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According to the Director General of the elections governing body Elecam, Erik Essousse, nearly 183,000 persons registered on the just ended electoral lists, with an increase of potential voters as compared to last year.

Electoral lists for the year 2021 opened earlier this year in January and closed Tuesday August 31 as prescribed in the electoral code. Going by statistics recorded during this 2021 revision exercise, nearly 183, 000 persons have enrolled on the electoral registers, bringing the total number of potential voters registered in Cameroon to 7,000,000, pending clean up.

These statistics were unveiled by the Director General of Elections Cameroon, Elecam, Erik Essousse Wednesday September 1 during a press briefing.

According to updated figures, out of the nearly 183,000 who have just registered, 116,631 are men, representing 65.79%, 66,282 are women representing 34.21%, 131,778 are youths, representing 72.04% and 187 are persons with disabilities with a 0.09%.

After listing statistics recorded during the revision process, Erik Essousse said the overall number of registered voters in the country now stand at 7,000,000, pending clean up. Out of the 7,000,000, 3,761,159 are men, giving a 53.28%, 3,296,663 are women with a 46.71%, meanwhile 2,677,674 are youths with a 37.94%.

Elecam’s Director General added that with the close of the registration exercise, focus would be on the cleaning of registers. Upon completion of this clean-up process, provisional electoral registers will be published not later than October 20 at the respective Elecam branches, particularly council branches. After all corrections must have been made at the level of the branches, the Director will then publish the final national electoral register not later than December 30.

Though this year recorded another increase in the number of potential voters to have registered, Elecam is still far from its 10 million citizens enrolled objective set to achieve since 2019. Officials of the elections governing body in the country have attributed this to the COVID-19 pandemic, which according to them has discouraged many Cameroonians. That notwithstanding, they are determined to continue the sensitization to get 10 million enrolled ahead of the next elections in the country.

 

Ariane Foguem

Published in Politique

C’est la preuve palpable que les responsables et personnels des antennes départementales de Elections Cameroon (Elecam) sont à pied d’œuvre dans cette partie du pays. Objectif affiché, gagner le pari d’une organisation réussie du premier scrutin consacré à l’élection des conseillers régionaux au Cameroun.  

 

A l’agence départementale Elecam de la Bénoué, l’atmosphère qui y règne est celle qui priorise le travail à un rythme accéléré. Le personnel s’active à ranger, vérifier les cartes d’électeurs déjà disponibles pour les deux collèges électoraux (Conseillers municipaux et les chefs traditionnels).

« Elles sont déjà disponibles, nous avons procédé à la vérification quant à la conformité de ces cartes et leur rapport de production et la conformité par rapport aux électeurs qui figurent sur la liste. Nous sommes en train d’entamer une collaboration avec l’administration, c’est-à-dire les sous-préfets, les préfets et même les maires pour qu’ils essayent de nous convoquer les chefs traditionnels et les conseillers municipaux pour les toucher et leur remettre leur carte d’électeur », explique Saliou Hamadou, chef d’agence Elecam Bénoué.

Actuellement la même mobilisation dans les préparatifs des élections régionales du 06 décembre prochain, est observée au niveau des trois autres agences départementales Elecam de la région du Nord. C’est du moins ce que confie Hamadou Sadjo, le délégué régional Elecam Nord,

« Nous avons déjà toiletté toutes les listes en enlevant les décédés, ceux qui ne sont pas autochtones et ceux qui n’ont pas des homologations. Nous avons reçu de la direction générale les documents électoraux, les matériels de fonctionnement des bureaux de vote et en dernière position, nous avons reçu les cartes électorales qui sont de deux couleurs. Ce sont des cartes spéciales, le rouge pour les chefs traditionnels, et le jaune pour les conseillers municipaux ».

Au regard du rythme des préparatifs des élections à venir dans les agences départementales Elecam dans la région du Nord, tout laisse déjà augurer les prémices d’un scrutin qui se veut réussi le 06 décembre prochain sur toute la ligne dans le sillage du parachèvement du processus de la décentralisation au Cameroun.

