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Lors d’une récente sortie, l’avocate a demandé à Maurice Kamto et à ses autres camarades de tourner la page d’Octobre 2018 et de se préparer pour les combats futurs.

 

Une position qui n’a pas plu à Jean Bonheur Tchouafa  qui estime que depuis 2013, toutes les « victoires » du Mouvement de la Renaissance du Cameroun ont été volées

 

« Chère Amie Politique et vaillante combattante, nul besoin de te réitérer tout le respect et l'admiration que j'ai pour toi et pour le sacrifice de ta personne au service de la renaissance. Je suis convaincu de ton amour pour le Cameroun, c'est certainement à ce titre que tu as déclaré il y'a quelques heures : « Nous devons le bâtir et ça ne se fait pas en avançant la tête tournée vers l'arrière. Octobre 2018 était un tournant décisif dans l'histoire de notre belle Nation.

 

 Il y en a d'autres à négocier. Regardons droit devant et resserrons les rangs, pour les aborder correctement » Je pense chère AP, qu'il n'est pas efficient de bâtir un futur sans tenir compte du passé qui en plus traîne un important et déterminant passif. Permets-moi de te rappeler le passif du passé.

 

En 2013, le Mrc a remporté les législatives (7 sièges) dans le Mfoundi en plein cœur de Yaoundé. Le Mrc a également remporté les mairies de Deuk dans le Mbam Inoubou, de Baham dans les hauts plateaux, de Monatélé dans la lekié et quatre mairies parmi les sept mairies que compte la capitale Yaoundé.

 

Au sujet de notre victoire dans le Mfoundi, le feu patriarche Emile Onambélé Zibi, dans les colonnes du quotidien le Jour, N°2058 du 11 novembre 2015 déclarait : « Le RDPC n’a pas pu avoir 40%. Pour gagner, ça s’est passé ailleurs». Le MRC conserve jusqu'à date les procès verbaux issus des bureaux de vote et qui nous donnent vainqueur mais la loi électorale dispose que chaque représentant de parti politique reçoit un procès verbal à la fin du dépouillement mais dispose paradoxalement que seul le procès verbal d'Elecam fait foi en cas de contentieux, ce qui est Inacceptable.

 

Nous avions purement et simplement été spoliés de nos victoires en 2013. Maurice Kamto avait fait une sortie au lendemain de ce scrutin couplé municipales et législatives du 30 septembre 2013 pour dire qu'il n'acceptera plus jamais les fraudes massives, sauvages et barbares du Rdpc. Cela lui avait value une convocation à la police judiciaire au motif qu'il avait tenu des propos séditieux.

 

En effet, après avoir été spoliés de manière flagrante de nos victoires lors du double scrutin du 30 septembre 2013, le président Maurice Kamto tint une conférence de presse le 22 octobre de la même année au siège du Mrc à Odza à Yaoundé et déclara : « Le pouvoir est désormais placé devant un choix crucial pour l’avenir politique du pays : engager très rapidement des discussions politiques sérieuses en vue de doter notre nation d’un système électoral crédible, garantissant le respect scrupuleux de l’expression de la volonté populaire ainsi que les engagements internationaux de notre pays, ou procéder à l’achat massif des armes pour affronter le peuple ».

 

Cette déclaration lui avait disais-je value une convocation officielle et non pas officieuse par un ministre mais plutôt par le Dgsn. C'était le 7 novembre 2013 et le président Maurice Kamto s'était fait accompagné par son conseil, feu Me Sylvain Souop et s'était alors vu opposé des vraies menaces par Martin Mbargua Nguelle qui l'accusait de tenir des propos séditieux non seulement pour les propos cités ci-dessus mais pour avoir martelé qu'il n'acceptera plus jamais que le pouvoir vole la victoire du peuple camerounais.

Après ce scrutin, le Mrc s'est lancé dans une campagne nommée « pétition pour un code électoral consensuel : sauvons la paix au Cameroun en exigeant dès maintenant la Réforme consensuelle du Code électoral pour des Élections Libres, Transparentes et Démocratiques ! »

 

À cet effet, le Mrc avait écrit à tous les partis politiques de l'opposition pour les inviter à s'asseoir ensemble pour mettre sur pied un secrétariat pour coordonner les actions de l'opposition notamment la lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel.

