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Le président du MRC dans un récent discours a appelé ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Or dans le même discours, il dénonce le code électoral et le dispositif électoral actuel. Une contradiction et il y en a plus, qui donnent de s’interroger sur la cohérence de la logique stratégique du leadership du MRC.

 

Novembre 2019, alors que de nombreux militants du MRC se préparent à déposer leurs dossiers de candidatures pour les législatives et municipales annoncées, Maurice Kamto sort de sa réserve et prend tous les membres de son parti à contre pied en annonçant que le parti boycotte lesdites élections. Ce qui fâche c’est que le Président ait choisi le jour même de clôture des dépôts pour faire cette annonce. Or quelques jours plus tôt, il était confiant et donnait les raisons pour lesquelles il fallait prendre part à cette élection. Des contradictions qui se poursuivent encore aujourd’hui.

Alors que le patron du MRC entrevoit une certaine modification du code électoral, il fait une déclaration. Seulement, dans sa déclaration politique il se livre à des contradictions incompréhensibles pour un juriste de son calibre. Comment demander à ses militants d’aller s’inscrire sur des listes électorales alors que quelques jours auparavant on portait des critiques à l’endroit de ce système électoral ? Et c’est en se fondant sur ces critiques qu’il a dit ne pas participer à ces doubles élections. Comment comprendre ces logiques à géométries variables.

Si le président du MRC a raison en croyant qu’il y aura effectivement une élection présidentielle anticipée, il va de soi qu’il se prépare déjà pour candidater. D’où cet appel pour ses militants de s’inscrire à nouveau dans un processus électoral qu’il les a amenés à vomir. Une instrumentalisation des électeurs qui trahit les réelles intentions de ce leader politique. Serait-il un homme politique égoïste ? Qui ne pense qu’à sa propre élection ? Qui n’a eu aucun dédain à sacrifier l’ambition électorale de ses militants et accompagnateurs ? Qui est véritablement Maurice KAMTO ?

Considérer ses accompagnateurs comme du bétail électoral ne serait finalement pas que le propre des occupants actuels du pouvoir de Yaoundé. Si ces soupçons se confirment, il va de soi que ce sera la déchéance politique de Maurice KAMTO et du rêve qu’a fait naître le MRC chez certains camerounais. La suite nous le dira.

Maurice Kamto : « Nous n’accepterons jamais aucune forme de succession de gré à gré à la tête de l’Etat »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Tel est le point de vue du député du Social Democratic Front par rapport au débat autour de la démarche à suivre afin d’arriver à une alternance au Cameroun.

 

« Depuis un certain temps, un débat est né sur le choix à faire entre la réforme consensuelle du système électoral et les inscriptions sur les listes électorales.

Dans un pays démocratique, un tel débat n'aurait jamais eu lieu compte tenu de ce que ces deux piliers mis ensemble constituent le socle de tout processus électoral crédible. Malheureusement au Cameroun, près d'une trentaine d'années après le retour au multipartisme, on en est encore à discuter sur ces fondamentaux en matière électorale.

S'il m'était donné de choisir la priorité entre les deux options, je choisirais sans aucun doute la réforme consensuelle du système électoral. Pour faire simple, pour avoir été un acteur direct des élections depuis plus d'une trentaine d'années, ce qui gangrène les élections dans notre pays réside plus dans l'absence d'un système électoral consensuel que dans l'inscription des électeurs sur les listes électorales.

Le système électoral consensuel, c'est la panacée.

Même avec le nombre d'inscrits actuels, M. BIYA ne peut gagner aucune élection au Cameroun si le système électoral n'est pas taillé à sa mesure. Encore moins le parti-État dans les différentes élections législatives et municipales.

Avec un code électoral crédible et consensuel, M. BIYA et son parti-État seront battus à plate couture et à toutes les élections
Il est constant que le nombre d'abstentionnistes a toujours été supérieur au nombre de votants.

