Dès le samedi 21 novembre 2020, le RDPC, le PCRN, l’UDC, le PAL pour ne citer que ces partis politiques vont essayer chacun de convaincre le plus grand nombre d’électeurs.
C’est demain samedi 21 novembre 2020, que la campagne pour les toutes premières élections régionales du Cameroun va débuter. Elle va durer deux semaines. Cameroon tribune rapporte qu’uune dizaine de partis politiques vont essayer de conquérir les voix des 10 632 conseillers municipaux qui constituent le collège électoral de ce que l’on appelle à ce niveau, les délégués des départements alors que les représentants du commandement traditionnel vont briguer les deux cent sièges qui leur sont attribués dans les dix Conseils régionaux, à raison de 20 par région.
Les partis politiques qu’on verra sans nul doute sont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), le Parti de l’Alliance libérale (PAL), entre autres.
Dans son édition de ce 20 novembre 2020, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics tente de parler des figures bien connues de la scène camerounaise, qu’on verra au cours de cette campagne électorale.
«On retrouvera ainsi des noms comme Hermine Tomaino Patricia Ndam Njoya pour l’UDC, Célestin Bedzigui pour le PAL, Marcel Yondo du MLDC, Gilbert Tsimi Evouna, André Siaka, Zacharie Perevet, Anne Marthe Mvoto, Lisette Elomo Ntonga, Zacharie Ngniman, Etienne Owono Owono du RDPC pour ne citer que ceux-là. A côté de ceux-là, l’on a des ‘’têtes couronnées’’ comme Alim Garga Hayatou, le Fon Angwafor III de Mankon, Guy Tsala Ndzomo ou Honoré Djomo...», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Du fait de la pandémie, la stratégie qui paraît adéquate est celle du porte-à porte. Il ne sera pas évident de voir des meetings organisés ci et là.
Liliane N.
Après avoir démissionné de l’Union démocratique du Cameroun, Cyrille Sam Mbaka a décidé de continuer son combat politique avec l’Alliance des forces progressistes.
C’est l’une des grandes informations qu’il a communiquées à l’opinion hier dimanche 4 octobre 2020, alors qu’il était invité du programme dominical L’Arène de Canal 2 international. Cyrille Sam Mbaka a déposé ses valises chez l’Alliance des forces progressistes (Afp).
«Aujourd’hui nous sommes en pourparlers avec des associations, d’autres partis politiques… Mais comme vous vous voulez que je vous le dise, mon dévotion est l’AFP qui va donc jumeler avec des associations, d’autres partis politiques…Je ne vais pas évoquer les noms de ces différentes associations et les partis politiques parce que c’est encore ouvert. Nous sommes encore en train de travailler », a déclaré l’ancien vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc).
Le choix porté sur l’Afp, Cyrille Sam Mbaka a expliqué qu’il a été motivé par une conversation du défunt fondateur de l’Udc Adamou Ndam Njoya et le défunt Bernard Acho Muna.
«Cette conversation qui a duré tout un après-midi m’a énormément appris. J’ai réfléchis et je me suis dit : il faut que j’entre dans une famille politique avec quelque chose de nouveau parce que continuer à faire des partis politiques ne sert à rien. (…) En plus de cela vous ne pouvez pas donner une coloration à l’AFP. C’est rare au Cameroun. J’estime que c’est comme une sorte de continuité. Mais le plus intéressant c’est que beaucoup des gens ont compris que ça ne sert plus à rien de créer des partis politiques», a-t-il expliqué.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a démissionné de l’Udc le 10 septembre 2020. Il présenté comme motif de sa démission, des dérives qui ont actuellement cours dans la formation politique actuellement dirigée par Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, la veuve d’Adamou Ndam Njoya.
Liliane N.
Edouard Fochivé le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais pense que Cyrille Sam Mbaka démissionnaire de l’Union démocratique du Cameroun pourra sous la casquette du parti au pouvoir, poursuivre son combat pour la décentralisation.