 

Jusqu'à date, moins de cinq partis politiques ont ne serait ce que accusé réception. Dans cette lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel, tu dois certainement te souvenir de la jambe cassée du Prof Alain Fogue. Jambe cassée par le capitaine Ekani devant l'Assemblée Nationale pour avoir distribué les flyers invitant les parlementaires à se pencher sur la question et invitant les populations à signer notre pétition, il avait d'ailleurs été molesté avec plusieurs autres camarades notamment le secrétaire général adjoint du parti, Roger Justin Noah qui avait perdu connaissance et Arnaud Parfait Manga Kede.

 

Le Mrc ne s'était pas limité à la seule pétition qui avait d'ailleurs récolté près d'un demi million de signatures physiques, et 1500 signatures numériques, Internet n'étant pas très répandu à cette époque, le Mrc avait en effet compilé sur CD (numérique) et dans un document physique les différents manquements ayant émaillé le scrutin du 30 septembre 2013 et nous avons fait des propositions pour l'amélioration du code électoral et les avons transmis à l'assemblée nationale à travers notre député d'alors, Hon Soub Lazare, à la primature, à la présidence de la république, à Elecam, au Minat aux Ong bref à toutes les parties prenantes ne serait ce que de manière implicite au processus électoral au Cameroun.

 

Tout cela est resté sans suite. Nous avons compris que le combat se gagnera sur un autre terrain : l'implantation nationale de notre formation politique. Aujourd'hui, nous sommes le parti politique le plus implanté au Cameroun.

 

Le Rdpc nous suit de près pour la simple raison qu'il profite de la présence de l'administration sur l'étendue du territoire et les administrateurs comme l'avait relevé Mgr Kleda sont de fait des militants du Rdpc pour éviter des représailles. Chère AP, connais tu Ngan-ha? Voilà en pièce jointe une image de la plaque qui mène à Ngan-ha, je l'ai prise autour de 23h en septembre 2018 lorsque nous accompagnons le président Maurice Kamto y tenir son meeting.

 

C'est dans le département de la Mvina. Connais-tu Tello? Koza? Idool, Nyambaka? Bellel? Gaoui? Mbe? Martap? Bascheo? Dembo? Nassarao, Mayo-Oulo? Bibemi? Moulvoudaye? Vêlé? Doukoula? Djabtoo? Dziguilao? Etc. Ce sont des villages situés dans les profondeurs du pays et dans lesquels le Mrc est implanté et où Maurice Kamto a rempoté le scrutin du 7 octobre 2018.

 

C'est juste à titre illustratif pour mieux se fixer les idées. Nous avons déjà été spoliés de notre victoire aux législatives et aux municipales de 2013 ensuite une fois de plus mais de trop aux présidentielles de 2018 et tu demandes aux enfants de ta terre de bâtir sans plus regarder en arrière alors que nous n'avons pas encore soldé le passif du passé.

 

Chère AP, l'avant-veille, les camarades de Paul Biya ont volés nos victoires dans les joutes électorales locales, la veille Paul Biya lui-même cette fois avec un Twitt, un post sur Facebook, moins de dix minutes de meeting, une infinité de photos, vole la victoire de Maurice Kamto et tu nous demande de bâtir quel Cameroun exactement et avec qui concrètement ?

 

Mais il faut reconnaître que le président Maurice Kamto veut avancer. Il veut bien laisser son dû au voleur mais réclame une contre partie : « Solder le passif du passé essentiellement par l’adoption d’un code électoral et par la résolution de la crise anglophone » Lui-même Maurice Kamto le déclare dans la vidéo ci-jointe.

 

Chère AP, humblement je te pose cette question pour finir : pourquoi est-ce que nous avons été en prison ? Qu'avons nous exactement gagné après tant de sacrifices ? Je pense en toute humilité que les marches qui nous restent à gravir dans la réclamation sont plus efficientes que l'abandon de cette réclamation pour bâtir sur le sable ».

 

N.R.M

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Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.

C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Kamto et ses militants arrêtés

A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.

Le Grand dialogue national

On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.

Les élections législatives et municipales

On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.

Réaménagement ministériel    

C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.

 

Liliane N.

Published in Politique

Me Charles Tchakounte Patie le président de l’ordre des avocats du Cameroun souligne que le Barreau a toujours apporté son soutien à Me Michèle Ndocki.