 

Innocent D H

Published in Institutionnel

L’interpellation des deux présumés pirates du compte Facebook d’Elections cameroon a été possible grâce à l’implication des fins limiers de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication.

Deux personnes présentées comme des présumés auteurs du piratage du compte Facebook d’Elections cameroon (Elecam) sont aux arrêts. Les concernés qui répondent aux noms de Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze ont été présentés à la presse le mercredi 29 juillet 2020. La police qui a procédé à l’interpellation des mis en cause, a bénéficié de l’implication des éléments de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic).

«Nous avons mené des perquisitions qui nous ont permis de saisir les ordinateurs et des téléphones. A partir d’une analyse, nous avons pu récupérer les éléments de preuves que les suspects ont voulu supprimer», a expliqué Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cybersécurité à l’Antic.

A l’heure actuelle, ils sont à la Police judiciaire. Ils seront présentés au Procureur de la République. «Je fais partie de ceux qui ont tenté de récupérer le compte d’un des administrateurs de la page Facebook d’Elecam », a déclaré Tata Wahri Derek, l’un des présumés pirates.

Il convient de noter que selon l’article 68 de la loi de 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité, Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze risquent une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans. Il faut rappeler que les 23 et 24 juin 2020, le compte Facebook officiel d’Elecam, a été victime d’un piratage à deux reprises. Les hackers avaient posté la photo de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, avec le poing droit levé et le texte en anglais: «The truth shall always prevail. Its just a matter of time» ou «la vérité doit prévaloir, c’est juste une question de temps» en français. Un message en référence à «la victoire» de la présidentielle 2018, que Kamto continue de revendiquer.

Liliane N.

Published in Société

Delphine Tsanga est morte hier 16 juillet 2020 à Yaoundé.

 

C’est aux environs de 19 heures du 16 juillet 2020, que la nouvelle a commencé à se répandre comme une traînée de poudre. Delphine Tsanga Tsogo membre du Conseil électoral d’Elections cameroon (Elecam) n’est plus de ce monde. 

Elle s’est éteinte dans la ville de Yaoundé précisément au quartier Bastos, après quand même de longues années de maladie. D’ailleurs au mois de mars dernier précisément le 21, elle avait été tuée par la rumeur. Elle décède finalement à l’âge de 85 ans, étant donné qu’elle a vu le jour le le 21 décembre 1935 à Lomié dans la région de l’Est Cameroun.

Delphine Tsanga Tsogo étant membre du Conseil électoral d’Elecam était pourtant attendue hier, 16 juillet 2020 pour la descente de l’organe qui se charge de l’organisation des élections au Cameroun, dans le cadre des préparatifs des élections régionales.

Pour la petite histoire, Delphine Tsanga Tsogo a été la première femme nommé Ministre en Afrique subsaharienne. Elle a été élue présidente nationale du Conseil des femmes du Cameroun en 1964, Députée en 1965, Ministre adjoint de la Santé Publique en 1970, Vice-ministre de la santé publique en 1972 et Ministre des Affaires sociales en 1975, un poste qu'elle a occupé pendant près de dix ans. 

De 1966 à 1986, elle a présidé de très nombreux comités internationaux (CIF, MULPOC, CEA, UNESCO, etc). On retient que Delphine Tsanga est une des premières Africaines de l'époque contemporaine à avoir accédé aux plus hauts échelons du monde politique. C’est en 2017 qu’elle a été nommée par le Président de la République comme membre du Conseil électoral d’ELECAM. Elle a également à son actif, 03 romans écrits: Ekobo ou l’Oiseau en cage, 1983; Vie de femmes, 1985 et Coques de Noisettes, 2015.

 

Liliane N.

 

  

Published in Société

Tel est le point de vue du député du Social Democratic Front par rapport au débat autour de la démarche à suivre afin d’arriver à une alternance au Cameroun.

 

« Depuis un certain temps, un débat est né sur le choix à faire entre la réforme consensuelle du système électoral et les inscriptions sur les listes électorales.

