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Elle a été déposée ce Lundi par Messey Fritz Frantz auprès du Commandant de Brigade de Recherche de Bonanjo ; Ladite plainte concerne Gerard Philippe Kuissou Mephou, Darling Nguevo et Arol Ketchiemen Siandje Von Boris Bertolt

 

Dans le document publié sur la page facebook personnelle de ce militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, on peut lire ce qui suit :

 

« Je suis depuis quelques jours, victime d’une cabale cybernétique où mon nom et mon image sont traînés dans la boue. Les individus sus – cités m’associent dans une affaire de mœurs concernant une certaine mirabelle. Il faut le préciser, que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve.

 

Agissant en leurs noms, en profils facebook mais également par les noms d’emprunt (Nguevo) le tontinard, Benskin 2linfo, Arol Ketch), ces individus m’accusent entre autres de diffamations, de viol et d’agression sur la personne de Mirabelle.

 

Des accusations qui constituent une atteinte grave à mon honorabilité et à ma respectabilité, et qui me valent les menaces de mort par mon compte Messenger.

 

Afin d’être rétabli dans mon honneur, je m’en réfère donc à vous pour obtenir réparation du préjudice moral que je subis actuellement, tout en vous priant de bien vouloir donner à cette plainte la suite légale qu’elle comporte… ».

 

Que la lumière soit

 

Comme un complément d’informations, Messey Fritz Frantz  précise que malgré la cabale ourdie contre sa personne depuis plus d’un mois, aucune plainte n’a été déposée contre lui

 

« Je précise que jusqu'ici, je n'ai fait l'objet d'aucune plainte déposée par qui que ce soit et je n'ai été convoqué par aucun commissariat.

 

Je donne donc l'occasion aux personnes suscités d'apporter les preuves de ce que j'aurai diffamé cette Mirabelle (c’est la première fois que je cite son nom avec ce profil et avec mon autre profil Poutine Le Lion  je ne l'ai jamais fait) et que j'aurai été Complice de son supposé viol.

 

Que ceux qui pensent qu'ils peuvent se transformer en accusateur et en justicier impunément sur Facebook comprennent que ça ne marche pas avec tout le monde. 

 

Le Cameroun est un État de Droit ! Un huissier appellera les concernés pour leur remettre leurs convocations.

 

En passant dites à Darling Nguevo que je n'ai jamais changé de numéro comme il le dit au prétexte de me soustraire à la justice, ce numéro sur la plainte je l'utilise depuis près de 5 ans et si quelqu'un a une convocation pour moi qu'il me contacte immédiatement.

 

Mon image j'y tiens jalousement et je serai sans ménagement pour quiconque la traînera dans la boue surtout dans une histoire grave de viol !  Ça suffit » !!!

 

Nicole Ricci Minyem

           

Published in Société

L’activiste Boris Bertolt a donné 48 heures au commentateur sportif, Martin Camus Mimb, pour présenter ses excuses à la fille de la sextape.

 

Boris Bertolt affirme avoir pris le temps nécessaire pour faire des vérifications et se prononcer par la suite dans l’affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb.

« Chers amis, ceux qui me suivent savent que dès le déclenchement de l’affaire Martin Camus Mimb, je suis resté très réservé pendant deux jours. Pourtant j’avais déjà identifié le même jour qui était sur la vidéo. Les explications de Camus Mimb étaient simplement idiotes.

Si après 4 jours, je sors de ma réserve cela veut dire que j’ai assez d’éléments pour soutenir l’accusation selon laquelle ce n’est pas seulement un pervers sexuel mais ce sont des gens méchants », peut-on lire dans l’une des publications de Boris Bertolt disponibles sur sa page Facebook.

Lire aussi :  Affaire de sextape tournée à Rsi : Martin Camus Mimb tient un nouveau discours

Tout en laissant 48 heures à Martin Camus Mimb pour présenter ses excuses à Malicka, Boris Bertolt l’accuse avec un certain Wilfrid Eteki d’avoir eu des rapports sexuels avec la fille.

« Non seulement Eteki et Camus Mimb ont couché avec cette jeune fille, mais c'est bien eux qui ont publié les images et vidéos. Moi j’ai une sœur, des tantes, des cousines. Qui peut accepter que de telles vidéos de sa copine ou sa femme, de sa sœur, de sa cousine ou de sa tante soient mises dehors ? Qui ? Si tu peux l’accepter, mon frère, ma sœur tu es simplement un être sans cœur. Il faut te faire soigner.

Je suis en possession des preuves que je rendrai public, et croyez-moi c’est très grave. Ces gars sont très méchants. Camus Mimb doit demander pardon à cette jeune fille, aux femmes et à l’opinion publique. Je lui donne 48h et pas plus », a écrit Boris Bertolt.

Lire aussi :  Dépravation des mœurs : A qui incombent les responsabilités ?

 

Liliane N.

Published in Les Potins

C’est ce qui ressort de la publication faite par Samuel Merous Mben Mben après sa rencontre avec la famille de la défunte députée. Son récit vise à mettre un terme aux élucubrations de Boris Bertolt qui a propagé une folle rumeur sur les réseaux sociaux, en prétendant que le décès de Marinette Ngo Yetna est survenu après une chirurgie esthétique.

 

Le récit des faits

« L'honorable a été internée le 19 avril 2021, dans la clinique du Dr Thierry Noupoue située à la rue des pavés de Bonapriso, à côté du cabaret La Petite Métisse. Elle souffrait d’une hernie qui l’a menacée pendant de longues années ;

Pourtant, le 09 mai 2021, l’Honorable rassure sa famille, ses amis et connaissances, en leur disant que l'opération s'est bien passée et qu'elle entend reprendre ses activités dans les prochains jours. Malheureusement, le sort en décide autrement et décède le 24 mai 2021, soit deux semaines après l'opération… ».

Le respect de la mémoire de la disparue s’impose

Du point de vue de Samuel Merous Mben Mben, il commence par le respect du secret médical : « Nous osons croire qu'en raison du sacro-saint principe du respect du secret médical, seule la famille de la défunte peut avoir accès à son dossier médical. Cette famille dit donc qu'elle n'a subi aucune chirurgie esthétique mais plutôt une chirurgie de la hernie ».

