Maurice Kamto et les autres leaders de partis politiques de l’opposition se sont rencontrés hier 30 juin 2021, dans le cadre de la plateforme républicaine qu’ils ont mis sur pied, il y a de cela des mois.
Jusqu’ici, la presse n’a pas encore les informations sur ce que se sont dit hier, Maurice Kamto, Joshua Osih, Cabral Libii, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Pierre Kwemo et Hilaire Dzipan. Ce qu’on sait c’est que ces leaders de partis politiques de l’opposition se sont retrouvés à Yaoundé, juste un mois après la réception des propositions sur la réforme du Code électoral.
Il faut souligner que la collection des propositions pour la révision du Code électoral, faisait partie de la première étape du travail que Maurice Kamto et les autres leaders de l’opposition suscités se sont assignés. Le 6 juin 2021, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) dans un communiqué, indiquait qu’il y a eu «de très nombreuses et pertinentes contributions». Celle-ci avait alors annoncé une réunion des leaders de la plate-forme afin de finaliser l’élaboration d’un document comportant les amendements au système électoral actuel.
«Les Leaders ont pris la résolution de porter ce document au gouvernement de la République, dans la perspective d'une démarche garantissant le consensus le plus large possible», précisait le communiqué.
Il faut noter qu’Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya coordonne un secrétariat technique créé pour la cause. Il convient de rappeler que Maurice Kamto et les leaders politiques suscités, pensent qu’il faut absolument réviser le Code électoral pour avoir un jeu démocratique crédible, juste, équitable, transparent et pacifique.
Liliane N.
L’honorable Jean Michel Nintcheu reste convaincu que son camarade Joshua Osih nuit considérablement et de façon permanente à l'image du Social democratic front.
Pour Jean Michel Nintcheu, le NEC devait absolument exclure Joshua Osih des rangs du Social democratic front (SDF). Maintenant qu’il ne l’a pas fait, il y a des conséquences à tirer de cet acte.
«Le SDF littoral a joué sa partition à savoir appliquer le 8,2 contre un militant qui présente la particularité de nuire considérablement et de façon permanente à l'image du parti. Le NEC en a décidé autrement. Les militants en particulier et le peuple épris de changement en général vont certainement tirer les conséquences qui s'imposent. La lutte pour un changement véritable dans notre pays continue malgré des vents et marées entretenus par ceux qui trouvent leur compte dans le statu quo au détriment de l'immense majorité des camerounais», a-t-il écrit.
A titre de rappel, l’honorable Nintcheu avait entrepris une action visant l’exclusion de son camarade Joshua Osih des rangs du SDF. Seulement à la lumière de la résolution finale du comité présidé le samedi 12 juin 2021 par le Chairman Ni John Fru Ndi, Joshua Osih demeure vice-président et militant du SDF.
L’un des actes posés par le député Osih qui a remonté l’honorable Nintcheu, c’est le fait qu’il ait apposé sa signature sur une correspondance de parlementaires adressée au gouvernement américain. L’objet de cette correspondance était de refuser l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun.
Liliane N.
Alors que le Député du Littoral s’attendait à ce que Joshua Osih soit chassé du Parti, il en a eu pour ses frais car la commission du Parti a décidé de garder le candidat à la dernière élection présidentielle comme élu du Peuple, vice-président et militant du SDF
D’ailleurs, le post publié sur sa page Facebook ce dimanche en dit long sur son état d’esprit : « Le SDF littoral a joué sa partition à savoir appliquer le 8,2 contre un militant qui présente la particularité de nuire considérablement et de façon permanente à l'image du parti. Le NEC en a décidé autrement…
Les militants en particulier et le peuple épris de changement en général vont certainement tirer les conséquences qui s'imposent. La lutte pour un changement véritable dans notre pays continue malgré des vents et marées entretenus par ceux qui trouvent leur compte dans le statu quo au détriment de l'immense majorité des camerounais ».
