N.R.M
Joe Biden - président des Etats- Unis peut – pour le moment – respirer. Les sénateurs américains ont approuvé jeudi un budget temporaire qui a été dans la foulée adopté par la Chambre.
Le président américain a donc pu le promulguer avant minuit évitant ainsi la paralysie des services de l’Etat fédéral. En cas de retard, des centaines de milliers d’employés fédéraux se seraient retrouvés au chômage technique, avec la fermeture des ministères, parcs nationaux et musées.
Le texte, qui prévoit une prolongation du budget jusqu’au 3 décembre, a été approuvé au Sénat (65-35) avec le soutien de 15 républicains. Le chef de la majorité démocrate Chuck Schumer s’est réjoui de ce rare moment d’union tandis qu’il y a « tellement de choses à régler ici ». La Chambre, a, elle, voté par 254 voix contre 175.
Les Etats-Unis font face au risque d’un défaut de paiement d’ici la mi - octobre si le Congrès ne relève pas le plafond de la dette. Il s’agit d’habitude d’un vote de routine, mais il survient cette année en plein bras de fer pour faire adopter deux gigantesques plans d’investissements de Joe Biden.
En revanche, après des heures de négociations, les chefs démocrates du Congrès américain ont reporté le vote attendu jeudi pour approuver définitivement un vaste plan d’investissements dans les infrastructures voulu par Joe Biden.
Une enveloppe de 1.200 milliards consacrée aux infrastructures. L’aile gauche du parti menaçait de torpiller le texte si un vote n’a pas lieu auparavant sur 3.500 milliards de dollars pour les réformes sociales et le climat. Ils ne sont finalement pas parvenus à un accord avec les plus centristes.
La séance a été ajournée jusqu’à ce vendredi matin, lorsque les négociations se poursuivront afin de tenter de réconcilier les démocrates autour de ce gigantesque projet de réformes sociales défendu par Joe Biden.
« Il y a eu beaucoup d’avancées cette semaine et nous sommes plus proches que jamais d’un accord », a réagi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
Dans un Congrès profondément divisé, le sujet est devenu hautement politique, car l’opposition a lié la dette à un plan historique de Joe Biden, qui prévoit 3.500 milliards de dollars pour réformer en profondeur le tissu social des Etats-Unis et investir massivement dans la lutte contre le changement climatique.
Une folie exorbitante, dénoncent les républicains, qui refusent donc absolument de participer de près ou de loin à toute mesure visant à relever le plafond de la dette. Or, ils disposent d’une minorité de blocage au Sénat, et ont empêché cette semaine les démocrates de le suspendre jusqu’en décembre 2022.
Ils exhortent ces derniers à employer une manœuvre parlementaire qui leur permettrait de l’approuver avec leur seule courte majorité. Mais cette voie, laborieuse, prend du temps. Bien trop « risqué », jugent les chefs démocrates alors que les parlementaires ont moins de trois semaines pour un défaut souverain.
Ils martèlent que seule une infime partie de cette dette a été accumulée sous le mandat de Joe Biden, arrivé à la Maison Blanche en janvier. Et appellent donc les républicains à coopérer. Aucune issue n’apparaît évidente et l’un des deux camps devra probablement céder.
N.R.M
En l’absence de verdict en début de soirée, la juge a renvoyé les jurés chez eux pour le week-end, avant la reprise des délibérations lundi.
50 témoins, 21 jours de témoignages souvent accablants… Les jurés du procès de R. Kelly se sont retirés vendredi pour déterminer si l’ex-star du R & B était coupable d’avoir été aux manettes pendant 25 ans d’un « système » qui lui aurait permis d’exploiter sexuellement des jeunes femmes, dont des mineures.
Durant le procès devant le tribunal fédéral de Brooklyn, neuf femmes et deux hommes ont déclaré à la barre que R. Kelly avait abusé d’eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d’emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.
Le chanteur de 54 ans, connu pour son tube I Believe I Can Fly, est notamment jugé pour extorsion, exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018.
L’artiste, né Robert Sylvester Kelly, est accusé d’avoir perpétré ces crimes en toute impunité, profitant de sa notoriété. R. Kelly, star du R & B des années 90, qui a toujours nié les faits, risque la prison à vie.
