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Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) souhaite obtenir l’annulation de la décision de Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale.

 

Le Mrc conteste fermement la décision d’interdiction de ses marches prévues les 06 et 13 avril 2019. Les avocats de ce parti politique de l’opposition ont saisi le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 9 avril 2019, par une requête aux fins d’annulation de ladite décision. Pour mieux comprendre cette action du Mrc, il convient de rappeler qu’en date du 05 avril dernier, Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a décidé d’interdire les manifestations publiques annoncées par la formation politique de Maurice Kamto.  

Dans la requête du Mrc portée au président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, les conseils du parti parlent de l’incompétence du Minat à interdire une manifestation publique. Qui cependant a été déclarée auprès des autorités compétentes que sont les Sous-préfets. Les avocats citent l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Dans ladite requête, ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».

Les avocats du Mrc soulignent que la décision d’interdire les manifestations publiques du parti a été annoncée dans les médias, sans que les responsables de la formation politique n’aient été notifiés d’un quelconque document administratif.

Dansson communiqué de presse, Paul Atanga Nji a formulé une pléthore d’accusations contre le Mrc. Le Ministre a affirmé que c’est ce parti qui a «programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral» et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.

Les conseils du Mrc rejette et condamne ces propos du membre du gouvernement. Le parti de Maurice Kamto précise que les auteurs des saccages des représentations diplomatiques camerounaises ne sont pas leurs militants. Les responsables de ces actes ne se cachent pas. 

 

Liliane N.

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Selon les membres du directoire de cette formation politique : « L'interdiction d'une manifestation publique se fait par arrêté et non par communiqué de presse »

 

« Une telle décision dont les motifs sont fallacieux pour certains et diffamatoires pour d'autres, avec force affirmations gratuites et sans fondement, est attentatoire aux droit et libertés civiques et politiques et n'a pour seul dessein que de diaboliser le MRC et ses dirigeants et d'éliminer un adversaire politiques perçu comme une vraie menace par les autorités gouvernementales…», révèle les collaborateurs de Maurice Kamto

Paul Atanga Nji a fermement reconnu l’implication du MRC dans la destruction des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin, un avis que partage la quasi majorité des camerounais mais, cette affirmation est, elle aussi réfutée par les militants de ce parti, qui estiment qu’il s »’agit d’une : « affirmation diffamatoire en ce qu'elle lui impute directement des faits dont il n'apporte, ni n'offre d'apporter aucune preuve ». 

Les camarades de Maurice Kamto rappellent que « Les saccages du 26 janvier 2019 ont été revendiqués par leurs acteurs qui ont toujours déclaré n'avoir aucun lien avec le MRC, ni prendre aucune instruction de ce parti politique. Par ailleurs, aucune plainte n'a été déposée en France ou en Allemagne pour lesdits saccages».

Par rapport à leur projet de marche du 06 Avril, ceux qui feignent de ne point se rappeler que cette date suscite encore de mauvais souvenirs, dans l’esprit des camerounais, notamment ceux qui ont perdu des êtres chers, affirment que le ministre de l’Administration Territoriale fait preuve de mauvaise foi. Et, le 7 Avril dernier, interrogé sur leurs motivations, l’on a entendu l’un des portes paroles du MRC affirmé sur un plateau de télévision que le choix de cette date, est une réponse à la célébration de l’anniversaire le 24 Mars, de la naissance du RDPC. Nombreux sont ceux qui se posent encore la question de savoir si le MRC a été créé un 6 Avril ?

D'autres encore estiment que : « Les manifestations prévues le 06 avril avaient été reportée au 13 avril par soucis de conformité aux exigences légales en matière de déclaration telles que prévue par la loi de 1990. Le MRC rappelle que si la date du 06 avril rappelle aux camerounais de trustes événement il ne ressort nulle part dans la loi que le 06 avril est une journée interdite à l’activité politique au Cameroun ». 

C’est le 05 avril dernier que dans un communiqué de presse signé par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji a interdit sur l'ensemble du territoire national, des manifestations que le mouvement pour la renaissance du Cameroun  aurait selon lui,  programmée les 06 et 13 avril. Sa sortie a été perçue comme une menace claire de la dissolution de cette formation politique. Ceux qui ont ainsi répondu au ministre de l’Administration Territoriale exigent le retrait de cet acte « manifestement illégal et se réserve le cas échéant de l'attaquer par tous les moyens de droit».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le procès en Habeas corpus de Maurice Kamto connait des rebondissements surprenants. Le dernier en date est ce renvoi prononcé ce mardi 09 avril par le juge de la Cour d’Appel du centre. La prochaine comparution du président du MRC et de ses coaccusés est prévue pour le 23 avril prochain.