La défunte avait elle aussi fait allusion à sa maladie dans un post publié il y a trois ans : 

C’était le 11 mars 2018. « Merci au docteur Moupoue qui m’a opérée vendredi 09 mars d’un éclatement des glandes mammaires et d’une hernie de la ligne blanche plongeante qui s’est incrustée entre mes côtes et le cœur.

Opération très dangereuse qui m’a value 7 heures dans le bloc opératoire, dans une clinique très équipée avec un plateau technique dernière génération, un personnel accueillant et très proche des malades… ».  

Le décès de la députée de la Sanaga Maritime cache-t-il quelque chose ?

Dans son post, Samuel Merous Mben Mben soutient que quelques jours avant sa mort, la défunte « Etait très active dans les réseaux sociaux ; elle retrouvait progressivement sa forme et sa sortie de la clinique était imminente. C'est pour cette raison que sa mort subite a surpris tout le monde…

Sa famille et ses proches ne ménagent aucun effort pour parler d'une main criminelle qui aurait accompli la sale besogne. Mais les résultats de l'enquête ouverte à cet effet nous en diront davantage.

Cela dit ! Marinette est morte ! Qu'on la laisse enfin tranquille ! Nous allons tous mourir car personne ne sait ni quand et ni comment il mourra ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Société

Les manœuvres ont été mises à nues par l’activiste Boris Bertolt. Des séries de captures d’écrans présentant des conversations entre la Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) et un autre membre du Conseil d’Administration, Mr Kaldjob Simon. Des échanges qui tournent autour de deux recrutements à raison de 5 millions de Fcfa à débourser par candidat.

 

C’est un scandale sui a certes des précédents dans l’administration camerounaise, mais cette fois, la déception est trop grande. Qui aurait cru que celle qui milite depuis de nombreuses années pour « more Women In Politics », plus de femmes en politique soit finalement de la même couture que ceux qui croquent à belles dents la fortune publique et qui mettent en place des stratégies pour pérenniser la corruption dans les recrutements au sein des administrations publiques. Des conversations par messagerie qui semblent confirmer la thèse de recrutement villageois au sein de l’ART. Qui aujourd’hui peut douter que même la célèbre journaliste Carole YEMELONG a été propulsé par les mêmes moyens frauduleux à la tête de la cellule de communication de l’ART.

 

Dans les conversations en circulation sur les réseaux sociaux, l’enseignante de droit dans les universités du Cameroun appelle de son collaborateur Mr Simon Kaldjob, à ne pas la « prendre pour un enfant ». Et pour cause, elle attend depuis que ce dernier lui achemine les 10 millions venant de deux candidats qui payent chacun 5 millions pour être recrutés au sein de l’ART. Le problème c’est qu’il y a un candidat qui ne peut donner que 4 millions de fcfa et demande un moratoire de 24 heures pour verser le million manquant. Ce qui ne plaît pas à Madame la Présidente du Conseil d’Administration qui est très pressée de mettre sur la table du Directeur Général deux noms de jeunes cadres qui devaient être nommés sans que leurs compétences ne soient vérifiées au préalable. Quelle catastrophe !!!

 

Cette mise à nue de ce travers vient simplement fournir au grand public les preuves d’une pratique qui est courante dans les couloirs des entreprises d’Etat du Cameroun. Malheureusement comme ce sont des manœuvres sous cape, il était toujours difficile de prouver l’existence de ce phénomène. Et que ce soit Justine Diffo qui vient juste d’être mis à ce poste par le Chef de l’Etat qui se livre à de telles manœuvres, c’est dire combien le mal est profond.


Stéphane NZESSEU

Published in Judiciaire

Le journaliste politique dénonce la manière avec laquelle l’ancien Directeur général de Vision 4 a été interpellé. Boris Bertolt s’insurge également sur le fait qu’Ernest Obama ait été emprisonné alors que la plainte déposée contre lui n’était pas encore parvenue à son lieu de détention. 

 

« Ernest Obama, ancien directeur général de VISION 4 est toujours détenu à Yaoundé au moment où j’écris ces lignes. Un collectif d’avocats se trouve à ses côtés. Devrais-je m’en réjouir ? », s’interroge Boris Bertolt dans une publication sur la toile. L’activiste camerounais vivant à l’étranger veut bien répondre par « oui » s’il s’en tient à un certain nombre de faits imputables à Ernest Obama par le passé.

« Car personnellement Ernest Obama m’a publiquement insulté sur Vision 4 pendant des heures. Il a même annoncé mon arrestation avec un mandat d’arrêt. Il a appelé au meurtre des anglophones. Il a soutenu la détention voire l’exécution de Maurice Kamto. Il a été l’un des architectes de l’extrémisme tribal. Il a soutenu la détention de plusieurs journalistes au Cameroun dont j’ai toujours défendu la liberté. A cet effet, j’ai certainement et vous aussi, avons tous les droits d’exiger qu’il subisse le prix de la violence du système », soulève-t-il d’abord. 

Toutefois Boris Bertolt n’opte décidément pas pour la vengeance vis-à-vis de son confrère. Selon lui, ce qui compte ce n’est pas l’arrestation d’Ernest Obama, mais plutôt le respect des droits de l’homme et de la démocratie.

Il écrit à ce titre, « dans beaucoup de cas il a soutenu ces violations, cependant notre devoir en tant que citoyen, républicain et démocrate est de défendre les principes de la liberté et des droits de l’homme malheureusement quelles que soient les situations. On n’arrête pas un journaliste et le menotte comme un vulgaire bandit pour des faits perpétrés à son lieu de travail. On emprisonne pas un citoyen alors que la plainte pour laquelle il est aux arrêts n’est pas encore arrivée à son lieu de détention. On ne tabasse pas un homme menotté qui ne résiste pas à son arrestation. Le mouvement Black lives matter nous enseigne justement le devoir des forces de sécurité de respecter les droits de l’homme », dénonce Boris Bertolt.   

