Selon les informations données par la cellule de communication de l’Assemblée Nationale, la Vice-présidente de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, aurait succombé des suites de maladie.
D’après la même source, l’honorable Emilia Monjowa Lifaka a été vue pour la dernière fois en public le 17 avril 2021, lors de la célébration de son anniversaire. Elle a participé activement à la session de mars 2021 du Parlement et a même présidé certaines planaires.
Née le 11 avril 1959 à Buea, l'honorable Emilia Lifaka a été élue à l'Assemblée nationale en 2002. C’est en 2009 qu’elle a gravi les échelons, propulsée au poste de élue vice-présidente, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa mort.
L’élue de la Nation qui a poussé son dernier souffle auprès des siens et dans sa région d’origine, a siégé au sein de plusieurs commissions dans la « Maison du Peuple » ; A l’instar du Réseau des femmes parlementaires. Organisme dans lequel elle a été élue présidente d'honneur.
Emilia Monjowa Lifaka a en outre été élue à la tête du Comité exécutif de l’association des parlementaires du Commonwealth ; c’était le 7 Novembre 2017. Une élection qui s’était déroulée au cours de la dernière session du CPA, organisée à Dacca, la capitale du Bangladesh, avec 107 voix, loin devant ses deux autres concurrents qui pointaient à 70 voix pour le deuxième et 15 voix pour le troisième.
Une reconnaissance qui à cette époque avait suscité beaucoup de fierté au sein de la classe politique Camerounaise et entrainé une réaction de Issa Tchiroma Bakary, alors ministre de la Communication : « La confiance que la famille parlementaire du Commonwealth vient ainsi de placer dans la personne de notre compatriote, témoigne en outre de toute l’appréciation que cette auguste organisation porte au respect de ses valeurs par le Cameroun».
Pendant trois ans, le Cameroun a pu jouir d’une grande aura, grâce à la parlementaire qui a tout à tour été porte-parole et le porte-étendard du Commonwealth à travers le monde entier.
Il est important de repréciser que le CPA fondé en 1911, regroupe les parlementaires de l’ensemble des pays membres du Commonwealth à travers le monde, constitue un puissant outil de coopération et de promotion des valeurs de démocratie et de gouvernance entre les nations.
L’engagement politique de celle qui laisse également orphelins, ses Camarades de parti n’a souffert d’aucun relâchement malgré les multiples soubresauts et autres tensions qui ont cours dans la Région du Sud Ouest. Rest in peace.
Nicole Ricci Minyem
Hassana Tchiroma le président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés pense que dans la gestion de la pandémie du Coronavirus, le parti au pouvoir met de côté les autres formations politiques.
Hassana Tchiroma est une figure politique reconnue dans le septentrion. Il a été invité par une chaîne régionale basée dans la ville de Garoua, région du Nord. En sa qualité de président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés (Ado), il s’est exprimé sur la gestion actuellement faite de la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Pour lui, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) n’intègre pas les autres formations politiques. Peut-être cela est fait, pour que tout le mérite lui revienne, une fois que cette crise sanitaire sera dépassée.
« Le Coronavirus est une pandémie qui ne choisit pas une formation politique. Tous les Camerounais sont intéressés par le Coronavirus(…) J’ai comme l’impression que le RDPC semble vouloir gérer cette pandémie tout seul, peut-être pour bomber le torse et dire, ‘‘c’est nous qui avons gagné’’ lorsque la pandémie sera vaincue », a-t-il déclaré sur les antennes de la chaîne Mctv.
Hassana Tchiroma a profité de la tribune qui lui était donnée pour demander aux autorités de mêler tous les partis politiques, dans la gestion de la pandémie du Coronavirus. Pour lui, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) doit être intégré. Il demande aussi que les leaders d’opinion, les forces vives soient impliqués.
