Sur le plateau de l’émission «Club d’élites» de Vision 4, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est demandé si le Lion indomptable Clinton Njié aura la possibilité de saluer le président de la République, après qu’il ait osé publier sur les réseaux sociaux, sa sextape.
La problématique de la vulgarisation du sexe sur les réseaux sociaux a été l’une des thématiques de l’émission de débat «Club d’élites» de Vision 4, d’hier dimanche 11 juillet 2021. Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding faisant partie du panel, en a profité pour faire une pique au Lion indomptable Clinton Njie. On se rappelle que celui-ci avait lui-même publié en date du 26 juillet 2020, sa sextape sur son compte Snapchat. S’il y en a qui avait justifié cet acte par l’effet de la jeunesse, beaucoup l’avaient condamné.
Le Pr Messanga Nyamding pour sa part, s’est demandé si Clinton Njié aura à saluer le président de la République Paul Biya lors de la Coupe d’Afrique des Natsions (CAN), qui doit se jouer au Cameroun.
« Si la CAN se joue au Cameroun ; Nji Clinton qui a montré au monde entier son pénis dans la bouche d'une femme, va saluer le chef de l’État ? », a-t-il demandé.
Il convient de noter que le prétexte ayant conduit à l’inscription de la thématique de la vulgarisation du sexe dans les réseaux sociaux est, ces différentes vidéos présentant des personnes nues, qui ont été dernièrement publiées sur la toile. Parmi ces vidéos, il y a bien évidemment la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. Il y a celle de groupe de personnes arrêtées en pleine séance de partouze à Douala, sans oublier celle de la femme soupçonnée de vol au quartier Nkomkana.
Liliane N.
L’information a été rendue publique grâce à un communiqué publié ce Vendredi sur les réseaux sociaux ; Communiqué dans lequel le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun revient sur les dérives langagières qui ont cours depuis des semaines entre Camerounais
La quintessence dudit message
« Sur les dérives langagières dans les échanges entre Camerounais, notamment dans les réseaux sociaux.
Mon attention a été attirée sur la persistance des dérives langagières de certains de nos compatriotes, notamment dans les réseaux sociaux, en dépit de ma condamnation réitérée et sans ambages des propos haineux, tribalistes, méprisants ou dégradants et mes exhortations à l’expression des désaccords dans la civilité.
Je réitère que toute dénonciation doit se faire sans outrage, et que la contradiction par les faits et/ou une argumentation raisonnée doivent être l’arme privilégiée pour exprimer les désaccords ou pour subjuguer l’adversaire. Tout en comprenant certaines colères, sentiments de frustrations, voire de trahison, je crois qu’on peut exprimer fermement son opinion sans insultes.
Tout auteur des propos injurieux, calomnieux ou, pire encore, à caractère tribaliste envers un compatriote, qu’il soit membre ou non du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, est indigne de la Résistance nationale, est ici fermement désavoué et ne saurait en aucune manière parler en mon nom… ».
Ce message va t –il enfin produire les résultats escomptés ?
La question se pose avec acuité étant donné que les fois précédentes, des individus qui se réclament de cette formation politique n’ont eu de cesse de s’en prendre violemment à tous ceux qui ne sont pas d’accord ou alors osent porter critique à tout ce que le professeur Kamto Maurice dit. Leur agressivité semble plus accentuée, lorsqu’il s’agit de leurs anciens camarades.
Toutefois, sont –ils les seuls à proférer des insultes et inciter les autres au repli identitaire ?
Certainement que non. Ces tares, ces fléaux semblent désormais être le sport favori de quelques individus qui pensent ainsi trouver un exutoire à leur mal être. Ils s’en donnent à cœur joie dans ces pratiques qui frisent la sorcellerie, mettant à mal la cohésion sociale, bravant et défiant les autorités qui tentent tant bien que mal de mettre un terme à tout cela.
Hélas, les réseaux sociaux offrent un espace d’expression et il n’est pas toujours évident de contrôler tous ceux qui viennent s’y épancher, malheureusement pas toujours de la meilleure des manières.