 

C’est à l’avocate que le Barreau a toujours apporté son soutien et non à la militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Me Charles Tchakounte Patie a tenu à faire cette précision alors qu’il réagissait après la sortie de prison de Me Michèle Ndocki. « Le Barreau du Cameroun suit depuis les premiers jours de l’arrestation de Me Ndocki l’évolution de sa situation. Je me réjouis aujourd’hui de l’arrêt des poursuites qui s’inscrit me semble-t-il dans la mouvance du grand dialogue national qui vise l’apaisement de la situation sociopolitique au Cameroun. Le bâtonnier ne peut que se réjouir de la libération de Me Ndocki et au-delà d’autres personnes. Il s’agit en définitive d’une question de justice », a-t-il déclaré face à la presse.

Il convient de rappeler qu’en date du 28 février 2019, le Barreau avait produit une note d’information dans laquelle, il dénonçait le traitement qui avait été réservé à Me Michèle Ndocki. Cette dernière avait été appréhendée le 26 février 2019. Dans ladite note, le Barreau demandait par ailleurs que celle-ci soit remise en liberté. «Le Barreau du Cameroun relève que les images de l’arrestation de Me Ndocki Michèle portent atteinte à sa dignité en tant qu’être humain, Avocat et femme, et ce à quelques jours de la célébration de la Journée internationale de la femme. Préoccupé par la détention d’un de ses membres, le Barreau du Cameroun suit attentivement les développements de la situation et demande la libération de Me Michèle Ndocki », avait écrit Me Charles Tchakounte Patie.

Pour assister son membre, le Barreau avait alors décidé de mettre à la disposition de Me Michelle Ndocki, les avocats Me Andegue Onana Désiré, Me Mang Mayi Gervais et Me Ashu Egbe. Dans sa note d’information, le président de l’Ordre des avocats du Cameroun soulignait que cette action s’inscrivait dans sa mission de protection de ses pairs.

Me Michèle Ndocki a été remise en liberté avec d’autres leaders du Mrc, ceci suite à un arrêt de poursuites décidé par le Président de la République.

 

Liliane N. 

 

Published in Judiciaire
mercredi, 27 février 2019 05:54

Michèle Ndocki aux arrêts.

L'avocate au barreau du Cameroun est depuis ce mardi soir dans les cellules de la police judiciaire de Yaoundé. Me Michèle Ndocki n'était plus visible depuis les images sur ses blessures par balles lors de la marche blanche du 26 janvier à Douala.
 
D'après des informations puisées à plusieurs sources, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entre à la police judiciaire autour de 20 h ce mardi. D'après ces mêmes sources, la présidente des femmes du MRC dans la région du littoral aurait été arrêté non loin de la ville d'Indenau. Une ville située dans la région du Sud-Ouest Cameroun et précisément dans le département du FAKO.
 
Il faut dire que l'information sur l'arrestation de Me Michèle Ndocki circulait depuis les premières heures de l'après-midi sur les différents réseaux sociaux, jusqu'au communiqué du porte parole du président Kamto, Olivier Bibou Nissack, confirmant cet arrestation. Le contenu du communiqué du MRC, "nous apprenons et confirmons à l'instant (ndlr autour de 16 heures ) l'arrestation de Me Michèle Ndocki, dans des conditions encore obscures, de même que sa déportation vers une destination non encore clairement déterminée ". Dixit Olivier B. Nissack.
 
Selon certaines personnes proches du parti de Maurice Kamto, Michèle Ndocki n'était pas en cavale. En effet, elle s'est rendue dans cette partie du Cameroun pour subir des soins alternatifs, question de soigner ses blessures. Ce qui pourrait être vraisemblable quand on sait que les médecins traditionnels présents dans cette partie du Cameroun sous le Mont Cameroun. 
 
Me Michel Ndocki, une amazone dont le courage a redéfinit la place de la femme sous nos yeux, une intellectuelle notoire. Elle a pratiquement mis en stand-by une brillante carrière d'avocate pour militer aux côtés du peuple camerounais.
 
Des paroles prémonitoires sur sa future arrestation.
 
Il y a près de trois semaines, la militante du MRC accordait une interview à la chaîne de télévision internationale France 24. A cet époque déjà, elle avait clairement laissé entendre qu'elle sera vraisemblablement arrêt dans le jours à venir. Elle disait précisément, " toutes les figures marquantes de la contestation finissent derrière les barreaux. Forcément, je me dis que mon tour va venir ". Ça saute aux yeux que Me Ndocki avait clairement pressentis la suite des événements et bien sur son arrestation.
 
Michèle Ndocki pourrait très éventuellement retrouver les leaders du MRC au sein de la prison centrale ou principale de Nkondengui.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01