 

Le président du MRC, Maurice Kamto était attendu ce mardi 09 avril à la Cour d’Appel du Centre. Il devait comparaître dans le cadre de la suite de la procédure en Habeas Corpus introduit par ses avocats devant les tribunaux civils. L’objectif de la procédure est la libération pure et simple des leaders du MRC et de ses militants incarcérés à la suite des marches du 26 janvier 2019 dans plusieurs villes du Cameroun.

 

Joint au téléphone en mi - journée, le premier Vice – président du MRC, Mamadou Mota nous a fait savoir que le président Kamto n’a pas comparu ce mardi comme prévu. Ce qui a entraîné un autre report de l’audience pour le 23 Avril 2019. Le vice – président poursuit en nous apprenant que même les 150 autres militants détenus dans le cadre de cet affaire ont décidé de ne plus se présenter devant le juge. Estimant que les magistrats sont aux ordres et attendraient des instructions. Conséquence, ils font du dilatoire quant au suivi régulier des procédures. Qu’il s’agisse du tribunal militaire ou de la Cour d’Appel, ils ne se présenteront plus.

 

Il faut rappeler que l’audience de ce mardi devait voir le prononcé du délibéré du juge de la Cour d’Appel au sujet de la requête en Habeas corpus introduit par Maître Sylvain Souop et ses collègues avocats du MRC. Un prononcé du délibéré qui intervient alors que la procédure ne s’est pas déroulée selon les règles de l’art. En l’occurrence, il n’y aura pas eu de débat entre les parties au procès. Puisque le professeur KAMTO, Alain FOGUE, VALSERO, Christian PENDA EKOKA et les autres ont refusé d’être entendu par le juge à huis clos. Toutes choses qui paralysent également la procédure.

 

Le MRC passe des moments de secousses intenses. En plus du front judiciaire, le parti devra revoir ses intentions de manifester le 13 avril prochain après l’interdiction du ministre de l’administration territoriale. Sans oublier qu’il pèse désormais sur le MRC une menace de dissolution par l’administration de Paul Atanga Nji. Les prochaines décisions politiques du parti seront certainement déterminantes pour sa survie.

 

Stéphane Nzesseu

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C’est sous très haute tension que se déroule ce mardi, la suite du procès en Habeas Corpus du président du MRC et ses militants. Malgré l’acceptation par la cour d’appel d’ouvrir les portes du tribunal, il est difficile pour les militants du MRC d’avoir accès dans la salle des audiences de la Cour d’Appel du Centre. 

 

 

Ce mardi devait se tenir au sein de la Cour d’Appel du Centre, la suite du procès de Maurice Kamto et des autres militants du MRC arrêtés au cours de la marche blanche du 26 janvier 2019. Comme c’est le cas depuis le début de ces différentes procédures (devant le tribunal militaire et devant le tribunal civil), c’est une masse importante de militants et de sympathisants qui se donnent rendez-vous aux lieux où sont conduits leurs leaders. Et c’est sans surprise que des déploiements des forces de l’ordre sont sur les lieux pour encadrer et éviter tout débordement.

 

Seulement, ce mardi, le dispositif sécuritaire sera bien plus corsé qu’à l’habitude. Tout d’abord, le palais de justice du centre administratif est quadrillé. Des barrages sont disposés à divers accès menant à la Cour d’Appel. La route venant de la Sonel central, celle en direction du ministère des finances, et même le petit trajet piéton à partir des bureaux du Trésor étaient particulièrement occupés par les forces de l’ordre. Toutes les entrées étaient filtrées. Il fallait monter pattes blanches pour y accéder. Il ne fallait surtout pas montrer des signes évidents d’appartenance au MRC.

