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La journée de samedi 23 février 2019 était consacrée aux inscriptions massives dans le parti sur l'ensemble du territoire national. Une campagne qui a drainé de nombreux citoyens de tous horizons. Le seul "hic" la mobilisation exceptionnelle des forces de maintien de l'ordre qui ont empêché la manœuvre à Yaoundé et Douala.

 
 
Il ne faisait pas bon d'habiter les quartiers de la partie Sud de la ville de Yaoundé ce samedi après midi. Répondant à l'appel lancé par le parti, des jeunes camerounais par centaines se sont rendus au siège du MRC situé à Odza. Autour de 13h, le siège situé pas loin du dispensaire d'Odza était déjà bondé de mondes. Les opérations d'enrôlement des militants sur les fiches du parti se poursuivaient sans anicroches.
 
Autour de 14h, d'après des témoignages recueillis de certains militants présents, des voitures de police sont arrivées sur le site. Des hommes armés sortent des véhicules et se dirigent vers les bureaux du MRC. Ils présentent un acte du sous-préfet de Yaoundé 4 interdisant l'activité en cours. Toutes choses qui surprennent les cadres du parti présents. Ils font savoir aux forces de police qu'il s'agit d'une activité propre à la vie d'un parti et que cela ne demande pas de déclaration particulière puisque n'étant pas une manifestation publique encore moins une réunion publique.
 
Sans se donner la peine de considérer les arguments des membres du parti, les policiers ont décidé de vider les lieux. Manu militari, les sympathisants venus retirer une carte du MRC de sont vus refouler hors du périmètre du siège. Comme si cela ne suffisait pas, une garde est montée autour du bâtiment d'Odza. Et il faut montrer patte blanche pour accéder au chemin qui jouxte l'entrée du siège et qui mène dans le quartier du lieu dit Odza Dispensaire. Très zélés, les agents du maintien de l'ordre prolongent le rayon de la zone d'interdiction de tout rassemblement jusqu'au carrefour Mbog Abang (situé à près de 600m du siège du parti MRC).
 
Les opérations d'inscriptions sur les listes du MRC se sont achevées en queue de poisson. Toutefois, les responsables du parti de Maurice Kamto annoncent d'autres campagnes du type. Question de donner à chaque camerounais le droit de choisir. Si à Yaoundé ces opérations d'enrôlement a été ainsi stoppées, du côté de Douala on a pu enregistrer des scores important d'adhésion au parti de la Renaissance.
 
Stéphane Nzesseu
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Depuis leur incarcération dans les geôles de la prison centrale de Kondengui, les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vivent le martyr avec la complicité des responsables de la prison.

Ils sont près de 150 militants du MRC et assimilés dans la prison centrale de Kondengui. Dès les premiers jours de leur transfèrement vers la "11e région", le parti a pris des dispositions pour permettre à tous ceux arrêtés de leur fait de passer ce séjour en prison dans un minimum de respect des droits humains. 
 
C'est ainsi que les membres du MRC ont réunis de l'argent pour acheter 150 matelas à ses militants prisonniers. Un coup de main qui est en réalité un soutien incommensurable apporté à la prison qui est en surnombre et en déficit criard d'infrastructures adéquates d'accueil. Malheureusement, et sans qu'on ne comprenne pourquoi, le régisseur de la prison décide de mettre tous les 150 matelas dans le magasin de la prison. Choisissant de laisser dormir à même le sol de nombreux camerounais, qui jusqu'à preuve du contraire restent encore des êtres humains et méritent d'être traité avec un minimum de dignité.
 
Intrigué par une telle méchanceté, les responsables du MRC se rapprochent du bureau du régisseur pour savoir le mobil d'une telle décision. Ce dernier de répondre que les matelas apportés par le parti de Maurice Kamto est considéré comme un don fait à la prison. Et en ce sens il suit la procédure et sera distribué le moment venu selon les besoins définis par l'administration du pénitencier. 
 