Ces abstentions se recrutent plus du côté de l'opposition que de celui du Rdpc qui fait toujours le plein de ses voix avec évidemment des méthodes connues telles que la corruption, le chantage et l'enrôlement le plus souvent forcé des fonctionnaires et agents de l'État ainsi que des forces de défense et de sécurité…

La véritable question est celle de s'interroger sur les fondements de ce fort taux d'abstention. Pourquoi ces abstentionnistes qui, faut-il le rappeler avec force sont allés volontairement s'inscrire, refusent d'aller accomplir leur devoir de vote et d'y veiller pour qu'il soit pris en compte? La réponse est simple à savoir qu'ils ne croient plus en réalité au processus électoral.

Qu'est-ce qui peut justifier que la masse critique électorale ne soit pas encore atteinte alors que pratiquement tout le monde s'accorde à dire que le long règne sans partage de M. BIYA est désastreux et calamiteux sur pratiquement tous les plans? Il y a un problème sérieux dans la conscience collective des abstentionnistes. Du moins du côté de ceux qui veulent mettre un terme à ces décennies de mal gouvernance.

De mon point de vue, ce qui explique sans toutefois justifier cette apathie de la majorité des camerounais pour la chose électorale est l'absence d'un système électoral juste et crédible. C'est quand on parviendra à imposer un code électoral crédible et consensuel que le corps électoral retrouvera la confiance et la masse critique d'électeurs sera atteinte.

Seul ce déclic pourra rétablir et doper par la suite la confiance des électeurs. Confiance pour se mobiliser en masse pour aller s'inscrire individuellement. Confiance pour aller inscrire ceux qui ne sont pas encore inscrits. Confiance pour aller retirer les cartes électorales de ceux qui par défiance ne l'ont pas encore fait jusqu'ici.

Tant que cette confiance n'est pas revenue, il y aura toujours la défiance des potentiels électeurs. Ceux-ci ne se sentiront pas du tout concernés par les élections. Ils se diront toujours que quoiqu'ils fassent, leur vote sera détourné.

L'opposition notamment le SDF et la société civile ont engagé des combats périlleux pour l'amélioration du système électoral. Dans les institutions tout comme dans la rue.

L'institution des urnes transparentes, la refonte des listes électorales, le combat pour la mise sur pied d'une commission électorale nationale indépendante qui est toujours d'actualité ainsi que l'institution de la biométrie quoiqu'elle ne soit pas intégrale dans le processus électoral sont des éléments consubstantiels de la bataille contre le système que nous avons acquis.

Prenons le cas de l'organe en charge des élections. On est passé de l'administration territoriale à Onel 1 puis Onel 2 et Elecam. À chaque changement de dénomination, on est allé de mal en pire. Depuis sa création, Elecam a toujours été une excroissance du bureau politique et du comité central du parti-État, remettant ainsi fondamentalement en cause sa neutralité et son impartialité.

Plus encore, le caractère inamovible des membres d'Elecam pour lutter contre les intimidations diverses et les menaces permanentes ainsi que l'autonomie financière de cet organe relèvent encore d'une chimère. Pour l'oligarchie régnante, il faut à tout prix «tenir » cette institution ainsi que les membres qui la composent.

Prenons également les commissions départementales de supervision.

Ces commissions sont présidées par des magistrats des tribunaux de grande instance pour justement tromper l'opinion publique nationale et internationale sur leur caractère impartial. En réalité la tactique de Yaoundé est simple.

Dans les zones électoralement sensibles, on nomme les magistrats dont les accointances avec le pouvoir de Yaoundé sautent aux yeux et dans des zones électoralement acquises donc pratiquement sans risque pour le parti-État, on saupoudre avec des magistrats appartenant à d'autres ethnies.

Cette méthode est connue. Il suffit de recenser les présidents des différentes commissions départementales de supervision des votes pour s'en apercevoir.

Pourquoi ne pas supprimer ces différentes commissions départementales et instaurer une biométrie intégrale qui permet de transférer les données enregistrées sur les PV des commissions locales de vote directement dans un serveur central logé au siège d'Elecam pour publication des grandes tendances et pourquoi pas des résultats provisoires dans les 24h?

C'est bien possible avec une biométrie intégrale. Bien d'autres aspects du code électoral actuel méritent d'être abrogés, modifiés ou introduites à l'instar du bulletin de vote unique pour parer aux multiples achats de conscience et à la corruption active. Et c'est à cela qu'il faudrait s'atteler en priorité et de façon consensuelle.