 

Dans la foulée on apprendra que la raison d’être de ce dispositif tout particulier est l’autorisation faite par le juge de la Cour d’Appel du centre d’accéder à la requête de Maurice Kamto et de siens. Notamment, procéder à un procès public. Plus simplement, le juge a ouvert les portes du tribunal. Cette nouvelle a drainé vers le tribunal un plus grand nombre de militants qui ont souhaité accompagner leur président. Une infime partie seulement de ceux-ci ont réussi à franchir les cordons de sécurité à l’entrée du palais de justice. On pouvait les entendre scander le nom de leur leader à tût tête « KAMTO, PRÉSIDENT ; KAMTO, PRÉSIDENT ». Dieu merci, la journée s’est achevée sans heurt.

 

Stéphane Nzesseu

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Selon le quotidien Emergence du 08 avril 2019, Atanga Nji bâillonne le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

 

Le journal Emergence du  Lundi 08 avril 2019, rapporte que  le gouvernement, par la plume du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pris cette décision vendredi dernier. Il n’y aura pas de meetings du Mrc le 13 avril prochain. D'abord annoncés pour le 06 avril, le parti de Kamto avait finalement arrêté la date du 13 pour une série de meetings sur le territoire national. Atanga Nji vient ainsi d’opposer son véto. « Les instigateurs et les contrevenants, quels qu’ils soient, se heurteront à la rigueur de la loi », a menacé le ministre, qui accuse le Mrc d’être dans une « logique de provocation et de planification de l’insurrection au Cameroun ».

Pourquoi ce coup de marteau ? Raison d’Etat ou risque de trouble à l’ordre public ? Dans le communiqué de presse d’Atanga Nji, une pléthore d’accusations formulées contre le Mrc qui a « programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral » et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.

Ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto a été arrêté le 26 janvier dernier, avec environ 150 manifestants, à la suite d’une marche pacifique contre la réélection du président sortant Paul Biya. Les avocats de Kamto ont saisi l’ONU jeudi concernant l’incarcération « arbitraire » de leur client et des autres opposants incarcérés, et demandé leur libération « immédiate ». K.J Saisine de l’ONU Mamadou Mota, 1er vice-président du Mrc « Nous allons tenir nos meetings » Le Minat a interdit vos meetings sur toute l’étendue du territoire national. Quelle est votre réaction par rapport à cela ? Atanga Nji raconte ce qu’il lui plaît de raconter. Il aurait dû attendre que l’on dépose les déclarations et que les sous-préfets réagissent. La sortie du Minat est précoce et gauche. Face à l’interdiction, qu’allez-vous faire au Mrc? Nous n’allons rien suspendre. Nous allons tenir nos meetings. Finalement, qu’est-ce qui a été annoncé ? Des meetings ou des marches ? Ce sont des meetings qui ont été annoncés, et non des marches.

On avait préalablement parlé de marches. C’était prévu pour le 06 avril. Mais le directoire s’est réuni et il a été plutôt arrêté des meetings. Chaque arrondissement va choisir son lieu. Le 13 avril par exemple, il y aura un meeting au stade de Gasawa. N’oubliez pas qu’en face, on menace de suspendre votre parti ou de l’interdire. Ils n’ont qu’à le faire donc. C’est un processus qui est déclenché et qui concerne tous ceux qui veulent le changement au Cameroun. Ce régime est au bout du gouffre. Nous n’allons pas leur donner cette chance de faire ce qu’ils faisaient par le passé. Un bras de fer avec le gouvernement conduirait sans doute à une suspension du Mrc. Mais cela ne risquerait-il pas de vous faire louper les prochaines échéances électorales ? Leur stratégie c’est d’utiliser tous les moyens pour mettre les bâtons dans les roues du Mrc pour que nous ne participions pas aux échéances électorales. Le Mrc a été clair.

Si l’on ne modifie pas le code électoral et l’on ne tient pas les municipales avant les régionales, nous ne participerons pas aux échéances électorales. Propos recueillis par K.J. Questions à… par des groupuscules à sa solde ». Les autorités font allusion aux attaques menées par des manifestants contre plusieurs ambassades du Cameroun en Europe. Dans la même veine, le pouvoir en veut au Mrc d’avoir arrêté préalablement le 06 avril comme date de lancement de leurs manifestations. Du coup, l’on reproche aux dirigeants du Mrc de vouloir déstabiliser les institutions républicaines et de vouloir troubler l’ordre public. Et, pour se faire bien entendre, le gouvernement menace de sortir les muscles :