Une position que conteste le parti. Arguant que chaque prisonnier a droit à des visites de ses proches. Des visites au cours desquelles on peut apporter des vêtements, et des biens licites comme présents pour les prisonniers. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit le don des 150 matelas apportés par le MRC à ses militants. Mais le régisseur est resté campé sur ses positions.
 
Le comble intervient quand en fin de semaine, le régisseur de la prison centrale de Kondengui, une fois de plus, interdit aux responsables du MRC de continuer de donner les rations alimentaires quotidiennes à leurs militants incarcérés. 
En effet, le matin et l'après midi, une équipe du MRC dédiée acheminait à la prison centrale, 150 plats de menu chaque jour varié. 
Le régisseur a donc décidé que les mrcistes dans ses geôles se contenteront désormais de la ration de la prison. 
 
Un apartheid qui ne dit pas son nom. Toutes choses qui nous donnent de nous interroger si la prison centrale de Kondengui est une prison politisée pour ne pas dire politique.
 
 
Stéphane Nzesseu
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L'avocat au barreau du Cameroun et vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maître Emmanuel Simh s'est exprimé dans un entretien accordé à Agence Cameroun Presse sur les conditions de détention de militants de son parti.

 
C'est dans des conditions très difficiles voir inhumaines que sont gardés les militants du MRC, premier parti politique d'opposition au Cameroun à l'issue de la présidentielle d'octobre 2018. A l'heure du démarrage des procédures judiciaires engagées devant les juridictions camerounaises, il y a lieu de craindre à plusieurs niveaux. Maître Emmanuel Simh décrit "au cours de la semaine dernière, alors que nous étions au tribunal militaire on a mis près de 120 hommes dans une salle de classe. Impossible pour eux de s'asseoir, et ce pendant 48h."
 
 Aussi il affirme, "sur les 131 personnes qui seront jugées, 124 se trouvent dans des conditions de détention difficiles à la prison centrale de Kondengui alors que les leaders Valsero, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Albert Dzongang, Célestin Djamen, le professeur Alain Fogue et le président Maurice Kamto, au nombre de sept, sont incarcérés à la prison principale de Kondengui". Maitre Emmanuel Simh précise que les négociations sont en cours pour obtenir dans l’urgence la libération des étudiants qui doivent aller composer et des personnes âgées.
 
Le cas Michel Tiomo est illustratif de cette situation. Il s'agit de ce militant du MRC qui est entré dans le coma le 14 février dernier après avoir été libéré sous gage avec une vingtaine d'autres militants. Sa santé était tellement détériorée du fait des mauvaises conditions de détentions qu'il est aujourd'hui entre la vie et la mort. On peut également rappeler ici le cas du Professeur d'université Alain Fogue. Celui-ci a choisi de mettre sa vie en danger pour protester contre les cas de violation de ses droits humains en prison.
Pour Me Emmanuel Simh "après cette étape d’inculpation, Maurice Kamto et compagnie attendent d’être fixées sur la date du début de leur procès pour des faits d’hostilité contre la partie, insurrection, offense au chef de l’Etat, et autres. Certaines de ces charges sont passibles de la peine de mort."
 
Notons que le procès de la première vague de 13 manifestants inculpés a commencé le 01er février 2019. A l’issue de la première audience, l’affaire a été renvoyée au 15 mars 2019. Et en attendant le début du procès effectif de Maurice Kamto, il sera entendu par le juge d'instruction mardi le 26 février prochain.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Les militants du  Mrc n’échappent pas aux démissions massives et ralliements collectifs au parti de Issa Tchiroma Bakary dans le département de la Bénoué dans la région du Nord. Une vague de démissions massives et de ralliements collectifs 350 militants et militantes du Mrc déferle sur le parti du Fsnc dans les arrondissements de Garoua 1,2 et 3 depuis la relance des inscriptions  sur les listes par Elecam dans la région du Nord.