Dans un pays démocratique, un tel débat n'aurait jamais eu lieu compte tenu de ce que ces deux piliers mis ensemble constituent le socle de tout processus électoral crédible. Malheureusement au Cameroun, près d'une trentaine d'années après le retour au multipartisme, on en est encore à discuter sur ces fondamentaux en matière électorale.

S'il m'était donné de choisir la priorité entre les deux options, je choisirais sans aucun doute la réforme consensuelle du système électoral. Pour faire simple, pour avoir été un acteur direct des élections depuis plus d'une trentaine d'années, ce qui gangrène les élections dans notre pays réside plus dans l'absence d'un système électoral consensuel que dans l'inscription des électeurs sur les listes électorales.

Le système électoral consensuel, c'est la panacée.

Même avec le nombre d'inscrits actuels, M. BIYA ne peut gagner aucune élection au Cameroun si le système électoral n'est pas taillé à sa mesure. Encore moins le parti-État dans les différentes élections législatives et municipales.

Avec un code électoral crédible et consensuel, M. BIYA et son parti-État seront battus à plate couture et à toutes les élections
Il est constant que le nombre d'abstentionnistes a toujours été supérieur au nombre de votants.

Ces abstentions se recrutent plus du côté de l'opposition que de celui du Rdpc qui fait toujours le plein de ses voix avec évidemment des méthodes connues telles que la corruption, le chantage et l'enrôlement le plus souvent forcé des fonctionnaires et agents de l'État ainsi que des forces de défense et de sécurité…

La véritable question est celle de s'interroger sur les fondements de ce fort taux d'abstention. Pourquoi ces abstentionnistes qui, faut-il le rappeler avec force sont allés volontairement s'inscrire, refusent d'aller accomplir leur devoir de vote et d'y veiller pour qu'il soit pris en compte? La réponse est simple à savoir qu'ils ne croient plus en réalité au processus électoral.

Qu'est-ce qui peut justifier que la masse critique électorale ne soit pas encore atteinte alors que pratiquement tout le monde s'accorde à dire que le long règne sans partage de M. BIYA est désastreux et calamiteux sur pratiquement tous les plans? Il y a un problème sérieux dans la conscience collective des abstentionnistes. Du moins du côté de ceux qui veulent mettre un terme à ces décennies de mal gouvernance.

De mon point de vue, ce qui explique sans toutefois justifier cette apathie de la majorité des camerounais pour la chose électorale est l'absence d'un système électoral juste et crédible. C'est quand on parviendra à imposer un code électoral crédible et consensuel que le corps électoral retrouvera la confiance et la masse critique d'électeurs sera atteinte.

Seul ce déclic pourra rétablir et doper par la suite la confiance des électeurs. Confiance pour se mobiliser en masse pour aller s'inscrire individuellement. Confiance pour aller inscrire ceux qui ne sont pas encore inscrits. Confiance pour aller retirer les cartes électorales de ceux qui par défiance ne l'ont pas encore fait jusqu'ici.

Tant que cette confiance n'est pas revenue, il y aura toujours la défiance des potentiels électeurs. Ceux-ci ne se sentiront pas du tout concernés par les élections. Ils se diront toujours que quoiqu'ils fassent, leur vote sera détourné.

L'opposition notamment le SDF et la société civile ont engagé des combats périlleux pour l'amélioration du système électoral. Dans les institutions tout comme dans la rue.

L'institution des urnes transparentes, la refonte des listes électorales, le combat pour la mise sur pied d'une commission électorale nationale indépendante qui est toujours d'actualité ainsi que l'institution de la biométrie quoiqu'elle ne soit pas intégrale dans le processus électoral sont des éléments consubstantiels de la bataille contre le système que nous avons acquis.

Prenons le cas de l'organe en charge des élections. On est passé de l'administration territoriale à Onel 1 puis Onel 2 et Elecam. À chaque changement de dénomination, on est allé de mal en pire. Depuis sa création, Elecam a toujours été une excroissance du bureau politique et du comité central du parti-État, remettant ainsi fondamentalement en cause sa neutralité et son impartialité.

