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Les élèves kidnappés précisément dans la ville de Kumba, passaient les épreuves du concours d’entrée en 6ème.

C’est une information qui a été relayée sur la place publique par la chaîne de télévision privée Canal 2. Hier lundi 18 mai 2021, quatre élèves ont été enlevés par de présumés séparatistes au lycée bilingue de Kumba Up Station. Ces apprenants apprend-on, passaient les épreuves du Common Entrance, qui dans le sous-système francophone équivaut au concours d’entrée en 6ème.

Selon le reportage de Canal 2, les présumés séparatistes ont fait irruption dans l’enceinte du lycée bilingue de Kumba. Ils sont entrés dans une salle de classe ayant au préalable ouvert le feu et ont kidnappés les quatre élèves. Mis au courant de la situation, le sous-préfet de Kumba 1 s’est rendu au lycée. Il a été question de rassurer les parents qui étaient pris de panique. L’examen s’est poursuivi avec le concours des Forces de Défense et de Sécurité qui se sont déployées dans cet établissement scolaire. Les autorités ont lancé une opération de recherche des enfants enlevés.

Le kidnapping de ces quatre élèves rappelle les tristes événements qui se sont produits toujours dans la ville de Kumba, le 24 octobre 2020. 7 élèves ont été tués par des assaillants qui sont entrés dans leur établissement, le Complex Mother Academic International.

Liliane N.  

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Selon l’armée, ce fournisseur de cannabis a été arrêté grâce aux renseignements des populations.

 

L’information est relayée sur Twitter par le compte Honneur et Fidélité. Dans la publication faite par ledit compte, un homme ayant en main du cannabis, est présenté comme un fournisseur de cannabis aux séparatistes. On apprend qu’il a été arrêté grâce aux renseignements des populations cette nuit à la barrière de contrôle d’Ekona, une localité située dans l’arrondissement de Muyuka, région du Sud-Ouest.

Il convient de noter que les Forces de Défense et de Sécurité engagées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ont très souvent bénéficié de la collaboration des populations pour venir à bout des séparatistes. Seulement, il arrive qu’elles paient aussi le prix fort de leur collaboration avec l’armée.

Très souvent à tort, elles sont accusées d’être des indics de l’armée. On se souvient du cas de Confort Tumassang, la dame âgée de 32 ans, qui a été tuée à coups de machette à Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest, par les séparatistes. Le meurtre qui a ému la communauté nationale et internationale s’est produit le 11 août 2020. Les séparatistes qui l’ont tuée, l’accusaient de collaborer avec les Forces de l’ordre. Pour manifester leur ras-le-bol, les femmes avaient manifesté dans les rues de Buea, pour dénoncer l’acharnement des séparatistes contre la gente féminine.

 

Liliane N.

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La saisie a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 grâce aux actions des fins limiers de la brigade commerciale des douanes de Idenau dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Il s’agit là d’une prouesse de la douane camerounaise qui vient contribuer effacement aux efforts de protection du tissu économique contre les pratiques néfastes mais également participent de la préservation de la santé des populations camerounaises.

 

Selon les sources proches du dossier, la cargaison de matériels médicaux de la contrebande importée du Nigéria, saisie par la Douane camerounaise est constituée de plus de 30 000 tests de VIH et de syphilis, et de bien d’autres produits. Les sources douanières précisent que cette cargaison ne disposait d’aucun document d’importation, et était dissimulée dans une embarcation de transport de personnes et de marchandises.

 Officiels et opérateurs économiques pointent du doigt, la porosité de la frontière de 1 500 km séparant le Cameroun et le Nigéria qui a favorisé le développement d’une intense activité de contrebande entre les deux pays voisins. C’est le cas notamment dans les trois régions septentrionales du pays (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord) et les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Précisons que selon des informations puisées à bonnes sources, l’activité de contrebande couplée au commerce illicite fait perdre au Cameroun (entreprises et Etat) environ 200 milliards de FCFA chaque année. Ces bons points des éléments de la douane camerounaise sont à féliciter surtout qu’ils interviennent au moment où le Cameroun au même titre que les autres pays du globe mobilise les moyens pour l’éradication de la pandémie de Covid-19. Voir des matériels médicaux du commerce illicite entrés sur le territoire ferait donc redouter des conséquences désastreuses sur la santé de la population.

Innocent D H   

 

 

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Le ministère de la Défense fait savoir que l’armée a été prise à partie par une meute criminelle sur l’axe Mbonge-Kumba, dans la matinée du 26 mars 2021.