Cette affaire est vue comme un moment majeur du mouvement #MeToo : c’est la première fois que la majorité des plaignantes sont des femmes noires.
Nombre des victimes présumées ont raconté avoir rencontré la star lors de concerts, durant lesquels elles s’étaient vu confier un petit morceau de papier avec les coordonnées du chanteur par son entourage. Le chanteur, influent, pourrait faire quelque chose pour leur carrière musicale, leur promettait-on.
A la place, toutes se sont fait « endoctriner » dans le sombre monde de R.Kelly, assurent les procureurs, contraintes à des rapports sexuels avec le chanteur et maintenues dans ce système par des « mesures coercitives ».
Six femmes sont au centre de l’affaire. Parmi elles, Sonja, qui a confié s’être rendue depuis l’Etat américain de l’Utah jusqu’au studio de R. Kelly à Chicago, pensant qu’il accorderait une interview à l’émission de radio pour laquelle elle effectuait un stage.
A la place, elle a déclaré s’être retrouvée piégée par ses associés dans une pièce sans fenêtre pendant des jours, avant qu’on ne lui donne à boire et de la nourriture l’ayant fait s’endormir. Elle a dit s’être réveillée sans sous-vêtements, en voyant R. Kelly remettre son pantalon.
Une autre femme a déclaré qu’il l’avait forcée à avorter, étant tombée enceinte de lui mineure. Quatre femmes ont affirmé qu’il leur avait transmis un herpès, sans les avoir averties être atteint de cette maladie.
« Ce n’est pas un génie. C’est un criminel. C’est un prédateur », a affirmé la procureure adjointe Nadia Shihata aux jurés. Sur un ton parfois moqueur, la défense a au contraire dépeint les victimes, dont certaines mineures au moment des faits, comme des groupies avides d’argent.
Le procès a aussi exploré dans le détail la relation de R. Kelly avec Aaliyah, dont le chanteur a produit le premier album avant de l’épouser illégalement alors qu’elle n’avait que 15 ans.
A la barre, son ancien manager a admis avoir soudoyé un fonctionnaire pour fournir de faux papiers à la chanteuse afin que le mariage, qui a ensuite été invalidé, puisse avoir lieu.
Cet acte de mariage fait partie d’un vaste ensemble de pièces à conviction dévoilées lors des audiences, censées incriminer le chanteur. Tout au long du procès, l'artiste est resté de marbre.
Il a seulement semblé s’agiter lors du long réquisitoire de l’accusation, secouant la tête à plusieurs reprises. Le verdict de ce procès ne sera pas l’ultime épisode de cette saga judiciaire : R. Kelly a aussi été inculpé de nombreux abus sexuels à Chicago et au niveau fédéral dans les États de l’Illinois et de New York.
N.R.M
« C’est une grande leçon pour d’autres envahisseurs et pour notre future génération », a-t-il déclaré à l’aéroport de Kaboul:« C’est aussi une leçon pour le monde », a-t-il ajouté. « C’est un jour historique, c’est un moment historique et nous en sommes fiers ».
Les talibans fêtent mardi leur victoire en Afghanistan après le départ dans la nuit des derniers soldats américains, qui met fin à 20 ans d’une guerre dévastatrice et ouvre un nouveau chapitre rempli d’incertitudes pour le pays.
Des coups de feu victorieux ont éclaté à Kaboul à l’annonce du retrait final de l’armée américaine, salué comme un succès « historique » par les talibans, revenus au pouvoir le 15 août.
Les Américains étaient entrés en Afghanistan en 2001, à la tête d’une coalition internationale, pour chasser du pouvoir les talibans en raison de leur refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
« Félicitations à l’Afghanistan (…) Cette victoire est la nôtre à tous », a déclaré mardi matin le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l’aéroport de Kaboul, dont les islamistes avaient pris le contrôle total quelques heures plus tôt.
Après deux semaines d’opérations d’évacuations précipitées, voire chaotiques, le dernier avion de transport militaire C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul lundi à 19H29 GMT, juste avant minuit à Kaboul, a déclaré à Washington le général Kenneth McKenzie, qui dirige le commandement central américain dont dépend l’Afghanistan.