Edouard Fochivé a assisté à la conférence de presse d’hier 10 septembre 2020, de Cyrille Sam Mbaka qui a annoncé à l’opinion, qu’il quitte les rangs de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pense que le désormais ancien vice-président de l’Udc peut bien trouver son compte dans les rangs du parti au pouvoir. Aussi, il n’a pas manqué l’occasion de lui tendre la main.
«La démocratie se bâtit autour du RDPC. Sortir d’un parti à ton niveau prouve qu’il y a un échec quelque part. Si tu venais, sois en rassuré, tu trouveras la chaise et nous bâtirons la décentralisation à la laquelle tu tiens tant», a déclaré Edouard Fochivé.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a définitivement tourné la page Udc hier. Il a indiqué laisser le parti politique qui a été créé par le défunt Adamou Ndam Njoya, pour qu’il soit dans la légalité. On sait qu’après la mort du fondateur de l’Udc, selon les textes du parti, c’est Sam Mbaka qui devait prendre la direction jusqu’à la prochaine convention. Cependant, c’est Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête de la formation politique.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun après 30 années de militantisme.
Nous l’annoncions dans une de nos précédentes publications : Cyrille Sam Mbaka a convié ce jour les hommes des médias à Douala à une conférence de presse. Ce qui se posait il y a encore quelques minutes seulement comme une interrogation est désormais une affirmation. Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun (Udc).
Il comptabilise 30 années de militantisme au sein de l’Udc qui a été créée par le défunt Adamou Ndam Njoya. Cyrille Sam Mbaka va continuer son combat politique au sein d’une autre formation qui doit voir le jour, si on s’en tient à ces déclarations. Et il appelle désormais ses anciens camarades de l’Udc à le suivre. Il demande à ceux-ci de respecter la mémoire d’Adamou Ndam Njoya.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
On sait que l’une des choses ayant conduit à la situation actuelle c’est la présidence de l’Udc qui en principe devait être assurée par l’ancien vice-président. Cependant, c’est la veuve du fondateur Hermine Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête du parti. Un fait que Cyrille Sam Mbaka avait décrié.
«Ayant appris pendant 29 ans aux côtés d’Adamou Ndam Njoya, l’harmonie, le consensus, le dialogue, toute chose qui motivait cet homme, je me vois mal en train d’aller dans le juridisme pour récupérer un poste dont j’ai le droit », avait-il affirmé à l’époque des faits.
Liliane N.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka a convié dans l’après-midi de ce 10 septembre 2020, les hommes des médias à une conférence de presse.
De quel sujet Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) veut-il parler à la presse ce jour? L’objet de l’échange qui se fera dans la ville de Douala, région du Littoral n’est pas connu. Tout ce qu’on sait à propos de la conférence de presse et de son organisateur, est qu’il s’agira de l’Udc son parti politique créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Certaines indiscrétions, affirment que Cyrille Sam Mbaka pourrait bien annoncer sa démission de l’Udc ce jour. Dans tous les cas l’opinion sera située après la conférence de presse.
Il se pourrait que le vice-président de l’Udc à qui la présidence a échappé après le décès d’Adamou Ndam Njoya, n’aurait plus des relations cordiales avec les autres membres du Comité exécutif du parti. Alors que d’aucuns hors de cette formation politique et des militants de l’Udc pensaient qu’il prendrait la direction du parti, c’est plutôt Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya l’épouse du défunt fondateur de l’Udc qui a pris les rênes. «C’est par téléphone que j’ai appris la désignation de Mme Patricia Ndam Njoya comme Présidente de l’UDC» avait-il déclaré il y a quatre mois lors d’une sortie médiatique.
En réalité, c’est Cyrille Sam Mbaka qui selon les textes du parti et dans les faits diriger l’Udc jusqu’à la prochaine convention en 2021. C’est plutôt la veuve de Ndam Njoya qui est devenue la présidente du parti. Et sa présidence a été officialisée le 26 avril 2020, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de la formation politique. L’épouse du défunt Ndam Njoya a été choisie par les sages du parti.