Son insistance à faire partir son « adversaire » a créé de vives tensions au sein de cette formation politique
Et nombreux sont ceux qui, au sein du landerneau politique et même au sein du Social Democratic Front, considèrent que Jean Michel Nintcheu est très proche de la vision du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun car de ce côté, « Il faut faire feu de tous bois afin de détruire l’adversaire, même si on est incapable de faire son propre bilan…
Après trois mandats comme Député de la Nation, que peut-il montrer comme réalisations ? Que peut-on véritablement compter actions menées pour le compte des Populations avec l’argent des micros projets qu’il perçoit depuis des lustres» ?
S’inscrivant pratiquement dans la même logique, ceux qui ne le portent pas dans leur cœur soulignent que « Ni John Fru Ndi et les membres du directoire avaient raison de porter leur choix sur la personne de Joshua Osih » lors des dernières élections présidentielles.
« C’est ce choix qui est la cause principale de toute la hargne mise par Nintcheu afin d’écarter celui qu’il considère comme son adversaire. Nous sommes nombreux qui pensons qu’il doit démissionner pour démontrer qu’il est grand afin de rejoindre les rangs de son véritable parti, le Mrc… ».
Un son de cloche que ne partagent pas les soutiens du « chef du Social Democratic Front dans le Littoral qui considèrent que le « fait pour Joshua Osih d’avoir signé la lettre adressée au Congrès américain, avec les autres députés, notamment ceux du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais est une trahison, vis-à-vis du Parti mais aussi vis-à-vis des populations du Nord et du Sud Ouest qui subissent des sévices depuis un peu plus de cinq ans… ».
Peut-on envisager une réconciliation entre les deux cadres du Sdf ?
Pour l’instant, rien ne le laisse présager et tout porte à croire que la commission de réconciliation présidée par Paul Tchatchouang n’a pas donné les résultats escomptés et quelques personnes n’hésitent pas parler d’une « implosion du Sdf à bref échéance ».
Nicole Ricci Minyem
Le député du Social democratic front Joshua Osih donne comme preuve de son affirmation, le fait qu’en période électorale, même le RDPC fait recours au Conseil constitutionnel et aux chambres administratives.
Sur les antennes de Radio Equinoxe, Joshua Osih le premier vice-président du Social democratic front (SDF) est revenu sur la création d’une plateforme républicaine, qui doit travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. Joshua Osih qui fait partie des leaders de partis politiques de l‘opposition qui ont signé le communiqué sanctionnant leur rencontre, indique que réviser le code électoral c’est une bonne chose même pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Parce que, a-t-il cité comme exemple en 2013, il y a eu 340 recours en annulation devant le Conseil constitutionnel et les chambres administratives.
«Devinez quoi, l’immense majorité de ces recours venait du RDPC. Ça veut dire que même le RDPC n’est pas d’accord avec le Code électoral actuel. Parce que voyez-vous, quand le Code électoral est bon, ce n’est qu’une infime partie des candidats qui déposent des recours», a-t-il déclaré.
Toutefois, Joshua Osih a tenu à faire une précision par rapport à la rencontre inter-partis qui s’est produite le 1er avril 2021 et à laquelle il a pris part.
«Il ne s’agit pas de mettre ensemble ou de fusionner des partis politiques. Il ne s’agit pas de développer une harmonie parfaite entre tous les acteurs politiques. Il s’agit de mettre ensemble tous les points de convergence. Voila l’exercice. Et cet exercice n’a pas besoin de passer d’abord par un exercice où on solde le passé ou un exercice de réconciliation. Vous pouvez être en désaccord avec un acteur politique sur son approche politique mais sur le Code électoral nous nous reconnaissons. C’est la raison pour laquelle nous avons tous signé. Aujourd’hui, au moins 80% des points que nous réclamons pour améliorer le Code électoral pour le bien du peuple camerounais, nous sommes d’accord dessus», at-il déclaré.
Joshua Osih s’est montré d’accord avec la réaction du Pr Jacques Fame Ndongo qui a indiqué que pour une révision du système électoral, les partis politiques représentés au parlement doivent procéder par un dépôt d’une proposition de loi.