Demander uniquement aux camerounais d'aller massivement s'inscrire sur les listes électorales alors que plus de 50% d'inscrits actuels refusent de voter, c'est faire fausse route si l'objectif est la participation massive du vote. C'est de surcroît faire un faux diagnostic pour un mal profond. C'est s'attaquer aux conséquences et non aux causes.

La cause profonde de l'abstention est le système électoral actuel qui n'est pas crédible. Un système électoral crédible et consensuel déclenchera inéluctablement la ruée des camerounais vers l'inscription sur les listes électorales. Nous devons éviter d'avoir une vision angélique de la vie politique au Cameroun.

M. BIYA et le Rdpc ne peuvent aucunement gagner une élection crédible et transparente. Même pas dans le moindre coin du pays. Leur ADN politique c'est la fraude. Aller aux élections dans les conditions actuelles qui ne garantissent aucunement l'égalité des chances, c'est être pratiquement sûr de perdre.

L'élection majeure approche. Nous devons nous mettre ensemble pour cette bataille. Tous les fronts doivent être mis en branle. La bataille au niveau des institutions et surtout la mobilisation populaire pour un code électoral crédible et consensuel.

Appeler à l'inscription sur les listes électorales sans toutefois exiger en même temps de modifier de manière consensuelle le système électoral actuel, c'est perpétuer et justifier l'habillage légal de la démocrature et surtout être un complice de la dictature reptilienne ».

 

N.R.M

 
 
 
 
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A quelques semaines du double scrutin Législatif et Municipal, il est apparu important pour les femmes des médias privés, réunies dans le réseau « Plumes d’Or », de rappeler à leurs congénères le rôle qui est le leur, pour la construction d’une Nation prospère

 

C’est un débat qui revient à la veille de chaque élection au Cameroun. Des séminaires, foras et autres ateliers sont organisés, afin de rappeler à « A la Mère d’Humanité  », le rôle qui devrait être le sien, dans la construction et la gestion de ce pays, considéré comme Afrique en miniature.

Un rappel que la Directrice du Centre Féminin pour la promotion du Développement a décrit en ces termes : «  Si les Femmes décident de plébisciter une candidature, étant donné qu’elles avoisinent les 55% de la population camerounaise, elles le feraient sans qu’il y’ait plaidoyer… ».

Et pourtant, « malgré ce gros potentiel, malgré que la constitution camerounaise garantisse la participation des femmes à la vie politique, celle-ci est toujours sous représentée aux postes nominatifs et électifs, sous représentées lors des inscriptions sur les listes électorales, sous représentées dans les listes de candidatures aux élections… », Croit savoir Edith Mireille Maningoue, présidente de l’association Plume d’Or.  

Importance de la première édition « Voix des Femmes »

Dans le cadre de ce séminaire, qui avait pour cadre la salle des Actes de l’Union des Eglises Baptistes du Cameroun, les femmes regroupées en association professionnelles, amicales et religieuses ont été invitées à dire, sans violence et sans conjecture, les leviers sur lesquels, de leur avis, les décideurs devraient appuyer afin que les conditions de vie soient meilleures au Cameroun.

Modules

Au-delà de la phase protocolaire ponctuée par l’exécution de l’hymne national, le discours introductif de la présidente de l’association Plumes d’Or et la photo de famille, les participantes ont été entretenues sur des thèmes tels que :

Qu’est ce qu’un potentiel ? Etat des lieux du potentiel féminin Cameroun - (Avec  l’éclairage de Mme Wandji Chantal, consultante nationale, spécialiste en Genre et Développement, Santé et Vih. Les participantes ont eu la latitude de prendre conscience de leur potentiel et, apprécier les capacités dont elles disposent afin d’agir et d’impacter leur environnement).    

Initiative féminine et visibilité : Quels moyens pour les mettre en lumière –exposante Edith Mireille Maningoue, présidente de l’association Plume d’Or. (Chacune a pu s’approprier des outils et des méthodes pour valoriser les  capacités personnelles et optimiser les initiatives).

Briser la glace du doute : Se valoriser – Mme Françoise Efogo Ze, psychologue clinicienne – fondatrice de Help : Association des personnes vivant avec un handicap mental (Chaque femme a pu énumérer ce qui constitue un frein et une barrière à son épanouissement).