Hassana Tchiroma plaide également pour la création d’une commission. « On devait faire une commission dans laquelle est impliqué Maurice Kamto. Tout ce qu’il a eu comme fonds, s’il était dans une commission, allait-il remettre l’argent au ministre de la Santé ? Non ! Il allait le remettre à cette commission », a déclaré le président de l’Ado.
A titre informatif, il faut noter que les dernières données concernant le Coronavirus et rendues publiques par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé font état de 2579 cas positifs, 1465 cas guéris, 114 cas décédés, 121 cas hospitalisés et 28 cas sous assistance respiratoire.
Liliane N.
Le journal le Jour en date du 27 avril 2020 a relayé l’information sur un mémorandum des problèmes des fils du Septentrion qui sembleraient se désolidariser du Président Paul Biya pour se rallier au MRC et à son dirigeant. A la suite de ce sujet qui a fait la une de l’actualité récemment, Issa Tchiroma, le président national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) vient de monter au créneau pour un recadrage.
Dès l’entame de ses propos, Issa Tchiroma Bakary rappelle les faits qui ont marqué l’actualité concernant le sujet au moment où le Cameroun. « Pendant que notre pays, à l’instar d’autres Nations, ploie sous la menace existentielle d’un ennemi d’autant plus redoutable et cruel, qu’invisible et implacable, le journal « Le Jour » dans sa parution du 27 avril 2020, jette un gros pavé dans la mare de la classe politique, de la société civile, mettant ainsi un terme à la nécessaire trêve des confiseurs, observée par tous, au nom de l’Union sacrée, rempart et antidote à ce terrible virus », rappelle-t-il.
Le président national du FSNC, pose la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour vaincre cet ennemi commun et cruel, car dit-il, « il y a un temps pour tout », notamment « un autre temps pour la politique politicienne ».
Le Choix du FSNC
« Je voudrai en ma qualité de président du FSNC, l’un des pères fondateurs de la coordination des partis politiques de l’opposition lors de la période dite de braises, l’un des pères fondateurs et modérateur de la coalition des Partis politiques de l’opposition des années 2000(…). Je commence d’abord par réaffirmer pour dissiper tout doute et tout malentendu que le FSNC dont je préside à la marche, à l’humanité de ses dirigeants, a choisi d’accompagner le Président Biya jusqu’à la fin heureuse de sa carrière politique », martèle Issa Tchiroma Bakary.
Parlant de la géopolitique septentrionale, l’ancien ministre de la communication, souligne pour le rappeler qu’à la faveur de la convocation de tous les partis politiques présents à l’Assemblée nationale pour la concertation et la coordination de la lutte contre la pandémie de Covid-19, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, « les partis politiques, porteurs de la légitimité du septentrion que sont le RDPC, l’UNDP, le FSNC et le MDR ont renouvelé au Premier Ministre leur soutien total à la politique menée par le Président de la République à la tête de notre Nation, et ont demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de rassurer le Président de la République de leur soutien total et indéfectible. Qui en dehors des dirigeants de ces partis politiques, détiendraient légitimité élective et autorité morale pour décider de la rupture ou de la consolidation d’une alliance ? », s’interroge Issa Tchiroma.
L'ingénieur SUPMECA parlant du Septentrion questionne pourquoi le Grand Nord suscite tant de convoitises ? Il réalise après réflexion qu’en démocratie, démographie est synonyme de pouvoir ; parce que 50% des pauvres et parfaitement illettrés disposent du pouvoir de désignation de celui qui présidera aux destinées de la Nation, parce que de son poids démographique de 1992 à ce jour, le vote du septentrion a été déterminant pour la désignation du Président de la République. De ce fait, Tchiroma pense que « quiconque aspire à gouverner notre Nation par voies démocratiques ne resterait indifférent ou à l’écart de ce vivier électoral. Je comprends pourquoi les thuriféraires du MRC ont estimé utile, par les artifices et des mises en scène dignes des impresarios hollywoodiens, d’annoncer urbi et orbi le divorce de l’alliance Septentrion-RDPC-Paul Biya ».