 

Quelques jours, après le séjour du président du Front pour le salut du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary au Nord, les résultats sont déjà visibles sur le terrain.  C’est à une véritable danse bafia que se livrent les acteurs du landerneau politique nordiste. Entre démissions massives ou individuelles et ralliements collectifs, la transhumance politique est un phénomène actuellement à la mode dans le milieu politique nordiste. Reçus en grande pompe  par le secrétaire à l’organisation du Fsnc accompagné du président de base du Fsnc de Garoua, les démissionnaires du Mrc avaient justifié leur départ du parti de Maurice Kamto par les démarches de vouloir à tout prix, prendre le pouvoir par la force de leur désormais ex-leader.

Des raisons assez gravissimes selon eux pour aller voir ailleurs, c’est-à-dire, rejoindre une autre formation politique où on espère trouver de l’herbe encore plus verte et les privilèges qui vont avec. « La transhumance est la migration périodique d’une part du bétail de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d’autre part des abeilles d’une région florale à une autre, et ce, en fonction des conditions climatiques et de l’alternance des saisons. Mais lorsque l’on parle de transhumance politique au Nord, c’est surtout pour désigner ces personnes qui du jour au lendemain passent d’un parti politique à un autre, d’une idéologie à une autre, très souvent pour des intérêts égoïstes », explique un analyste politique à Garoua.

Le Fsnc continue de piocher au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. L’urgence d’un assainissement du milieu politique s’impose. Les partis politiques doivent probablement en plus de la formation doctrinale et idéologique des militants, mettre également un accent sur l’éthique et l’honneur.

Félix Swaboka

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vendredi, 15 février 2019 14:09

Nord : le Fsnc invite les jeunes à la citoyenneté

Au terme de son séjour  dans la région du Nord, le président du Front pour le Salut national du Cameroun  Issa Tchiroma Bakari à appeler les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales.

 

Incontestablement la démission de 350 militants du Mrc majoritairement les jeunes dans la région du Nord pour rejoindre les rangs du Front pour le salut national du Cameroun de Issa Tchiroma Bakary est l’un des signes fort qui prouve que le parti qui fait du partage et celui des couleurs bleu et blanc est entrain de vouloir changer de position dans le classement des partis politiques dans le Nord.

 

Au terme de sa visite de travail d’une semaine dans le Nord, le président national du Fsnc, Issa Tchiroma Bakaray, par ailleurs ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à visiter son fief politique. Pour redynamiser les comités des bases et les structures opérationnelles de son parti.

 

Le président national du Fsnc s’est rendu successivement à Adoumri et Bibémi, dans l’arrondissement du même nom, pour rencontrer les militants de son parti. Sur place, il a tenu une séance de travail avec les leaders politiques et les jeunes de la localité. Au cours des travaux, Issa Tchiroma Bakkary a invité tous les jeunes de l’arrondissement de Bibémi à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

 

Il a profité également de sa présence dans cette localité frontalière avec le Tchad, pour lancer un appel vibrant aux jeunes afin « qu’ils demeurent citoyens et qu’ils ne cèdent pas à la facilité ». Une constance ne peut pas échapper aux analystes de la vie politique dans le nord .Le front pour le salut national est entrain de  prendre l’envergure.

 

« Il est tout petit comme vous le connaissez mais il a commencé  à vous faire du bien, avant qu’il ne naisse et jusqu’aujourd’hui il continue de partager vos peines et souffrances .cela vous indique quelques choses .si c’est du Fsnc que je parle, devinez le et rendez vous compte que c’est le parti qui prend en compte vos désirs et avec le quel vous pouvez bâtir sans crainte  votre avenir et celui de vos progénitures », déclare face à la presse à Garoua la secrétaire générale du Fsnc.

S’il faille encore se rappeler des réalisations mieux des bienfaits  du parti pour les populations du nord particulièrement, on pourra passer  des heures sans épuiser la liste énumérative. Les bénéficiaires qui l’estiment trouvent qu’au delà de la politique le Fsnc est aujourd’hui un abri pour eux.

