
 
C'est l'argument juridique que les avocats du professeur Maurice Kamto opposent au juge d'instruction. De toutes évidences, c'est parti pour un autre chassé-croisé judiciaire. Des joutes qui s'annoncent peut-être aussi palpitantes que l'épisode du contentieux post-electoral. A la différence qu'ici le procès ne sera pas retransmis sur les antennes de la télévision nationale. Dans tous les cas, on ne perd rien à attendre.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Le verdict est tombé ce lundi et, l’on a requis quatre  ans de prison ferme pour le viol  d’une de ses collaboratrices en 2015 dans les locaux de la Commission à Bruxelles a-t-on appris ce mardi auprès du tribunal de la capitale belge.

Ce directeur, de nationalité estonienne, né en 1967, dispose d’un mois pour faire appel de cette décision, rendue lundi en première instance par le tribunal correctionnel. « Il y aura un appel », a affirmé mardi son avocat, Me Damien Holzapfel.

 

Des faits survenus lors d'un pot

 

« Il dit que la victime était consentante, mais au terme de la motivation, le tribunal considère que ce consentement n’existe pas », a expliqué Luc Hennart, qui préside le tribunal de première instance francophone de Bruxelles.

 

Les faits ont eu lieu en septembre 2015 à l’occasion d'« un pot organisé par l’intéressé pour motiver les collaborateurs à participer à un nouveau projet professionnel et pour la naissance de sa fille », a détaillé Luc Hennart. Puis « la situation a évolué, dégénéré ».

 

La victime travaillait sous sa responsabilité

 

La victime, de 20 ans plus jeune que son agresseur, travaillait dans le même service en tant que juriste, sous sa responsabilité, une circonstance reconnue comme aggravante par le tribunal. Le prévenu a été condamné à lui verser plus de 30.000 euros de réparation au titre des dommages et du préjudice moral, ainsi que 5.000 euros à son compagnon.

 

Le tribunal a aussi prononcé à l’encontre du haut fonctionnaire une interdiction d’exercer ses droits civiques pendant 5 ans. En Belgique, un viol correspond à « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne qui n’y consent pas ».

 

« Une tolérance zéro »

 

Le fonctionnaire incriminé, Margus R., présent à l’audience, occupait une fonction de directeur au sein de la Direction générale Mobilité et Transports de la Commission, a-t-on appris de source proche du dossier. Il « a été suspendu depuis que l’incident a été signalé pour la première fois à la Commission et des procédures internes ont été engagées », a déclaré un porte-parole de l’exécutif européen.

 

« La Commission prend acte » de la décision du tribunal mais « est empêchée par la loi de prendre toute autre mesure tant qu’aucun jugement définitif n’a été rendu », a-t-il précisé. Bruxelles prône « une tolérance zéro à l’égard de toute forme de mauvaise conduite », a insisté ce porte-parole, et « n’hésitera pas à prendre toutes les mesures appropriées » une fois le délai d’appel écoulé ou l’arrêt définitif rendu.

 

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01