25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Marché

La décision d’interdiction prise par le Sous-préfet, Julien Eymard Plong date de mardi, 24 novembre 2020. Elle rejette ainsi une demande de manifestation déposée dans ses services le 20 novembre dernier par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple ».

 

A y voir de plus près, c’est une demande qui a été introduite par le porte-parole du collectif, Jean Pierre Boutche, par ailleurs Secrétaire de la fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Maroua, région de l’Extrême-Nord, qui vient d’être rejetée par le Sous-préfet de Maroua IIème. Julien Eymard Plong précise, « toutes marches, activités, publications, réunions et manifestations publiques projetées par le Collectif citoyen contre les souffrances du peuple sur l’étendue de l’arrondissement de Maroua II sont interdites ».

Le Sous-préfet de cet arrondissement motive sa décision en indiquant que la demande introduite par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple », souffre d’un défaut de déclaration. Aussi l’autorité administrative redoute une menace de trouble à l’ordre public. Julien Eymard Plong évoque d’ailleurs dans la foulée qu’il s’agit d’« une démarche visant à porter atteinte à l’unité et à la paix sociale ».

Par cette interdiction, le Sous-préfet de Maroua reste donc prudent quant à toute forme d’initiative d’objet implicite de déstabilisation de la quiétude sociale, surtout au moment la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays n’a pas encore cessé de crystaliser les attentions. Et la région de l’Extrême-Nord qui, elle aussi n’a pas oublié les stigmates des attaques terroristes de Boko Haram, se doit de rester très vigilante face à des entreprises de récupération partisane et même politicienne.

Innocent D H

 

 

Published in Société

Moyen de transport le plus vieux du monde, la marche est aujourd’hui concurrencée par la moto, l’automobile et d’autres moyens de locomotion de plus en plus modernes. Elle reste tout de même le moyen le plus sûr de se déplacer.

 

La marche est avant tout un moyen de déplacement et sans doute, le mode déplacement le plus utilisé sur la planète terre. Au Cameroun comme partout ailleurs, si la plupart des personnes font recours aux véhicules personnels, moto ou transport en commun, d’autres privilégient la marche pour des raisons multiples. 

 

Les raisons en faveur de la marche 

Bon nombre de personnes privilégient la marche pour diverses raisons. Noumsyero Mouhamadou par exemple, met en avant des arguments économiques : « Je marche parce que je n’ai pas d’argent pour emprunter la moto. Je prends souvent les raccourcis pour vite arriver », laisse-t-il entendre.

Aller à pied, c’est aussi pour une parfaite harmonie avec la nature. Selon Mouhamadou Sombéto : « Je préfère marcher parce que je découvre la nature, je rencontre des anciens camarades et on donne les tracts pour lire. Je me sens à l’aise ».

 

Regard d’un expert

La marche se présente ainsi comme une solution pour résoudre de nombreux malaises et ce pour tous âges. Pour Ahmadou Toumba, professeur principal des sports et de l’éducation physique : « Que ce soit la marche sportive ou marcher tout simplement pour se déplacer, elle nous libère du stress et réduit la graisse dans notre organisme. Ceci nous évite de la surcharge pondérale et nous nous met à l’abris de plusieurs maladies comme l’AVC ».

Il est donc nécessaire, surtout pour des personnes âgées, de privilégier la marche au détriment de l’usage de leurs automobiles. D'après les propos d’Ahmadou Toumba, sportif, « il faut souvent marcher pour aller au travail, au marché, et de temps en temps, éviter les ascenseurs ».  

Bien que fatigante, la marche est incontournable dans le quotidien des populations. Faire usage de ses pieds est donc un mal nécessaire.

 

Cependant, cet exercice si salutaire pour nos santés que pour nos porte-feuilles est très rarement exécuté, surtout dans les métropoles. Diverses raisons justifient parfois cet état des choses. Tout d'abord, dans les grandes villes, les citoyens courent généralement contre la montre, avec de nombreuses activités au programme pour assurer les lendemains. Ce qui induit une deuxième raison. Il s'agit des habitudes ou des cultures développées à la croissance. 