Pour finir, le journaliste fait appel à la justice, l’égalité et l’amour. « Vous n’interdirez jamais les gens de vous détester mais vous pouvez leur montrer le chemin de la justice, de l’égalité et de l’amour. C’est pourquoi Maurice Kamto de son retour de sa tournée dans la diaspora affirmait : « vous ne pouvez pas m’empêcher de vous aimer. Car je vous aime ». L’amour triomphe du mal ».  

Arrestation d’Ernest Obama : Me Claude Assira dénonce les conditions d’arrestation du journaliste 

 

Innocent D H

 

Published in Société

 « Cher Boris Bertolt,

 

J’ai choisi de vous écrire ces quelques mots pour plusieurs raisons. Je n’en citerai ici que quelques unes. Les autres vous les devinerez bien. Je vous en sais capable.

De tous les activistes pour le changement à l’extérieur de notre pays le Cameroun, vous êtes celui que ma trajectoire a croisé à un moment fort de l’histoire de l’Université Camerounaise en 2005. En effet, j’ai fait en ces temps là la connaissance d’un jeune frère en votre personne, alors que je faisais partie du groupe des cinq(5) leaders estudiantins de l’Université de Yaoundé II, dans les grèves noires initiées par l’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (ADDEC). Elle avait son siège à l’Université de Yaoundé I, et avait réussi l’exploit de s’installer dans les six(6) universités d’Etat d’alors.

Vous vous étiez présenté à moi et à mes compagnons, à la sortie d’une réunion de l’ADDEC, où les représentants du Comité de Défense des Intérêts des Etudiants (CDIE) de l’Université de Yaoundé II, avaient été conviés, pour présenter notre approche dite ‘’intelligente et ‘’pacifique’’ de la revendication estudiantine. Sauf erreur de ma part, vous étiez étudiant en histoire, troisième année. Vous m’aviez alors dit tout le bien que vous pensiez de l’approche du CDIE, tout en nous encourageant, mes amis et moi-même à y persévérer.

La fin de cet épisode estudiantin nous avait donné raison. L’essentiel des propositions faites dans le document du nom de ‘’EUREKA’’, avaient été adoptées par l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur, à travers une commission créée à cet effet qui passait dans chaque université pour l’écoute des étudiants. A ce jour, les étudiants peuvent payer leurs frais universitaires en deux(2) tranches semestrielles ; les frais médicaux ne sont payés qu’à la préinscription, le déjeuner au restaurant ne coûte pas plus de 150frs CFA ; le système de bourse aux étudiants les plus méritants est régulier ; le compte d’affectation pour la recherche au profit des enseignants est une réalité ; la gestion financière des doctorants a été améliorée ; l’autoroute Yaoundé-Soa est achevée et opérationnelle etc.

Voilà autant de solutions intelligentes qui ont marqué la victoire du plaidoyer pour la paix et le dialogue du CDIE de l’Université de Yaoundé II-Soa, sur la violence, l’entêtement et même l’affairisme des leaders de l’ADDEC de l’université de Yaoundé I. Je peux en parler avec certitude, puisque je fus le rédacteur de ‘’EUREKA’’, sous la direction d’un aîné enseignant alors Docteur en droit, et désormais éminent Professeur agrégé et Titulaire des universités aujourd’hui.

Nous nous sommes revus quelques fois les années qui ont suivi. Vous faisiez déjà dans le journalisme, notamment dans la presse écrite. Et jusqu’à date, il n’avait jamais percé en moi le sentiment que vous seriez de ces jeunes camerounais qui seraient disposés à investir toute leur énergie et leur intelligence pour la défense d’une cause.

 

Mon cher Boris,

Si j’ai débuté mon propos par cette anecdote sur les crises universitaires de 2005, c’est bien pour rendre compte de ce que les malaises sociopolitiques des années 2000, tirent leurs origines premières de cette borne. Puisque trois(3) années plus tard, s’en suivront en février 2008, les émeutes de la faim ; en 2015, la crise dite ‘’anglophone’’ ; et depuis janvier 2019, la crise post-électorale dans laquelle vous êtes à n’en point douter, un acteur de première ligne.

Les causes ne se ressemblent pas, les combats non plus. Encore moins les méthodes et les moyens. Tellement les époques sont différentes. Les acteurs aussi. Mais s’il y’a bien un trait qui devrait rester permanent et commun à tous ces événements, il me semble bien que c’est l’intelligence. Elle est l’atout indispensable dont a besoin chaque acteur de la société, pour s’aider à distinguer le bon sens du vrai sens, dans les combats qu’il livre pour son émancipation.

Pour ma part, je suis resté agrippé à la conviction qu’il n’y a que les combats moulés dans la forge de la grande intelligence qui aboutissent.

 

1 – Félicitations pour l’engagement politique !

Mon cher Bertolt,

Vous avez engagé un combat politique pour le changement au Cameroun. Je vous en félicite. Vous avez osé. Malgré la grande adversité, vous persévérez. Vous réussissez même l’exploit de bousculer les lignes autrefois inconnues par le grand public, ou intangibles pour les moins téméraires. Votre combat a ouvert les yeux à de nombreux jeunes qui étaient encore sous l’emprise d’un angélisme de façade de ce régime qui a achevé de faire voler en éclat tout l’honneur du Cameroun, et embastillé l’avenir et le rêve de la jeune génération.

Aujourd’hui, grâce à vous, à la BAS et compagnies, notre Président effectue moins de sorties privées à l’extérieur du pays ; les évacuations et prises en charge sanitaires sur fonds publics sont de mieux en mieux contrôlées ; les partenaires et les complices occidentaux de nos dirigeants sont mieux avertis des réalités internes de notre pays. La Diaspora aujourd’hui, plus qu’hier, se sent investie d’une mission salvatrice ; les tabous politiques et managériaux se dissipent au jour le jour sous votre action. Grace à vous, le Cameroun bouge. Nos gouvernants, du moins beaucoup d’entre eux, ont désormais le sommeil léger.

Pour tous ces sacrifices, vous méritez ma modeste gratitude, ainsi que celle de tous ceux qui pensent comme moi sur ce point.

 

2 – L’orientation de votre combat !

Mes chers congénères de la Bas,

Face à toutes vos actions et à votre engagement louables, je suis tenté de vous exposer un certain nombre de questionnements que je me pose à mon fort intérieur.

