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C’est depuis sa cellule à la maison d’arrêt de Kondengui que l’ancien membre du Gouvernement a reconnu en ces deux personnalités originaires du Nord Cameroun des qualités de grands serviteurs de l’Etat ayant fait montre de « compétence et d’engagement »

 

Le Témoignage de Marafa Hamidou Yaya

« En l’espace de quelques jours, le Cameroun a perdu deux personnalités qui représentaient le Nord avec compétence et engagement.

En Alim Hayatou, nous perdons le chef traditionnel et le représentant d’un islam modéré qu’il était en tant que Lamido de Garoua, ainsi que le serviteur de l’intérêt général qui occupait la fonction de secrétaire d’Etat à la Santé depuis 1996.

Une coïncidence cruelle veut que cette disparition intervienne peu de temps après celle du premier président du Conseil Régional du Nord, Boukar Alim, qui était animé par le même sens du bien public.

Je leur rends hommage et m’associe à la douleur de leurs proches, de leurs communautés et de la nation tout entière ».

 

En rappel, Alim Boukar est mort dans la soirée du lundi 29 mars 2021. Les sources locales avaient laissé entendre que le président du Conseil régional du Nord a succombé à la suite d’une insuffisance rénale qui le tenaillait depuis plusieurs mois.

Douanier à la retraite, Alim Boukar a été porté à la tête du Conseil régional du Nord le 22 décembre 2020 après les élections régionales qui ont consacré la victoire du parti politique dans lequel il a milité tout au long de sa vie, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

Alim Hayatou, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Sante Publique, chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies est quant à lui décédé il y a quelques heures des suites de maladie, de source familiale. 

Diplômé de l’Ecole nationale du trésor de France en 1971 et de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé en 1972, ce féru des sciences économiques aura servi son pays comme inspecteur du trésor, directeur du trésor au ministère des Finances, directeur des affaires générales dans plusieurs départements ministériels.

Au poste de Secrétaire d’Etat depuis plus de 20 ans, Il était également le Lamido de Garoua au Nord et président du Conseil des chefs traditionnels du Cameroun.

L’ancien ministre de l’Administration Territoriale a ainsi joint sa voix à celles de nombreux autres Camerounais qui eux aussi, ont rendu hommage à ces illustres disparus.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

L’ancien Secrétaire Général à la présidence de la République et élite du grand Nord, du fond de sa cellule a décidé d’accorder son pardon à tous ceux qui lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat qui a décidé de son incarcération à la prison du SED.

 

Incarcéré dans les geôles du SED depuis le 16 avril 2012, celui que tout le monde considérait comme le faiseur de rois au sein de l’administration camerounaise a été abattu en plein vol par son « créateur ». Une privation de liberté qu’il a considérée en 2017 (à la faveur d’une sortie épistolaire) comme « le prix fort » de son conseil donné à son patron de ne pas se représenter à la tête de l’Etat. Alors que le Cameroun est comme dans un virage irréversible de transition politique déjà amorcé, MARAFA HAMIDOU YAYA brandit le drapeau blanc et décide d’accorder son pardon.

 

Dans un courrier rendu public ce jour, rédigé depuis sa cellule au SED le Haut Commis de l’Etat fait savoir « Aujourd'hui, de ma cellule, je vous demande pardon pour les torts que j'aurais pu involontairement vous causer, et je donne mon pardon pour les torts qui m'ont été causés. » Impossible de dire a priori s’il s’agit d’une simple formule de piété à la faveur de cette célébration de la fête de l’Aïd, ou alors d’une déclaration sincère. Auquel cas, on pourrait raisonnablement intégré tous ceux qui à un moment ou à in autre lui ont causé du tort. Dont le Chef de l’Etat Paul BIYA.