 

Innocent D H

Published in Bon à savoir
Tagged under

Selon les autorités, la construction de ce marché débutera bientôt.

 

Douala capitale économique du Cameroun se verra doter d’un marché de référence très prochainement. C’est la grande information rendue publique le 19 juillet 2019, lors de la visite de Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local sur le site devant abriter l’infrastructure. Le site en question s’étend un espace de 16 hectares situé au quartier Logbessou, non loin des facultés de Médecine et de Génie industriel de l'Université de Douala, dans l’arrondissement de Douala 3e. « Nous étions à Logbessou pour visiter le site que nous préfigurons comme devant abriter le grand marché moderne que le Président de la République a instruit de réaliser à Douala », a-t-il déclaré.

 

A titre de rappel, Georges Elanga Obam a eu à tenir une réunion relative au projet sus présenté au début du mois en cours. Ladite réunion s’était déroulée dans les services de Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Lors de ces assises il avait été dit que l'emprise foncière de Douala V pouvait abriter ce projet. Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local a donc demandé à Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, de mener des études préliminaires qui pourraient aboutir à la délivrance d'une déclaration d'utilité publique.

 

Par ailleurs, il a également demandé que les relevés de masse soient faits, et que les premiers travaux d'identification des occupants détenteurs de titre foncier puissent aboutir à la mise en place d'un groupe de travail pour une évaluation plus détaillée. Il est question qu'au bout de trois mois, une proposition concrète soit faite au Président de la République.

 

Il convient de souligner qu’il est prévu que ce marché de référence qui doit être construit, ait des équipements publics d'accompagnement.

 

Liliane N.

 

Published in Société

L’annonce de cette autre marche du parti politique de Maurice Kamto a été faite par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

 

Me Emmanuel Simh a donné à Yaoundé, un point de presse pour parler des prévisions du Mrc. Le parti veut organiser une marche le 6 avril 2019. Le but de cette marche est de dénoncer le fait que le gouvernement veut organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. « Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques », a déclaré Emmanuel Simh.

Le 3e vice-président du Mrc a donc profité du point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. « Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », a-t-il déclaré.  

Lors du même point de presse, Emmanuel Simh a aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti politique au pouvoir. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. Emmanuel Simh a laissé entendre que « Monsieur Biya » a instauré au Cameroun, «un régime policier terreur ». Et c’est la raison pour laquelle les camerounais ont peur de se retrouver dans la rue pour manifester.

« On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient », a-t-il ajouté.

Toutefois Me Emmanuel Simh a tenu à faire une précision par rapport à la marche du 6 avril prochain. « Si le 06 avril prochain, on nous donne des récépissés de déclaration de manifestations, je peux vous dire qu’il y aura des millions de camerounais pour demander que leurs droits civiques et civils soient respectés. Mais si les autorités nous refusent les récépissés et que le 06 avril, on mobilise les Forces de l’ordre, il est évident que les gens ne sortiront pas parce qu’ils ont peur, parce qu’ils sont tétanisés par la peur », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Published in Politique

Dans la nuit du dimanche à lundi, un incendie s’est déclaré au marché d’Elig-Edzoa. Les flammes ont littéralement détruit les secteurs 6 et 7, situés en plein cœur de cet espace marchand. 

 

Lundi 4 mars 2019, il est 9 h lorsque, les sapeurs pompiers essayent d’éteindre le feu au marché d’Elig-Edzoa. Une intervention musclée qui, malheureusement n’a pas sauvé les secteurs 6 et 7 dudit  marché car le feu a tout détruit sur son passage.