 

Quelle est l’orientation de votre combat ?

Nous sommes tous d’avis que la seule cause du combat est le changement. Mais la cause n’induit pas absolument l’effet. Tout comme l’effet ne commande pas absolument ou forcément le résultat du combat pour le changement. En effet, auriez-vous jamais imaginé un seul instant que vous pourriez mener ce combat et vous rendre compte au résultat qu’en fait de situation, vous vous retrouvez à la case départ ? Le combat pour le changement impose que l’on définisse au préalable la cible ou le bénéficiaire du combat, le but et la méthode.

            

 Pour qui vous battez-vous ?

Cette question a tué ou sauvé de nombreuses révolutions dans l’histoire. Elle a aussi rendu vains de nombreux combats. Pour qui vous battez-vous donc ? Pour vous-mêmes ? Pour un homme ? Pour un aîné ?

Si tel est le cas, les Camerounais qui croient au changement devraient penser à investir leur espoir ailleurs. La victoire dans la lutte pour un Cameroun nouveau ne peut s’obtenir dans l’égoïsme et le nombrilisme de l’identité ; encore moins par le truchement d’un agent qui n’a jamais servi les congénères de votre âge, ni rien fait de miraculeux pour la jeunesse que nous sommes.

Il me semble que le combat que vous menez actuellement aurait été encore plus porteur, si seulement vous aviez compris que c’est pour notre génération délaissée, sacrifiée, ainsi que pour nos pauvres parents dans les villages et les bidonvilles des capitales, qu’il faut se battre. Votre combat aurait même déjà certainement pris des proportions plus intéressantes si seulement vous aviez appréhendé le fait que c’est pour la Jeunesse, nos cadets et nos enfants que nous devons nous battre.

Votre lutte aurait déjà certainement porté des fruits, si seulement il vous était venu à l’esprit que nous les jeunes avons encore notre vie devant nous. Et rien que pour cela, nous ne saurions confier notre destin ou nous aligner derrière des aînés qui ont le leur derrière eux ; et qui plus est, n’ont jamais été tenaillés lorsqu’ils avaient notre âge, par le désir ni la volonté de changer la donne. Ils ont servi loyalement pour les uns, hypocritement pour d’autres, mais dans tous les cas de manière intéressée, ce régime, contre les intérêts de leurs enfants que nous sommes, et au détriment de nos pauvres parents, leurs propres congénères.

Je pense donc sincèrement que votre combat, même s’il mobilise de grandes intelligences pour une cause noble, est voué à l’échec. Certainement vous en ressentez déjà les premiers signes. Et pour cause : à votre combat, il manque l’honnêteté, la clarté, l’objectivité et le pragmatisme.

            

 Quel est le but de votre combat ?

Chaque combat a un but. Un but à atteindre. Quel est le votre mon cher Bertolt ? Porter un homme au pouvoir ? Qu’a-t-il fait pour vous et tous vos semblables quand il n’était rien ni personne, qu’il pourra achever lorsqu’il sera au sommet ?

Vous valez mieux que ces aînés qui vous utilisent et vous emploient. Car, vous réussissez à faire à votre âge ce qu’ils n’ont jamais pu, ni penser, ni envisager, encore moins réalisé quand ils étaient comme vous. Même si c’est une affaire d’argent, j’estime humblement que rendus à ce niveau, vous avez rempli votre part du contrat. Vous ne leur devez plus rien.

Que voulez vous d’autre ? Instaurer le changement ? C’est bien. Mais vous ne saurez y arriver en déstabilisant ce pays qui n’appartient ni à vous, ni à moi, encore et beaucoup moins à ceux qui se cachent derrière votre fougue. Le changement est la seule valeur qui reste après le changement. Le changement est une quête permanente, un dessein perpétuel des individus, des sociétés, des nations et des générations.

Une génération qui, pour des raisons égoïstes et nombrilistes, se laisse distraire par la vanité des strapontins, au lieu d’œuvrer et de s’investir pour le changement quand c’est encore le moment, perd son tour et passe la main à la suivante. Nous sommes la génération suivante. C’est notre tour. Autant l’on ne peut suivre deux(2) lièvres à la fois ou rattraper celui que l’on a négligé de suivre, autant nos aînés ne peuvent plus prétendre prendre les devants d’un combat pour un présent et un avenir dont ils ne sont pas les bénéficiaires, ou alors dont ils ne sont pas certains de voir l’avènement.

Le présent c’est vous Bertolt, c’est vous, Jeunesse de la Bas; c’est nous tous, Jeunesse Camerounaise de tous les bords sociaux ou politiques. L’avenir c’est nos enfants, nos cadets et ceux qui ne sont pas encore nés. Notre présent actuel est l’avenir que nos aînés ont piétiné dans le passé. Ils n’ont jamais voulu le préparer pour nous. Ne leur laissons pas le petit peu encore récupérable qui reste encore de notre avenir qu’ils ont hypothéqué. Ils n’en feront qu’une bouchée comme à leur habitude. Ne les laissons pas s’emparer de l’avenir de nos cadets et de nos enfants. Ils vont le broyer comme ils l’ont fait avec le nôtre.

 

Mon cher Boris,

Chers frères de la Bas,

Je sais que les enjeux sont grands actuellement. Les tentations aussi. A travers ces troubles, beaucoup par leur activisme suspect, rêvent devenir ‘’grands’’. Certains ne veulent que garantir leur pain quotidien. D’autres pensent sincèrement ‘’sauver’’ le Peuple. Mais, pensez vous vraiment que dans une seule et même lutte, si tant est qu’elle est unifiée, le changement puisse s’obtenir avec autant de parallèles ?

Les causes justes font toujours l’unanimité. Les causes honnêtes fédèrent sans effort. Et les causes vraies triomphent sur le temps et les hommes. Le Peuple c’est le Souverain. Le Peuple c’est Dieu. On ne le trompe pas. Et il ne se trompe pas. Même si vous voyez le temps passer avec l’illusion d’une victoire de façade, la vérité de polichinelle se réalisera : toute cause mal habitée est vouée à l’échec.

