Les individus interpellés cette matinée au marché Mokolo seraient tous des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Selon les informations en notre possession, ces militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont été arrêtés alors qu’ils s’affairaient à une activité de nettoyage au sein du marché Mokolo de Yaoundé et ce dans le cadre des activités relatives à la célébration, le 08 mars prochain, de la 34ième journée internationale de la femme.
Interpelle-ton des individus au Cameroun parce qu’ils font du nettoyage ? Évidemment la réponse est non. En interpelle-t-on parce faisant partie d’un parti politique autre que celui au pouvoir ? Froidement, ici aussi, la réponse est négative et prétendre le contraire serait faire montre d’une mauvaise foi manifeste car en l’occurrence, si tel était réellement le cas, une bonne frange de la population camerounaise qui serait aux arrêts.
Alors que la question de fond, compte tenu de ce que relevé dans le paragraphe précédent devrait être de savoir ce qui s’est passé et qui a conduit à l’interpellation de ces camerounais, des polémistes s’affairent à chercher qui a donné l’ordre de les interpeller.
Il convient de préciser que des informations sûres relatives à l’objet de leur interpellation ne nous sont pas encore parvenues. En temps et en heure nous saurons vous les communiquer.
Par ailleurs et ce n’est un secret pour personne, ce parti politique depuis quelque temps, brille par une agitation malsaine, laquelle agitation, selon toute vraisemblance vise à aller contre l’ordre gouvernant, à montrer que rien de positif n’est fait et que seul peut faire quelque chose de bon, leur leader actuellement aux prises avec la justice pour avoir bravé avec d’autres partisans de son mouvement politique l’autorité de l’Etat.
L’incident de Mokolo ayant conduit à l’interpellation de cette vingtaine d’individus cette matinée ne serait-il pas une nième provocation du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’inscrivant dans la logique précédemment décrite ? Etant entendu que ne constituent ni crime ni délit les fait de nettoyer une rigole ou de faire partie d’un parti d’opposition. Bien entendu, la provocation n’est pas un crime non plus mais celle-ci appelle dans bien des cas une réaction. Qui plus est, lorsqu’elle va à l’encontre de la mauvaise entité, l’on ne devrait pas être surpris du retour.
Le Cameroun est un pays gouverné. Bien que le contexte économique soit « difficile », l’Etat jusqu’ici ne s’est pas montré défaillant. Il ne saurait avoir un Etat dans l’Etat.
Nous y reviendrons.