Plus encore, le caractère inamovible des membres d'Elecam pour lutter contre les intimidations diverses et les menaces permanentes ainsi que l'autonomie financière de cet organe relèvent encore d'une chimère. Pour l'oligarchie régnante, il faut à tout prix «tenir » cette institution ainsi que les membres qui la composent.

Prenons également les commissions départementales de supervision.

Ces commissions sont présidées par des magistrats des tribunaux de grande instance pour justement tromper l'opinion publique nationale et internationale sur leur caractère impartial. En réalité la tactique de Yaoundé est simple.

Dans les zones électoralement sensibles, on nomme les magistrats dont les accointances avec le pouvoir de Yaoundé sautent aux yeux et dans des zones électoralement acquises donc pratiquement sans risque pour le parti-État, on saupoudre avec des magistrats appartenant à d'autres ethnies.

Cette méthode est connue. Il suffit de recenser les présidents des différentes commissions départementales de supervision des votes pour s'en apercevoir.

Pourquoi ne pas supprimer ces différentes commissions départementales et instaurer une biométrie intégrale qui permet de transférer les données enregistrées sur les PV des commissions locales de vote directement dans un serveur central logé au siège d'Elecam pour publication des grandes tendances et pourquoi pas des résultats provisoires dans les 24h?

C'est bien possible avec une biométrie intégrale. Bien d'autres aspects du code électoral actuel méritent d'être abrogés, modifiés ou introduites à l'instar du bulletin de vote unique pour parer aux multiples achats de conscience et à la corruption active. Et c'est à cela qu'il faudrait s'atteler en priorité et de façon consensuelle.

Demander uniquement aux camerounais d'aller massivement s'inscrire sur les listes électorales alors que plus de 50% d'inscrits actuels refusent de voter, c'est faire fausse route si l'objectif est la participation massive du vote. C'est de surcroît faire un faux diagnostic pour un mal profond. C'est s'attaquer aux conséquences et non aux causes.

La cause profonde de l'abstention est le système électoral actuel qui n'est pas crédible. Un système électoral crédible et consensuel déclenchera inéluctablement la ruée des camerounais vers l'inscription sur les listes électorales. Nous devons éviter d'avoir une vision angélique de la vie politique au Cameroun.

M. BIYA et le Rdpc ne peuvent aucunement gagner une élection crédible et transparente. Même pas dans le moindre coin du pays. Leur ADN politique c'est la fraude. Aller aux élections dans les conditions actuelles qui ne garantissent aucunement l'égalité des chances, c'est être pratiquement sûr de perdre.

L'élection majeure approche. Nous devons nous mettre ensemble pour cette bataille. Tous les fronts doivent être mis en branle. La bataille au niveau des institutions et surtout la mobilisation populaire pour un code électoral crédible et consensuel.

Appeler à l'inscription sur les listes électorales sans toutefois exiger en même temps de modifier de manière consensuelle le système électoral actuel, c'est perpétuer et justifier l'habillage légal de la démocrature et surtout être un complice de la dictature reptilienne ».

 

N.R.M

 
 
 
 
Published in Parti politiques

Elle avait pour objectif premier de définir la feuille de route qui sera la leur, au cours des prochains mois, avec entre autres l'évaluation des inscriptions et de la révision des listes électorales.

 

Les opérations allant dans ce sens sont en cours depuis le 09 avril dernier, conformément aux dispositions des articles 74 et 75 du Code électoral. Et, pour Enow Abrams Egbe, «elles sont évidemment réalisées dans le strict respect des mesures de prévention contre le Covid -19 dictées par le gouvernement».

Pour le président du Conseil électoral, ce sera aussi l'occasion d'instruire les mesures adéquates visant à surmonter efficacement les obstacles qui se trouvent encore confrontés au processus électoral camerounais, notamment: - L'éventualité des doublons sur le fichier électoral, due en partie aux dysfonctionnements des kits biométriques - Le faible taux de participation aux scrutins - La problématique de la timide implication des partis politiques, principaux bénéficiaires du processus électoral - L'insuffisance d'éducation électorale et à la démocratie des acteurs du processus électoral.