« Si les dirigeants du Mrc, pour qui défier l’Etat est devenu un sport favori, persistent à créer des troubles à l’ordre public en organisant des manifestations non autorisées… le ministre de l’administration territoriale se verra dans l’obligation d’appliquer les dispositions de la loi n°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques ». Cette loi lui donne le pouvoir de suspendre ou d’interdire un parti politique. Côté Mrc, on semble surpris par cette sortie du gouvernement. Pour Me Emmanuel Simh, 3ème vice-président du parti, « nous avons déposé des déclarations dans toutes les sous-préfectures. Cette communication ministérielle nous étonne. Quant aux menaces de suspension du Mrc, ce n’est pas nouveau. Atanga Nji, a une très grande envie depuis longtemps de dissoudre le parti ». En tout état de cause, le directoire du parti de Kamto devrait se réunir afin d’arrêter la démarche à suivre à la suite de cette interdiction de meetings. Ce, même si d’aucuns estiment déjà que ces marches auront bel et bien lieu.

 

Félix Swaboka 

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Invité sur le plateau de la chaine de télévision STV dans l'émission 7Hebdo, dimanche 07 avril 2019, André Luther Meka, membre du comité central du RDPC a qualifié le MRC de diabolique.

 

Jonché sur plusieurs thématiques qui font l’actualité au Cameroun, parmi lesquelles les manifestations du 6 avril annoncées par le MRC, puis reportées au 13 avril, l’émission 7hebdo présentée par Leila Reine Nganzeu  sur STV a rassemblé, dimanche, plusieurs panélistes parmi lesquels André Luther Meka.

Questionné sur lesdites manifestations, André Luther Meka va soutenir sans détour que c’est dans une logique de provocation voire déstabilisation des institutions de la République que ces marches ont été initiées : « Ces manifestations sont teintées non seulement de provocation, mais aussi de déstabilisation des institutions républicaines. Je commence d’abord par l’exemple de la déviance après la proclamation des résultats de la présidentielle. Vous imaginez un candidat qui n’a jamais été à Dimako, qui n’a jamais été à Yoko..., qui vient vous dire qu’il a gagné… » A-t-il déclaré.

D’après le membre du comité central du RDPC, le hold-up électoral n’est qu’un prétexte dont use le parti de Maurice Kamto pour renverser le pouvoir en place, au vue de ce qui se passe ailleurs : « Le MRC n’a jamais gagné les élections. Lui-même, il le sait ; mais après les élections, il parle de hold-up électoral tout simplement parce que lorsqu’il regarde la géostratégie, il voit que ce genre de stratégie prospère : cela prospère au Venezuela, cela a voulu prospérer au Gabon… Et ils veulent entrer dans la vague (…) Vous comprenez que le MRC a pour vocation de déstabiliser le Cameroun », a argumenté André Luther Meka. 

Au sujet des manifestations qui avaient été programmées le 06 avril 2019, le militant du RDPC voit en elles, des tendances « diaboliques ». Dans cette optique, il déclare : « un anniversaire aussi triste où les gens sont morts, et que le MRC revienne mettre ça au gout du jour, cela démontre effectivement que si ce parti (MRC) n’est pas diabolique, il veut apporter du désordre au Cameroun ».

Rappelons que, André Luther Meka, journaliste en retrait et aujourd'hui Chercheur et universitaire est un militant du RDPC qui croit de toute ses force à la politique du chef de l’État, son excellence Paul Biya. Pour lui,  "Paul Biya est un Apôtre de la paix, il va au-delà de Jésus Christ" . avait-il déclaré en 2018 dans une émission. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Ce 05 avril 2019, Wilfried Ekanga Ekanga écrit : « Quand la vérité prend l’escalier, le mensonge prend l’ascenseur... Et parfois, l’ascenseur se bloque ».

 

Cet homme pense qu’à force de répéter un mensonge sans arrêt, il finit par devenir véridique. Ce matin, l’ancien escroc prisonnier de New Bell s’est fendu d’un communiqué accusant le MRC d’avoir saccagé les ambassades à Paris et à Berlin le 26 janvier dernier.  Avant d’annoncer que les marches du 6 et du 13 avril sont interdites sur tout le territoire.

Puisque l’homme aux trois incarcérations a manifestement reçu l’ordre de répéter le mensonge pour enfumer le peuple, je vais sans cesse répéter la vérité : Maurice Kamto n’a, à aucun moment, en aucune manière, ordonné à personne d’aller saccager quoique ce soit.  