«Il a tout à fait raison. Mais là, il est dans la troisième partie du travail. Pour déposer une proposition de loi, il faut bien l’avoir. Donc vous pouvez considérer que ce que nous sommes en train de faire, c’est de mettre en place cette proposition de loi consensuelle qui représente le souhait d’une majorité des Camerounais. Maintenant, il faudra opposer au Parlement le souhait d’une majorité de Camerounais au frein d’une majorité obèse qui est arrivée au Parlement par le fait de cette loi qui n’est pas juste», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Le député Jean-Michel Nintcheu s’en prend cette fois-ci à son camarade Joshua Osih pour s’être récemment associé à des leaders de partis politiques de l’opposition, qui ont mis sur pied une plateforme républicaine pour travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun.
Le député Jean-Michel Nintcheu n’est pas contre l’initiative portée par certains leaders de partis politiques de l’opposition, qui veulent travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. D’ailleurs dans le communiqué presse parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, il indique qu’il salue cette action. Ce qu’il dénonce, c’est la présence du député Joshua Osih son camarade parti dans ladite initiative.
«…Le comité exécutif régional déplore qu’un membre dont l’auto exclusion a été constatée en date du 21 mars 2021 (article 8.2), ait été associé à une initiative aussi délicate qui engage la crédibilité, la légitimité et la notabilité du SDF sans aucune concertation préalable», a écrit l’honorable Jean-Michel Nintcheu dans son communiqué.
Il faut rappeler que depuis un temps, les députés du SDF Jean-Michel Nintcheu et Joshua Osih sont à couteaux tirés. Le premier des élus du parti de la balance suscité a dénoncé le fait que le deuxième se soit associé à des parlementaires qui ont écrit une correspondance au gouvernement américain pour indiquer que la souveraineté du Cameroun est non négociable. Aussi dans ladite correspondance, ils demandaient le rapatriement des camerounais en situation irrégulière aux Etats-Unis.
Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu se sont livrés à une véritable guerre épistolaire qui selon des indiscrétions a pour base, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du SDF.
Liliane N.
Jean Tsomelou le Secrétaire général du Social democratic front affirme que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Sans les nommer, Jean Tsomelou le Secrétaire général (SG) du Social democratic front (SDF) met en garde les députés de son parti politique Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu. Il convient de rappeler que ce sont les deux élus de la nation du parti de la balance qui se sont dernièrement illustrés par des sorties qui ont laissé croire à l’opinion qu’il y a effectivement une bataille souterraine au SDF autour de la succession du Chairman Ni John Fru Ndi. Ces hommes politiques ont montré leur désaccord sur la question de l’ingérence américaine dans la résolution de la crise anglophone.
Si l’honorable Jean-Michel Nintcheu est favorable à une intervention étrangère dans les affaires internes du Cameroun, l’honorable Joshua Osih est contre cette idée. Et c’est la raison pour laquelle, il a joint sa signature dans une correspondance de 63 députés adressée au gouvernement américain.
Et depuis, ce temps, Joshua Osih et beaucoup plus Jean-Michel Nintcheu se sont retrouvés dans des déclarations abondamment relayées sur la place publique par la presse. Par exemple, l’honorable Nintcheu a accusé l’honorable Osih d’avoir perçu de l’argent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à la période de l’élection présidentielle de 2018. Une accusation tout naturellement réfutée par le mis en cause qui avait été investi par son parti pour le représenter à cette élection présidentielle.
Querelles au SDF: le maire de Loum désavoue les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu
Pour Jean Tsomelou le SG du SDF, il est temps de sonner la fin de la recréation. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, il fait savoir que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Liliane N.
Dans une correspondance adressée le 17 Mars 2021 aux autres militants du Social democratic front, Guy Mesmin Kuaté Wambo le maire de Loum traite les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu d’«usurpateurs à plus d’un titre et même des tricheurs».