Selon les témoins qui on vécu le drame, c’est peu avant 23h dans la nuit du dimanche 3 mars, que le feu s’est déclaré au secteur 7. Un secteur qui abrite des boutiques de vêtements et d’ustensiles de cuisine, des poissonneries ainsi que des étagères de bouchers. « On m’a appelée autour de 23h pour me dire que le marché était en feu. J’ai complètement perdu ma boutique avec environ 2 millions de FCFA de marchandises», racontent une commerçante en larme.

Certains commerçants sinistrés présents sur les lieux, regardent impuissants le spectacle sous leurs yeux. Beaucoup ont perdu toutes leurs économies. « Le travail de toute une vie. C’est la cinquième fois que ma boutique est incendiée dans ce marché depuis 2013. Certains louaient seulement et ils peuvent aller s’installer ailleurs mais moi c’est ma boutique. J’ai toujours essayé de reconstruire parce que je ne peux aller nulle part ailleurs et mes clients connaissent cet emplacement », déclare une dame qui tenait une boutique d’articles pour nouveaux nés.

Selon un premier bilan dressé par le régisseur dudit marché, plusieurs boutiques sont allées en fumée. «À l’état actuel des choses, nous ne pouvons pas encore estimer les pertes et le nombre exact de boutiques brûlées. Nous sommes encore en train de faire le recensement », a-t-il déclaré.

Les causes de cet incendie ne sont pas encore connues. Pour certains commerçants il s’agit d’un court-circuit survenu dans une poissonnerie. Pour d’autres par contre, c’est une bouteille de gaz qui aurait explosé.

Rappelons que c’est la troisième fois en quatre ans que le marché d’Elig-Edzoa enregistre un incendie. En 2016 et 2017 le feu s’y était déjà déclaré, mais avec une intensité relative. Un incendie qui survient quelques jours seulement après un autre sinistre, qui a ravagé le marché Congo à Douala, la métropole économique. Mais que se passe t-il dans nos marchés ? Quelles sont es causes de ces incendies répétés ?

Published in Société
Tagged under
lundi, 25 février 2019 11:17

Le marché Congo de Douala a de nouveau brûlé

Un incendie y a éclaté dans la nuit du 23 au 24 février 2019. Les dégâts matériels sont importants, bien que non encore évalués. Une enquête qui va regrouper les autorités administratives et judiciaires ainsi que les représentants des commerçants viendra clarifier ce point.

 

Dimanche, peu avant midi, le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache et d’autres autorités sont descendus sur les lieux après leur premier passage aux environs de 3h du matin. Le 20e groupement des sapeurs-pompiers et la gendarmerie étaient toujours à pied d’œuvre sur le site en mi-journée pour éteindre les dernières poches de feu.

« Une épaisse fumée se dégageait encore des décombres, et rendaient l’air presque irrespirable. A première vue, il ne reste plus rien. L’espace ressemble à un champ de ruines, avec des amas de cendres çà et là. Même des domiciles privés voisins n’ont pas été épargnés », commente Cameroon Tribune.

D'après les informations recueillies sur place, le feu s’est déclaré vers 1h30 du matin et serait parti d’une boutique de vente de tissus. Un témoin raconte que les flammes se sont propagées à une vitesse incroyable. L’espace étant touffu, à cause de multiples boutiques installées de façon anarchique, les soldats du feu ont eu du mal à circonscrire les flammes. Une autre source pointe du doigt un retour du courant électrique après quatre jours d’interruption...

Selon le gouverneur, la première difficulté à l’action des sapeurs-pompiers sur le site a été le difficile accès des engins. Il fallait d’abord casser des étals pour que les camions citernes atteignent le feu. En outre, il était impossible aux camions d’inter venir tous à la fois : ils devaient se relayer. « Le gouvernement de la République et le chef de l’Etat ont pris acte de ce grave sinistre et ont tenu à ce que j’apporte un message de sympathie aux commerçants du marché Congo », a ajouté Ivaha Diboua.