Enumération des axes du plaidoyer et peinture de la toile immortalisant les travaux - Une activité phare, au cours de cette journée qui s’est déroulée dans une ambiance bonne enfant.

Sur une toile blanche, les dames n’ont pas manqué d’exprimer en couleurs, les formes qu’elles aimeraient voir prospérer au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Lady Bawa, le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord est sur le terrain. Objectif, s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs dans la région pour une bonne tenue du double scrutin législatif et municipal en vue. 

 

Première étape de la visite du membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord ce mardi 17 décembre 2019, la rencontre avec certains chefs d’agences et d’antennes communales d’Elections Cameroon (Elecam). Lady Bawa fait l’évaluation des activités menées dans les agences départementales et communales afin de parachever les préparatifs des législatives et municipales de 2020. « Nous voulons peaufiner avec les collaborateurs ce qui est en train d’être fait pour que le double scrutin soit une réussite dans cette partie du pays », déclare le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord. 

Au cœur de la visite de Lady Bawa figure en pôle position, la vérification de la disponibilité des listes électorales provisoires et la mise à jour des bureaux de vote. Le constat qui se dégage est que tout se passe bien. « C’est un sentiment de satisfaction parce que j’ai trouvé que les listes électorales qui présentaient des anomalies ont été corrigées. Le travail qui va rester, c’est d’aller revérifier si ces anomalies ont été effectivement rectifiées et inviter les populations à venir les consulter », ajoute Lady Bawa.

Le membre du Conseil électoral va se rendre dans les 2.300 bureaux de vote dans le Nord. Sa visite s’achève le 24 décembre prochain. 

 

Innocent D H

Published in Institutionnel

Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais( Rdpc) pense que l'organe en charge de l'organisation des élections au Cameroun n’a pas besoin d’initier des campagnes d’inscription sur les listes électorales.

 

Pour Grégoire Owona, Elections Cameroon (Elecam) ne doit pas organiser des campagnes d’inscription sur les listes électorales car selon lui, il en va de la décision de chaque citoyen qui peut décider tout seul s’il prendra part ou non à une élection. Un point de vue affiché par le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc, invité sur le plateau de Canal presse en date du 17 novembre 2019, alors qu’il tentait de démontrer que le système électoral au Cameroun n’est pas verrouillé.

L'homme politique a déclaré: « pour le moment le vote est facultatif. Chaque camerounais est libre d’aller aux urnes ou de ne pas aller aux urnes. Et c’est ça la loi. Je peux aller m’inscrire et ne pas aller voter. Je ne suis pas en contradiction avec la loi. Je peux décider de ne même pas m’inscrire. Alors ils font un procès à Elecam. Et Elecam se laisse prendre à ce faux procès. Ils font des campagnes d’inscription. Ils invitent les électeurs. Mais nous savons tous que nous devons aller nous inscrire. Est-ce que Elecam a besoin de faire la publicité. Moi je leur ai dit que je ne suis pas d’accord. Est-ce que vous avez besoin de faire la publicité. Je ne sais pas combien de milliards on met là-dedans. Vous n’avez pas besoin de faire la publicité. Le citoyen peut s’inscrire ou ne pas s’inscrire ».

La nécessité d'éducation des masses 

Grégoire Owona estime par ailleurs que les partis politiques devraient plus tôt se mettre à l’éducation des masses dans la mesure où cette tâche leur revient aussi. Il fait remarquer que c’est ce que le parti au pouvoir fait.

« C’est à nous les partis politiques, vous savez nous au Rdpc, on organise des campagnes pour demander à nos militants de s’inscrire. Et nous organisons des campagnes. Le Secrétaire général, le premier ministre Kuete envoie des équipes sur le terrain dire aux gens d'aller voter. Voici comment il faut voter. C’est à nous les partis politiques, notre rôle est aussi d’éduquer les masses. Est-ce qu’ils s’en préoccupent, les partis politiques qui disent du n’importe quoi aujourd’hui », fait savoir le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc.

Le système électoral

Se prononçant sur le système électoral camerounais qui serait verrouillé, Grégoire Owona a tenu de préciser que le fait que le pays fonctionne avec un vote à un tour n’est rien d’autre qu’un choix politique pour lequel le Chef de l’Etat a opté. 