De 100 à 200 Américains seraient encore en Afghanistan, selon le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a annoncé un transfert à Doha, au Qatar, des activités diplomatiques et consulaires de l’ambassade des États-Unis à Kaboul.
Un peu moins de 250 Américains se trouvent toujours sur place et souhaitent partir, selon un haut responsable américain. Le président démocrate a « créé un désastre, laissé tomber des Américains et nos intérêts », a dénoncé la présidente du parti républicain, Ronna McDaniel, dans un communiqué. « Ça prouve ce que nous savions déjà : Joe Biden est incapable de servir comme commandant en chef, et les Etats-Unis et le monde sont moins sûrs à cause de lui », a-t-elle encore asséné.
Comme le reste du monde, Washington regardera attentivement dans les prochains jours quelle attitude les talibans vont adopter concernant l’aéroport. Mardi matin, les islamistes avaient enlevé tous les barrages menant à l’aéroport sauf un. Sur la route, leurs combattants ne cachaient pas leur joie, souriant et serrant les mains des chauffeurs et passagers, a constaté un journaliste.
Ils se sont efforcés depuis leur retour au pouvoir d’afficher une image d’ouverture et de modération, qui laisse néanmoins sceptiques de nombreux pays et observateurs. « Nous voulons avoir de bonnes relations avec les États-Unis et le monde », a promis mardi leur porte-parole, Zabihullah Mujahid.
« L’Émirat islamique a mené le djihad ces 20 dernières années. Maintenant, il a tous les droits de diriger le prochain gouvernement. Mais il reste engagé à former un gouvernement inclusif », a-t-il répété.
N.R.M
On croyait le pays de l’oncle Sam était au-dessus de tout droit. Les Etats unis se sont toujours comportés comme tout permis sur l’échiquier international. Ceux qui se sont auto proclamés « gendarmes du monde » ont profité de cette position de force pour commettre des exactions dans plusieurs pays dans le monde. Maintenant, il est venu le temps de répondre de ces crimes de guerre.
Au lendemain des attaques sur les tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2001 à New York, le Président Georges Walker Bush a décidé d’engager les Etats Unis dans une guerre fabriquée de toute pièce en Afghanistan. Le but de l’invasion selon Washington et leurs alliés était de capturer Oussama Ben Laden et détruire l’organisation Al-Qaïda qui circulait sur le territoire avec la bénédiction des Talibans.
Plus de 17.000 soldats américains débarquent sur les terres afghanes. Durant tout leur séjour de guerre en Afghanistan, les militaires américains auraient commis de nombreux crimes de guerre. On y retrouve entre autre, l'exécution sommaire de prisonniers ennemis combattants, le mauvais traitement des prisonniers au cours des interrogatoires, la pratique de la torture et l'utilisation de la violence contre les civils non-combattants.
Précisément en 2003 et 2004, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Ben SOUDA a noté de nombreux actes qu’elle qualifie de crimes de guerre commis par les soldats américains en Afghanistan. Fatou Ben SOUDA a affirmé en 2016 au terme des enquêtes menées sur le terrain « avoir une base raisonnable permettant de croire » que les forces armées américaines, l'agence de renseignement CIA, les talibans et leurs alliés ainsi que les forces gouvernementales afghanes auraient commis des crimes de guerre.
Dans son rapport annuel sur ses examens préliminaires, l'étape préalable à l'ouverture d'une enquête, la procureure affirme que des membres des forces armées américaines auraient infligé « à au moins 61 détenus des actes de torture, traitements cruels, des atteintes à la dignité de la personne sur le territoire afghan ». « Au moins 27 détenus » auraient subi les mêmes traitements, infligés par des membres de la CIA en Afghanistan mais aussi dans d'autres pays liés au Statut de Rome qui a créé la Cour pénale internationale (CPI), comme la Pologne, la Roumanie et la Lituanie.
Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington, la CIA avait reçu l'autorisation de l'administration du président George W. Bush d'utiliser les méthodes d'interrogations dites « améliorées », dont la technique du « waterboarding », qui consiste à simuler une noyade. La CIA n'a pas utilisé ces méthodes depuis décembre 2007 et le président Barack Obama les a interdites en janvier 2009. Le président élu Donald Trump a néanmoins affirmé avant sa victoire électorale être favorable au recours à de telles techniques.