Nicole Ricci Minyem
La filiale camerounaise du Groupe français Société Générale dénonce cette arnaque à travers un message diffusé. L’alerte lancée par la l’entreprise fait suite à un communiqué de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) qui met en garde le public camerounais sur des pratiques peu orthodoxes.
Le message diffusé par la Société Générale Cameroun (SGC) alerte : « des arnaqueurs écument les réseaux sociaux avec des annonces qui portent le logo de Société Générale Cameroun et de Yup Cameroun, promettant au public un gain d’argent rapide moyennant un investissement initial ».
L’institution indique également, « Société Générale Cameroun (SGC) tient à apporter un démenti formel sur son implication prétendue dans ce type d’investissement. Pour rappel, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers est soumis à l’agrément obligatoire de la Cosumaf ».
Un message qui intervient après un récent communiqué de la Cosumaf mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ».
En effet, 14 sites ont été récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation par le gendarme financier. Dans une publication par les soins de la Cosumaf, Il s’agit de l’Académie des investisseurs panafricains ; Liyeplimal ; GTX Invest, Global Trusted Xchange ; Sogaa Sarl ; Petronpay Cameroon ; Mekit Invest ; Unique Finance ; Fortune Investment & Wealth ; Crifat ; Highlife International Cameroon ; Sairiu ; Regel Cameroun ; Cameroon Invest et Mougano Investment.
L’on apprend que malgré les protestations de certaines de ces sociétés, elles avaient par la suite été interdites d’activité par le ministre camerounais des Finances. Quant à SGC, lui, fait partie de la liste des établissements agréés par la Cosumaf dans la zone Cemac.
Innocent D H
Selon Mathieu Youbi le promoteur du groupe «Le Cameroun C’est Le Cameroun», indique que Facebook a fait cette suppression à la demande du gouvernement de notre pays.
Facebook vient de supprimer de son réseau social le groupe camerounais dénommé «Le Cameroun C’est Le Cameroun», dont le promoteur est Mathieu Youbi. Le motif justifiant la suppression de ce groupe porte sur la diffusion des propos haineux qu’on y retrouve. Mathieu Youbi sur sa page Facebook fait savoir que la décision a été prise par le réseau de Mark Zukerberg à la demande du gouvernement du Cameroun.
«Facebook m'informe qu'à la demande du gouvernement camerounais, ils vont devoir fermer TEMPORAIREMENT mon forum LCCLC qui selon eux " salit l'image du Cameroun et porte atteinte aux efforts de modernisation de l'Etat en construction". De nombreux activistes pro changement se verront bloqués de Facebook dans les jours qui viennent», peut-on lire dans le post de celui qui est aussi militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Pour Mathieu Youbi cette décision de Facebook est tout simplement une atteinte à la liberté d’expression. Rappelant qu’une équipe du réseau social de Mark Zukerberg a séjourné au pays, il dit comprendre aujourd’hui, pourquoi est-ce que cela s’est passé. «On comprend pourquoi une équipe de Facebook a séjourné au Cameroun au frais du contribuable. Je ne vais pas me plaindre car j'ai intégré que le régime a fait ce qu'il fait de mieux et qui est son bilan: La répression», ajoute-t-il.
Tribalisme et Haine
Il convient de rappeler qu’après examen et adoption au Parlement, Paul Biya a décidé de promulguer la loi portant modification de l’article 241 du Code pénal. L’amendement intègre l’outrage à la tribu, c’est-à-dire, toute tendance ou expressions qui visent à dénigrer ou à rejeter certaines composantes socioculturelles sous la base de leur appartenance à telle ou telle tribu.
Face aux députés, Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a souligné que la montée du tribalisme dans l’espace public, surtout au niveau des réseaux sociaux, pourrait compromettre la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. « Nous utilisons des mots qui vont au-delà de notre propre entendement pouvant heurter certains esprits sensibles. Ils constituent des troubles à l’ordre public », avait-il déclaré.
Liliane N.