Issa Tchiroma Bakary dans la conclusion de ses propos, invite les Camerounais dans leur ensemble à s’inscrire massivement sur les listes électorales. « C’est ça la panacée universelle à tous nos problèmes », conseille-t-il.
Innocent D H
Selon les premières tendances, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais est donné vainqueur dans la Bénoué où Aminatou Ahidjo a battu campagne.
Les premières tendances consacrent le parti au pouvoir comme grand vainqueur des élections législatives, dans la Bénoué, région du Nord. Aminatou Ahidjo la fille d’Amadou Ahidjo tout premier Président de la République du Cameroun, y a battu campagne pour le compte du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qu’elle a accompagné durant toute la période de la campagne électorale du double scrutin qui s’est déroulé le 9 février 2020. D'après les tendances donc, le Rdpc remporte les municipales de Garoua 1, 2 et 3. Le parti du flambeau ardent gagne également celle de Dembo, Bardaké, Touroua, Gashiga, Ngong et obtient une majorité relative à Bibémi.
Le revers passe est tout simplement spectaculaire pour Issa Tchiroma Bakary le président du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc). Son parti compétissait dans cette localité d’emblée présentée comme fief du défunt Président Ahmadou Ahidjo. Dans l’édition de ce 13 février 2020 du journal Le Messager, un responsable du Fsnc admet la défaite de la formation politique d’Issa Tchiroma. Les élections du 9 février «se sont déroulées dans le respect de la démocratie. L’électorat a fait son choix, nous l’acceptons humblement», a-t-il déclaré.
Aminatou Ahidjo a donc rempli sa part de contrat. Elle affirmait lors de la campagne électorale qu’elle apporte son soutien aux candidats du Rdpc, parti dans lequel elle milite. Pour la fille du premier Président du Cameroun, il s’agissait de la continuité du soutien qu’elle a promis apporter au Chef de l’Etat Paul Biya. Pour remporter la bataille dans la Bénoué, Aminatou Ahidjo a effectué plusieurs rencontres avec les populations pour soutenir les listes du Rdpc. Elle a donc remporté son pari et faire triompher le parti au pouvoir.
Liliane N.
L’actuel ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle de Paul BIYA est en course pour un mandat de député. C’est un homme qui connaît bien le Parlement qui veut y retourner.
Il a déjà une fois été membre de l’Assemblée Nationale. Issa Tchiroma Bakary était du nombre des 180 de la 5e législature. Homme politique habile, le natif de Garoua demande le suffrage des populations de cette ville pour conduire un mandat de député de la nation. Une orientation que d’aucun qualifie déjà de refuge politique, ou de retraite politique. Car, tous les observateurs de la scène politique camerounaise estiment qu’Issa Tchiroma est dans un ministère de seconde zone d’un point de vue politique. Or, l’ancien cheminot est un leader. Et il préfère jouer les premiers rôles. Il est donc naturel de constater qu’il est prêt à laisser derrière lui la charge de Ministre de la République pour aspirer aux responsabilités de représentant du peuple.
Le Président du FSNC, le Front pour le Salut National du Cameroun, entre en campagne ce samedi à Garoua. Pendant deux semaines, il ira à la rencontre des militants et des populations de cette circonscription administrative pour espérer leur suffrage. D’un autre côté, il faudra également réussir des négociations avec le RDPC qui est en pole position dans la région, s’il souhaite vraiment avoir un siège. Même si c’est à la proportionnelle.
Caractérisé par son franc parler et sa proximité avec la presse, il y a une certaine garanti de ce que rien ne passera au sein du parlement sans que les camerounais n’en soient véritablement informé. Il fera à chaque fis entendre sa voix au sein de la chambre basse pour l’intérêt des citoyens. Enveloppé par son immunité parlementaire, il fait partie de ceux qui seront capables si de besoin d’initier des enquêtes parlementaires pour rendre compte aux camerounais de la gestion de la chose publique. De plus c’est un homme qui a le cœur dans la main, pour le grand bien des populations.