Liliane N.
Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun pense que les partis politiques de l’opposition doivent se retrouver pour analyser et apporter quelque chose au code alternatif, qui a été sorti au niveau de l’opposition, la société civile et les syndicats.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka n’est pas pour la non-organisation des élections régionales comme Maurice Kamto. Cependant, il pense qu’il est important que l’opposition se réunisse pour parler du code alternatif qui a déjà été sorti. Il faut préciser que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a posé la réforme du Code électoral comme l’une des conditions préalable avant l’organisation de toute élection au Cameroun.
« Le processus électoral au Cameroun est vissé et cadenassé, et nous pensons qu'un travail a été fait au niveau de l'opposition, la société civile et les syndicats pour sortir un code électoral alternatif. Ça date depuis des années. Nous n'avons pas réussi à le mettre sur la table de l'Assemblée nationale. Je crois que la première chose qu'il faut faire c'est que l'opposition se retrouve pour analyser et apporter quelque chose à ce code alternatif, s'il est nécessaire, parce que plusieurs partis politiques se sont créés après que nous ayons fait ce travail. Donc c'est important de réactualiser cela », déclare le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dans une réaction publiée dans le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 27 août 2020.
En parlant précisément des élections régionales annoncées par le Président de la République, Cyrille Sam Mbaka a indiqué qu’elles ne correspondent pas à l'idée qu’ils se faisaient de la démocratie et des mécanismes de fonctionnement des territoires décentralisés. Pour lui, il y a des aménagements à faire sur le Code de la décentralisation.
« En ce qui concerne la région, aujourd'hui, je peux vous garantir que c'est source de conflits et de problèmes, dualisme, bicéphalisme et autres. Est-ce qu'on a déjà amené les fonctionnaires à comprendre qu'il y a des élus locaux qui doivent désormais impulser le développement ? Tant que nous n'avons pas atteint ce stade, nous irons aux élections, mais ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faudrait revoir tout ça. Il y a beaucoup de réformes à apporter. C'est notre point de vue », déclare le vice-président de l’Udc.
Liliane N.
La décision a été prise de manière consensuelle ce Dimanche, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de cette formation politique.
Une célébration sobre, du fait de deux évènements majeurs. D’abord le décès encore récent de son fondateur mais aussi, à cause de la crise sanitaire qui oblige qui soumet le monde entier à de nombreuses contraintes.
Selon Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc « les activités marquant la Commémoration du 29ème anniversaire de l’Udc ont été conduites par Christophe Ndeuhela –2ème vice-président national et représentant de Cyrille Sam Mbaka qui n’a pu faire le déplacement pour cause de maladie.
Au téléphone, Mongwat Ahidjo a précisé que : « Compte tenu de plusieurs enjeux et défis de l'heure, Madame le maire de Foumban a été désignée pour assumer cette responsabilité. Décision prise par l'ensemble des membres du Bureau politique ».
Il était urgent de combler le vide
Ce dernier se faisait de plus en plus ressentir à l’intérieur du parti, des semaines après le décès du Dr Adamou Ndam Njoya. Ce qui a amené les membres du Conseil Exécutif ainsi que ceux du bureau exécutif à mener des concertations afin d’apporter une solution définitive à cette vacuité.
Au cours des assises tenues à Foumban, deux options ont été soumises à l’attention de tous les participants :
L'organisation d'une convention nationale extraordinaire dans un mois. Un choix impossible à l'heure actuelle, puisqu’il n’est pas envisageable de rassembler plus de 400 personnes à cause du Covid-19.
La tenue d'un conseil exécutif national extraordinaire. Or, les mesures restrictives prises par le Gouvernement afin de limiter l’impact du Corona Virus interdisent également le regroupement de 150 personnes et plus.