Organisation des élections régionales

Lors de son allocution, Enow Abrams Egbe a souligné l'éventualité de la tenue dans tous les prochains mois, de la tenue de ces élections qui viendront, selon lui, «parachever le processus de décentralisation en cours».

Pour cela, «il est impérieux de faire une appréciation critique et une analyse objective, dans le mais non seulement de revoir les aspects n'ayant pas bien fonctionné lors des consultations récentes, mais aussi d'affiner nos moyens, nos stratégies et nos outils pour mieux aborder les échéances électorales à venir », un t-il a jouté.

Engagés vers une démarche de constante amélioration et de perfectionnement afin d'atteindre l'idéal démocratique au Cameroun, Elections Cameroon entend s'efforcer davantage pour:

1. La mise à jour et / ou l'évolution technologique de notre matériel électoral, en vue d'obtenir des résultats plus probants

2. L'augmentation du nombre d'inscrits sur les listes électorales et sur ce point précis, il faut déployer des mécanismes encore plus inclusifs pour améliorer le prix en compte de l'aspect genre ainsi que des canapés vulnérables

3. L'amélioration du taux de participation aux différentes élections

4. La permanence d'un cadre de concertation avec les acteurs du processus électoral à tous les niveaux

5. Le renforcement de la coopération institutionnelle à travers des partenariats à long terme et à forte valeur ajoutée

6. Enfin, la mise à niveau régulière des capacités du personnel ainsi que celles des acteurs du processus électoral.

Avant de clore son propose, Président du Conseil Electoral s'est fait le devoir d'inviter les uns et les autres au strict respect des mesures qui permettent à tous et à chacun de se protéger ainsi que les autres, face au Covid 19.

Il n'a pas manqué de féliciter tous les contributeurs au Fonds spécial de solidarité mis en place par le gouvernement, à l'instar des Membres du Conseil électoral, du Directeur général des élections et du Directeur général adjoint des élections.

 

Nicole Ricci Minyem

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Le parti de la balance du Chairman Ni John Fru Ndi a de ce fait saisi à nouveau, le Cour constitutionnelle dirigée par Clément Atangana.


Le Social democratic front (Sdf) veut encore l’annulation des élections législatives partiellement reprises dans 11 circonscriptions électorales des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Le recours demandant la reprise desdites élections qui ont eu lieu le 22 mars 2020, a même déjà été déposé sur la table de la cour constitutionnelle de Clément Atangana.

Comme dans le premier recours ayant conduit à la reprise des législatives à la Menchum Nord, à Bui Ouest, dans la Mezam Sud, à Bui Centre, à Bui Sud, dans la Mezam Centre, à Momo Est, dans la Menchum Sud-, à la Momo Ouest et dans la Mezam Nord dans la région du Nord-Ouest et au Lebialem au Sud-Ouest le Sdf pointe un doigt accusateur en direction d’Elections cameroon (Elecam). 

Le parti politique de Ni John Fru Ndi cite le fait qu’une fois de plus, Elecam aurait, contre les dispositions du code électoral, procédé au regroupement des bureaux de vote en « centres » de vote, sans prendre des dispositions pour informer les électeurs sur le déplacement de ces bureaux de vote, rendant ainsi difficile l’identification des bureaux de vote par les électeurs.

Un reproche sur lequel Elecam a déjà tenté d’apporter des explications. «Il faut d'emblée noter que ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité. L'objectif visé était la protection des électeurs. Maintenant que cela pose problème, nous allons rapprocher les centres de vote des électeurs et surtout, les multiplier pour permettre leur rapprochement, comme le prévoit la loi», avait déclaré le Dr Erik Essousse Directeur des élections.

En plus de ce reproche, certains cadres du Sdf affirment que les élections ne se sont pas déroulées dans toutes les circonscriptions suscitées à cause de l’insécurité liée à la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

 

 

Published in Parti politiques

Décision rendue publique à l’issue de l’audience du contentieux postélectoral présidée par Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua. Cette audience sanctionnée aussi par le rejet de 09 requêtes s’est déroulées dans le strict respect des mesures préventives du Covid-19. 