Issa Tchiroma Bakary, né vers 1949 à Garoua, dans le nord du Cameroun, est un ingénieur des chemins de fer et homme politique camerounais, député, ministre des Transports du 27 novembre 1992 au 19 septembre 1996, puis ministre de la Communication à partir du 30 juin 2009. Il fait à nouveau partie du gouvernement Philémon Yang, du 31 mars 20153 au 4 janvier 2019. Suite au remaniement survenu le 4 janvier 2019, il est nommé ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle dans le gouvernement Joseph Dion Ngute. Il est président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), parti politique minoritaire, un parti qui se veut allier du RDPC.
Stéphane NZESSEU
En sa qualité de président du Front pour le Salut national du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary a entamé une tournée politique dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
Tout comme le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), au sein du parti politique d’Issa Tchiroma Bakary, le Front pour le Salut national du Cameroun (Fsnc) a déjà les yeux rivés sur les prochaines élections. C’est ce qui justifie la tournée entamée par son président national. Voulant remobiliser ses troupes, il s’est rendu premièrement dans la région de l’Extrême-Nord. Là-bas, il est allé voir les militants du Fsnc qui sont Bibé-miré, Djamboutou, Ouro Wourso, Nassaro, Laïnde, etc), avant de mettre le cap sur Guider dans le Mayo-louti, Djalingo dans l'arrondissement de Garoua III et Maroua.
Lors de cette récente tournée, Tchiroma qui avait à ses côtés Jeanne Nsoga Sone Secrétaire général du parti et plusieurs hauts cadres, a indiqué qu’il est plus que jamais déterminé à conquérir des postes électifs, locaux dans plusieurs circonscriptions électorales lors des prochaines échéances électorales.
Issa Tchiroma a saisi l’occasion pour prêter attention aux militants et sympathisants. Ceux-ci ont présenté leurs doléances. Leurs plaintes ne sont pas tombées dans les oreilles d’un sourd. Car le président les a fait savoir qu’il va les transmettre aux différentes administrations concernées par les problèmes soulevés. « Pendant que les autres partis politiques viendront vous promettre des choses contre vos votes, nous au Fsnc, réaliserons même ce qui n'a pas été promis au préalable », a-t-il déclaré.
Dans la région du Nord où il s’est aussi rendu, Issa Tchiroma a tenu des assises restreintes avec les commissions départementales de son parti politique. Lesdites assises ont été suivies aussi par les membres du bureau politique et au comité central. Galvanisés, les démembrements locaux du Fsnc n'attendent désormais que la convocation du corps électoral.
Liliane N.
Quatre jours pour réfléchir sur de nouvelles stratégies à adopter pour une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes. C’était tout le sens de la Conférence internationale organisée du 20 au 24 juillet par l’Université de Yaoundé II (UYII) en collaboration avec son Centre de recherche en économie et gestion.
Placés sous le thème « Améliorer les politiques d’emploi des jeunes en Afrique francophone », les travaux de cette session ont été présidés mercredi par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci était accompagné de ses homologues, Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, et Marie Thérèse Abena Ondoa, de la Promotion de la Femme et de la Famille. Des ministères parmi tant d’autres, mis en place par le gouvernement camerounais pour soutenir et favoriser l’employabilité des jeunes.
Comme l’a précisé Issa Tchiroma Bakary, « Le marché du travail camerounais se caractérise à la fois par un secteur informel, avec un pourcentage de 80% et un taux de chômage estimé à 13% au plan national, dont 15 % et 20% respectivement à Yaoundé et à Douala. Le tiers des jeunes de 15 à 35 ans n’ont pas d’emplois décents ».