C’est un véritable bras de fer qu’a ainsi décidé d’engager la CPI. En espérant qu’ils iront jusqu’au bout de cette procédure puisque déjà, le président Donald Trump a proféré des menaces à l'endroit de la CPI pour avoir ouvert une enquête sur ces atrocités.
Stéphane NZESSEU
Il a fallu une indignation nationale et la mise en ligne d'une vidéo du drame pour que les autorités de Géorgie se saisissent de l'affaire, deux mois après les faits
Les faits
Le 23 février, Ahmaud Arbery, âgé de 25 ans, faisait son jogging dans un quartier résidentiel de Brunswich, en Géorgie, une ville côtière de cet ancien Sud historiquement ségrégationniste. Travis McMichael, 34 ans et son père, Gregory McMichael, un ancien policier de 64 ans, le prennent en chasse dans un pick-up blanc.
Dans une vidéo de 28 secondes diffusée mardi par l’avocat de la famille du coureur attention, les images sont choquantes), on voit Ahmaud Arbery courir le long de la route. Alors qu’il contourne le pick-up sur lequel le père se tient, il est stoppé par le fils qui l’agrippe. Les deux hommes semblent lutter. On entend un coup de feu, puis un second. Ahmaud Arbery fait quelques pas et puis s’effondre.
Pourquoi il a fallu deux mois avant que les suspects soient arrêtés ?
Selon le rapport de police, Gregory McMichael assure avoir pensé qu’ « Ahmaud Arbery était un voleur qui sévissait dans le quartier, en train de se pavaner devant chez lui. Il dit avoir attrapé son revolver, et son fils son fusil, et être tous les deux partis à sa poursuite.
Un premier procureur a estimé qu’il n’y avait pas matière à les inculper car le père et le fils avaient, selon lui, le droit de procéder à une arrestation citoyenne, et que le fils avait agi en légitime défense lors de l’altercation.
C’est la même doctrine qui avait permis à George Zimmerman d’être acquitté du meurtre de Travvon Martin en Floride en 2018. Les lois « stand your ground » varient selon les Etats, mais être armé ne fait pas forcément d’une personne l’agresseur.
Alors que l’indignation populaire montait, le premier procureur s’est récusé, et un second a décidé de laisser un « grand jury » trancher. Jeudi, le jury a inculpé le père et le fils pour meurtre.
Comment en est-on arrivé là ?
L’inaction des autorités a provoqué un vif émoi. D’abord en Géorgie, où la famille et des activistes ont organisé des courses de 2,23 miles – la distance parcourue par Ahmaud Arbery – pour protester. Et puis dans le reste du pays, avec des célébrités afro-américaines qui ont donné de la voix sur les réseaux sociaux, notamment Zoe Kravitz et LeBron James. « Nous sommes littéralement chassés tous les jours/A chaque fois que nous posons un pied en dehors de chez nous », a hurlé la star des Lakers.
Les politiques se sont joints à eux, notamment Bernie Sanders, Joe Biden, Nancy Pelosi. Donald Trump a répondu aux journalistes jeudi : « Mes sympathies vont à la famille de ce jeune homme. C’est très triste. Je dois recevoir un rapport complet ce soir».
Les autorités de l'Etat ont finalement annoncé que le père et le fils avaient été interpellés et inculpés par un grand jury pour le meurtre de ce jeune Afro-Américain.
N.R.M
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union ce mardi soir, le président américain selon nos confrères de « 20 Minutes Monde »a adopté un ton plus optimiste que par le passé, vantant « le come-back » des Etats-Unis, avec une économie plus forte que jamais.
Les yeux braqués sur la présidentielle du 3 novembre prochain, il a tiré plusieurs fois sur les démocrates. Et alors qu’il venait tout juste de terminer en assurant que le « meilleur était à venir », Nancy Pelosi a déchiré plusieurs pages de son discours et les démocrates se sont dirigés à toute vitesse vers la sortie. Trump n’a prononcé aucune parole sur l’impeachment.
