Des engorgements sont observés depuis quelques jours. Une situation qui amène à s'interroger, si la mise en service du nouveau pont sur le Wouri n’a pas visiblement permis de faire disparaître les embouteillages qui dictent à nouveau leur loi à Bonabéri.
C'est un scénario devenu une fois de plus ordinaire. Ces derniers jours, l'on observe une longue file de voitures au niveau du second pont sur le Wouri. Des véhicules qui sont obligés d'évoluer lentement dans leur trajet. Pour contourner ces embouteillages d'un autre goût, certains automobilistes tentent de se frayer un chemin parfois en sortant des rangs. Une situation qui cause plus de bouchons et souvent des dommages collatéraux. C'est ainsi qu'un usager par exemple, a vu son pot de phare détruit par un autre automobiliste suite à un mauvais dépassement.
Ces embouteillages qui refont surface sont visibles aussi bien sur l’ancien pont que sur le nouveau du Wouri. Les usagers inconditionnels de ces axes sont contraints de faire plusieurs heures avant de traverser le pont. Pourtant après la mise en service du second pont sur le Wouri, les habitants de la banlieue de Bonabéri et les usagers de cet axe avaient poussé un ouf de soulagement.
« Les embouteillages ont encore commencé et ne nous permettent pas de circuler librement et d’aller plus vite. Voilà, je serai en retard à mon travail parce je suis cloîtré ici », se plaint Christelle. Certains usagers ne pouvant pas supporter le difficile parcours, n’hésitent pas à poursuivre le trajet à pied. Les engins à deux roues, capables se frayer un chemin, font alors de bonnes affaires.
Des situations qui obligent les propriétaires de véhicules à garer et d’abandonner leurs véhicules sur des parkings. Ils empruntent par la suite d’autres moyens de transport plus pratiques.
Les engins à deux roues plus sollicités
« Pour nous conducteurs de moto taxi, les embouteillages ne nous dérangent pas. Contrairement aux taxis, on circule sans problème », se réjouit un conducteur de moto. L'occasion faisant le larron, son passager renchérit : « les gens constatent que les embouteillages ont repris, mais ils continuent toujours de prendre les taxis. Ils se plaignent que ça ne circule pas. Moi je prends la moto pour être à l’heure où je vais ». Il faut désormais débourser 400 Fcfa de Bonabéri pour le rond point Deido au lieu de 200 Fcfa comme d’habitude.
Innocent D H