De manière générale, a-t-il poursuivi, « le marché du travail camerounais se caractérise par des milliers de jeunes diplômés à côté desquels on retrouve deux millions de personnes qui n’ont pas de métiers, parce qu’elles n’ont pas de qualification. Il faudrait pour ce faire, converger nos efforts pour renverser cette mauvaise tendance en changeant de paradigme et de perceptions vis-à vis de la formation professionnelle. » Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Afin de mettre en place ces stratégies d’insertion professionnelle, cinq pays d’Afrique francophone dont le Cameroun, le Sénégal, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, ainsi que des universitaires, des chercheurs, des partenaires techniques et financiers (Centre de recherche pour le développement international du Canada) entre autres, se sont livrés au jeu de partage d’expérience pour réduire au maximum le taux de chômage en Afrique subsaharienne.
Au rang de ces stratégies, il s’agit de mettre ensemble tous les acteurs qui travaillent sur cette question dans le but de mutualiser les moyens et améliorer la productivité des résultats. Le renforcement des capacités de tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de la politique de l’emploi en termes de formation initiale est également une autre solution à envisager.
« Il serait souhaitable que les techniques d’insertion professionnelles soient intégrées de façon initiale dans une licence, un master ou un doctorat pour enfin être plus utiles », a soutenu le Pr. Benjamin Fomba Kamga, coordonnateur général du projet.
Otric N.
Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma, termine sa visite dans la région littorale avec des arrêts aux entreprises Biopharma, Doual'Air, Alpicam et Intelcia. Le troisième jour de la visite de travail d'hier, le ministre a visité les entreprises Sogea Satom et Medcem. A chaque étape de sa visite, Issa Tchiroma a réitéré son appel au secteur privé pour aider le gouvernement à atteindre l'objectif de créer 500.000 emplois cette année en recrutant plus de Camerounais.
Il leur a rappelé que son rôle en tant que ministre de l'emploi, est de créer et de protéger les emplois et de veiller à ce que les étrangers ne soient pas recrutés pour faire ce qu'un Camerounais peut faire. Il a réaffirmé sa volonté d'intercéder en faveur des entreprises auprès des autres départements ministériels concernés pour s'assurer qu'ils facilitent les choses pour les entreprises afin de leur permettre de recruter plus de Camerounais. Il a dit qu'il y a plus d'un million de diplômés au Cameroun mais qu'ils ne sont pas des professionnels, d'où la nécessité pour les entreprises de contribuer à la formation professionnelle.
A Sogea Satom, le directeur administratif et financier représentant le directeur général de l'entreprise a déclaré : "Sogea Satom recrute environ 2300 personnes et portera ce nombre à environ 2700 ou 2800 d'ici la fin de l'année. Il a révélé que l'entreprise a signé une convention avec le Fonds National pour l'Emploi, FNE, qui a conduit à l'instauration d'une journée nationale de recrutement à Douala et Yaoundé au cours de laquelle quelque 300 personnes ont été recrutées parmi les plus de 2000 qui ont participé au salon. Ils assurent également des formations pour le personnel et les partenaires de l'Ecole Supérieure de Formation Professionnelle de Douala, CFPE. Il a assuré au ministre que Sogea Satom est aux côtés des pays en crise politique ou en difficulté économique et qu'elle ne démissionne jamais.
A Medcem comme Sogea Satom auparavant, le ministre a fait une visite guidée des installations de l'usine avant de s'installer pour une séance de travail au cours de laquelle ils ont exprimé le souhait de voir la réduction de cinq pour cent sur les taxes appliquées et les prix des matériaux importés homologués afin d'éviter d'être pénalisés par le service des douanes pour la réduction des prix.
L'entreprise turque spécialisée dans la production de ciment de haute qualité recrute directement environ 200 personnes et indirectement plus de 60 personnes. Le Directeur Général, Harkan Tatlisu, a déclaré que sur les 65 experts venus au Cameroun pour implanter l'entreprise en 2016, seuls cinq sont encore au Cameroun après transfert du savoir-faire technique aux Camerounais. Il a déclaré que le Cameroun reste une terre d'opportunités et que les entreprises turques continueront à investir dans le pays.
Otric N.