Bilan économique
« Le marché de l’emploi est en plein boum, la confiance monte, la pauvreté s’effondre et notre pays prospère », a commencé Donald Trump, jugeant qu’il avait obtenu des « résultats extraordinaires ». Citant tour à tour les chiffres du chômage – à des niveaux historiquement bas à 3,5 % – et les « records de Wall Street », le président américain a insisté : « J’ai tenu mes promesses. » Miser sur l’économie est le meilleur atout de Donald Trump pour une raison simple : de Ronald Reagan à Bill Clinton, un président sortant a presque toujours été réélu en période de croissance.
Opération séduction à destination des minorités
A plusieurs reprises, Donald Trump a mentionné que la santé de l’économie bénéficiait aux minorités, avec « un chômage au plus bas pour les Afro-Américains, les hispaniques et les Asiatiques ». Après avoir diffusé une publicité sur ce thème au Super Bowl, il a encore mis en avant sa réforme de la justice pénale, qui « offre une seconde chance à de nombreux anciens détenus ». Et sur la dizaine de personnes invitées par la Maison Blanche à son discours, six étaient afro-américaines ou hispaniques. Les élus ont notamment réservé une standing-ovation à une petite fille qui a décroché une bourse éducative et obtenu le droit de changer d’école – une réforme demandée par Donald Trump au Congrès.
Attaques contre les socialistes
Ces attaques étaient surtout destinées à Bernie Sanders et Elizabeth Warren, qui prônent une réforme éliminant les assurances santé privées au profit d’une offre publique. « Ils veulent imposer un contrôle socialiste de notre système de santé et détruire l’assurance privée de 180 millions d’Américains », a taclé Donald Trump.
Le débat fait rage dans la primaire démocrate entre les progressistes qui veulent supprimer le système actuel et les modérés, comme Joe Biden ou Pete Buttigieg, qui préfèrent proposer une option publique. Le locataire de la Maison Blanche a insisté : « Nous ne laisserons jamais le socialisme détruire notre système de santé. »
Une mise en scène pensée pour la télévision
Retour surprise d’un soldat venu surprendre sa femme, médaille remise par Melania Trump à l’animateur radio conservateur Rush Limbaugh, qui souffre d’un cancer, applaudissements pour l’opposant Venezuela Juan Guaido, invité d’honneur… Donald Trump a montré, en ancienne star de la télévision, qu’il savait mieux que personne mettre en scène un spectacle. Les démocrates, embourbés dans une primaire à couteau tiré, sont prévenus.
N.R.M
Ils avaient été condamnés à la prison à vie pour un meurtre qu’ils n’avaient en réalité pas commis. Après avoir croupi en prison pendant 36 ans chacun, les trois infortunés ont été blanchis puis libérés ce lundi, le tout sur fond d’erreur judiciaire.
Les détails
Incompréhensible, pour un pays qui se targue d’être le plus grand en matière de justice et de respect des Droits de l’Homme. Alfred Chestnut, Andrew Stewart et Ransom Watkinsn reviennent de loin. De très loin, même. Un tribunal de la ville de Baltimore (au nord de Washnington, dans le Maryland) a blanchi les trois hommes du meurtre violent du jeune DeWitt Duckett.
Réaction à chaud de Ransom Watkins au cours d’une conférence de presse, dès sa sortie du tribunal : « Nous sommes humbles, nous ne sommes pas en colère. Mais cela n’aurait jamais dû arriver et quelqu’un va devoir payer ».
La procureure de Baltimore, Marilyn Mosby, a pour sa part insisté sur le dédommagement des trois hommes, tout en déplorant leur situation : « Ce jour n’est pas une victoire, c’est une tragédie qu’on leur ait volé 36 ans ». La juriste s’est aussi excusée pour les erreurs judiciaires commises.
Retour sur les faits
Le meurtre de DeWitt Duckett, un adolescent Blanc de 14 ans, remonte à 1983. Le jeune garçon avait été abattu au sein même de son école pendant le vol… de son blouson.
Accablés de toute part et faisant l’objet de pressions accrues, les policiers en charge de l’enquête avaient vite fait de trouver les parfaits boucs émissaires, à savoir Chestnut, Stewart et Watkins, trois adolescents de race noire âgés à l‘époque des faits de 16 à 17 ans.