Dans la guéguerre qui existe entre les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu, Guy Mesmin Kuaté Wambo le maire de la Commune de Loum ne prend position pour aucun. Bien au contraire, il se désolidarise de ces derniers dans une lettre qu’il a rédigée et adressée aux autres militants du Social democratic front (SDF). Il y affirme avoir toujours dénoncé «des comportements mercantiles, opportunistes, égoïstes, activistes et incestueux de la part de certains politicards qui entachent l’image du parti et le discréditent aux yeux de nos concitoyens».
Contrairement à ce que Jean Robert Waffo affirme, le maire de Loum trouve que depuis la sortie du Chairman Ni John Fru Ndi où il a parlé de prendre très prochainement une retraite politique, il y a au sein du SDF, une lutte de positionnement. Il présente Nintcheu et Osih comme «des usurpateurs à plus d’un titre et même des tricheurs» et assure que «de telles forfaitures ne peuvent être admises». Il poursuit: «votre attitude irresponsable démontre à souhait votre avidité du pouvoir et vous ne méritez en aucun cas notre confiance».
Le maire de Loum dans sa lettre s’excuse auprès des sympathisants du SDF et de tous les Camerounais «pour ce désagrément». Il leur promet «un jour nouveau et pour bientôt au SDF». Toutefois, il appelle les réformateurs, responsables, militants et sympathisants du SDF à une mobilisation générale autour de la convocation d’un congrès extraordinaire «dès que les conditions sanitaires le permettront pour un retour au SDF originel». Il fait remarquer que c’est ensemble que les choses pourront revenir à la normale. «C’est ensemble que nous pouvons», écrit-il.
Liliane N.
Le Social democratic front demande à l’honorable Joshua Osih de se désolidariser des 63 députés, qui ont écrit au gouvernement américain pour refuser une ingérence étrangère dans la résolution de la crise anglophone.
Le Social democratic front (SDF) veut que l’honorable Joshua Osih retire sa signature de la correspondance envoyée au gouvernement américain par 63 députés camerounais. C’est l’une des résolutions prises par le SDF au cours de la réunion du Comité exécutif qui s’est déroulée le samedi 13 mars 2021. Cette réunion apprend-on, a été présidée par le Chairman Ni John Fru Ndi. Joshua Osih qui avait été investi par le parti pour l’élection présidentielle de 2018, doit se désolidariser de tous ses camarades de l’Assemblée nationale qui ont refusé une intervention américaine dans la résolution de la crise anglophone. La question qu’on se pose est celle de savoir si le député pourra se conformer aux exigences de son parti politique. Va-t-il présenter ses excuses comme le souhaite le parti de la balance.
Il faut rappeler que le député Joshua Osih et 62 députés ont signé une correspondance dont l’objet indiquait que la souveraineté du Cameroun est non négociable en ce qui concerne la crise anglophone. En plus de cela, la correspondance demandait le rapatriement des Etats-Unis des activistes camerounais en situation irrégulière au pays de l’oncle Sam.
Liliane N.
Joshua Osih le vice-président du Social democratic front pense que les Forces de défense doivent être postées devant les établissements scolaires, dans les régions anglophones.
Parmi les points essentiels de sa communication faisant suite au meurtre des élèves de l’école privée Mother Franscisca International Bilingual Academy, on retient l’aspect sécuritaire à revoir pour les établissements scolaires situés dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Joshua Osih pense qu’en faisant protéger les établissements par les Forces de défense, on garantirait en conséquence, le droit des enfants à l’éducation.
«Les écoles doivent être désormais intégralement protégées par nos Forces de défense et de Sécurité. C’est un impératif qui doit être mis en place pour garantir le droit de nos enfants à l’éducation dans un environnement sûr et sécurisé. Ces mesures doivent également être étendues aux routes principales menant aux écoles pour ainsi en assurer la sécurité», a écrit l’Honorable Joshua Osih.
Pour parler spécifiquement de l’école attaquée par des hommes armés samedi dernier, il se trouve que celle-ci justement, n’avait bénéficié d’aucune mesure sécuritaire. René Emmanuel Sadi dans la communication gouvernementale en rapport avec ce triste évènement, le mentionne. L’école privée «n’a lancé ses activités qu’en ce début d’année scolaire 2020/2021, à l’insu des autorités administratives compétentes, et n’a pu bénéficier des mêmes mesures de protection que d’autres établissements scolaires du Département de la Mémé», a indiqué le Ministre de la Communication.