Les utilisateurs de Facebook, WhatsApp et autres sont de plus en plus confrontés aux offres de services d’un autre genre avec comme appât, des corps des hommes et femmes entièrement dénudés ou en petites tenues
Des images qui, si elles devaient laisser place au plus petit doute, trouvent une explication dans un texte dont les termes sont clairs : « Si vous vous sentez seul (e) et avez besoin d’une compagnie coquine, veuillez cliquez sur ce lien et vous n’aurez qu’à faire votre choix… Soyez rassuré de la qualité du service et nous vous rassurons que vous ne serez pas déçu ».
« Je suis un jeune homme âgé de 24 ans et je réside à Douala. Je suis à la disposition des femmes seules. Celles qui sont intéressées peuvent me saisir in box et je suis à leur entière disposition et je leur promets des moments torrides dans une totale discrétion…
Pour celles qui sont dans d’autres villes et qui ont besoin de se faire prendre par un jeune plein de vigueur et d’ardeur, contactez moi in box et je vous mettrais en contact avec des personnes prêtes à assouvir vos moindres désirs pour une modique somme ».
« Vous êtes de passage à Yaoundé/ Douala et vous voulez découvrir une autre facette du Cameroun profond, nous vous invitons à rejoindre ce groupe WhatsApp et vous serez servi. Les prix sont affichés selon ce que vous désirez et ils sont payés à l’avance…Venez et découvrez de très belles jeunes femmes qui sauront vous satisfaire en allant au devant de vos désirs les plus inavoués »…
Scandale
L’on se souvient de la rencontre de certains membres du gouvernement dans un hôtel de la ville aux sept collines et qui avait pour prétexte, le port des mini jupes et des tricots laissant apparaître les parties intimes des jeunes filles mais aussi des femmes d’un certain âge.
Si la sonnette d’alarme avait été tirée, il est important de reconnaître pour le regretter que rien n’a véritablement changé dans les mœurs des adeptes de ces pratiques.
Au contraire, en plus de ce qui continue de se faire au vu et au su de tous, lorsqu’on sait que parfois ce sont « les grands » qui sont les plus gros clients, les réseaux sociaux offrent plus de visibilité à ceux et celles qui ont décidé de vendre leur corps afin de gagner leur vie.
Qu’est ce qui peut expliquer qu’alors qu’il existe au Cameroun, des organes chargés de la surveillance de ce qui se dit et se fait sur les réseaux sociaux, rien ne soit entrepris pour mettre un terme à ces pratiques qui n’honorent pas le Cameroun ?
Ces pratiques sont –elles promues dans le 237 parce que ce sont parfois des personnes les plus insoupçonnées qui louent les services de ces prostitués (es) ?
La donne doit changer
La préservation de l’image de marque du Cameroun va au-delà de simples mots. Ces pratiques importées des pays dits développés, n’honorent pas le Vert – Rouge – Jaune national.
Des mesures devraient être prises en urgence par qui de droit, afin que les enfants, grands utilisateurs des réseaux sociaux soit préservés autant que possible car, au-delà de la satisfaction charnelle de quelques minutes, il est plus important de penser à l’avenir.
Ceux qui doivent le construire, ceux qui sont le fer de lance de la Nation, doivent être protégés, encadrés et éduqués à travers des valeurs morales, socle de tout développement.
Nicole Ricci Minyem
C’est le 12 Mai dernier que le ministre des finances du Cameroun, dans un document qui a fuité sur les réseaux sociaux fait savoir qu’un montant de 4 milliards de Fcfa sera mis à la disposition des députés de la Nation pour leur équipement personnel et surtout pour l’achat par chacun, d’un véhicule de fonction. Un choix de financement qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié au coronavirus qui continue de contaminer et faire des morts parmi les camerounais et dans le monde.
Les députés vont entrer en possession de leurs dotations d’équipement dont celui qui leur permettra de s’acheter chacun un véhicule de fonction. Si on s’en tient à leurs revenus, les députés sont loin d’être les plus mal payés au Cameroun. Au contraire, ils reçoivent chaque jour énormément d’argent. Et pour un pays pauvre qui a du mal à décoller, tout cet argent qui finit dans les poches des députés qui se réunissent trois fois seulement sur l’année, c’est une dépense jugée exorbitante par plus d'un.