Depuis des jours, l’armée essuie des accusations de meurtre de civils à Mbonge, un village situé dans la région du Sud-Ouest. Le journal en ligne de la femme des médias Mimi Mefo dans une de ses publications parle de pas moins de 20 jeunes dont des femmes, des personnes âgées et des enfants qui ont été tués à Mbonge.

«Parmi les personnes exécutées sommairement lors du raid militaire de vendredi, il y a «environ neuf combattants séparatistes», peut-on lire dans la publication du journal de Mimi Mefo.    

Portant les accusations similaires contre l’armée Sosthène Médard Lipot du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a requis l’ouverture d’une enquête pour élucider les évènements du 26 mars 2021. L’homme politique affirme aussi que les Forces de Défense et de Sécurité ont en plus de tué des séparatistes, ont assassiné des civils.

Ces accusations sont suffisamment graves. Le ministère de la Défense a décidé de faire une mise au point sur ce qui s’est véritablement produit le 26 mars 2021 à Mbonge. 

«Il s’est agi d’une patrouille des éléments du 21e Bataillon de Fusiliers Marins Commandos prise à partie par une meute criminelle lourdement armée sur l’axe Mbonge-Kumba dans la matinée du 26 mars 2021. Le bilan de cet accrochage est de 02 terroristes neutralisés, 05 engins explosifs improvisés, des détonateurs télécommandés et plusieurs armes de guerre récupérés (…) Quelques terroristes rescapés avaient rassemblé de force les populations apeurées sur la place du village pour reconstituer risiblement dans des postures morbides, ce qui est aujourd’hui malheureusement et maladroitement brandi comme preuves de massacres », explique le ministère de la Défense dans sa mise au point.

Liliane N.

 

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Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest affirme qu’il y a presque rupture de stocks de kit pour les tests de Coronavirus.

Selon la Délégation régionale de la santé publique pour le Sud-Ouest, la riposte engagée contre la pandémie du Coronavirus dans ce côté ne se fait pas de façon aisée de ce côté du pays. En plus du fait qu’on se trouve dans une zone en proie à une crise socio-politique, il y a que, les outils nécessaires pour effectuer notamment les tests de dépistage manquent.

«Nous avons des difficultés énormes. Nos équipes n’ont pas de matériels roulants. Nous faisons avec les moyens de bord parce que pour nous, l’équipe qui nous anime c’est de travailler, avant de nous plaindre. Les pouvoirs publics nous ont quand même aidé avec certaines ressources pour mener à bien notre travail mais nous avons beaucoup de challenges, d’insuffisance des kits pour le testing, nous sommes presque en rupture de stocks. Nos équipes ont des difficultés pour se déployer. Mais nous arrivons quand même à travailler. Nous sommes là pour aider tout le monde. Quand il y a quelqu’un travailler devant nous, nous voyons à travers lui un malade. Donc nous arrivons à faire entendre notre voix d’un corps humanitaire, qui est professionnel, qui est là pour aider les populations. Donc c’est par ces moyens avec bien sûr, l’intervention des autorités locales», a déclaré sur les antennes de la CRTV, le Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest.

Pour ce qui est de la situation épidémiologique de la région du Sud-Ouest, le Dr Ebongo Zacchaeus fait savoir que du déclenchement de la pandémie chez eux, c’est-à-dire le 24 mars 2020 à ce jour, ils sont à 1712 cas confirmés, 33 décès, avec un taux de létalité de 2,1%.

«Vu notre courbe épidémiologique qui en elle-même est construite à travers les résultats qui viennent des 18 districts de santé dans le Sud-Ouest, nous constatons que la situation ne fait que s’empirer. Nous enregistrons de plus en plus de cas», ajoute-t-il.

Pour lui, ce qu’il faut c’est faire un testing massif sur le terrain. De son point de vue, cela permet de connaître le statut et de renforcer par la même occasion, les mesures barrières.

Liliane N.

 

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Des sources dignes de foi annoncent la libération de la journaliste Fame Bunyui Ayiseh. Pour l'instant, les conditions de sa libération n'ont pas encore été élucidées.

Fame Bunyui Ayiseh est libre. Ines Sob Ondoa Balla, présidente de la section Sud-Ouest du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) confirme cette information. Même si cette dernière n'a pas pu entrer directement en contact avec la consoeur en service à la CRTV Buea, elle affirme toutefois avoir appris sa libération de façon fiable. La journaliste aurait été relâchée le 14 mars 2021 vers minuit. Seulement comme l'indique Ines Sob Ondoa on ne sait encore rien des circonstances entourant sa libération. 