Il a donc fallu se plier à la dernière option ; celle de désigner un membre du Bureau politique pour conduire les affaires jusqu'à la prochaine Convention nationale qui va se tenir en 2021.
Il faut relever qu’il n’existe aucune disposition qui oblige la poursuite du mandat du président national jusqu'à son terme, en cas de vacance. Et pour cause: en dehors du président national qui est élu durant la Convention nationale, tous les autres responsables sont nommés par ce chef du parti après son élection.
Par ailleurs, les textes prévoient que le président national peut mandater n'importe quel haut responsable pour représenter le parti (vice-président, élu, membre du bureau politique…).
Il est également important de relever que depuis sa création, l’Udc n’a connu que trois vice-présidents nationaux: Cyrille Sam Mbaka -Christophe Ndeuhela - Tandja Tapaibo.
Mésentente entre Patricia Ndam Njoya et Cyrille Sam Mbaka ?
A ce sujet, Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc est ferme : « Il n’existe aucun problème, de quelque nature que ce soit, entre Patricia Tomaino Ndam Njoya, membre du bureau politique mais aussi secrétaire national en charge des droits de l'homme dudit parti et le 1er Vice président de l’Udc. La gestion des instances dirigeantes du parti poursuit sans aucun couac et tous deux travaillent en toute intelligence pour implémenter les idéaux qui sont les nôtres ».
L'Udc a, depuis son existence, trois vice-présidents nationaux: Sam Mbaka; Christophe Ndeuhela et Tandja Tapaibo.
Le 29ème anniversaire de cette formation politique, qualifiée par Samuel Eboua – Ex leader de l'Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès comme « véritable laboratoire de l'opposition camerounaise », a donné l’occasion à Patricia Ndam Njoya de revenir sur les faits marquants de son histoire, depuis la création le 26 Avril 1991 jusqu’à ce jour.
Nicole Ricci Minyem
Le Sultan Roi des Bamouns vient de rendre public un communiqué dans lequel, il rend un hommage au défunt président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun.
Pour le Sultan Roi des Bamouns, c’est tout le Noun qui verse des larmes pour le Dr Adamou Ndam Njoya décédé le samedi 07 mars 2020, des suites de maladie. Ibrahim Mbombo Njoya reconnaît au président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) un digne fils du Noun et porte-étendard.
« Nous ne partagions souvent pas les mêmes points de vue dans certains domaines, ce qui est tout à fait naturel dans une société. Toutefois, le Malheur qui nous frappe nous rassemble au-delà des clivages partisans, au-delà des différends, propres à toutes les grandes familles », a écrit le Roi des Bamouns.
Il convient de noter que l’Udc passe pour être la principale force politique du Noun. Un parti qui depuis toujours, parvient à dominer le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir dans lequel Ibrahim Mbombo Njoya milite. En dépit de cette divergence politique, Ibrahim Mbombo Njoya voit au décès du Dr Adamou Ndam Njoya, l’un des grands bâtisseurs du Noun et surtout l’un des « dignes fils qui a « contribué efficacement à la mise en place des institutions démocratiques » du Cameroun.
Hommage : Adamou Ndam Njoya un homme politique de premier plan, selon Grégoire Owona
Liliane N.
Le président de l’UDC vient de rendre l’âme. Et la question que plusieurs observateurs se posent est celle de savoir si son parti politique ne va pas s’éteindre avec lui. Singulièrement, quels pourraient être les lendemains politiques dans le département bastion de l’UDC ?
L’homme qui vient de s’éteindre a su illuminer le département du NOUN par sa lumière. Son esprit d’homme libre et indépendant a engendré dans ces localités du Cameroun des hommes et des hommes et des femmes qui ont une pleine conscience des enjeux politiques. L’intellectuel raffiné qu’il a été a su éveiller les consciences et affiner au fil des années la capacité pour les populations de la contrée à prendre leur destin politique en main. Un héritage qu’il faudra consolider et pérenniser. Ce qui n’est pas une mince affaire.
