Le démenti est du Conseil de l’entreprise dans un récent communiqué visant à stopper net, la rumeur tendant à faire croire que ce gigantesque centre commercial menacerait de mettre la clé sous le paillasson. Me Zangue Serges martèle que cette campagne en cours sur les réseaux sociaux a pour seul objectif, ternir l’image de cette entreprise qui fait la fierté de tous.
Le communiqué rendu public par le Conseil de Douala Grand Mall vient apporter des clarifications visant à rassurer les partenaires de l’entreprise et mettre fin à la rumeur fortement répandue dans les réseaux sociaux en fin du mois d’avril 2021. Une rumeur qui, décidément laissait entendre que le centre commercial est placé sous administration provisoire. Me Zangue Serges Martin, avocat au Barreau du Cameroun apporte un formel démenti. « Nous tenons à rassurer le Gouvernement de la République du Cameroun, les locataires, fournisseurs, prestataires de services, le personnel et le public en général que Douala Grand Mall n’a pas été sous administration provisoire et continue à opérer normalement (…) Tout amalgame avec une autre entreprise et/ou le statut opérationnel de DRCC est non fondé et fallacieux ».
Le Conseil de l’entreprise précise par ailleurs que, la Société Douala Retail and Convention Center (DRCC), est une société à responsabilité limitée (SARL) de droit camerounais et propriétaire unique de Douala Grand Mall.
Rappelons que Douala Grand Mall compte 18 000 m2 de surface locative, et comprend entre autres, un multiplex de 5 cinémas de 1000 places et un Supermarché. Ce centre commercial huppé a été ouvert au public le 17 novembre 2020.
Innocent D H
En début de soirée de ce 13 Mars, Maitre Ndong Christopher Nveh, le secrétaire général a rendu public un communiqué, afin de démentir cette rumeur qui, tout comme ce qui concerne ce mouvement politique soulève les passions : « le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti »
Dans la suite, Maitre Ndong Christopher Nveh réaffirme la volonté du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, d’obtenir la libération de ses leaders et membres, incarcérés à nkodengui : « « le MRC exige la libération sans condition du Président élu Maurice Kamto, de ses alliés, de tous les militants et sympathisants injustement détenus par le régime actuel ».
Cette marche, devrait coïncider avec l’arrivée dans la capitale politique camerounaise, de Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Dans les communiqués postés notamment sur facebook, on peut lire l’itinéraire de même que les villes ciblées par cette marche dite blanche: « Tous à Yaoundé, grande marche blanche MRC le 17 mars 2019 pour revendiquer la libération de Maurice Kamto, les alliés et les militants du MRC. Des charters de Douala, Maroua, Bafoussam, N’Gaoundéré, Edéa, Bafia, Kribi, Bertoua, Njombe, Nkongsamba, Penja, Bafang... Forte mobilisation ».
Les leaders du MRC vont comparaître pour des faits d’Hostilité contre la patrie – rébellion - insurrection .... Ils risquent la peine capitale. Pourtant, même si le fonctionnaire américain vient à Yaoundé et que le staff administratif pense bénéficier de son soutien, le gouvernement camerounais, après sa dernière sortie, a tenu à remettre les pendules à l’heure.
Notification a été faite il y’a quelques jours, lorsqu’il a été convoqué par le Tribunal militaire de Yaoundé, alors qu’il y était attendu le lendemain. Maurice Kamto s’est vu indiquer par les magistrats militaires qu’ils sont compétents pour le juger ainsi que la centaine d’autres personnes arrêtées, malgré l’opposition ses avocats et lui-même. Interpellés depuis le 28 janvier dernier, le leader du MRC et ses partisans sont emprisonnés pour avoir organisé le samedi 26 janvier 2019, une marche blanche interdite par les autorités.