Une fois admis à siéger à l’Assemblée nationale, ils ont droit à des avantages qui suscitent envie et convoitise. Ce qui nous donne de comprendre pourquoi des gens se bousculent pour être députés dans ce pays. C’est plus pour se servir que de servir le peuple camerounais.
Lorsqu’un député est élu et une fois qu’il prend fonction, il est sur le coup submergé d’argent. Dès le lendemain de la validation des mandats, les 180 honorables sont éligibles pour entrer en possession de 10 millions de FCFA chacun. Soit un total de 1 milliards 800 millions de dépense. En plus, les élus ont droit à un crédit automobile non remboursable qui est de 8 millions FCFA par personne quand on est un simple député.
Mais si l’on a été désigné pour faire partie du bureau exécutif comme c’est le cas pour le Président du PCRN Cabral LIBII, les montants sont multipliés par quatre voir par cinq. Soit une somme comprise entre 35 et 50 millions de FCFA non remboursable. Et c’est d’ailleurs ce qui donne de s’interroger sur ces sommes d’argent que le député reçoit, sachant qu’il ne rend compte à personne de son utilisation.
Comme pour tout travail, les députés ont un salaire mensuel. Qu’ils soient en session ou non. Un député perçoit 900 000 FCFA de salaire brut à la fin du mois. En plus de son salaire, à chaque session convoquée, l’Assemblée nationale donne 1,2 million de FCFA à chaque député en guise de prime de session. Pour une année, trois sessions ordinaires sont prévues.
A tout cet argent qui submerge nos honorables, il faut encore se dire que chaque année, les députés reçoivent de l’argent frais pour financer des microprojets dans leurs circonscriptions. Soit 8 millions de FCFA par député.
Au bout de son mandat, un député encaisse donc un minimum d'environ 40 millions de FCFA. Soit un montant global de 07 milliards 200 millions de nos francs. Des frais auxquels on n’a pas encore ajouté les montants émargés du fait des sessions extraordinaires et des missions diverses qu’ils peuvent effectuer au nom du Parlement. Sans parler des avantages non financiers, à l’instar de la suite à l’hôtel des députés durant tout le mandat et bien d’autres avantages que le commun des camerounais est loin de s’imaginer.
Stéphane NZESSEU
L’auteur du titre à succès « Coucou », dans une vidéo qui tourne en boucle ces dernières heures sur les réseaux sociaux estime que le Gouvernement est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer à son peuple. Faisant savoir qu’elle n’a connu qu’un seul Président au Cameroun, l’artiste conditionne le développement du pays à une véritable alternance au sommet de l’Etat.
Charlotte Dipanda est en vedette ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Vous vous demanderez certainement si elle vient de mettre un nouvel album ou clip sur le marché discographique. Oui peut-être, mais le motif pour lequel la star camerounaise fait plus parler d’elle sur la toile en ce moment, reste sa sortie sur la Voix de l’Amérique. Charlotte Dipanda étale en effet, son chagrin sur le Gouvernement de son pays. Elle se dit déçue de n’avoir connu qu’un seul Président de la République au Cameroun.
« J’avoue que moi par exemple, je n’ai connu qu’un seul président, le président actuel. Que ce que ça ferait du bien d’avoir une autre proposition, de se dire que c’est une époque qui est inéluctablement révolue aujourd’hui. Et qu’on a besoin de voir ce que ce que le pays peut apporter à cette jeunesse-là qui est différente, parce que c’est une jeunesse aussi ouverte à l’extérieur qui voit ce qui se passe ailleurs et qui l’espère pour son pays. En tout cas il est temps qu’on propose autre chose », lance la chanteuse camerounaise.
Charlotte Dipanda pose l’alternance au sommet de l’Etat comme condition sine qua non pour le développement. Pour cette voix d’or de la musique camerounaise, « il est temps que le Cameroun se développe. Parce que tant qu’il n’y a pas d’alternance, il n’y a pas de développement possible. Je pense que l’Etat actuel est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer au Cameroun et qu’humblement, il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans rancune ! ».