« C’est du n’importe quoi de dire que la loi est verrouillée. Dans la loi il y a des choses critiquables mais qui sont des choix politiques. Le vote à un tour ou à deux tours, c’est un choix politique. Ils peuvent le critiquer mais c’est un choix politique que le Président Biya a fait par rapport au niveau de développement de notre pays il faut y aller progressivement (…).Ce sont des choix politiques qui sont conformes à la loi », a mentionné en sus Grégoire Owona. 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques

C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué. 

 

Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019. 

Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.  

Le retrait des cartes électorales

L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué. 

 

Innocent D H

 

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C'est ce qui ressort d'un point de presse donné ce mercredi à Yaoundé par le Directeur général d'Elections Cameroon (Elecam). Erik Essousse a livré les informations concernant les inscriptions sur listes électorales pour l'année 2019 qui ont pris fin le 31 août dernier.

 

Débutées le 02 janvier 2019, les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin le 31 août à minuit sur l'ensemble du territoire national. Quelques jours après, il est donc de bon ton pour le Directeur général d'Elections Cameroon de fixer l'opinion publique sur l'état des inscriptions, d'où la tenue de ce point de presse qui a eu lieu ce mercredi yaoundé. De cette communication, il ressort un total de 7.116.314 inscrits avant toilettage des listes électorales. De manière plus analytique, "Au 31 août 2019, l'on a obtenu 433.873 nouveaux inscrits parmi lesquels 52,65% des hommes soit 270.593 et 40,35% de femmes soit 163.280. 300.375 jeunes soit 62,23%", a déclaré Erik Essousse. A comparer avec l'année 2018, il faut préciser que l'on apprend une progression de 50.000 inscrits sur les listes électorales en 2019. 

 

Les Commissions de distribution des cartes électorales

Les commissions de distribution des cartes électorales quant à elles étaient à pied d'oeuvre pour la distribution des cartes électorales dans les démembrements territoriaux Elecam. "Arrivé aux termes de cette importante opération, le service compétent s'attelle au toilettage des listes électorales pour extirper les doubles inscriptions volontaires ou involontaires, les personnes décédées, celles condamnées ayant perdu leur qualité d'électeur", a fait savoir le Directeur général d'Elecam. 

Il faut indiquer que, de ce point de presse, il est annoncé l'affichage des listes électorales provisoire au plus tard le 20 octobre prochain dans les démembrements d'Elecam. Après le toilettage, la liste électorale nationale sera publiée au plus tard le 30 octobre 2019. 

 

Innocent D H

 

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Les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin ce 31 août 2019 sur l’étendue du territoire national. Dans la région du Nord, le compteur affiche 43 493 nouveaux inscrits. Un chiffre qui est passé du simple au double comparé au nombre d’inscrit en 2018. 

 

Les 21 antennes communales d’Elecam ont amélioré leur performance en 2019. Dans la délégation régionale d’Elections Cameroon pour le Nord, le nombre d’inscrits cette année a augmenté. D’après Hamadou Sadjo, Délégué régional Elecam pour le Nord : « au jour d’aujourd’hui  nous avons inscrit 43493 nouveaux inscrits parmi lesquels 26 467 hommes et 17 026 femmes et 29 322 jeunes soit 67,5% ».

 

Des techniques multiples pour atteindre le but

Des stratégies mises sur pieds par les responsables Elecam du Nord ont permis d’atteindre ces statistiques qui sont passées du simple au double: « nous avons adopté des stratégies qui sont les mêmes. Nous avons mené les portes à portes, les inscriptions de proximité, devant les chefferies traditionnelles en collaboration avec ces chefs traditionnels et l’administration. Et nous avons aussi fait ces inscriptions devant les cultes », nous confie une fois de plus le Délégué Régional d’Elecam pour le Nord.

 

La participation des élites et autres

Les élites locales et acteurs politiques ont aussi aidé Elecam à enrôler au maximum des potentiels électeurs. Pour Hamadou Sadjo : « nous avons travaillé en partenariat avec les parties politiques, la société civile et l’administration. C’est tous ces collèges qui ont contribué à ce résultat. Nous avons eu cette année l’appui de nos élites politique de Yaoundé qui nous ont aidé ».