C’est quand même curieux de voir un ministre jouer les censeurs  avant même le résultat des enquêtes. Vous ne trouvez pas bizarre que ceux qui nous disent de manière affirmative que le MRC a planifié le saccage les ambassades, refusent quand même les procès à ciel ouvert et préfèrent la cachette du huis clos? Depuis quand on a des preuves accablantes qu’on refuse de montrer à la fameuse « patrie », au vu et au su de tous ? 

Il faut être stupide pour ne pas voir qu’il y’a là, une grosse incohérence. Qui plus est, ils n’arrêtent pas de renvoyer. 

Albert Camus est devenu célèbre avec des remarques qui ont traversé le temps : « La bêtise insiste toujours ». Le même Atanga Nji qui est allé distribuer des Bibles et des chapelets aux ex-Ambazoniens a vite oublié que tous les jours, des gens posent des bombes au nom d’Allah / Dieu / Yahweh. Donc si tu vas arrêter Kamto parce que les casseurs de l’ambassade ont accroché sa photo au mur,  cesse aussi de croire en ce Dieu là au nom duquel des atrocités sont commises chaque jour dans le monde. 

Parce que jusqu'à présent, Dieu n’a jamais fait la moindre sortie pour se désolidariser de ces terroristes. 

Le même Atanga Nji est allé nous ramener une horde d’escrocs (qui se ressemble s’assemble) se faisant passer pour Transparency International aux frais du pauvre contribuable, pour venir soutenir la tricherie électorale. On l’entend crier à tout va comme un mufle : « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Mais il n’a pas encore répondu de ses propres bêtises devant la loi. L’absence de logique est née en Crevettonie.

Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous dire que ces gens-là sont dans l’enfumage. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Ne vous laissez pas berner.  Le saccage des ambassades a été l’œuvre de Camerounais de la diaspora qui n’ont pas supporté qu’on tire sur des femmes qui ne représentaient aucun danger, et sur des individus sans arme à qui on demandait ensuite de se relever comme si ça faisait pas mal. On n’a pas besoin d’être du MRC ou même de la fameuse « Brigade Anti Sardinards » ( B.A.S. ) pour trouver cela insoutenable.

Ces événements se sont déroulés non pas avant, mais après les fusillades. L’un est donc la conséquence de l’autre, rien de plus. C’est pourtant évident comme le nez au milieu de la figure.

Je suis en Allemagne,  et je suis du MRC.  Si un ordre était venu de Maurice Kamto d’aller détruire quoique ce soit, il est clair que nous aurions été au courant. Sauf s’il privilégie déjà la B.A.S. à ceux qui ont battu campagne pour lui et avec lui. J’ai d’ailleurs pu en rencontrer quelques membres il y a trois mois, et je puis dire à 100% que là où le MRC est un parti politique de résistance pacifique, la BAS est un mouvement d’humeur qui veut juste voir Paul Biya partir, et ce par tous les moyens qui leur passent par la tête.

 Nous n’avons pas besoin de violence pour secouer la bande à Biya. Les paroles suffisent. Chaque semaine depuis la campagne, le MRC ridiculise le RDPC sur les plateaux télévisés. Ils ne font pas le poids sur le débat argumentatif. Avec Felix Zogo qui voit la CAN et les stades là où il n’y en a pas, ils ont Messanga Nyamding qui a pour rôle d’aboyer et d’empêcher ses vis-à-vis de s’exprimer, et dont on attend toujours la fameuse vidéo 

(Je vous ai dit qu’ils affirment toujours des choses qu’ils sont incapables de prouver par la suite. Ils ont le mensonge dans l’ADN)

André Luther Meka a affirmé dimanche dernier dans « Droit de Réponse » que : « Paul Biya va au-delà de Jesus-Christ », avant que Samuel Moth ne complète il y’a quatre jours en déclarant que : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre ». La même formule que le sieur Nji débitait encore quelques mois plus tôt, avant de jouer à présent les amoureux de la cause anglophones dans son « communiqué » en peau d’arachide

On n’y peut rien, ils sont comme ça : ils n’ont pas de tête.