« Nous voulons saluer la prompte réaction des commerçants qui sont venus aux côtés des sapeurs pompiers pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être. Et cela a été fait avec beaucoup de discipline. On n’a pas assisté à des scènes de pillage car chacun avait le souci de préserver certains acquis », a en outre relevé le gouverneur. C’est le troisième incendie qui ravage ce marché, après un premier sinistre survenu dans les années et un autre en 2013.

Otric N.

Published in Société

La campagne de sensibilisation, lancée il y a quelques jours par le préfet du département de la Bénoué n'a pas apporté un grand changement dans les marchés.

 

Le préfet du département de la Bénoué, David Embe  vient de lancer une vaste campagne dans la ville de Garoua en vue de sensibiliser les populations sur la vente et la commercialisation des emballages plastiques, Constat qui intrigue plusieurs commerçants dans la ville de Garoua. En effet, cela fait exactement  quatre ans que le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation des emballages plastiques de moins de 61 microns (non-recyclables), présentant des dangers pour l’homme et l’environnement. Cette décision tarde à matérialiser par l’entrée en vigueur des textes réglementant ce secteur.

L’annonce de la saisie d’emballages plastiques non-conformes sur le territoire camerounais,  quatre après l’entrée en vigueur des textes, force à poser deux constats. Le premier : les emballages plastiques de moins de 61 microns continuent de circuler, malgré l’interdiction en vigueur. Le deuxième : le problème de la contrebande qui déverse encore d’énormes quantités de plastiques non-conformes persiste. Outre le phénomène de la contrebande qui a la peau dure, il y a une forte  production d’emballages plastiques non conformes au niveau du Nigeria.

Le moins que l’on puisse dire, est que les professionnels de ce secteur ne sont  arrimés à la nouvelle norme dans le département de la Bénoué, en dépit du délai de grâce à eux accordés  par le préfet du département de la Bénoué . Des échanges ont d’ailleurs eu lieu entre les opérateurs du secteur  et le délégué départemental Minepded. Pour Parvenir à éradiquer complètement les emballages plastiques dans le département de la Bénoué , c’est gagner le pari de la sensibilisation, afin d’amener les populations  à se défaire des vieilles habitudes qui, on le sait, ont la peau dure dans cette partie du pays.

Le Minepded continue de sensibiliser sur les dangers des plastiques non-recyclables sur la santé humaine et sur la nature. Sur le marché, les emballages interdits côtoient encore ceux conformes à la réglementation. Ces derniers sont plus visibles dans les supermarchés et autres grandes surfaces où les clients doivent choisir soit de se les offrir au prix fort, soit de transporter leurs produits en main. Les solutions alternatives aux plastiques annoncés en grande pompe il y a  quatre ans pour satisfaire la demande restent dans les tiroirs dans la région du Nord.

 

Félix Swaboka

Published in Société

Des mesures préventives sont prises depuis quelques  jours dans la ville de Garoua, capitale régionale du Nord.

 

Pour satisfaire les populations  de la région du Nord-Cameroun, afin de  lutter contre la vie chère, les missions de contrôles de prix sont à pied d’œuvre dans tous les marchés de la région depuis quelques jours. Les ventes promotionnelles sont organisées avec des partenaires et autres opérateurs économiques.

A cet effet, des équipes sont sur le terrain pour combattre les spéculations, contrôler les commerçants et s’assurer de la disponibilité des vivres sur le marché et la fixation des prix. S’agissant de la situation des prix un fait marquant est à signaler selon le délégué régional : «  le prix des produits vivriers sont satisfaisants et sont pour l’essentiel en baisse depuis quelque mois. Nous ne déplorons pas de problème au niveau de l’ensemble des produits de grande consommation notamment le riz, les céréales qui sont sur le marché en grande quantité et les prix sont conformes aux attentes des populations », indique Monsieur Dairou délègue régionale du commerce pour le Nord .