Vous pouvez encore vous reprendre. En vous mettant résolument au service de votre propre génération. En dépouillant votre combat de toutes engeances et agents encombrants. En vous alliant à ces autres jeunes restés au pays qui pensent le changement et l’avenir au concret dans la vérité et dans la modestie de leurs petits moyens.

 

3 – Sur votre méthode… !

A tout projet, il faut une méthode. Un processus suivi, calibré et maîtrisé pour atteindre l’objectif, le but ou la cible de la Cause. La méthode tire ses origines d’une idée, d’une philosophie. Elle se matérialise à travers les moyens que l’on mobilise. Elle convainc par le discours qui l’accompagne. Une méthode n’est donc utile et efficace que par la qualité de ses moyens et la capacité qu’elle a de résister à l’usure du temps.

 

Mon cher Bertolt,

Chers jeunes de la Bas

Quelle est votre méthode ? Est-ce en recourant à des étrangers, à des non camerounais, ou à des puissances étrangères que vous atteindrez vos objectifs ? Pensez-vous vraiment que ces étrangers peuvent aimer le Cameroun, votre propre pays, plus que vous-mêmes ?

Avec tout le respect que je dois aux résultats atteints par vos actions, permettez-moi de m’interroger sur l’origine des financements de ceux qui vous encouragent dans ces excès. Tout comme je m’en voudrais de ne pas me poser de question sur les motivations réelles et profondes de vos ‘’bienfaiteurs’’. Au lieu de vous trouver des emplois stables et vous former à la vraie politique, celle qui construit et non celle qui détruit, pourquoi préfèrent-ils investir tant de moyens pour faire de vous des agents et vecteurs du chaos ? Avec quelques billets de banques, ils préfèrent détruire vos vies et vous condamner à l’errance internationale. Ils font ainsi de vous des bouc-émissaires, des émissaires du sang d’une fin de régime dont vous ne pouvez pourtant pas assumer l’héritage.

En vous employant à leurs basses besognes, ils privent aussi en même temps le Peuple Camerounais de votre génie évident qui ne demandait qu’à être encadré.

Pourquoi donc mon cher Bertolt ? Pourquoi mes chers congénères de la Bas ?

Pourquoi acceptez et permettez-vous que l’on se moque encore une fois de plus de la Jeunesse Camerounaise par votre truchement ? Tant d’enfantillages. Tant d’agitation. Tant d’immaturité. Tant d’inconscience.

Je n’ai aucune leçon à vous donner. D’ailleurs, je ne suis pas certain d’être véritablement au fait de toutes les ficelles de votre activisme. Mais je crois sincèrement et profondément que si vous replacez la Jeunesse, votre génération au centre de vos préoccupations et de vos combats, vous serez de bien meilleures personnes. La compréhension de beaucoup de paramètres stratégiques internes à ce système et à sa politique, vous ouvrira à des reconsidérations. Et alors, vous serez résolument ces talents au service de la Patrie, que seuls ceux qui savent observer, espèrent de tous leurs vœux après ce régime.

 

Que faire donc pour y arriver ?

 

4 – Ce qui est bon pour nous le jeunes !

Cela ne devrait plus être une question, mais une affirmation, ainsi que nous la posons. Puisque nous sommes le présent et l’avenir du Cameroun, puisque nos aînés ont échoué à rendre heureux nos parents et nous-mêmes, alors, ce qui est bon pour la jeunesse d’aujourd’hui est bon pour le Cameroun. Ce qui rendrait heureux nos parents dans les villages et les bidonvilles serait que nous jeunes de maintenant, qui avons la capacité du juste discernement, l’âge et la hauteur éducationnelle et instructive, que nous fassions le choix de nous-mêmes. Que nous fassions le choix de notre génération. Que nous décidions de prendre notre propre destin en main. Que nous prenions la relève de ceux dont nous n’espérons plus grand miracle. Que nous prenions le pouvoir.

 

Cher Bertolt,

Il ne s’agit plus pour nous de nous aligner derrière une génération qui a son avenir derrière elle. Une génération qui a refusé de faire ses preuves. Il ne s’agit plus pour la Jeunesse de suivre des aînés qui détestent le Cameroun et les Camerounais autant qu’ils s’aiment eux-mêmes. Il s’agit pour la jeunesse de combattre pour la Jeunesse. Il s’agit pour la Jeunesse de prendre le pouvoir.

 

Chers jeunes de la Bas,

Le combat que vous menez sous l’instigation, le soutien et les encouragements multiformes de ces aînés dont les Camerounais ne veulent plus, vient renforcer par sa méthode et vos attitudes, des clichés dégradants, avilissants, humiliants et méprisants que l’on a très souvent collés à la Jeunesse, afin de démontrer aux yeux du plus grand nombre, que nous ne sommes pas prêts. Que nous ne sommes pas aptes à la relève. Que nous sommes épidermiques. Que nous sommes éduqués et instruis au rabais. Que nous ne sommes bons que pour être utilisés en seconde main par ceux qui exercent le pouvoir réel.

Pourquoi donc ne pas leur prouver dès maintenant que nous avons pris de bonnes leçons de l’utilisation vile qu’ils ont faites jusqu’ici de notre fougue, de notre intelligence et de notre dynamisme ? Pourquoi ne pas leur opposer ce sursaut de conscience et de maturité que tout esclave politique dans notre condition ferait exploser du dedans de lui-même, pour s’affranchir de ses maîtres maltraitants, égoïstes et inhumains ?

La solution pour cela me paraît simple. Mettons-nous ensemble. Soyons solidaires entre nous jeunes. Soutenons-nous. Nous sommes de la même génération. Nous souffrons d’une même caste d’aînés sans cœur ni scrupule. Nous avons notre avenir devant nous. Nous avons des comptes à rendre à ceux qui nous suivent et qui arrivent. Que leur dirions-nous le moment venu ? Que nous avons aidé à garder la main, ceux qui l’avaient déjà en échec, alors que la relève était la nôtre ? Que nous avons préféré les aider à mettre en place 60 autres années d’esclavage, de pillage, de trahison et de sous-développement, parce que nous étions dans l’indigence matérielle de porter nous-mêmes notre propre destin ?