 

Bossis Ebo'o

 

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« Atanga Nji Paul nous conduit vers une guerre civile nationale ou une rébellion armée »

 

Ce qu’un personnage comme Atanga Nji n’a pas la capacité de comprendre c’est que l’interdiction du MRC ne fait plus peur aux tontinards. Plus grave les tontinards ne réclament même plus ardemment la libération de Kamto. Ils savent qu’il va sortir de prison. Comme Mandela était sorti de prison ou encore Mahamat Ghandi. Donc si vous observez méticuleusement les discours ds tontinards vous verrez qu’ils ont compris que l’arrestation de KAMTO sert leurs intérêts.

Ce qui est clair c’est que Atanga Nji est sur les traces de René Sadi. Comme à cette époque j’avais indiqué que la plus grave erreur du régime devait être l’interdiction du consortium des anglophones car cela devait ouvrir inéluctablement la voie aux radicaux ou plus précisément à la lutte armée.

A cette époque Atanga Nji était à la présidence. La suite nous la connaissons tous. Même ceux qui soutenaient mordicus ce régime à l’époque appellent aujourd'hui au dialogue.

Les mêmes causes vont produire les mêmes. Si le régime de Yaoundé interdit le MRC, la branche radicale des tontinards va inéluctablement s’allier aux anglophones. Ce sera une alliance franco-amba pour faire tomber Biya. La guerre civile va s’étendre à deux régions: Le Littoral et l’Ouest du Cameroun dans un premier temps et il me faudra pas un an pour que Yaoundé soit touché. Et là la guerre civile sera véritablement enclenchée ou une rébellion naîtra en zone anglophone bénéficiant de soutiens financiers et matériels importants.

L’arrestation de Ayuk TABE n’a pas mis fin à la crise anglophone. L’arrestation et l’interdiction du MRC ne tueront pas le désir de changement. Car il est dans la tête.

Quand un pouvoir bloque les moyens d’expression citoyenne et démocratique, la violence apparaît comme son unique mécanisme d’affirmation de ses volontés. Voilà pourquoi la communauté internationale et les acteurs politiques sérieux appellent au dialogue. Y compris KAMTO qui s’est dit prédisposé à rencontrer Biya. Personne ne veut les problèmes.

En réalité nous avons trois problèmes actuellement : beaucoup de semi lettres sont à des postes de commandement et ne comprennent rien aux enjeux sécuritaires dans ce gouvernement. Ensuite le pouvoir est vieillissant donc les papys sont fatigués ils ne peuvent plus beaucoup travailler et réfléchir. Or ils ont en face deux 55% de la population qui a moins de 30ans. Enfin tous ceux qui ont géré la crise anglophone sont encore aux affaires. Ils gèrent la crise post électorale comme ils ont géré la crise anglophone: pas de dialogue, répression. Voilà pourquoi les français et américains exigent leur départ.

Avec Atanga Nji on s’achemine vers deux options: une guerre civile nationale ou la formation une rébellion. C’est tout. Ne réfléchissez pas beaucoup voilà la configuration si on en reste là. Les radicaux prendront le dessus sur les modérés en zone francophone comme ce fut le cas en zone anglophone avec le consortium. 

 

Retranscription par Félix Swaboka

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Le conseiller municipal de la commune de Bertoua 2e, Georges Mindja Zam dans un échange accordé au quotidien bilingue Émergence, précise que « lorsqu'une audience est dangereuse pour l'ordre publique la juridiction peut ordonner le huis-clos.

 

Le moins que l'on puisse dire, c’est que l'opinion publique camerounaise est plutôt divisée sur la manière dans laquelle, le leader du Mrc a failli être auditionné. Il y'a plusieurs sons de cloche. Les partisans de ce parti politique n'approuvent point que leur Président, soit auditionné à huis clos, selon eux, ceci  est non conforme au code de procédure pénale camerounais. De ce fait, l’approche et les moyens utilisés par les autorités judiciaires pour le traitement du mis en cause, eu égard de son statut est critiqué. 

De prime abord, cela est bien compréhensible en de pareilles circonstances, qu'il n'est pas possible de faire l'unanimité sur une question aussi sensible et délicate, que la procédure judiciaire. 

Ainsi, selon ces critiques, le mis en cause, en sa qualité de leader d'un supposé premier parti de l'opposition à l'heure actuelle, mériterait plus de considération, de respect et d'égards. En somme, la justice devrait lui réserver un traitement différent de celui des autres justiciables ordinaires, dans l'esprit du cadre de procédure pénale camerounais.