On sait de façon exacte que les ravisseurs de Fame Bunyui Ayiseh demandaient une rançon de 10 millions de FCFA. Ladite rançon a-t-elle été payée? Y'a-t-il eu des négociations? Pour l'instant, rien a encore fuité en ce qui concerne sa libération. Selon nos sources, elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, alors qu’elle regagnait son domicile. L’information de son kidnapping a été relayée ce matin de lundi 15 mars 2021 par la chaîne de télévision privée Equinoxe émettant à partir de la ville de Douala.

Enlevée par des hommes dont l’identité reste inconnue, Fame Bunyui Ayiseh a été conduite vers une destination méconnue. Pour le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), l’enlèvement de la consoeur est un acte qui nuit gravement à la liberté de la presse. D’ailleurs, Inès Ondoa Balla, présidente de la branche régionale du SNJC avait produit dans ce sens un communiqué. Dans ledit communiqué, qu’elle signe, elle dénonçait un acte «inexplicable» et rappelait que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.

L’enlèvement de Fame Bunyui Ayiseh rappelle le cas de la journaliste Eyabo Becky Jeme, déléguée départementale de la Communication de la Momo (Nord-Ouest). Celle-ci avait été tuée dans une embuscade tendue par des séparatistes dans la localité de Njikwa. La jeune consœur faisait partie du cortège du Préfet dudit département, qui revenait d’une visite de travail dans sa circonscription. 

Liliane N.

 

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L’armée rejette toutes les accusations de viol de femmes, meurtre et destruction de maisons portées contre elle par l’Organisation non gouvernementale Human Rights Wacth. Elle affirme avoir bel et bien menée une opération de bouclage, dont l‘objectif était de mettre hors d’état de nuire des séparatistes qui avaient fait de la localité d’Ebam, une base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et ses environs.

 

C'est par la plume du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo le Chef de Division de la Communication au Ministère de la défense, que l'armée apporte des éclairages sur les évènements qui se sont produits dans la nuit du 1er mars 2020 à Ebam, une localité située dans la région du Sud-Ouest. Contrairement aux allégations portées contre elle par l'Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo affirme que l'armée n'a ni violé des femmes, ni tué et encore moins détruit des maisons. Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le porte-parole de l'armée indique que c'est une opération de bouclage qui a été menée à Ebam. Elle avait pour but de neutraliser des séparatistes qui ont fait de cette localité, la base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et de ses environs. 

Selon le communiqué du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo, l'armée a saisi une arme de fabrication artisanale et des munitions, 16 motocyclettes. Il y a aussi eu au terme de l'opération un séparatiste neutralisé, 35 individus interpellés et mis à la disposition de la Compagnie de Gendarmerie de Mamfé pour exploitation. 

A titre de rappel, en date du vendredi 26 février 2021, l'ONG Human Rights Watch dans un rapport rendu public a affirmé que l'armée a violé au moins 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. L'ONG a affirmé que les mêmes soldats ont tué un homme et ont arrêté 35 autres. 

L’ONG Human Rights Watch porte de nouvelles accusations contre l’armée 

Retrouvez ci-dessous le communiqué de l'armée

 

 

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Sa Majesté Célestin Bedzigui affirme que l’Etat se doit de riposter à la hauteur de l’acte commis par les séparatistes.

 

En sa qualité de chef traditionnel Ekang, Sa Majesté Célestin Bedzigui dénonce l’assassinat des quatre autorités traditionnelles du Sud-Ouest, qui ont été tuées par les séparatistes sur la place du marché dans la localité d’Essoh-Attah, le samedi 13 février 2021. Sa Majesté Bedzigui pense que les séparatistes sont allés très loin. Et que par cet autre meurtre, ils ont lancé un défi à l’Etat. Il serait donc de bon ton qu’ils reçoivent de celui-ci, une riposte à la hauteur de ce qu’ils ont commis.  

Retrouvez ci-dessous la tribune de Sa Majesté Célestin Bedzigui    

Meurtre de trois Chefs Traditionnels dans le Lebialem : l'innocence assassinée

Cet acte illustre le degré d'inconséquence criminelle atteint par les sécessionnistes du NOSO. Il doit susciter  une réplique de l’Etat à la hauteur du défi qui lui est  lancé. Au-delà de leurs personnes physiques, c'est au symbole de l'Etat qu'ils représentaient qu'ont voulu s'en prendre ces sauvages analphabètes politiques en tuant ces Chefs.

Analphabètes politiques, si, ils le sont  car s’ils ne l’étaient pas,   ils comprendraient que leur acte ignoble dessert leur cause, une cause dont la pertinence est chaque jour de plus en plus questionnable et obscurcie.