 

Les délibérés du contentieux des élections municipales du 09 février 2020 au Tribunal administratifs de Garoua viennent d’avoir lieu. Sur les 11 requêtes enregistrées, la juridiction après avoir statué, annule les élections dans les circonscriptions électorales dans le département de la Bénoué, et rend 09 décisions de rejets. 

« Compte tenu des éléments perspicaces qui ont été présentés dans deux procédures à savoir Bibémi et Lagdo, ces recours ont été reçus et les élections ont été annulées. Pour le reste, il s’agissait des décisions de rejet parce que, il n’y avait pas d’éléments de preuves. Nous avons rendu les décisions sans crainte ni faveur suivant la loi et notre intime conviction », explique Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua.

Les deux décisions d’annulation concernent les affaires suivantes : celle introduite par Abdouraman Nasrou du Front pour le salut national (FSNC) contre Elecam, le RDPC et l’UNDP dans la commune de Bibémi, celle sollicitée par Mama Abakaï du parti RDPC contre Elecam, l’UNDP et le FSNC dans la municipalité de Lagdo. Il faut rappeler qu’à l’issue des municipales du 09 février 2020 et selon les résultats rendus publics, le RDPC avait remporté les élections à Bibémi, et le FSNC à Lagdo.  

La suite de la procédure

Des décisions d’annulation qui prévoient la reprise des élections dans les deux communes dans un délai de 60 jours dès que devient définitif. « S’il n’y a pas de voies de recours, à compter du jour où ces décisions deviennent définitives c’est-à-dire dans 15 jours, à partir de ces jours, Elecam disposent de 60 jours pour réorganiser. S’il y a l’appel, il faudra attendre la décision de la Chambre administrative. Si celle-ci confirme la décision la décision d’annulation, ça veut dire que à compter jour où cet arrêt est définitif, les élections devraient s’organiser dans un délai de 60 jours », ajoute le magistrat.  

 Une audience déroulée dans le strict respect des mesures gouvernementales de prévention du coronavirus notamment le lavage systématique des mains et la distanciation sociale. 

 

Innocent D H 




Published in Judiciaire

Le Dr Erik Essousse Directeur des élections a précisé que l’organe dont il a la charge, s’occupera de l’organisation matérielle de ce scrutin partiel.

 

Le Conseil constitutionnel a décidé le 26 février 2020, d’annuler les élections législatives dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Le Conseil a pris cette décision, à la suite du recours qui a été introduit dans sa juridiction par le Social democratic front. Approché donc, par Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, le Dr Erik Essousse a indiqué en gros, qu’il n’y aura pas grand chose à changer, pour ce scrutin partiel qui doit être organisé entre 20 et 40 jours.

« Les dispositions prises à notre niveau sont pratiquement les mêmes. A savoir que Elections Cameroon est chargé de l'organisation matérielle des élections. En tant que tel, nous allons reprendre cette organisation pour ces circonscriptions bien précises puisque la continuation du double scrutin ne concerne cette fois-ci que les législatives. Et comme ce seront les mêmes acteurs, notamment, les mêmes partis politiques et les mêmes électeurs, nous n'ajouterons pratiquement rien au dispositif déjà en place », a-t-il déclaré.

Le Conseil constitutionnel annule les élections législatives dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

 

Dans le recours que le Sdf a introduit au Conseil constitutionnel, le parti du Chairman Ni John Fru Ndi a reproché à Elections cameroon (Elecam), le fait d’avoir délocalisé et regroupé les bureaux de vote dans des zones inconnues des électeurs. Selon le Sdf, cela a empêché certains électeurs d’accomplir leur devoir civique. 

Sur ce point Elecam apportera des changements. C’est ce qu’a laissé entendre le Dr Erik Essousse qui a tenu à donner la raison pour laquelle, les bureaux de vote ont été délocalisés. «Il faut d'emblée noter que ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité. L'objectif visé était la protection des électeurs. Maintenant que cela pose problème, nous allons rapprocher les centres de vote des électeurs et surtout, les multiplier pour permettre leur rapprochement, comme le prévoit la loi», a expliqué le Directeur des élections.

 

Liliane N.