Les préoccupations des responsables d’Elecam se situent cependant au niveau du retrait de la carte d’électeur. Selon Hamadou Sadjo : « À Garoua centre, nous avons  pratiquement plus de 2 600 cartes d’électeurs en souffrance. Cela est dû au multiple déménagement et déplacement des populations », laisse-t-il entendre. 

Il sera encore question de trouver les stratégies pour permettre aux citoyens d’entrer en possession de leur carte afin de pouvoir exercer leur devoir citoyen de vote le moment opportun.  

 

Innocent D H 

Published in Institutionnel

On ne l’accusera peut être plus d’être usurpateur de poste. Cabral a reçu le 30 août dernier, des mains du ministre de l’Administration Territorial, le document officiel qui le reconnait comme président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. C’est fort de cette reconnaissance étatique que le Coordonnateur du mouvement Onze Millions de Citoyens s’est adressé à ceux qu’il appelle ses compatriotes, quelques heures après la fin du processus de révision des listes électorales.

 

Mes chers compatriotes, le 31 Août 2019 a marqué l'achèvement de l'opération Ouragan consacrée à l'inscription massive des citoyens camerounais sur les listes électorales. 
Nous attendons sereinement le bilan qui sera sans doute tiré des chiffres des nouveaux inscrits de l'année 2019 que nous communiquera Elecam.

Mais rendus à ce stade, permettez moi de féliciter toute l'équipe d'organisation de cette opération coordonnée par Patrick OBAM, jeune débordant d'intelligence situationnelle, doué d'un esprit de créativité hors du commun et surtout d'un engagement débordant.

À l'image de Patrick, j'ai noté une innombrable foule de bénévoles jeunes et moins jeunes, qui, arborant le désormais chasuble jaune, qui ont arpenté tous les coins de la république pour inscrire les jeunes sur les listes électorales. Certains ont bravé les routes enclavées, les intempéries, les moqueries et l'incompréhensible incrédulité de leurs congénères tout au long de cette exaltante opération citoyenne. Vous donnez assez, lorsque vous donnez de vos biens. Vous donnez tout, lorsque vous donnez de vous-mêmes !

Un fait capital est désormais perceptible dans le comportement de nos compatriotes, surtout les plus jeunes: C'est la prise de conscience que la citoyenneté est au dessus de tout ! Cela s'est notamment traduit par un bénévolat spontané, un zèle à la tâche totalement désintéressé et surtout un comportement poli, courtois sur le terrain. Je peux donc dire sans risque de me tromper que par votre exemple que d'autres nous envient, un nouveau type de citoyen camerounais est né!

 

Mes chers compatriotes, 
malgré ces grandes avancées, nous sommes encore loin du compte. Rappelez-vous que nous sortons peu à peu de longues décennies de torpeur et d'inertie citoyenne et politique. Sortir de ce profond coma en employant la violence sauvage et gratuite, le langage des insultes compulsives, la délation ou la diffamation obsessionnelle peut aggraver le mal camerounais.

Même si dans certains cas, vous êtes au bord de vos capacités de contention de la colère, je vous recommande de la tempérance, de la tolérance même face aux épanchements les plus abjectes et douloureux des autres. Transformer l'autre en citoyen modèle requiert de la patience et surtout de la pédagogie. Parfois il faut se transformer soi-même avant de transformer l'autre ! Un détracteur d'hier peut être votre allié demain! Ne l'oubliez pas, à quelques exceptions près, tous les camerounais ne veulent que le changement et le bonheur dans leur pays. Ce ne sont que les méthodes pour y parvenir qui nous divisent!

Après le bilan chiffré des nouvelles inscriptions sur les listes électorales que nous communiquera bientôt Elecam, nous ne devons pas nous arrêter. La suite de l'opération OURAGAN vous sera communiquée très bientôt. Restez en éveil. Gardez le cap. Le combat ne fait que débuter. Je formule le vœu que la scène politique reflète désormais la démographie de notre pays constituée à plus de 70% de jeunes. Et à ce sujet, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez désormais un appareil politique fiable et stable pour exprimer vos talents en politique: Le Parti Camerounais pour Réconciliation Nationale est à votre service.