Pour les enquêteurs, le fait que les trois jeunes gens avaient été aperçus sur les lieux du crime un peu plus tôt et aussi, que l’un d’entre eux possédait un blouson semblable à celui de Duckett était des ‘‘preuves’‘ assez claires pour les inculper de meurtre.
Au départ, les choses semblaient se compliquer pour les partisans de la condamnation des trois infortunés. Les témoins du crime eux, avaient affirmé mordicus ne les avoir pas reconnus. Mais la police n’avait pas dit son dernier mot. Au cours du procès, un revirement de situation a fait apparaître quatre témoins qui, sûrs d’eux, ont martelé que les trois jeunes Noirs étaient bel et bien les tueurs de DeWitt.
Les cris et dénis des accusés n’y changèrent rien ; en moins de trois heures de délibération des jurés, la vie des adolescents basculait dans l’horreur lorsque, convaincue de leur culpabilité, la justice scellait leur sort en les condamnant à la prison à perpétuité.
Sur la base de préjugés raciaux
Coup de tonnerre cependant. Le Mid-Atlantic Innocence project (MAIP), une association qui lutte contre les erreurs judiciaires et qui a contribué à la réouverture du dossier, a fait savoir que les quatre témoins (ceux qui ont dit avoir reconnu les accusés sur les lieux du crime) avaient revu leur copie après la sentence. Ces témoins ont avoué avoir subi à l‘époque de grosses pressions de la part de la police, révèle le MAIP. Et les choses ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Les langues se déliant avec le temps, d’autres témoins disent même avoir reconnu celui qui serait le véritable auteur du crime.
Dans un communiqué, Shawn Armbrust, la directrice du MAIP, affirme que « Tous ceux qui ont été impliqués dans ce dossier (les responsables de l‘école, la police, les procureurs, les jurés, les médias et la population, NDLR) se sont précipités sur les conclusions et ont laissé leurs préjugés (raciaux) étouffer les problèmes avec les preuves ».
La déclaration d’Armbrust a pour base les considérations raciales qui avaient encore la peau très dure, dans une Amérique des années 80 où les personnes non-blanches, étaient systématiquement stigmatisées, avec une mention spéciale pour les Noirs.
C’est en mai dernier qu’une cellule appartenant aux services du procureur de Baltimore, spécialisée dans la correction des erreurs judiciaires, avait bien voulu se pencher sur ce dossier. Il ne lui a pas fallu du temps à cette cellule pour se rendre compte de l’innocence des trois hommes.
Ces trois dernières années, ce même bureau du procureur a réussi à innocenter six personnes, elles aussi condamnées sur la base d’erreur judiciaire.
N.R.M
C’est dans le cadre d’une « Consultation des acteurs non étatiques pour le climat et examen du niveau de mise en œuvre nationale de l’ODD13, par rapport aux engagements de paris 2015 et proposition des voies d’optimisation CPDN (Contribution Prévue Déterminée Nationale) » : Thème prévu pour conduire les travaux.
Justification
Les acteurs non-étatiques représentent un segment important de la société, celui fournissant les biens et les services, créant des emplois, attirant les investissements, dirigeant l’innovation et, augmentant le niveau de vie de la population ,car ils sont prêt des communautés à la base. Cependant, pour accomplir leurs missions, ils doivent être en mesure d’évoluer dans un environnement juridique et réglementaire cohérent.
l’expérience de nombreux pays montre que pour obtenir un tel environnement, il est indispensable que cette tranche d’acteurs participe ouvertement au processus d’élaboration des politiques ,plans et stratégies pour le développement durable des communautés la base et du citoyen lambda .
L’importance des assises de Yaoundé
Les experts réunis dans la salle de l’auditorium du Minepat, entendent entre autres tabler sur la mise à jour de l'état de l’art, de même que sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable au Cameroun, tout en facilitant l'apprentissage entre pairs, l'échange d'expériences, l'identification des enseignements tirés du DSCE-tome-1…
Jusqu’à ce vendredi, les travaux, entrecoupés par les échanges entre participants vont se dérouler sous la forme de renforcement des capacités avec comme principale source, les principaux documents cadres du DCCE.