N'étant pas un spécialiste du Droit, encore moins autorité judiciaire, nous allons nous en tenir à notre petite capacité de lecteur, sous forme d'autodidacte du droit, et de nos petites connaissances empiriques, pour essayer de donner notre  modeste position, par rapport à cette problématique. À cet effet, examinant le code de procédure pénale camerounais, en son article 302, il est stipulé en son alinéa 1, que" les audiences sont publiques. Toutefois, lorsqu'une publicité  est dangereuse pour l'ordre  public ou les bonnes mœurs, la juridiction peut à tout moment prendre, d’office ou à la demande de l'une des parties et après réquisition du Ministère public, ordonner par jugement avant dire droit, que les débats aient lieu en tout ou partie ,à huis clos ou  leur publicité soit restreinte. Mention en est bien faite dans le jugement ". 

Par ailleurs, dans son alinéa 2, il est bien précisé" Dans tous les cas, le jugement est prononcé en audience publique ".

S'en tenant donc principalement à l'appui desdits textes et n'ayant pas une connaissance profonde des tenants et aboutissements dudit dossier, une chose est certaine et observable, la justice est indépendante, donc les  autorités judiciaires sont indépendantes. Seules donc celles ci, maîtrisent et savent pourquoi elles ont choisi  de faire l'audience  à huis clos. Ce qui fait dire à certains, qu’il ne s'agirait ni plus, ni moins que d'une politisation du procès, pour déstabiliser le Mrc, en décapitant leur supposée figure emblématique, alors qu'il  s'agit bel bien des délits de droit commun.

Selon la même tendance critique, la gestion et l'inculpation du président du Mrc est jugée inhumaine et irrespectueuse du code de procédure pénale camerounais, d'où l'impression d'une certaine frilosité des pouvoirs publics.

À notre humble avis, les pouvoirs publics n'ont peur de rien, car pour eux, l’accusation et l'instruction sont conduits selon les règles de la procédure judiciaire, dans l'esprit de la présomption d'innocence. Peut-être, voudrait on que le leader du Mrc, mérite plus d'égards et qu'il ne soit pas traité comme un vulgaire bandit ou un criminel dangereux.

À cet égard, nous pensons que prévenir vaut mieux que guérir, d’ou  le fait peut être de cette audience à huis clos et le déploiement  assez important à certains  moments des forces de maintien de l'ordre. 

D'ailleurs, nous supposons également que le battage médiatique considérable de l'incarcération de ce leader, fait en sorte que les autorités  judiciaires prennent des mesures préventives. Mais en tout état de cause, comme nous l'avons dit plus haut, seules les autorités judiciaires dans leur conscience peuvent de façon exacte et claire dire pourquoi cette audience à huis clos. 

Gloser sur les intentions de la justice à vouloir séparer les codétenus lors des audiences, c'est vouloir s'immiscer dans l'exercice de leurs fonctions, sinon, c’est aussi vouloir banaliser la justice camerounaise. Ce que nous savons est que la justice leur reproche des actes délictueux. Nous n'avons donc point raison de vouloir politiser cette affaire. Les options prises par les autorités judiciaires sont peut-être stratégiques, car prises en leur âme et conscience. 

En effet, disjoindre en plusieurs groupes la procédure  globale des justiciables est un acte souverain de l'autorité judiciaire. 

Détenus depuis près de 03 mois, le leader du Mrc et ses comparses seront jugés,  selon les canons juridiques de notre pays. Leur séparation n'a pas pour objet de créer de la zizanie au sein de leur parti politique. Il s'agirait  plutôt, nous l’espérons, que chaque inculpé devra répondre  personnellement des faits qui lui sont reprochés, étant donné que  tous les mis en cause sont entrain d'être identifiés au fur et à mesure. Bien qu'il se pourrait que toutes les affaires sont liées les unes aux autres, c’est à dire en coaction, le niveau de responsabilité est différent, chacun doit donc être face à son propre destin.

L'intention des autorités judiciaires n'est pas d'instaurer un climat de méfiance entre les coaccusés, mais de leur apprendre que "le désordre est souvent collectif, mais la sanction individuelle".