 

Mes chers compatriotes tous les problèmes que nous rencontrons au quotidien en termes de routes, d'hôpitaux, d'écoles, de paix, de pouvoir d'achat et de justice sociale ne trouvent leurs solutions que sur le terrain politique. Prenez donc d'assaut toutes les collectivités territoriales décentralisées que vous estimez mal gérées, contrôlez le Parlement pour enfin matérialiser la séparation et mettre fin au concubinage décisionnel entre le pouvoir exécutif et législatif.

 

Mes chers compatriotes, je vous préviens quand même, le chemin vers ces objectifs ne sera pas facile pour tous ceux qui veulent se jeter à l'eau. Mais, à mon exemple, vous avez deux catégories de personnes qui joueront en votre faveur :

1. Les gens qui croiront en votre projet et qui vont vous accompagner jusqu'au bout ;

2. Vos détracteurs et ennemis spontanés ou de longue date. Ceux la seront vos plus précieux alliés, car leurs critiques permanentes vous galvaniseront, leurs remarques pernicieuses vous affineront et vous permettront de vous réajuster, alors qu'un ami hypocrite qui marche à vos côtés les dissimulera.

Mes chers compatriotes, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas vous lancer en politique et changer le quotidien de vos concitoyens qui souffrent depuis des décennies. C'est le moment et ne ratez pas le train de l'engagement politique.

 

À ce sujet, je vous recommande de:

1. Commencer à élaborer des projets de société que vous proposerez à vos concitoyens très bientôt ;
2. Vous préparer à la constitution de vos listes et dossiers de candidature ;
3. Retirer vos cartes électorales pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui viennent de s'inscrire. 

 

Le PCRN communiquera une directive plus exhaustive sur les modalités organisationnelles de désignation de nos candidats aux prochaines élections très bientôt. Il est su de tous que ces choix s'opèreront par le consensus ou les primaires. C'est la base qui décidera.

En attendant, nous allons continuer le déploiement et le maillage territorial de notre parti. Participez-y activement. Faites vous connaître auprès des mandataires du parti formellement désignés ou contactez nous pour implanter le Parti aux environs de votre zone de résidence. 
Tout le pays a besoin de réconciliation. Le PCRN est avec vous et pour vous!

 

Que Dieu bénisse le Cameroun

 

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D'après le Directeur général des Elections, ce nombre de nouveaux inscrits est celui enregistré depuis le début de l'année en cours.

 

Dans moins d’une dizaine de jours, l’opération de révision des listes électorales va s’achever. En faisant le point de ladite opération, Erik Essoussè, en sa qualité de Directeur général des Elections fait savoir que depuis le début de l’année 2019, il y a eu 400 000 nouveaux inscrits. Sur le plan national avec ce chiffre, on est rendu à plus de sept millions d’inscrits. Toutefois Erik Essoussè précise que les chiffres suscités restent à consolider par la phase de toilettage. Cette phase va porter sur les doubles inscriptions, les personnes décédées, celles qui ont perdu leur capacité électorale. Le but du toilettage est qu’on aboutisse à un fichier consolidé qui tient compte de tout ce travail.

« Nous sommes satisfaits des données actuelles. Nous avons coutume de dire que les inscriptions sur les listes électorales se font de manière collégiale. Elles ne relèvent pas exclusivement d'Elections Cameroon. Nous mettons en place le cadre, à savoir, nos antennes, nos équipes mobiles sur le terrain. Il appartient ensuite aux partis politiques qui sont les bénéficiaires des suffrages des électeurs de pouvoir mobiliser ceux-ci. Pour nous qui faisons la partie la plus importante du travail, les résultats actuels nous donnent satisfaction, même si nous souhaitons aller au-delà », déclare Erik Essoussè dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Pour dépasser le nombre d’inscrits susmentionnés pour le temps qui reste à l’opération, le Directeur général des Elections appelle à une meilleure mobilisation de tous les acteurs. « En tant que membres des commissions mixtes de révision des listes électorales, ils sont chargés de valider la pertinence des inscriptions avec les autres membres. Ils sont présents, tant au niveau des inscriptions que de la distribution des cartes d'électeurs », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01