Signalons tout de  même que le prix du kilogramme de la viande bovine qui avait tendance à s’élever depuis 2018  a connu une baisse du fait d’un certain nombre de mesure qui sont favorable. Il y a quelques mois dans cette partie du Cameroun, des petites tensions se faisaient sentir par rapport au prix et à la disponibilité de l’huile de table Diamaor produite aussi dans la région. Parmi les raisons évoquées : un certain dysfonctionnement, l’absence des consommables notamment les bouteilles, les étiquetages, les bouchons contrastés au sein de l’entreprise. S’étant rapproché de l’usine, qui la fabrique ; le responsable de la société rassure que le problème sera désormais réglé afin que les populations puisse être ravitaillés et consommer cette huile très prisée.

Toutefois, il faut relever que la région du  Nord a connue cette année trop de problème du fait de la fermeture des frontières avec le Nigeria et de l’insécurité transfrontalière due à la nébuleuse secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

Ce qui avait  conduire à l’arrêt des échanges commerciaux avec ce pays qui est pourtant l’un des partenaires incontournable de la région depuis fort longtemps. Même si les populations se sont tournées vers d’autres sources  d’approvisionnement, la délégation entend satisfaire encore plus les populations dans les jours avenir a travers ses actions sur les marchés et avec les opérateurs économiques afin que le quotidien des populations puissent être plus radieux.

Félix Swaboka

 

Published in Société
Tagged under

Les revendeurs évoquent la crise socio-politique dans les régions anglophones pour justifier cette pénurie.

Depuis déjà deux mois, la tomate en fruit manque sur les étals des marchés dans la ville de Bertoua. Du fait de la situation dans les ménages pour essayer de contourner la situation, on a aujourd’hui recours à la tomate en sachet. Les vendeuses en détail à cause de la pénurie sont contraintes de revoir à la hausse leur prix de vente, parce que leur prix d’achat n’est plus aussi le même. «Nous achetons un cageot de tomates de Foumbot à 15 000 FCFA et nous le revendons à 22 000 FCFA. En réalité ça ne nous pose pas de problème parce que nous vendons tout ce que les grossistes nous imposent», déclare Beatrice Mfegue dans le numéro N° 2803 du quotidien Le Jour. Un autre vendeur indique qu’ils passent leurs commandes à l’Ouest et au Sud-Ouest. Cependant ils doivent attendre d’être livrés par leurs fournisseurs.

A la question de savoir ce qui justifie cette pénurie, les vendeurs pointent du doigt la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones et affecte aujourd’hui les zones voisines à l’instar de l’Ouest du Cameroun. «Il faut tenir compte de la distance que les produits parcourent pour se retrouver dans la ville de Bertoua. En plus il faut savoir que la crise dans le Sud-Ouest n’est pas de nature à faciliter la tâche car le seul point de ravitaillement n’est que l’Ouest», déclare un grossiste. A l’heure actuelle, les tomates en fruit qui sont présentes sur les comptoirs, ne sont pas de qualité. «Actuellement nous n’avons que des tomates qui nous viennent de Doumbi or ici c’est la saison sèche, non seulement les fruits sont petits, de mauvaise qualité et la quantité ne peut pas satisfaire la demande», affirme une revendeuse.

La situation est quelque peu semblable à Yaoundé. Les seaux de cinq litres chargés de tomates sont dorénavant vendus à 3000 FCFA au lieu de 2500 F. À côté, il y a des tas de composés de six grosses tomates qui coûtent 500 F et trois fruits se vendent à 200 F. Les tas de tomate de 100 F sont rarissimes au marché. Dans certains marchés de la capitale, le prix du cageot de tomates a triplé. Pour en avoir au marché du Mfoundi, il faut désormais débourser entre 13 000 et 13 500 FCFA le cageot qui coutait entre 4500 et 5000 FCFA.