Ne laissons pas cette mauvaise histoire se répéter. En acceptant de sacrifier notre avenir pour le présent de ceux qui n’ont plus de future, nous risquons, quand nous aurons leur âge, de faire à nos cadets la même chose que ces aînés font de vous, de nous aujourd’hui. Nous utiliser pour rester improductivement éternels au pouvoir, et garder le Peuple tout entier et le Cameroun dans la honte et la risée des Nations.

 

Mettons-nous donc ensemble pour que le pouvoir revienne à la Jeunesse. Pour qu’un jeune soit porté au pouvoir après ce régime.

 

Cher Boris,

Je vous tends la main.

Chers jeunes de la Bas et toute la diaspora entière,

Joignez-vous à nous restés au pays, pour que ce rêve devienne réalité. Nous en avons déjà remué les possibilités. Des réflexions ont été faites en toute ruse et intelligence par un groupe de jeunes, dans un cadre précis et pour un instrument créé à cet effet. Rien n’est certes abouti. La perfection n’est pas de ce monde. Mais la solution est sous nos yeux. Elle a été trouvée par vos frères. Elle est peut-être douloureuse. Peut-être même abjecte et scandaleuse. Mais c’est la solution. Une nouvelle jouvence pour le Cameroun. La Jeunesse Camerounaise en Politique. Maître d’elle-même et de son destin. Arbitre et bénéficiaire d’un faux combat qu’elle n’a pas provoqué.

Tout est encore possible pour vous. Rejoignez-nous dans notre élan et dans nos convictions. Nous laissons à votre soins de repeaufiner ce qui a déjà été initié et conçu. Nous ne l’avons pas fait pour nous-mêmes. Cette nouvelle Jouvence est un projet collectif. Un ticket commun de la Jeunesse pour un avenir meilleur et radieux. Une œuvre à réaliser ensemble pour que nos parents et nos cadets soient fiers de nous.

La solution que nous avons trouvée n’est pas une solution miracle, encore moins un élixir. C’est juste une solution que nos aînés et leurs amis occidentaux qui nous divertissent, ne veulent pas que nous appliquions. Parce qu’elle est ce qu’il nous faut. Elle va à l’encontre de leurs desseins. Elle est celle qui nous permettra de nous prendre nous-mêmes en main, de nous occuper convenablement de nos pauvres parents, nos enfants, nos cadets, ainsi  que des générations à naître auxquelles nous laisseront un Cameroun bien meilleur que celui en lambeaux que l’on veut nous léguer.

 

Concrètement, cette solution tient sur cinq grands piliers :

 

Que les jeunes s’unissent et se mettent ensemble pourü garder debout les institutions et le Cameroun dont ils veulent hériter, en pesant de tout leur dynamisme pour une transition et une alternative politiques dans le silence et la paix ;

             Que les jeunes se mobilisent et se soutiennent dans laü conquête de l’Assemblée Nationale et des mairies aux prochaines élections locales afin de poser des bases solides pour que le pouvoir revienne à notre génération, notamment à un jeune après ce régime

             Que les jeunes aident l’Institution suprême à nousü débarrasser de cet entourage néfaste qui l’empêche de laisser un héritage digne de ce nom au Cameroun ;

             Que les jeunes accordent un sursis à l’Institutionü suprême du Cameroun afin qu’elle pacifie le pays tout entier à l’Extrême-Nord, au Nord, dans l’Adamaoua, à l’Est, au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, pour qu’il nous soit laissé un pays gouvernable.

             Que les jeunes laissent à l’Institution suprême de ceü pays le laps de temps suffisant dont elle a besoin, devant lui permettre de sceller définitivement la souveraineté et l’indépendance totales du Cameroun vis-à-vis de la domination saprophyte occidentale.

 

Voilà mon cher Boris, chers congénères de la BAS, ce que nous jeunes, restés au pays, avons pensé, projeté et appliquons déjà pour que le rêve jeune du changement et d’un Cameroun pour tous, devienne une réalité.

Nous vous offrons ce ticket dans l’histoire, par une méthode et une approche intelligente qui nous permettront de rendre un fier et meilleur service à notre Patrie.

Veuillez croire, cher Boris Bertolt, compatriotes de la BAS et Cie, à l’expression de mes sentiments affectueux les plus fraternels ».

 

 

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C’est la suite des procédures qui ont vu l’arrestation de l’ancien ministre de la défense camerounais Edgard Alain Mebe Ngo’o  et ses complices. Ils sont écroués à la prison centrale de Kondengui depuis le 5 mars 2019. L’information de la saisi de son hôtel particulier à Paris a été rendu publique ce mercredi matin par le journaliste et influenceur web Boris Bertolt.

 

C’est fait, la justice française vient d’ordonner la saisie de l’hôtel particulier appartenant à Edgard Alain Mebe Ngo’o. Un petit palace situé sur l’île de la Jatte. Une île très prisée et très chère. Mebe Ngo’o avait ses appartements tout à côté de celui de l’ancien président français Nicoas Sarkozy.

 

C’est la suite des enquêtes menées dans le but de mettre au goût du jour l’ensemble des entourloupes effectuées par l’entreprise MagForce du français Robert Franchiti, réputée dans la vente de matériel militaire, notamment des tenues, chaussettes et Rangers. 
C’est d’ailleurs cet affaire de détournement de fonds avec MAGFORCE qui conduit Edgard Alain Mebe Ngo’o et ses amis derrière les barreaux de Kondengui. MagForce a remporté sous Mebe NGO d’importants marchés du temps où il officiait à la Police et au ministère de La Défense.