Indiquons que c’est l’une des premières fois que l’on note une sortie de Charlotte Dipanda sous un ton satirique vis-à-vis du régime en place dans son pays. Dans l’imagerie populaire, l’artiste était plus connue pour ses belles chansons, ses magnifiques passages à l’émission The Voice Afrique francophone, ainsi que pour sa success-story.
Innocent D H
Enfin les camerounais pourront entendre la voix de leur Chef. Après près de trois mois de lutte acharné contre la Covid 19, le premier camerounais va s’adresser à ses concitoyens.
« Je m’adresse à la Nation ce soir à 20 heures dans un message radio-télévisé et dans les réseaux sociaux. » Ainsi est formulée l’annonce diffusée vers 14 heures 15 minutes sur les réseaux sociaux. Une annonce diversement accueillie par les internautes et les followers du Président de la République. Pendant que d’aucuns attendent à cœur joie ce message du Chef de l’Etat, certains craignent que d’autres compatriotes se préoccupent plus à mettre en place un dispositif de détecte de l’authenticité de la personne qui s’exprime. Faisant ainsi allusion à tous les faces checking qui avaient suivi l’audience accordé par le Président de la République su Chef de l’Etat à l’ambassadeur de France.
Pour Boban Nitcheu, « les ingénieurs kamtoistes en réalité essuyeurs de vitre en Europe sont déjà en train d'analyser ce message avant même votre discours de ce soir. Ils vont brancher les satellites de Mars et Venus pour nous démontrer ce soir que vous parlez du tombeau ». Dans le même ordre d’idée, Goun Legrand ironise « Ils diront que c'est kaiser show. Les ingénieurs en images et photographies, j'espère qu'aujourd'hui vous ne vous plaindrez pas d'un quelconque montage ou tournage d'un film Hollywoodien ! Vous aurez tout à contrôler dans la vidéo aujourd'hui ! Ravitaillez-vous déjà en cordes, on ne veut pas de pleurs après, vous savez ce qu'il y'a lieu de faire ! »
Fête de l’Unité : Paul Biya pourrait s’adresser à la Nation le 19 mai 2020
D’un autre côté, les camerounais sont fiers de pouvoir enfin entendre la voix de leur président. Et ils attendent la sortie de ce soir comme ils le disent sur les réseaux sociaux. Aline Mbengono « C'est très important de rassurer le peuple qui vous a élu et qui vous soutient Excellence. Vive notre cher pays et son président que vous êtes. » Menrad Dejupere « Ok mon « presi » on attend. Tout ce que vous direz ne pourra que nous mettre la joie au cœur le peuple qui vous soutient et celui qui ne vous soutient pas attend ce discours avec impatience »
Mis à part les camerounais ordinaires, les hommes politiques, les acteurs de l’économie seront scotchés pour savoir les stratégies proposées par le gouvernement pour sortir de cette crise. Et Andre Essono de dire « Il est absolument nécessaire, que tous les politiques et le peuple soient avec le président et gouvernement en place pour lutter ensemble contre cette crise. L'union fait la force. »
Stéphane NZESSEU
Le nouveau membre du Conseil de Surveillance de Facebook l’a affirmé au cours d’un entretien fleuve accordé à nos confrères du « quatrième pouvoir ». Entretien au cours duquel de nombreux autres sujets ont été abordés.
- Comment-vous sentez-vous suite à cette nomination ?
Je suis très honorée de continuer à servir la cause des libertés sur Internet, et la liberté d’expression en particulier, aux côtés de collègues au parcours exceptionnels. Je mesure également l’immensité de la tâche qui nous a été confiée.
- Quel sera votre rôle au sein du Conseil de surveillance?
Le Conseil de surveillance aura pour charge de trancher en dernier ressort les décisions relatives aux contenus postés sur les plateformes Facebook et Instagram. Pour l’instant, seuls les contenus supprimés pourront faire l’objet d’une procédure d’appel auprès du Conseil, mais les statuts du Conseil restent ouverts sur les possibilités d’inclure dans le futur d’autres types de contenus.
