Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en langue béti, il a été inauguré ce mercredi 29 septembre 2021, par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam.
Une nouvelle place de marché aménagée pour les vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy vient d’être inauguré au cœur de la cité capitale, Yaoundé, non loin du marché central.
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en béti, langue de l'ethnie autochtone, cet espace marchant construit par la mairie de Yaoundé a été inauguré par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam le mercredi 29 septembre 2021.
Dans son discours de circonstance, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a souligné que le marché Ongola va servir de lieu de recasement pour les vendeurs à la sauvette qui ont envahi la voie publique à l’Avenir Kennedy, ainsi qu’aux hommes d’affaires de la ville de Yaoundé.
Le marché construit à hauteur de 1 milliard 480 millions de FCFA, est constitué de 6 blocs de bâtiment, 201 boutiques et un hangar pouvant abriter 500 vendeurs à la sauvette, une infirmerie et un bloc administratif.
Le responsable des vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy, présent lors de la cérémonie d’inauguration du marché Ongola a remercié les responsables de la mairie de Yaoundé et invité ses collègues à quitter la route et les trottoirs pour occuper le nouvel espace.
Quelques images de l'inauguration du marché Ongola
Ariane Foguem
Dans une correspondance datée du 16 avril dernier, George Elanga Obam rappelle aux mairies, l’obligation de produire une comptabilité spécifique sur la gestion des droits d’accises sur l’enlèvement des ordures. Le Minddevel semble ainsi inquiet par la gérance que font les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) du produit du droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures.
Dans la correspondance susmentionnée, le Ministre Georges Elanga Obam prévient : « La gestion de cette ressource est susceptible de faire l’objet de contrôle d’ordre général par les institutions comme le Contrôle supérieur de l’Etat ou la Chambre des comptes de la Cour suprême ».
Rappelons que le droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures représente 0,5% de la base imposable de toutes les marchandises importées à l’exception des importations en franchise prévues par l’article 276 du Code des douanes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Instituée en 2019, cette taxe reversée aux Collectivités territoriales décentralisées permet en principe d’assurer le financement du ramassage des ordures ménagères sur le territoire camerounais. Selon les précisions de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam), principal opérateur du secteur dans le pays, « Grâce à ce modèle, 17 villes camerounaises bénéficient d’un service professionnel de collecte des ordures ménagères ».
L’on apprend que ce droit d’accises spécial devrait rapporter environ 4 milliards de FCFA, sur la base d’une prévision de recettes douanières globale de 804,7 milliards de FCFA, au cours de l’exercice 2021.
Le ministre de la Décentralisation et du Développement local affirme que cette inscription de «police municipale» créé la confusion avec la police nationale.
Georges Elanga Obam le ministre de la Décentralisation et du Développement local vient d’adresser une correspondance aux différents préfets du pays. Dans cette correspondance, le membre du gouvernement indique que les agents de la police municipale des différentes mairies ne doivent plus arborer des uniformes où c'est écrit police Communale. La raison étant qu’il ne faut pas qu’il y ait de confusion avec la police nationale.
Aussi, le ministre de la Décentralisation et du Développement local demande aux magistrats municipaux de prendre toutes les dispositions pour que ces agents revêtent dorénavant des chasubles de couleur violette. Le ministre Georges Elanga Obam précise que sur lesdites chasubles, on ne doit retrouver que les dénominations des communes ou des communautés urbaines concernées.
Il convient de noter que la décision du ministre Georges Elanga Obam n’est pas le fruit du hasard. Il était devenu monnaie courante de voir dans nos rues, des agents de la police municipale arborer des uniformes de couleur bleu marine, noir ou même bleu. Et la confusion entre ces derniers et la police allait grandissante. Il n’y a pas que pour ces agents que pareille décision a été prise. Le problème quasi similaire s’était également posé pour les sociétés de gardiennage avec les uniformes de leurs agents de sécurité.
Liliane N.
L’information est révélée dans un communiqué officiel signé le 30 septembre 2020 par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam. Une régularisation d’arriérés de salaires qui intervient à la veille de la tenue des premières élections régionales au Cameroun.
« Depuis le 21 septembre 2020, les exécutifs municipaux (maires) ayant régulièrement constitué et déposé les dossiers de rémunération au ministère de la Décentralisation et du Développement local, ont reçu un virement représentant leurs salaires des mois de mars à août 2020 », informe Georges Elanga Obam dans son communiqué.
