En début de soirée de ce 13 Mars, Maitre Ndong Christopher Nveh, le secrétaire général a rendu public un communiqué, afin de démentir cette rumeur qui, tout comme ce qui concerne ce mouvement politique soulève les passions : « le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti »
Dans la suite, Maitre Ndong Christopher Nveh réaffirme la volonté du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, d’obtenir la libération de ses leaders et membres, incarcérés à nkodengui : « « le MRC exige la libération sans condition du Président élu Maurice Kamto, de ses alliés, de tous les militants et sympathisants injustement détenus par le régime actuel ».
Cette marche, devrait coïncider avec l’arrivée dans la capitale politique camerounaise, de Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Dans les communiqués postés notamment sur facebook, on peut lire l’itinéraire de même que les villes ciblées par cette marche dite blanche: « Tous à Yaoundé, grande marche blanche MRC le 17 mars 2019 pour revendiquer la libération de Maurice Kamto, les alliés et les militants du MRC. Des charters de Douala, Maroua, Bafoussam, N’Gaoundéré, Edéa, Bafia, Kribi, Bertoua, Njombe, Nkongsamba, Penja, Bafang... Forte mobilisation ».
Les leaders du MRC vont comparaître pour des faits d’Hostilité contre la patrie – rébellion - insurrection .... Ils risquent la peine capitale. Pourtant, même si le fonctionnaire américain vient à Yaoundé et que le staff administratif pense bénéficier de son soutien, le gouvernement camerounais, après sa dernière sortie, a tenu à remettre les pendules à l’heure.
Notification a été faite il y’a quelques jours, lorsqu’il a été convoqué par le Tribunal militaire de Yaoundé, alors qu’il y était attendu le lendemain. Maurice Kamto s’est vu indiquer par les magistrats militaires qu’ils sont compétents pour le juger ainsi que la centaine d’autres personnes arrêtées, malgré l’opposition ses avocats et lui-même. Interpellés depuis le 28 janvier dernier, le leader du MRC et ses partisans sont emprisonnés pour avoir organisé le samedi 26 janvier 2019, une marche blanche interdite par les autorités.