- La pandémie du coronavirus fait rage dans plus de 180 pays dans le monde. Dites-nous comment comptez-vous contourner la question des fausses nouvelles liées au Covid-19?
Le mandat du Conseil de surveillance est de s’assurer que la liberté d’expression et les droits de l’homme, sont protégés dans le cadre de l’application des politiques de modération de contenus par l’entreprise Facebook. C’est encore trop tôt pour répondre avec précision à votre question, car nous n’avons pas encore commencé à nous pencher sur des cas.
Une chose est certaine, la désinformation qui a sévit pendant la crise sanitaire ne manquera pas de poser de nombreux défis pour la liberté d’expression et la modération des contenus.
- La lutte contre les discours haineux sur Facebook cela vous parle-t-il?
Dans l’espace francophone africain, notamment au Cameroun, ces dérives s’observent surtout en périodes électorales.
En tant que directrice de l’ONG Internet Sans Frontières, et actuellement chercheuse au Berkman Klein Center d’Harvard et au Digital Civil Society Lab de Stanford, la lutte contre les discours haineux sur les réseaux sociaux est au cœur de mes préoccupations.
Je me suis d’ailleurs beaucoup exprimée sur le sujet. Depuis de nombreuses années, mon ONG et moi militons contre les coupures d’Internet et des réseaux sociaux, qui sont des atteintes graves à la liberté d’expression, comme l’a rappelé á plusieurs reprises le rapporteur spécial de l’ONU pour la liberté d’expression, David Kaye.
Un nombre croissant de gouvernements disaient se servir des coupures Internet et la limitation de l’accès aux réseaux sociaux pour lutter contre la haine et la désinformation sur Internet.
« En matière de vie privée, la meilleure protection reste selon moi la loi »
Si cette justification a longtemps servi d’excuse, il n’en demeure pas moins que la haine et la désinformation sont devenues des réalités sur les réseaux sociaux, et qu’elles sont porteuses de danger pour la paix et la sécurité, notamment pour de nombreux Etats africains. Face à ce constat, nous avons décidé à Internet Sans Frontières de réfléchir à des solutions qui permettent de lutter contre ces contenus, tout en protégeant la liberté d’expression.
Nous avons par exemple organisé un colloque qui a réuni les acteurs publiques et privés à Yaoundé pour créer une plateforme de dialogue et de collaboration en vue de lutter contre les discours dangereux, tout en protégeant la liberté d’expression, en amont de l’élection présidentielle camerounaise d’octobre 2018.
Nous avons également mené un projet d’observation de la haine et de la désinformation sur les réseaux sociaux dans des pays d’Afrique centrale et occidentale.
Ces deux projets ont renforcé notre conviction que lutter contre ces deux fléaux en ligne nécessite une collaboration entre différents acteurs du numérique, gouvernements, plateformes, société civile. Et ils ont confirmé qu’en matière de lutte contre la désinformation et la haine sur Internet, le contexte est une donnée essentielle.
- N’avez-vous pas peur que les décisions du conseil soient influencées par Mark Zuckeberg en personne ?
Le Conseil est totalement indépendant de l’entreprise Facebook et son dirigeant. À titre personnel je n’aurais pas accepté de rejoindre le conseil sans la garantie que je peux garder ma liberté de ton, et que le conseil n’a aucun lien de subordination avec Facebook.
« Pour ce qui est du Cameroun, l’adoption d’une législation sur la protection des données personnelles devient urgente »
Une camerounaise désignée membre du Conseil de surveillance de Facebook
- En tant qu’avocate de formation, et militante pour les droits digitaux, quelle sera la stratégie que vous allez proposer pour élargir la protection des données dans l’espace cybernétique Facebook ?
En matière de vie privée, la meilleure protection reste selon moi la loi : celle-ci doit encadrer la collecte, le partage des données personnelles, ainsi que prévoir des mécanismes de contrôles des utilisateurs sur celles-ci.
Encore faut-il bien sûr que la législation soit adaptée aux innovations technologiques. La réflexion menée par exemple par l’Union Européenne pour mettre à jour son cadre réglementaire sur la protection des données et aboutir au RGPD est un exemple intéressant. Pour ce qui est du Cameroun, l’adoption d’une législation sur la protection des données personnelles devient urgente.