 

Toutefois, il faut rappeler que le contexte de cette lettre, c’est également le sentiment généralisé de haine tribale qui fait de plus en plus son nid au cœur de la société camerounaise. Et dans ce sens, MARAFA HAMIDOU YAYA précise « notre pays est divisé, c'est peu de le dire. Mais la réconciliation est possible. L'avènement d'une société fondée sur la confiance et la justice est possible. Il est possible si chacun, à sa mesure, choisit dès aujourd'hui de passer outre les différences pour traiter ses prochains en frère et en sœur. De ne pas voir dans les différences de tout ordre -linguistique, tribal, politique- une raison d'attenter à la dignité et à l'égalité de tous. » Là-dessus, on peut se rendre compte que des camerounais gravissent chaque jour l’échelle de la haine pour aller jusqu’à souhaiter l’assassinat d’autres camerounais en raison de leur appartenance tribale. Et de ce côté aussi, MARAFA invite au pardon « Le pardon qu'on demande, le pardon qu'on accorde. Le pardon qui pacifie la discorde au sein des familles, entre les amis, entre les enfants d'une même nation. » Vivement que ce discours touche également le Chef de l’Etat pour qu’il pose des actes forts de pardon, pour la réconciliation nationale.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Judiciaire

Cette réunion, convoquée par le secrétaire général de la présidence de la République a eu lieu en mi-août 2001 à la présidence de la République. Aucun des acteurs entendus à la police judiciaire, devant le juge d’instruction et au tribunal ne se souvient de la date exacte. Mais vraisemblablement elle s’est tenue entre le 09 et le 12 août 2001.

 

Seulement quelques jours après l’accord conclu avec GIA International la présidence de la République y voit également une nouvelle opportunité pour relancer le dossier d’acquisition de l’avion présidentiel. 
Les participants conviés à cette réunion étaient : Michel Meva’a M’Eboutou, ministre de l’Economie et des finances, Yves Michel Fotso, Administrateur, directeur général de la Camair, le colonel Justin Mitlassou, pilote à l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, le général de brigade Blaise Benae Mpecke les rejoindra en cours de réunion.

L’ordre du jour portait sur « l’acquisition de cet avion et surtout le versement d’un acompte de 02 millions de Dollars Us (environ 1 milliard Fcfa)», confie Justin Mitlassou. Il poursuit : « La décision finale sur ce point était de passer par la banque de Yves Michel Fotso, c’est-à-dire la CBC pour verser cet acompte. L’explication de cette démarche a été donnée par le ministre des Finances qui a dit qu’avec les négociations entamées avec le FMI et la Banque Mondiale, il n’était pas possible de débloquer des fonds à partir des comptes du MINFI ».

Cette réunion est présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Après un mot introductif où il expose la volonté du chef de l’Etat d’acquérir un avion et dresse un bilan de l’état d’avancement du dossier, il passe la parole à l’assistance. C’est d’abord l’Etat-major particulier qui prend la parole et fait une présentation de l’appareil.

Les participants sont informés que Boeing est prêt à mettre à la disposition de l’Etat du Cameroun un BBJII 737 conçu et équipé techniquement pour le chef de l’Etat. L’Etat-major suit ce dossier depuis bientôt une dizaine d’années. En ce qui concerne l’avion du président de la République trois organes de la présidence sont directement associés : la garde présidentielle, la direction de la sécurité présidentielle et l’Etat-major particulier. Tous travaillent en synergie.

Après l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, la parole est donnée à l’administrateur directeur général de la Camair. Yves Michel Fotso doit exposer sur le mécanisme « innovant » de financement de l’avion présidentiel proposé par GIA International. La Camair avait été invitée à cette réunion pour son expertise technique et du fait qu’elle avait déjà une idée sur les offres financières formulées par Boeing. Mais, c’est dans cette salle et pendant les discussions qu’il viendra à l’esprit du ministre des Finances de faire établir le contrat au nom de la Camair. 

 

Retranscription : Félix Swaboka

Published in Tribune Libre

Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01