Quatre groupes de réflexion sont prévus, avec des sujets tels que :
- Les actions du Gouvernement : Présentation de l’ODD 13, son importance et ses implications profondes sur le développement nationale durable.
- Faire progresser le programme 2030: enseignements tirés du DSCE-tome-1, jusqu'où pouvons-nous aller avec le DSCE-tome-2?
- Comment le Cameroun peut- rendre sa contribution pour parvenir à une decarbonissation durables des territoires à l’horizon 2035? 4
- Elaboration des manifestes publications d’une déclaration des acteurs non-étatiques pour le climat sur l’adoption DSCE-tome-2.
Par ailleurs, de nombreuses thématiques ont été listées par les experts : - Verdissement de DSCE : Apports des projets de développement axés sur la réduction de pourcentage des émissions de gaz à effet de serre par les plantations forestières au Cameroun - DSCE et objectifs de développement durable : Objectifs et suivi par les organisations de la société civile - Lutte contre les changements climatiques : Urgence d’une consultation permanente des OSCs dans la prise des décisions - Nécessité d’intégration inclusive pour une démarche durable à l’horizon 2035 : Pistes de solutions durable-propositions - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration - Conséquences de l’utilisation abusive des pesticides sur la santé et l’environnement - Entrepreneuriat écologique : Une niche d’emploi - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration…
Ce vendredi, la séance plénière va permettre aux uns et aux autres, de proposer des plans climat, visant à réaliser les réductions d’émission nécessaires pour limiter la hausse de la température mondiale à «bien en deçà» de 2 °C du réchauffement, en vertu de l’accord de paris.
Nicole Ricci Minyem
Les moyens d'accroître la coopération économique entre les Etats-Unis et le Cameroun au menu d’une audience au ministère de l’Economie.
L'ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a rencontré le ministre de l'Economie, de la Planification et du Développement régional, Alamine Ousmane Mey, pour faire le point sur les liens entre les deux pays et sur le soutien américain à au Cameroun. Les deux officiels ont tenu une séance de travail à huis clos à Yaoundé, le mercredi 21 août 2019.
Le diplomate américain a ensuite déclaré aux journalistes que sa rencontre avec le ministre Alamine avait été l'occasion pour lui de rattraper son retard et de discuter d'un certain nombre de questions sur lesquelles les deux pays se réjouissent de travailler afin d'approfondir leurs liens. Plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière réunion officielle des deux fonctionnaires.
"Nous avons discuté de diverses opportunités pour le Cameroun de profiter des facilités du gouvernement américain telles que l'Export-Import Bank of the United States et la nouvelle US International Development Finance Corporation qui vient d'être créée sous le BUILD Act. Nous avons également examiné d'autres possibilités d'aider au développement du Cameroun", a dit M. Barlerin.
L'ambassadeur n'a pas donné plus de détails, mais a déclaré que les projets qu'ils étudient couvriront divers secteurs et que les grandes entreprises ainsi que les petites et moyennes entreprises seront impliquées.
Il convient de noter que la Société américaine de financement du développement international est une agence du gouvernement fédéral américain chargée de fournir de l'aide étrangère par le biais du financement de projets de développement privés. Créé l'an dernier par la loi BUILD (Better Utilization of Investments Leading to Development) Act et adopté par le président Donald Trump, cet organisme devrait être pleinement opérationnel avant la fin de l'année.
En effet, en 2019, les États-Unis mettront en œuvre un nouveau moyen d’attirer davantage d’investissements américains provenant du secteur privé dans les pays en développement. Le gouvernement Trump appelle cette méthode « une nouvelle ère dans le financement du développement par les États-Unis ».
À l’origine de cette action : un nouvel organisme qui s’appelle l’U.S. International Development Finance Corporation (DFC). Il aura accès à 60 milliards de dollars en capital financier pour aider les entreprises américaines à investir sur les marchés émergents du monde entier sans faire tomber les pays dans le piège de l’endettement à long terme.
Ce montant représente près du double de la capacité de prêt de l’organisme qu’il remplacera. Les prêts sont accordés à des investisseurs privés et non pas à des gouvernements.
L'Export-Import Bank of the United States est en partie l'agence officielle de crédit à l'exportation du gouvernement fédéral américain.
Otric N.