 

D’après les révélations de Boris Bertolt, « les responsables de MagForce étaient sous écoutes par la police française depuis 2010. Cela leur a permis de remonter les traces de la filière africaine et notamment camerounaise avec un homme clé Maxime Mbangue qui était alors l’intermédiaire et représentant du ministre Mebe Ngo’o. Au cours d’un voyage de Mbangue en Asie, Mebe Ngo’o est contraint d’envoyer auprès de MAGForce le colonel MBOUTOU. Ce dernier revient avec un montant 04 fois supérieur à ce que Maxime Mbangue ramenait d’habitude à son patron. Le ministre s’informe auprès de Magforce de savoir les raisons de cette gratitude on lui répond que c’est tarif habituellement versé. Mebe comprend que Maxime Mbangue l’a roulé. D’ailleurs celui ci ne se privait pas achetant chaussures Berlutti sur mesures à 6000 Euros (près de 4 millions fcfa) ou en faisant ses courses à la maison de couture Cavalli pour 400 000 Euros (environ 300 millions fcfa) de costumes payés en cash. Il pouvait se le permettre disposant dans ses comptes personnel à Hong Kong de près de 15 millions d’Euros (soit 10 milliards de Fcfa). L’enquête est menée par le juge Renaud Van Ryumbeck. Franchiti et son collaborateur ont déjà purgé trois mois de prison et sont sous contrôle judiciaire avec des bracelets aux pieds. Il est actuellement confiné dans son domicile de la villa Montmorency dans le 16e arrondissement. Mebe Ngo’o, Mboutou, Mbangue et leur blanchisseur d’argent Vito Menye croupissent actuellement à la prison centrale de Yaoundé avec nos milliards dans leurs poches. Magforce a gagné le plus de marchés au Cameroun où les prix étaient multipliés par 7. Paul Biya était au courant depuis au moins 05 ans. »

 

Des éléments qui viendront certainement enrichir le dossier de l’instruction en cours contre Mebe Ngo’o et ses complices.

 

Stéphane NZESSEU

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La révolution c’est à la fois un état d’esprit, mais également de la discipline. C’est la capacité à se conformer à des règles, des normes fixées dans le cadre de la lutte. Parmi celles-ci figure l’obéissance aux consignes des leaders. 

 
Dans un entretien avec Boris Bertolt, l'homme laisse parlé son cœur sur la révolution du Camerounaise. 
 
« Je me suis abstenu de commenter l’actualité algérienne ou soudanaise parce que je savais que très vite les journalistes plongeraient dans des analyses simplistes. En Algérie ils vous disent c’est la volonté de Bouteflika de briguer un 5eme mandat. Faux c’est simplement l’étincelle. Depuis un an et demi le système politique et sécuritaire autour de Bouteflika s’etait. Les organisations de la société civile et les partis politiques mutualisaient leurs engagements politiques. La conjonction de ces éléments a au final fait émerger une contestation populaire à laquelle le régime déjà affaiblit n’a pas pu résister. 
 
Au Soudan ils vous disent que c’est le prix du pain. Faux. Depuis plus d’un an les leaders politiques mobilisaient et appelaient à une réforme du système. Ils ont été arrêtées par dizaines et jeté en prison par le NSI la puissante police politique de Bechir. Le pain a déclenché une révolte d’abord circonstancielle accentuée par les tensions à l’intérieur du régime et plus particulièrement de l’armée mais la conscience politique était là et la mobilisation activée. Donc Bechir a été balayé en 4 jours. 
 
Ce n’est pas parce que des camerounais peuvent être animés par le désir de changement ce qui n’est pas mauvais, qu’ils peuvent vouloir calquer les luttes d’ailleurs sur la société camerounaise. C’est plus complexe que cela et j’ai pas de temps y revenir ici. 
 
Maurice Kamto et ses alliés sont en prison. Ils ont engagé la contestation. Ils ont pleinement conscience du désir de changement mais également ils savent à quoi on s’expose. Maurice Kamto a dit qu’il ne peut pas mettre  en jeu la vie des camerounais si cela ne servira pas la bonne cause. Et Maurice Kamto est un visionnaire, qui maîtrise le système Biya et sait vers quelle destinée il conduit son peuple. 
 
S’ils décident d’annuler des marches , respectons leurs décisions. Cela n’empêche à personne de marcher mais le MRC ne peut pas assumer les conséquences. Cela n’entrave pas de mobilisations d’organisations de la société civile mais le mot d’ordre ne vient pas du MRC. Au delà la discipline, il faut aussi de l’intelligence et de la stratégie. “ tout est dans la tête avait martelé Kamto. C’est pourquoi je ne commente pas beaucoup, je ne fais plus de vidéos. 
 
La vérité est dure mais elle est celle ci: le peuple camerounais n’est pas encore prêt pour réaliser ce que les algériens et les soudanais ont réalisé. La conscience politique émerge, le coefficient d’indocilité progresse, mais il faut atteindre la masse critique. Ce seuil nécessaire pour renverser une tyrannie comme celle de Biya. Ils savent qu’on ne la pas atteint, c’est pourquoi aucune vie ne doit tomber pour l’instant. Ce serait des vies perdues inutilement. 
 
Nos leaders meurent actuellement en prison pour nous parce qu’ils savent très bien où ils nous amènent. Oui le changement arrive mais ce n’est pas pour demain. Je ne les insulterait et mépriserait jamais parce que je ne suis pas certain que j’aurais pu accepter les traitements inhumains et dégradants qu’ils subissent. Que dire de leurs familles. Ils méritent tout notre amour et notre respect. 
 
Rien ne se construit dans le désordre. We love you our leaders ». 
 
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Selon l'activiste Boris Bertolt dans son regard croisé sur la parution du journal camerounais, Essingan. Pour lui, Dans un pays normal, le journal dénommé Essingan aurait été déjà interdit de parutions.

 

« On ne peut pas avoir dans un pays un journal qui cultive au quotidien la haine et présente un groupe ethnique comme victime des autres. Notamment les Beti victimes du tribalisme des Bamiléké. Ce n’est pas normal et c’est inacceptable. Dans ce pays il n’y a pas une ethnie qui a le monopole du tribalisme ou du vol. Les voleurs au Cameroun sont de toutes les ethnies et il y a un tribalisme d’Etat instrumentalisé par les élites contre les pauvres.

Regardez cette UNE: Donc Ben Modo et Amougou Belinga sont des victimes du tribalisme des camerounais n’est-ce pas? Disons les choses exactement: du tribalisme des Bamiléké n’est-ce pas. Amougou Belinga lui est devenu riche avec l’argent de la Campost. C’est la Conscience qui le dit. Elle avait même demandé son arrestation. Donc ceux qui le disent c’est par tribalisme c’est ça? Et les Béti qui le dise sont quoi! Cessons de décrire les Bamiléké comme des monstres et des méchants dans ce pays. Ce n’est pas juste. 