Le Minddevel invite par ailleurs les exécutifs municipaux n’ayant pas reçu leur solde, bien qu’ayant déposé les dossiers y relatifs, à les compléter. Le membre du Gouvernement émet aussi une recommandation à l’endroit de ceux qui ne se sont pas encore soumis à cette formalité, à le faire auprès de son département ministériel « dans les meilleurs délais ».
L’on apprend que depuis leur institution en 2015, les salaires des magistrats municipaux ont été payés pour la première fois en 2017. L’Etat du Cameroun vient de régulariser les salaires des maires pour les mois de mars à août 2020. Un paiement qui intervient au moment où les élus locaux (maires et conseillers municipaux) ont déjà le pied à l’étrier pour l’élection des conseillers régionaux.
En rappel, le 07 septembre dernier, le Président de la République Paul Biya a signé le décret portant convocation des collèges électoraux en vue de l’élection des conseillers régionaux pour le 06 décembre prochain dans les chefs-lieux de départements du pays. Cinq jours avant, le Chef de l’Etat avait pris deux textes, le premier décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie, ainsi que le second fixant les modalités de prise en charge.
Innocent D H
Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local demande aux Maires d’organiser des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans leurs Communes et Communautés urbaines.
Il y a une menace d’inondations qui plane sur les villes du Cameroun en ce temps de saison pluvieuse. Le Ministère en charge de la Décentralisation et du Développement local prenant au sérieux cette menace, interpelle les Maires du pays. Georges Elanga Obam qui est le patron de ce département ministériel appelle les Maires à l’action. Dans un message-fax adressé à ceux-ci, il leur recommande de prendre toutes les mesures jugées utiles pour éviter les inondations.
Le Ministre pense au drainage en milieux urbain et périurbain. Il suggère l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les Communes et les Communautés urbaines. Il instruit le curage régulier des drains. Le membre du gouvernement Georges Elanga Obam compte sur la diligence de ses collaborateurs.
Il convient de noter que l’alerte dont le Ministre de la Décentralisation et du Développement local fait part aux Maires, provient de l’instance compétente en matière de météo. Il s’agit bien évidemment de l’Observatoire national des changements climatiques.
Il faut souligner que les inondations sont effectivement un phénomène qui met en mal le quotidien des populations camerounaises. Les inondations causent plus de dégâts dans les régions septentrionales à l’instar de l’Extrême-Nord. L’année passée, on se rappelle en saison pluvieuse, qu’il y a eu un minimum de 100 000 personnes dans les localités camerounaises de Maga, Kaï Kaï et Zina, qui se sont retrouvées sans domicile, suite aux pluies torrentielles qui s’étaient abattues dans cette partie du pays durant une semaine. La situation avait été telle qu’on craignait la survenue des maladies hydriques dont le choléra. L’épidémie du choléra qui est assez fréquente dans le septentrion et sévit à l’heure actuelle dans certaines villes du Cameroun comme Kribi et Douala.
Liliane N.
Le Ministre Georges Elanga Obam a demandé aux Préfets d’accompagner les Mairies dans ces opérations de désinfections.
Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local vient de saisir les Préfets de département par voie de correspondance. Il demande à ses collaborateurs d’exiger que les Mairies procèdent à la désinfection des écoles et des Universités situées dans leur différent zones d’administration. Il demande également à ce que les Communes dotent ces espaces de dispensation du savoir, de dispositifs de lavage des mains et des thermo-flash.
La désinfection des établissements scolaires des Universités voulue par le Ministre de la Décentralisation doit se faire avant le 01er juin 2020, date de la rentrée scolaire. Pour que ces opérations se fassent, le Ministre de la Décentralisation demande à ses collaborateurs d’accompagner les Mairies.
Il faut indiquer que certaines Mairies à l’instar de celle de Douala 5e a débuté avec la désinfection des établissements scolaires. Cette Mairie a par exemple désinfecter le Lycée de Bepanda, le Collège d’Enseignement Secondaire de la cité SIC, les écoles publiques de Bonéwonda etc. L’opération de désinfection qu’elle a débutée, et qui se poursuit, prendra fin le 30 mai 2020.
Liliane N.
Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local précise que l’inhumation des personnes décédées des suites du Coronavirus, doit en plus se faire, dans le respect des règles d’hygiène.
Il est parvenu aux oreilles des autorités, que les cérémonies d’inhumation des personnes décédées des suites du Coronavirus, se faisaient avec une contrepartie financière, demandées aux proches des victimes. Et les personnes demandant de l’argent pour enterrer le victimes du Covid-19 sont certaines autorités municipales et leur collaborateur. Le gouvernement est clair et ferme sur cette pratique. Les familles des défunts ne doivent dépenser aucun sou pour un espace, lorsque l’inhumation a lieu dans les cimetières communaux.