 

 

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La situation politique dans notre pays est délicate et ça devrait préoccuper chaque camerounais. L'affaire KAMTO n'est pas une grande priorité du moment où l'on est habitué aux scénarios d'arrestations à l'orage politique dans notre pays. Mais cette séquence KAMTO pose tout de même plusieurs questions: Quel est véritablement la plus-value de nos politiques depuis le retour du multipartisme dans notre pays? Qu'ils soient de l'opposition ou du pouvoir, quel a été leur apport dans la construction de ce pays, qui malheureusement va à reculons au lieu d'avancer ? Maurice KAMTO connaît le droit, bref la loi camerounaise. L’option de l'Etat de tenir les audiences à huis clos rentre dans la procédure normale.

 

Même si le mis en cause est lui aussi à mesure d'évoquer les questions de libertés individuelles, l'Etat tout puissant peut évoquer des raisons de sûreté nationale et interdire un procès public. Il est clair que si jamais on autorisait les audiences publiques dans l'affaire KAMTO et Cie, bien que l’affaire en elle même ait une connotation politique, cela participerait à susciter des distractions et des scènes de scission sociale dont le pays n'a pas besoin, en ce moment où tout est au rouge... Le président du Mrc a été arrêté pour avoir enfreint les règles de droit dont il avait connaissance en tant que citoyen dans un premier temps et surtout juriste et co-auteur de ladite loi pénale. Lorsqu'il exige d'être jugé devant le peuple, ça explique sa volonté de politiser davantage l'affaire comme cela est le cas depuis le début. Il est important de rappeler que le statut de leader politique n'exempte nullement pas la responsabilité juridique de chaque citoyen face à ses manquements vis-à-vis de la loi de la république. KAMTO se trouve dans une posture de conquérant du pouvoir et il se saisira de chaque occasion pour s'affirmer politiquement.

 

Cette stratégie ne sera pas porteuse du moment où il est consigné contre son gré et à cause de la loi entre les mains des pouvoirs publics, il lui sera donc difficile de mettre en place, une défense proportionnelle à la peine de prison qu'il encourt, selon les dispositions pénales. Ceci étant, on ne peut pas dire que l'Etat a peur du moment où les pouvoirs publics sont capables au regard du fonctionnement malsain de notre pays, de produire des preuves qui l'accableront. Toujours est-il que la manipulation est le propre de ce système et l'embuscade son mode de fonctionnement pour tacler ses adversaires et le prof KAMTO qui a servi fidèlement ce régime le sait mieux que quiconque.

 

Et aussi, l’on ne peut pas mettre les coaccusés du président du Mrc sur un même pied d'égalité. Si l'on part simplement du fait que le but de la manifestation non autorisée était de dire non au "hold-up électoral" qu'aurait subi le sieur KAMTO selon ses compagnons de cellules. Etant donné que l'officiant principal a été aussi arrêté au même moment que ses partisans, on ne saurait mettre tout le monde sur le même piédestal. À la question de savoir pourquoi on amène KAMTO seul devant le juge,il faut savoir que le président du Mrc a souhaité rencontrer le chef de l'Etat et dans la formulation de sa demande, il n’a pas précisé qu'il serait accompagné de son clergé de fidèles.

 

Peut-être l'occasion lui est donc offerte de préciser l'objet de sa demande d’audience en tant qu'accusé devant le juge sachant que le président est par ailleurs patron du conseil de la magistrature. De son côté, il ne souhaite pas perdre la face en se pliant face à la loi et au pouvoir discrétionnaire du chef de l'Etat qui pourrait le gracier. Sa demande d'audience relève donc d'une stratégie de se présenter à la fois comme l'homme qui met les intérêts du peuple avant et veut discuter malgré l'injustice, et pourtant du côté du pouvoir, cette demande est perçue comme un aveu de faiblesse que le prof veut savamment masquer pour ne pas perdre la confiance de ses fidèles et sympathisants politiques aux yeux de qui il reste le héros des temps modernes.

 

D'autre part, son refus de se faire juger à huis-clos relève toujours de sa volonté de politiser son arrestation jusqu'au bout pour essayer au maximum de ne pas écoper d'une sanction lourde selon le code de procédure pénale qu’il a lui-même rédigé aux frais du contribuable camerounais. Au regard de tout ceci, tout porte à croire que notre pays n'est pas sorti de l'auberge, avec ces vieux politiques aux gosiers pleins de rancunes qui veulent profiter de leur retraite en rentrant en politique pour se tailler encore des trésors de guerre pour maintenir leurs hégémonie, et les barons du système qui estiment que seule la mort pourrait les enlever des trônes qu'ils occupent depuis.

 

Retranscription par Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01