Au regard d'un tel méfait, l'État se doit de sortir de la logique timorée de riposte graduée du maintien de l'ordre  pour  celle d'une riposte massive dont l'objectif recherché sera désormais celui d'une victoire militaire par un écrasement total de ces malfaiteurs, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur de nos frontières.

Ce n’est qu'après cette victoire militaire que pourra être organisé un dialogue avec le courant politique modéré de l'opinion dans le NOSO qui a été desservi et affaibli par un traitement maladroit par les sécurocrates sans intelligence du régime au début de cette crise, sécurocrates arrogant qui sont en partie responsables du dérapage de la situation qui a conduit au conflit armé.

Le dialogue, le vrai, portera alors sur les arrangements institutionnels et la mobilisation de nouvelles figures dont la crédibilité et le respect par les populations et les protagonistes auront  été établies.

Et la République survivra.

Meurtre de 4 chefs traditionnels au Sud-Ouest: une marche de protestation prévue ce jour à Yaoundé

Published in Tribune Libre

La marche de condamnation de l’assassinat des 4 chefs traditionnels est une initiative de Paul Tasong le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

 

C’est sur l’esplanade du Musée national que va se tenir à partir de 15 heures de ce mardi 16 février 2021, la marche de protestation contre le meurtre des chefs traditionnels Chief Fuaminkeng, Chief Fiance Aleh, Chief Fuajijong, et Chief Fuawehnsuo. Initiée par le Ministre délégué Paul Tasong, ladite marche a pour objectif : dénoncer « l’acte odieux ». Dans le communiqué du Ministre délégué Paul Tasong, il est précisé qu’il s’agit d’une manifestation publique.

Aussi, dans son communiqué, le membre du gouvernement revient sur les évènements s’étant soldés par la mort des autorités traditionnelles.

« Dans la nuit du 13 février 2021, un groupe de terroristes dirigé par Lekeaka Oliver, alias ‘maréchal’, agissant sous les instructions de son courtier principal Christopher Anu, qui vit aux États-Unis, a envahi le village d’Essoh-Atah dans le département du Lebialem. Ils ont pris pour cible les chefs traditionnels, les ont réveillés, les ont emmenés sur la place du marché vers minuit, ont abattu trois d’entre eux et ont jeté leurs corps sans vie dans une rivière voisine », peut-on lire dans le communiqué. C’est le dimanche 14 février que « les habitants du village ont sorti leurs corps sans vie dans l’espoir d’organiser des funérailles dignes», renseigne le document du Ministre.

Le Ministre délégué Paul Tasong explique que les chefs traditionnels ont été tués parce qu’ils « avaient refusé de remettre le produit des ventes de cacao pour la saison 2020-2021 ». Aussi ils encourageaient « les autres villageois à ne pas succomber aux pressions du gang. Ils ont également été accusés d’avoir organisé des écoles dans le village ».

Il convient de préciser qu’au même titre que les agents de l’Etat en service dans les deux régions anglophones, les chefs traditionnels sont aussi la cible des séparatistes qui les fait le reproche d’avoir fait allégeance au régime.

 

Liliane N.

Published in Société

Selon la journaliste Mimi Mefo, les quatre chefs traditionnels ont été enlevés dans leurs domiciles respectifs puis exécutés sur la place publique.

L’information relayée par la journaliste Mimi Mefo a été confirmé par un tweet de Paul Tasong Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire. Les chefs traditionnels Chief Fuaminkeng, Chief Fiance Aleh, Chief Fuajijong, et de Chief Fuawehnsuo, tous enlevés à leurs domiciles, ont été sommairement exécutés sur la place du marché dans la localité d’Essoh-Attah, située dans le département du Lebialem, région du Sud-Ouest le samedi 13 février 2021.

Le Ministre Délégué Paul Tasong pense même que Chris Anu est le leader du mouvement sécessionniste ayant commandité l’enlèvement et le meurtre. Il faut noter que Chris Anu se présente comme le Secrétaire à la communication de l’Etat fantôme d’Ambazonie. Il vit en exil aux Etats-Unis. Le confrère Cameroon info net qui parle aussi de cet autre meurtre qui survient dans le cadre des violences liées à la crise anglophone, rapporte que dans le forum Facebook des jeunes de la localité de Essoh-Attah, on attribue ce crime à Field Marchall l’une des figures de proue de la cause sécessionniste. Selon le confrère, ce dernier «a toujours revendiqué la suprématie de sa rébellion dans le département du Lebialem».  

Toujours selon Cameroon Info Net, une dizaine de ses éléments qui ont participé au meurtre des quatre autorités traditionnelles ont été arrêtés par le Bataillon d’intervention rapide.

La réaction officielle des autorités et du gouvernement reste attendue.

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01