 

« je me rappelle que le ministre Issa Tchiroma Bakary agissant au nom de son parti m’a donné  à manger pas à moi mais à bien d’autres personnes et en plus il était difficile pour nos sœurs d’aller rapidement dans les centres de santé  mais nous n’ avons plus ce problème puisqu’il nous a offert une ambulance ce geste seul suffit pour que nous accompagnions le président national du Fsnc », s’exprime Djabou Rode au quartier Foulberé à Garoua.

 

Félix Swaboka

 

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Le ministère français des relations étrangères s'est exprimé ce mercredi 13 février, en réaction à l’inculpation de Maurice Kamto, ainsi que de près de 200 de ses partisans. La France soutient que l'opposition devrait s'exprimer dans le respect de la loi. 

 

Une centaine de militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) attend d’être jugée pour avoir participé à une marche organisée en contestation de la victoire du président Paul Biya au scrutin du 7 octobre dernier et la capacité de son régime résoudre la crise anglophone.

Ils ont été arrêtés entre le 24 et le 26 janvier dans la métropole économique, Douala, mais aussi à Bafoussam, Mbouda (Ouest) et à Yaoundé, alors qu’ils protestaient contre le « hold-up » de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 par le régime Biya, un scrutin au terme duquel Maurice Kamto est officiellement arrivé en 2ème position avec 14,23% de suffrages valablement exprimés, derrière le chef de l’État sortant Paul Biya (71,28%).

Après plus de deux semaines de garde à vue cet homme politique, ainsi qu’une bonne partie de ses proches collaborateurs, alliés et sympathisants, ont été mis sous mandat de détention provisoire au cœur de la nuit à la prison principale de Yaoundé, pendant que le reste attendait encore son inculpation formelle par le tribunal militaire. Une situation qui « préoccupe » la France.

« Nous sommes préoccupés par ce développement judiciaire et restons attentifs à la situation de Maurice Kamto et à celle d’environ 200 de ses partisans qui sont détenus », a affirmé le ministre français des affaires étrangères mercredi lors d’une conférence de presse. « L’opposition camerounaise, dont il est l’une des figures, doit pouvoir s’exprimer librement, dans le respect de la loi », a-t-il ajouté.

Rappelons que les manifestations de rue organisées par le MRC, baptisées « marches blanches », avaient préalablement été interdites par les autorités préfectorales pour « menaces de troubles à l’ordre public ». Maurice Kamto et une centaine d’autres militants de son parti sont poursuivis pour « hostilité contre la patrie », « rébellion de groupe », « insurrection », « incitation à la révolte », « perturbation de la circulation des personnes et des biens ». Ils seront jugés par le tribunal militaire et risquent la peine de mort.

Selon Me Emmanuel Simh, avocat du MRC, « c’est un recul pour notre pays. Nous rentrons dans la zone de dictature très forte où le système de M. Biya veut imposer absolument le silence de cimetière, où M. Biya a décidé de mettre en prison, de mettre à l’écart, son principal opposant. Je pense que nous sommes le seul pays au monde où on met son adversaire politique en prison et qu’on essaye de décapiter son parti politique ».

« Nous estimons que ce n’est pas la justice. Nos magistrats militaires sont simplement au service du pouvoir de Yaoundé; ils appliquent simplement les décisions prises à la Présidence du Cameroun ; ils n’ont aucune liberté d’action, aucune liberté de jugement…M. Biya a montré son vrai visage au monde aujourd’hui, il ne veut pas qu’il y ait une opposition. Il parle d’opposition et de démocratie, mais en réalité, c’est l’un des dictateurs les plus farouches que le monde puisse avoir aujourd’hui », conclut le vice-président du MRC.

Otric N.

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Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a passé sa première nuit dans les cellules froides de la prison centrale de Nkondengui ce mardi. Ses coaccusés et lui ont été emmenés dans les geôles de la prison la plus célèbre du Cameroun ce 12 février 2019 après un passage au Tribunal Militaire.
 