“Je tiens à rappeler aux autorités municipales, que conformément aux dispositions de l’article 160 du Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées, la compétence relative à la création, à l’entretien et à la gestion des cimetières publics a été transférée aux Communes par l’Etat. De même le gouvernement offre, sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, aux personnes infectées du Covid-19, une prise en charge gratuite, dans le cadre de la pandémie en cours”, a écrit le Ministre de la Décentralisation et du Développement local.
Lutte contre le Covid–19 : Le Minsanté et le Minddevel main dans la main
Le gouvernement par ailleurs demande aux municipalités de disposer des espaces qu’ils vont circonscrire dans les cimetières, dont elles ont la charge, pour les décédés des suites de Coronavirus. Aussi les autorités municipales doivent veiller à ce que les victimes du Covid-19 soient inhumées dans le strict respect des règles d’hygiène, par les agents du Ministère de la Santé. Le but étant d’éviter toute contamination. Elles doivent également veiller à ce que le véhicule ayant transporté la dépouille et les différents par où elle est passée, soient désinfecter.
Le gouvernement veut également que les personnes qui vont assurer l’inhumation des victimes du Covid-19, soient dotés de l’équipement de protection adéquat. Les cercueils doivent également être offerts aux victimes du Coronavirus.
Coronavirus : La prise en charge des malades est totalement gratuite
Liliane N.
Douala capitale économique du Cameroun se verra doter d’un marché de référence très prochainement. C’est la grande information rendue publique le 19 juillet 2019, lors de la visite de Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local sur le site devant abriter l’infrastructure. Le site en question s’étend un espace de 16 hectares situé au quartier Logbessou, non loin des facultés de Médecine et de Génie industriel de l'Université de Douala, dans l’arrondissement de Douala 3e. « Nous étions à Logbessou pour visiter le site que nous préfigurons comme devant abriter le grand marché moderne que le Président de la République a instruit de réaliser à Douala », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Georges Elanga Obam a eu à tenir une réunion relative au projet sus présenté au début du mois en cours. Ladite réunion s’était déroulée dans les services de Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Lors de ces assises il avait été dit que l'emprise foncière de Douala V pouvait abriter ce projet. Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local a donc demandé à Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, de mener des études préliminaires qui pourraient aboutir à la délivrance d'une déclaration d'utilité publique.
Par ailleurs, il a également demandé que les relevés de masse soient faits, et que les premiers travaux d'identification des occupants détenteurs de titre foncier puissent aboutir à la mise en place d'un groupe de travail pour une évaluation plus détaillée. Il est question qu'au bout de trois mois, une proposition concrète soit faite au Président de la République.
Il convient de souligner qu’il est prévu que ce marché de référence qui doit être construit, ait des équipements publics d'accompagnement.
Liliane N.
La compétition pour la 3e édition du Prix national Feicom est déjà ouverte. Elle a été officiellement lancée le 29 mars 2019, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. Il convient de préciser que cette compétition qui met en avant et récompense les bonnes pratiques communales de développement local est une initiative du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les cibles de ce concours sont les communautés urbaines et leurs regroupements qui ont bien évidemment une existence légale.
Cette 3e édition arrive avec une innovation dans les domaines à récompenser. Ladite innovation est le développement économique local. Elle retrouve les autres domaines existants depuis les deux premières éditions à savoir la gestion des ressources, la gestion des équipements et des infrastructures, la gouvernance locale et le développement durable.
Le prix à gagner est une enveloppe de 100 millions de FCFA. L’enveloppe est partagée entre treize récipiendaires sur les critères relatifs à l’effet/impact, la participation, la transférabilité, la durabilité et l’innovation. L’enveloppe remise doit permettre aux récipiendaires de procéder à l’amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d’autres projets.
Lors de la cérémonie de vendredi dernier, nous avons appris que les communes et les communautés urbaines ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers. Et c’est le 23 août 2019 que la liste des lauréats sera dévoilée.
A titre de rappel, le prix national Feicom identifie, évalue, récompense et promeut les projets des communes, des communautés et de leurs regroupements. Lesdits projets doivent avoir contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable.
Les partenaires qui accompagnent le Feicom dans cette initiative étaient eux aussi présents vendredi dernier. Il s’agit du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-HABITAT) représenté par Doudou Mbye par ailleurs partenaire technique. Il y avait également les acteurs nationaux du développement local au Cameroun.
Il faut en outre savoir que « chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Toute initiative soumise doit être conforme aux domaines de concours et opérationnelle depuis au moins deux (02) ans. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions ».
Liliane N.