C’est un acquis aujourd’hui dans le NOUN, la culture politique des citoyens du département est en construction. C’est sur la bonne voie. Seulement, les luttes politiques entre l’UDC et le RDPC dans le NOUN étaient la face visible d’autres luttent qui couvaient. Notamment, le conflit de succession entre deux familles qui revendiquent le trône des « NJOYA ».
Mais aussi, une lutte entre ceux qui se disent intellectuel et les traditionalistes, une lutte entre les partisans de la République et ceux qui font complète allégeance au Royaume que dirige la famille Mbouombo NJOYA. Face à ces crises multiples, Adamou Ndam NJOYA incarnait la figure majeure qui s’oppose au ROI et à son système hégémonique RDPC.
C’est lui qui a su mener la résistance. Cette résistance qui a pu apporter un certain équilibre des forces politiques dans la région. Il a porté sur lui et payé le prix des conflits entre la Mairie et la députation UDC et l’administration et la Royauté RDPC. Maintenant qu’il n’est plus, la question qui vient est celle de savoir qui pourra le remplacer ?
Double scrutin : Hermine Patricia Ndam Njoya ne sera plus Député
On a vu lors des dernières élections municipales et législatives, Tomaïno Ndam NJOYA être sur le terrain pour mobiliser les troupes. Elle qui a toujours accompagnée son époux aux différentes responsabilités politiques auxquelles il a souvent été responsabilisé. Mais dans un environnement culturel où la femme n’a pas toujours les premiers rôles, Madame Ndam NJOYA aura d’abord à remporter le combat de son acceptation comme femme leader devant les hommes dans un environnement où son époux est absent.
L’autre visage bien connu de l’UDC c’est bien Cyrille Sam Mbacka. Il existe bien d’autres figures susceptibles de reprendre le flambeau, mais aurait-il le même aura que le De Cujus. De toute évidence, le départ de Ndam NJOYA Adamou aura des conséquences sur la configuration politique dans le département du Noun.
Stéphane NZESSEU
L’épouse d’Adamou Ndam Noya le président de l’Union démocratique du Cameroun élue Député et Maire, a troqué son siège à l’Assemblée nationale pour la Mairie de Foumban.
Plus besoin de s’interroger sur le choix que doit faire Hermine Patricia Ndam Njoya. L’épouse du président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a décidé de ne plus siéger à l’Assemblée nationale. Elle avait posé une double candidature pour le compte de l’Udc, le parti politique fondé par son époux Adamou Ndam Njoya, qui aux dernières nouvelles, était souffrant. Les résultats des élections municipales et législatives étant connues, l’épouse de Ndam Njoya a été voté pour une place de Député à l’Assemblée nationale et une autre à la Mairie de la Commune de Foumban à l’Ouest. Elle a donc décidé de ne plus être Député. Elle est désormais le Maire de Foumban. Elle y remplace son époux Ndam Njoya qui était le Maire sortant de ladite Commune.
Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya ne pouvait donc pas être à la fois Député et Maire, du fait de la loi qui interdit ce type de cumul de fonctions, au Cameroun. L’article 24 de la loi du 29 décembre 2006, fixant les conditions d’élection de Député à l’Assemblée nationale stipule que: «le mandat de Député est [également] incompatible avec celui de Sénateur, les fonctions de Maires, de Délégué du gouvernement auprès d’une Communauté urbaine (aujourd’hui Maire de la ville Ndlr), de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective, avec les fonctions de président du conseil d’administration ou de statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise du secteur public ou parapublic».
Pour parler en bref du nouveau Maire de Foumban, lors de la dernière mandature, c’est elle qui représentait l’Udc à l’Assemblée nationale. Elle a été élue Député de la nation pour la toute première fois en 1991. C’est l’année au cours de laquelle, elle a rejoint le parti politique de son époux. Elle a occupé le poste de secrétaire dans la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, de l’administration de la chambre basse. Elle a été aussi le porte-parole des Députés de l'Udc.
Liliane N.