Les événements se sont enchaînés avec une très grande célérité dans la journée de mardi 12 février. Tout d'abord en matinée une rumeur lancée par le donneur d'alerte Paul Chouta fait savoir que le collectif des avocats du MRC est en train de grever devant le GSO à Mvan à Yaoundé. Rendus sur les lieux nous sommes rendus compte qu'il ne s'agissait pas de grève mais d'un malentendu entre le dispositif de sécurité du GSO et les hommes en toges noires. Mais sans aucun véritable mouvement d'humeur. Il était alors environ 11h.
 
Vers 12h, un mini car de la police judiciaire est arrivé avec à bord, quelques agents spéciaux chargés de l'interpellation des grandes personnalités. Une unité d'élite qui est très souvent responsable de l'arrestation des ministres de la République repérés dans le cadre de l'opération Épervier. Toute l'assistance s'attendait à ce que l'on emporte Edgard Alain Mebe Ngo'o qui devait être entendu au TCS dans l'après midi.
 
Autour de 16h, c'est le remu ménage autour du camp du GSO. Le dispositif sécuritaire est renforcé. D'autres voitures s'approchent. Les foules se massent aux abords du GSO. Sous forte escorte, les cadres du Mrc parmi lesquels le président Maurice Kamto, sont répartis dans les différents véhicules et emportés vers une destination inconnue. 
 
Des sources nous apprennent plus tard qu'ils ont été conduits auprès du Tribunal Militaire de Yaoundé où le Commissaire du gouvernement va informer Maurice Kamto de sa mise en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Arrivés au TCS autour de 18h, c'est un peu après 23h que Maurice Kamto et ses compagnons vont être conduits vers la prison de Nkondengui.
 
Ainsi, après avoir passé 15 jours de garde à vue au GSO à Yaoundé, le candidat classé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, a passé sa première nuit à la prison centrale de Kondengui.
 
Il y rejoint la première vague des militants du MRC emprisonnés depuis plus de deux semaines pour avoir participé à des manifestations pacifiques interdites par les autorités le 26 janvier 2019.
 
Avec Maurice Kamto, sont aussi descendus, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero, Alain Fogue, Christian Penda Ekoka Célestin Njamen, le Professeur Along Forgui et les autres militants du MRC gardés à vue toujours pour les mêmes causes, selon Maître Emmanuel Simh.
 
 
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Dans une interview accordée à notre confrère Le Jour, l’avocate indique que, ce sont les infractions mises à sa charge qui ont été énumérées et non pas les faits.

Prévue pour être tenue le 6 novembre 2018, la première audience de Me Ndoki, militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), aura plutôt lieu le 4 décembre prochain. Même si elle est une habituée, des couloirs de tribunaux, l’avocate qui doit rendre compte à la justice après une marche de contestation des résultats de la Présidentielle 2018, organisée le 27 octobre dernier, affirme n’être pas très sereine. «Mes sentiments étaient mélangés, on ne se retrouve pas aux prises avec la justice, en particulier la justice camerounaise, sans appréhension. En même temps j’étais amusée de la rapidité époustouflante de l’évolution de «l’affaire». Beaucoup de nos compatriotes qui sont dans l’attente de leur procès se demanderaient ce qu’ils n’ont pas fait pour mériter eux aussi une telle célérité. Ils se demanderaient, j’en suis sûre en apprenant notre histoire, ce qu’ils ont fait», affirme-t-elle dans le numéro 2804 du journal Le Jour.

Appelé à dire un mot sur les faits retenus contre elle par le Ministère public, Me Michelle Ndoki, qui est par ailleurs la présidente des femmes du MRC déclare «je ne sais pas quels sont les faits. Les infractions mises à ma charge ont été énumérées mais pas les faits qui sont qualifiés d’infractions. Nous attendons donc la première audience, désormais fixée au 4 décembre 2018, pour connaître les faits et déterminer notre ligne de défense».