Le 5 mars 2019, Issa Tchiroma s’est rendu dans les villes d’Edea et de Douala. Il était question pour le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) d’inspecter les sites qui vont abriter deux autres centres dans lesquels des formations portant sur la maintenance industrielle, logistique, transport et agro-industrie seront dispensées.
La première escale d’Issa Tchiroma Bakary a eu lieu dans la ville d’Edea qui a un site de 9 hectares. Ledit site doit abriter le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de la maintenance industrielle, du transport et de la logistique. La formation sera ouverte aux ouvriers et aux techniciens qualifiés selon les standards internationaux dans les domaines comme mécatroniciens, conducteurs d’engins lourds, responsables logistiques, déclarants en douane, responsables magasin etc.
De cette première escale on a appris que les travaux de construction à Edéa sont prévus durer 15 mois. «Beaucoup de nos jeunes aujourd’hui bien que diplômés des grandes écoles, de nos universités ne travaillent pas parce qu’ils n’ont pas de métiers (…) Il est donc indispensable de changer de paradigme au lieu de former pour former, il faut former pour répondre aux besoins du marché… Aujourd’hui si on a besoin de 100 soudeurs aux standards internationaux, la probabilité est mince pour qu’on en trouve. Ces centres vont donc répondre aux attentes de nos industries», a déclaré le Ministre.
La deuxième escale du Ministre était à Yassa dans la ville de Douala où sera construit le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de l’agro-industrie. Ledit centre sera bâti sur un espace de 4 hectares. Là-bas on formera dans les domaines de la pâtisserie, la boucherie entre autres. Lors de la descente du Minefop il a été constaté plusieurs personnes ont construit sur cet espace. D’après ce dernier, le moment venu, ils devront libérer ledit espace appartenant à l’Etat.
Il faut dire que ces deux centres sus mentionnés ont bénéficié d’un financement Contrat Développement désendettement (C2D) d’un peu plus de 16 milliards de FCFA.
Liliane N.
Les militants du Mrc n’échappent pas aux démissions massives et ralliements collectifs au parti de Issa Tchiroma Bakary dans le département de la Bénoué dans la région du Nord. Une vague de démissions massives et de ralliements collectifs 350 militants et militantes du Mrc déferle sur le parti du Fsnc dans les arrondissements de Garoua 1,2 et 3 depuis la relance des inscriptions sur les listes par Elecam dans la région du Nord.
Quelques jours, après le séjour du président du Front pour le salut du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary au Nord, les résultats sont déjà visibles sur le terrain. C’est à une véritable danse bafia que se livrent les acteurs du landerneau politique nordiste. Entre démissions massives ou individuelles et ralliements collectifs, la transhumance politique est un phénomène actuellement à la mode dans le milieu politique nordiste. Reçus en grande pompe par le secrétaire à l’organisation du Fsnc accompagné du président de base du Fsnc de Garoua, les démissionnaires du Mrc avaient justifié leur départ du parti de Maurice Kamto par les démarches de vouloir à tout prix, prendre le pouvoir par la force de leur désormais ex-leader.
Des raisons assez gravissimes selon eux pour aller voir ailleurs, c’est-à-dire, rejoindre une autre formation politique où on espère trouver de l’herbe encore plus verte et les privilèges qui vont avec. « La transhumance est la migration périodique d’une part du bétail de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d’autre part des abeilles d’une région florale à une autre, et ce, en fonction des conditions climatiques et de l’alternance des saisons. Mais lorsque l’on parle de transhumance politique au Nord, c’est surtout pour désigner ces personnes qui du jour au lendemain passent d’un parti politique à un autre, d’une idéologie à une autre, très souvent pour des intérêts égoïstes », explique un analyste politique à Garoua.
Le Fsnc continue de piocher au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. L’urgence d’un assainissement du milieu politique s’impose. Les partis politiques doivent probablement en plus de la formation doctrinale et idéologique des militants, mettre également un accent sur l’éthique et l’honneur.
Félix Swaboka