- Facebook travaille avec de nombreux partenaires de confiance dans le monde. Avez-vous le sentiment qu’il ne s’agit pas d’un remix ?
Je ne le pense pas. Les partenariats que vous évoquez sont importants, ils ont pour objet d’aider l’entreprise á décider au cas par cas de la suppression de certaines publications, au regard des standards de la communauté Facebook. Ils ne concernent que certaines catégories de publications.
Le Conseil a été créé pour, à partir d’un cas individuel, trouver des réponses qui peuvent s’appliquer á d’autres cas similaires, en somme des décisions qui pourront faire jurisprudence. Et la compétence du Conseil s’étend par exemple aux publicités politiques.
- Comment allez-vous pouvoir concilier l’intelligence artificielle aux responsabilités de modération dans un monde de plus en plus Big Data?
Comme l’a précisé Michael McConnell, l’un des présidents du Conseil, nous ne serons pas la police de Facebook et d’Instagram, notre rôle est de prendre des décisions sur les contenus supprimés, en nous assurant de protéger la liberté d’expression.
40 personnes, le nombre maximum de membres prévus par les statuts du Conseil, ne pourront à elles seules se prononcer sur tous les problèmes posés par les milliards de contenus partagés sur ces deux plateformes.
- Avez-vous été approché par des gouvernements africains dans la suite de votre profil d’Avocate 2.0 ?
Rires. Je suis un pur produit de la société civile, cette place me convient…
N.R.M
En guise de réponse à la sortie de jeune compatriote Alexandre Song, sortie qui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, Samuel Eto’o répond en diffusant sur son compte Instagram et Facebook, la séquence où Alexandre Song salue son génie et son immense talent de footballeur. En sus, il commente la vidéo de ces propos « Merci mon petit Alex Song, l’histoire ne changera jamais ».
« Moi c’est mon avis, mais je dis que le meilleur joueur camerounais de tous les temps c’est le bantou (Sameul Eto’o Fils ndlr). C’est un joueur qui a un talent unique. Le meilleur joueur avec qui j’ai joué en sélection c’est le bantou. Quand tu es avec lui sur le terrain, tu es sûr qu’à tout moment il peut nous décanter une situation. Lui c’est un génie. Si tu parles mal du Bantou affaire ballon hein, c’est que tu es jaloux. Le bantou connaît le ballon jusqu’à ce n’est plus bon. » C’est ce que dit Alexandre Song dans cette vidéo d’à peine 1 minute 10. Une reconnaissance que Samuel Eto’o salue à travers cette publication.
L’on se souvient que dans cette conversation avec un de ses amis, l’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale du Cameroun mettait sur la place publique les réalités de vestiaires. Avec une emphase sur les attitudes reprochables de Samuel Eto’o Fils et ses accrochages avec Stéphane Mbia et d’autres coéquipiers de la sélection. Il disait également au cours de cette vidéo pourquoi il ne portait pas particulière le goléador en estime.
Mais comme on peut le constater, Samuel Eto’o a décidé de ne pas le suivre dans cette manière de faire. Au contraire, en homme sage et mendiant de la paix, il a choisi de ne garder que le côté positif de la sortie de son cadet Alexandre Song. Le meilleur buteur de l’histoire des lions indomptables à cette date choisi de retenir qu’Alexandre Song salue son génie et reconnaît son immense talent de footballeur. Toutes choses qui prouvent la bonne foi du créateur du Système Tchakap. Alexandre Song à qui on ne peut reprocher l’honnêteté intellectuelle. Ce qui induit que ce qu’il affirme dans la suite de sa conversation n’est pas complètement faux.
Mais que ce soit vrai ou pas, pour Samuel Eto’o c’est du passé et il choisit de garder ce qui reste immuable, la qualité de son talent. On peut comprendre pourquoi le Pititi écrit « l’histoire ne changera jamais ». Comme quoi, il est temps de passer à autre chose. Un bel exemple de maturité.
Stéphane NZESSEU