Pour ce qui est de son état d’esprit, l’avocate dit être plutôt préoccupée par les autres militants du MRC, qui doivent pour la première fois de leur vie, faire face à la justice. «C’est difficile à dire, même si aujourd’hui apparemment nous ne sommes plus à trois jours de cette comparaison. Je suis préoccupée par le fait que personnes qui ont été citées en même temps que moi ont affaire à la justice pour la première fois. Ce qui est une situation angoissante. J’espère pouvoir les aider à aborder le mieux possible cette épreuve. J’espère qu’ils bénéficieront de l’assistance juridique adéquate grâce au formidable élan de solidarité que je vois déjà se manifester parmi mes confrères du Cameroun et d’ailleurs. J’espère par-dessus tout qu’en définitive, il sortira quelque chose de bon de tout ceci», ajoute-t-elle.

Pour rappel le 27 octobre dernier, Me Michelle Ndoki en compagnie de quelques militants du MRC, ont fait une marche de contestation baptisée «Non au hold-up électoral». Selon la notification du Tribunal de première instance qui l’a convoquée à comparaître, l’avocate Michelle Ndoki aurait «incité à résister à l’ordre légitime du gouvernement de la région du Littoral interdisant toutes les réunions ou manifestations du MRC ; d’avoir fait l’apologie des crimes ou délits en faisant appel à l’insurrection, en organisant des marches interdites en vue de remettre en cause l’ordre public et de déstabiliser le fonctionnement institutionnel».

Liliane N.

 

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D’après nos sources, ces deux bleus ont fait une belle percée durant cette présidentielle 2018, dont les résultats seront connus ce jour et rendus publics par le Conseil constitutionnel.

Durant la campagne électorale qui a couru du 22 septembre au 6 octobre 2018, Maurice Kamto et Cabral Libii ont particulièrement réussi à drainer les foules dans leurs meetings organisés dans diverses localités du pays. Pourtant dans leur posture de bleus, d’aucuns avaient cru que leur entrée en la matière prendrait du temps. Le Social democratic front, parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi qui a toujours tenu la tête du peloton des partis politiques de l’opposition, semble avoir été devancé par Kamto du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC). Selon nos sources bien introduites, après le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est celui du MRC qui arriverait à la suite, se plaçant ainsi en tête des 7 sept autres formations politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle.

Kamto aurait conquis son électorat grâce à son projet de société décliné en cinq grands chantiers de modernisation du Cameroun. Les domaines évoqués dans ledit projet sont entre autres la jeunesse et l’éducation, l’économie et la production, la politique étrangère et la diaspora, la santé. Et sur ce dernier point, le candidat du MRC parlait de rendre gratuit la césarienne dès 2019 et de rendre gratuit tous les premiers soins de santé de base. Sur le plan politique et institutionnel, Maurice Kamto prévoyait procéder à «une réforme profonde de la Constitution camerounaise». Il s’est aussi intéressé à la crise anglophone en promettant de la régler aussitôt qu’il accèdera à la magistrature suprême. Quelques morceaux choisis des déclarations du candidat du MRC, «j’irai chercher ceux qui sont dans les forêts et je mettrai en place un dialogue inclusif où on ne discutera pas de la forme de l’Etat mais des mesures de reconstruction de ces régions. La sécession n’est pas une option, ma préférence personnelle, c’est le régionalisme».

Maurice Kamto a été rejoint par les partis politiques de l’opposition à savoir, le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) de Paul Eric Kingue qui est devenu son Directeur de campagne, la Dynamique pour la reconnaissance nationale (DRN) d’Albert Dzongang, le Rassemblement démocratique pour la défense de la République (RDDR) de Yapolé Dieudonné, la ligue démocrate de Fabien Mvondo, le parti libéral démocrate de Jean Robert Yapoué, les branches régionales de l’Union des populations du Cameroun (de l’Ouest et du Littoral).