 

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Les regrets du ministre délégué au ministre de la justice au sujet des 66 millions perdus dans les récentes élections font les choux gras de la presse. Seulement, cette situation montre très bien ce qui préoccupe principalement le leader politique.

 

C’est curieux ! Au terme des élections locales, le PADDEC n’a connu aucune avancée politique, aucun élu. Mais ce n’est pas ce qui préoccupe premièrement le patron politique de ce parti. En effet, réagissant aux résultats des municipales rendues publiques par Elecam, Jean De Dieu MOMO fait savoir au grand public que ses échecs lui ont fait perdre une importante somme d’argent. Ce n’est pas tant le fait de dire avoir perdu de l’argent dans le processus.

Mais, ce sont les lamentations et les gémissements qui sont exprimés dans la communication de monsieur le ministre délégué. Voici ce que dit le président du PADDEC : « Quelle désillusion électorale ! Quelle humiliation publique ! Quelle perte sèche ! Sur près de 66 millions, je ne récupère même pas dix millions ! 1% dans le MFOUNDI ? A peine 4% au Wouri-Est ! Les oiseaux se cachent pour mourir. Je vais me cacher où ? J’ai pris ma dose. »

Des intentions mercantilistes

S’il considère cet échec électoral comme une perte sèche, c’est dire qu’il y avait des calculs d’intérêts financiers derrière l’entrée en compétition des candidats du PADDEC. Certainement, l’homme politique ambitionnait investir dans des élections, afin de puiser bénéfice des postes électifs qui seront conquis. Manifestement, Jean De Dieu MOMO est en politique pour se servir. C’est l’occasion rêvée pour s’enrichir. Ses conseillers municipaux devaient tout faire pour rembourser et faire gagner assez d’argent au leader du parti quitte à toucher aux fonds publics.

Un autre argument qui trahit les calculs de Jean De Dieu MOMO, c’est son choix de prendre sur lui de payer les cautions de ses candidats. Ce qui peut éventuellement signifier une insuffisante implication politique desdits candidats. Des candidats qui risquaient d’être des faire-valoir entre les mains du patron du parti au cas où ils étaient élus. Ce sont ces signaux que les électeurs ont certainement perçus. Et ils ont choisi de ne pas donner leur suffrage à un tel regroupement politique. A la fin, l’on a le sentiment que l’échec du PADDEC à ces élections est un mal pour un bien. Une issue salutaire pour les caisses des différentes communes visées.

Le code électoral est clair. Les cautions des candidats sont remboursables. A condition de ressortir de l’élection avec au moins 5% de vote en sa faveur. Or, le PADDEC n’a franchi nulle part la barre des 5%. Comme il le fait savoir dans sa publication, il n’a pas dépassé 1% dans le département du Mfoundi, et il n’a pas atteint les 5% dans son fief électoral à Wouri-Est. 66 millions dans les caisses du trésor public.

Des mesures dissuasives du code électoral

Tout comme le montant de la caution par candidat qui a été revue à la hausse lors de la dernière modification du code électorale du 19 avril 2012, cette disposition qui consiste à rembourser la caution sous la condition de l’atteinte de 5% à l’issue du scrutin est une mesure dissuasive. Le législateur souhait à travers cette restriction limiter le nombre de candidat aventurier.

Pour participer à une élection, il faut être sûr que non seulement on en a les moyens, mais aussi qu’on va tout faire pour gagner l’élection, ou tout au moins pour intéresser les camerounais quant à son projet politique. La marge minimale de 5%, c’est comme pour dire aux candidats que c’est la barre pour jauger de son sérieux sur le champ politique. Et les faits le prouvent bien. Ils sont trop nombreux les partis ou es candidats qui viennent juste faire de la figuration à l’élection.

Dès lors la rétention de leur caution peut être considéré comme la sanction pour une folle enchère. Peut-être faudrait-il entrevoir des sanctions pour ceux qui ressortent de l’élection avec un score entre 0% et 1%. Car ceux-ci ont emmené la république à engager des dépenses de production de leurs bulletins de vote, une dépense qui sera alors inutile.

 

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01