Les ménages les moins nantis sont ceux qui souffrent le plus de cette situation. Lors de la semaine pascale, les revendeurs expliquaient la rareté actuelle des fruits rouges par le fait que, des personnes venant de l’étranger partent s’approvisionner directement en grandes quantités dans les grands bassins de production, qui sont dans les départements du Noun, du Mbam-et-Kim et de la Lékié entre autres.

Liliane N.

   

Published in Société

A en croire les commerçantes, la situation est due au fait que leur prix d’achat, a connu une hausse vertigineuse.

Au marché Bankolo à Yaoundé, précisément au lieudit Huitième, lieu par excellence d’achat ou de vente d’oignon, les vendeuses et les vendeurs de cet aliment affirment qu’actuellement, ils achètent le sac de ce produit alimentaire à 130 000 FCFA. D’autres affirment qu’il faut aujourd’hui débourser pour un sac d’oignon de 50 kilogrammes, la somme de 25 000 FCFA. Pourtant, il y a encore quelques semaines, le même sac ne coûtait que 18.000 FCFA, soit un plus de 7.000 francs CFA. Aminou grossiste exerçant dans ledit marché subit aussi le poids de la cherté et de la pénurie d’oignon, «maintenant ça augmenté jusqu’à 2000. Les sacs avant étaient vendus à 10 mille à l’Extrême-Nord. Maintenant c’est 100 000. Et les camions arrivent ici une fois la semaine alors qu’avant c’était chaque jour. Ca nous dépasse même à vendre».

Ne sachant pas quoi faire les commerçants affirment être obligés et contraints de supporter cette situation. «Avant les sacs d’oignon on les payait à 18 000 - 20 000. Maintenant un sac d’oignon c’est 140 000 - 145 000. Vraiment on continue à vendre puisque c’est une marchandise à laquelle nous sommes habituées et on ne se voit pas subitement en train de changer ça pour faire autre chose. On ne sait pas si on pourra s’en sortir. Et on a déjà habitué nos clientes que c’est ici qu’on vend les oignons», déclare-t-elle.  La situation a bel et bien des répercussions sur le panier de la ménagère. Exaspérées par les prix qui leur sont donnés au marché, les clientes préfèrent ne même pas perdre le temps dans les discussions. Conséquence les vendeurs sont loin de leur chiffre d’affaires.

Pour mieux comprendre la hausse de prix décriée, les grossistes expliquent qu’en fait la cherté du produit vient du fait que l’approvisionnement se fait rare. Au marché Bankolo, les camions sont à l’arrêt et ce depuis plusieurs jours. Les engins n’ont pas pris la direction de l’Extrême-Nord pour se ravitailler en oignon. Pour faire face à la situation, les commerçants se retournent vers les filets d’oignons en provenance du Maroc. Le prix d’achat est relativement moindre comparé aux prix des produits cultivés au niveau local. «Les filets du Maroc on vend à 18 000 - 17 000. Avant c’était à 7 000 - 10 000 comme ça», renseigne Aminou. «D’habitude nous vendons. Mais à présent avec la rupture on vend l’oignon exporté. Et avant on vendait le seau à 1500 - 2000. Mais avec la rupture le seau revient à 5 000 - 4500. Et on gagne 1000 par seau c’est déjà beaucoup», précise un autre grossiste du marché Bankolo.

Il faut savoir que la culture de l’oignon est la troisième culture de rente après le coton et l’arachide. Elle procure chaque année plus de 6 milliards de francs CFA aux producteurs. Malgré ces chiffres séduisants, le Cameroun qui ravitaille la sous-région Afrique centrale avec plus de 50% de sa récolte (entre 90 000 et 100 000 tonnes, selon l’Institut de recherche agricole pour le développement de Garoua) est un importateur d’oignons.

L’actuelle période que connaissent les grossistes, les vendeurs et les revendeurs, bref tous les acteurs de cette filière, est une période morte.

Liliane N.         

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01