L’autre phénomène de cette élection présidentielle c’est Cabral Libii. Initiateur de l’opération 11 millions de citoyens, il a été investi par le parti politique Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo. Sa présence à cette Présidentielle a été saluée par Grégoire Owona lors de son passage au Conseil constitutionnel. Invité le 19 octobre dernier à Radio Balafon, Cabral s’est exprimé sur les résultats du scrutin du 7 octobre dernier. «On a décidé d’affecter des résultats aux gens parce que l’objectif apparemment, c’était de déclasser le SDF. Apparemment ça a marché, parce que depuis que ça s’est produit, ils sont contents sur les réseaux sociaux», a-t-il déclaré.

Celui qui fait aujourd’hui partie des nouveaux visages de l’opposition à l’âge de 38 ans, a  affirmé que son expérience de la présidentielle lui a permis d’apprendre «qu’il y a encore beaucoup de travail…Je dirige un mouvement, ‘‘11 millions de citoyens’’. Nous allons poursuivre le travail de sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales, nous allons poursuivre le travail de formation citoyenne ».

Liliane N.   

 

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Après le verdict du Conseil constitutionnel qui s’est soldé par le rejet du recours du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les hauts cadres de ce parti politique affirment qu’ils ne lanceront pas d’appel aux troubles.

Même s’ils n’approuvent pas la décision du Conseil constitutionnel dirigé par Clément Atangana, les militants et responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) choisissent la soumission et le calme. Juste après la sentence rendue le 18 octobre dernier, Me Emmanuel Simh, l’un des avocats de Maurice Kamto lors du contentieux a déclaré «on ne peut qu’être déçu, lorsqu’on a perdu un procès de ce niveau. Mais c’est la première fois que le Conseil statue en matière de contentieux électoral présidentiel et je pense que la décision rendue, mais Le juge constitutionnel n’a pas répondu à la question, si l’élection du 7 octobre a été crédible. Ce qui est sûr, on a bousculé nos adversaires, on a bousculé les habitudes, on a bousculé les aprioris pour démontrer que dans ce Cameroun, on pouvait défendre un dossier avec de bons avocats. La décision juridictionnelle a été rendue on s’y soumet naturellement».

Avant Me Emmanuel Simh, c’est Paul Eric Kingue qui a fait une sortie relayée par notre confrère Le Jour dans son édition du 18 octobre 2018. Après la conférence de presse du 8 octobre dernier au cours de laquelle, Maurice Kamto a déclaré avoir tiré le pénalty le jour du vote de l’élection présidentielle, de nombreux messages laissant croire que celui-ci préparait une insurrection fusaient de partout. Cette déclaration avait divisé le corps des avocats. Certains ont trouvé qu’en tenant de tels propos, Kamto s’était non seulement auto proclamé vainqueur de la Présidentielle, qu’il avait par la même occasion enfreint la loi qui prévoit que seul le Conseil constitutionnel est habileté à le faire, et que ces dires n’étaient pas loin de créer des tensions. Eric Kingue ancien maire de Djombe-Penja devenu son Directeur de campagne, a déclaré «le peuple camerounais prendra ses responsabilités parce que c’est lui qui a voté. Nous ne l’appellerons pas dans la rue. On ne va pas faire l’insurrection comme certains disent dans les réseaux sociaux. Cet incident qui s’est passé restera dans l’histoire», a-t-il déclaré dans les colonnes de notre confrère Le Jour.

A titre de rappel, il faut noter que le MRC a introduit un recours pour demander l’annulation du vote dans certaines régions. Le Conseil constitutionnel a jugé cette requête présentée dans ce sens, «non fondée». Au cours du contentieux post-électoral, les avocats de Kamto ont dénoncé aussi la répartition tardive et inégale des sommes prévues pour la campagne électorale (15 millions de Francs CFA), la publication tardive de la liste des bureaux de vote, le refus d’Elecam de retirer les bulletins de vote d’Akere Muna des bureaux de vote après son ralliement avec Maurice Kamto; le votes multiples des militaires dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, l’expulsion des représentants du MRC dans certains bureaux de vote. Le Conseil constitutionnel a trouvé que les griefs n’ont pas été suffisamment justifiés.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01