Prenons par exemple Ben Modo, ce monsieur a gagné un marché de près de 26 milliards FCFA pour la CAN 2019. Les délais de restitution sont dépassés depuis le 31 Mars. On n’a ni hôtel, ni stades achevés. Dans ses rapports, la CAF souligne que les chaude Ben Modo sont les plus en retard. Donc si vous critiquez Ben Modo vous êtes tribalistes c’est ça? Ben Modo est un bandit qui a obtenu ces marchés grâce à Ngoh Ngoh et Belinga Eboutou qu’il a connu lorsqu’ils étaient des diplomates camerounais en fonction aux États-Unis. Si ce n’est pas de la méchanceté ou de la manipulation malsaine Marie Robert que tu fais c’est quoi? Mais en vérité c’est simplement un entrepreneur de la haine et du chaos. C’est pourtant un Bamiléké qui t’a sorti de l’enfer. D’ailleurs je vais dire la vérité sur toi. 

Ce monsieur de Marie Robert Eloundou est simplement méchant. Marie Robert Eloundou est un ancien prisonnier de Kondengui arrêté dans le cadre d’une escroquerie comme MIDA en 2012 appelé le Programme International de Développement (PID). Ils ont escroqué des millions de FCFA à de pauvres parents sous prétexte qu’ils allaient multiplier leur argent. 

Marie Robert Eloundou responsable de la communication au PID avait bénéficié d’une RAV4 neuve avec l’argent des pauvres. Suite à une dénonciation auprès de Xavier Luc Deutchoua Rédacteur en chef du jour, il me met sur le coup et me demande d’enquêter. J’étais journaliste au quotidien le Jour à cette époque. 

Au cours de mon enquête, j’avais rencontré Marie Robert Eloundou qui m’avait même baladé dans sa RAV4 neuve pour m’expliquer les bienfaits du PID. Naturellement je prenais les notes. 

Au terme de mon enquête non seulement je découvre qu’ils ne sont aucunement liés à l’ambassade de France, comme ils le prétendent mais en plus de cela le nom de Chantal Biya qu’ils mettent en avant leur sert de paravent pour l’escroquerie.  A la suite de la diffusion de mon enquête, et la multiplication des dénonciations, les services spéciaux se mettent derrière eux et c’est comme cela que Marie Robert Eloundou sera arrêté et envoyé à Kondengui. 

Là bas il va se lier d’amitié avec  Yves Michel Fotso. Pauvre comme il était, c’est le Bamiléké de Fotso qui va le nourrir. Même pour payer sa sortie de prison c’est Fotso. Le Bamiléké Fotso va lui donner 04 millions FCFA pour lancer son journal. Il était même prêt le financer pour une télévision que Marie Robert proposait. 

Aujourd’hui cet individu se lève pour prétendre que défendre une ethnie. Et remarquez bien. Ben Modo et Amougou Belinga ont une chose en commun : ils sont accusés d’être des faussaires qui volent argent de l’Etat pour s’enrichir. Tout comme Marie Robert volait l’argent des pauvres pour rouler en RAV 4. 

Eloundou les Béti ne t’ont pas envoyé les défendre. Ange de malheurs. Continue tu regagneras bientôt ton vrai domicile : Kondengui. »

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Cette réunion, convoquée par le secrétaire général de la présidence de la République a eu lieu en mi-août 2001 à la présidence de la République. Aucun des acteurs entendus à la police judiciaire, devant le juge d’instruction et au tribunal ne se souvient de la date exacte. Mais vraisemblablement elle s’est tenue entre le 09 et le 12 août 2001.

 

Seulement quelques jours après l’accord conclu avec GIA International la présidence de la République y voit également une nouvelle opportunité pour relancer le dossier d’acquisition de l’avion présidentiel. 
Les participants conviés à cette réunion étaient : Michel Meva’a M’Eboutou, ministre de l’Economie et des finances, Yves Michel Fotso, Administrateur, directeur général de la Camair, le colonel Justin Mitlassou, pilote à l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, le général de brigade Blaise Benae Mpecke les rejoindra en cours de réunion.

L’ordre du jour portait sur « l’acquisition de cet avion et surtout le versement d’un acompte de 02 millions de Dollars Us (environ 1 milliard Fcfa)», confie Justin Mitlassou. Il poursuit : « La décision finale sur ce point était de passer par la banque de Yves Michel Fotso, c’est-à-dire la CBC pour verser cet acompte. L’explication de cette démarche a été donnée par le ministre des Finances qui a dit qu’avec les négociations entamées avec le FMI et la Banque Mondiale, il n’était pas possible de débloquer des fonds à partir des comptes du MINFI ».

Cette réunion est présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Après un mot introductif où il expose la volonté du chef de l’Etat d’acquérir un avion et dresse un bilan de l’état d’avancement du dossier, il passe la parole à l’assistance. C’est d’abord l’Etat-major particulier qui prend la parole et fait une présentation de l’appareil.

Les participants sont informés que Boeing est prêt à mettre à la disposition de l’Etat du Cameroun un BBJII 737 conçu et équipé techniquement pour le chef de l’Etat. L’Etat-major suit ce dossier depuis bientôt une dizaine d’années. En ce qui concerne l’avion du président de la République trois organes de la présidence sont directement associés : la garde présidentielle, la direction de la sécurité présidentielle et l’Etat-major particulier. Tous travaillent en synergie.

Après l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, la parole est donnée à l’administrateur directeur général de la Camair. Yves Michel Fotso doit exposer sur le mécanisme « innovant » de financement de l’avion présidentiel proposé par GIA International. La Camair avait été invitée à cette réunion pour son expertise technique et du fait qu’elle avait déjà une idée sur les offres financières formulées par Boeing. Mais, c’est dans cette salle et pendant les discussions qu’il viendra à l’esprit du ministre des Finances de faire établir le contrat au nom de la Camair. 

 

Retranscription : Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01