L’activiste Boris Bertolt affirme pour sa part que la déclaration du Ministre n’est pas juste. Sur sa page Facebook, il présente la plaque de l’établissement scolaire pour montrer qu’il s’agit d’une vieille école en activité depuis.
«Voici la plaque de l’école dans laquelle le carnage a eu lieu ce samedi à Kumba. René Emmanuel Sadi dans son communiqué affirme que cette école est illégale et a ouvert ses portes il y’a juste trois semaines. Donc cette plaque date de 3 semaines?», a écrit l’activiste.
Liliane N.
Ils se sont réunis ce 23 juin, au palais des Congrès de Yaoundé afin d’explorer les voies et moyens afin de faire du « Consommer Camerounais » autre chose qu’un slogan creux et promouvoir les produits locaux.
Le thème choisi pour cette journée d’échanges a d’ailleurs été évocateur : Consommons Camerounais pour promouvoir l’entrepreneuriat et valoriser l’emploi – jeunes.
Les membres du Gouvernement, notamment les ministres des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique - de la Jeunesse et de l’Education Physique - des Petites et Moyennes Entreprises - de l’Economie Sociale et de l’Artisanat - du Commerce – des Postes et Télécommunications – de l’Agriculture et du Développement Rural ont chacun exposé sur les enjeux majeurs de la thématique centrale, en présentant chacun ce qui est fait dans le département ministériel dont il a la charge.
Quelques exemples
Mounouna Foutsou a introduit les échanges sur le: « Développement de l’Economie et Emploi-Jeunes : Défis et enjeux ».
Minette Libom Li Likeng a parlé de l’: « Economie Numérique, une Vitrine d’Opportunités à fort potentialité pour les produits « made in Cameroun »
Luc Magloire Mbarga Atangana s’est appesanti sur la « Nécessité de la Consommation Locale pour booster la Création de Richesses et du Produit Intérieur brute (Pib) ».
Mbairobe Gabriel s’est exprimé à propos du « Développement de la Chaîne de Valeurs Agricoles comme vecteurs du consommons camerounais»…
Des prises de paroles qui ont été suivi par la visite des stands d’exposition dans le hall du Palais des Congrès de Yaoundé.
Les précisions de Joshua Osih - Coordonnateur du réseau parlementaire espérance Jeunesse à Assemblée nationale
Le patriotisme économique est premièrement le fait de donner la préférence à ce qui est produit localement - deuxièmement on peut aussi se poser la question sur comment on peut influencer positivement la balance commerciale du pays et cela ne peut arriver que lorsqu’il y a un certain patriotisme économique.
En fait, il est question de consommer ce que nous produisons, favoriser la transformation locale et de donner du contenu locale. Et aller même au-delà des produits et penser aux services et aux les emplois. Et le débat aujourd’hui est d’inclure aux débats, la commande publique.
La production locale ne concerne pas uniquement l’Agro Alimentaire, mais aussi dans la pharmacie, les intrants agricoles, dans la transformation du bois…
Au-delà d’un slogan, il s’agit d’un impératif. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix de prendre ce chemin. Les parlementaires doivent s’imprégner de cette réalité et être de véritables ambassadeurs du consommé Camerounais.
Les parlementaires Camerounais peuvent–ils changer la donne ?
Tous, selon l’honorable Joshua Osih sont conscients de la problématique du chômage des jeunes. Ils ne peuvent inverser la courbe s’ils travaillent à la production de la valeur ajoutée locale. Nous ne pouvons nous plaindre qu’il n’y a pas assez de travail pour les jeunes et consommer uniquement ce qui vient d’ailleurs… ».
Le député du Social Democratic Front pense également qu’ « il faut des lois pour encadrer le contenu local mais, au-delà des lois, il faudrait que ce soit un réflexe naturel pour l’implémenter dans notre pays ».
Nicole Ricci Minyem