Le promoteur du mouvement Kawtal 2020 présente à ses potentiels électeurs, la feuille de route qui sera la sienne s’ils lui accordent leur suffrage.
Populations de Wouri – Centre (Douala 1er et Douala 6ème , voici les six raisons pour lesquelles je me battrai pour vous
Réviser la constitution pour
1 – Remettre dans la constitution, la limitation du mandat du Président de la République et généraliser cette mesure aux autres mandats
Voici maintenant le deuxième aspect de cette révision constitutionnelle
2- Mettre un terme à la nomination des sénateurs
Je suis pour l'existence du Sénat.
Comme vous le savez tous, je suis un fervent défenseur de L'État unitaire décentralisé. La décentralisation voudrait que les communes et les régions soient représentées au Parlement.
Il est juste qu'il y ait au parlement des personnes choisies pour défendre les intérêts financiers des communes et des régions car dans notre pays la loi ( la loi d'orientation de la décentralisation) prévoit que chaque année le gouvernement alloue aux communes et aux régions une somme d'argent prélevée dans le budget national : il faut donc avoir des personnes qui discutent avec le gouvernement pour déterminer le montant à donner aux communes et aux régions pour l'accomplissement de leurs missions de développement local.
Ce sont ces personnes qu'on appelle Sénateurs.
Actuellement chaque région est représentée au Sénat par 10 sénateurs dont 7 élus par les conseillers municipaux et les conseillers régionaux (qui seront bientôt mis en place) puis 3 sénateurs nommés par le Président de la République. Au total, pour les 10 régions du pays, il y a donc 100 sénateurs dont 70 élus et 30 nommés.
Je me pose les questions suivantes :
* pourquoi tous les 100 sénateurs ne sont-ils pas élus par les conseillers municipaux et régionaux ?
* Pourquoi le Président de la République nomme t-il 30 sénateurs seulement ?
* Pourquoi le Président de la République ne nomme t-il pas tous les 100 sénateurs ?
Ces questions auxquelles personne ne peut apporter des réponses nous montrent que la pratique qui veut que 70 sénateurs sont élus tandis que les 30 autres sont nommés par le président de la République, est purement arbitraire.
Si le Président de la République nomme des personnes, alors ces personnes vont représenter le Président.
Si on dit que les sénateurs représentent les communes et les régions, alors ce sont les communes et les régions qui doivent les désigner.
Je conclus donc que ce sont les communes et les régions qui doivent designer tous les 100 sénateurs et non 70 seulement.
Tout le monde voit qu'il n'est pas bon que 70 sénateurs représentent les communes et les régions puis 30 sénateurs représentent le Président de la République. Le Président de la République ne doit pas être représenté au parlement car c'est le parlement qui contrôle le Président de la République.
Je me battrai donc pour vous, pour que tous les100 sénateurs soient élus par les conseillers municipaux et par les conseillers régionaux.
Ainsi dans chaque région, les conseillers municipaux et régionaux de la région éliront les 10 sénateurs de leur région et ces sénateurs devront être tous des autochtones de la région.
Au littoral, les 10 sénateurs devront être des autochtones du Littoral comme c'est le cas dans toutes les autres régions. Ce n'est que justice !
Or actuellement voici la situation injustifiée qui est au Sénat :
* L’Adamaoua a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Adamaoua.
* Le Centre a 10 sénateurs et tous sont autochtones du Centre.
* L'Est a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Est.
* L'Extrême-Nord a 10 sénateurs et tous sont autochtones de cette région.
*Le Nord a 10 sénateurs, tous autochtones du Nord
* Le Nord-Ouest a ses 10 sénateurs, tous autochtones du Nord-Ouest
* L'Ouest a 10 sénateurs, tous sont autochtones de l'Ouest
* Le Sud a10 sénateurs et ils sont tous autochtones du Sud
* Le Sud-Ouest à aussi 10 sénateurs qui sont tous autochtones du Sud-Ouest:
Arrivé au Littoral, on change la pratique :
Un des 7 sénateurs élus est un autochtone de l'Ouest, puis parmi les trois nommés, un est autochtone de l'Ouest. À la fin, 8 régions ont chacune dix sénateurs qui sont tous des autochtones de leurs régions respectives, puis l'Ouest a 12 des ses ressortissants au sénat et le Littoral a 8 de ses autochtones au sénat.
Je voudrai savoir pourquoi le Littoral a t-il seulement 8 de ses autochtones au Sénat ? Pourquoi prendre deux places d'autochtones du Littoral pour y mettre deux autochtones de l'Ouest ? Pourquoi a-t-on rompu le principe de l'égalité des régions au détriment du littoral ?
La justice qui ressort de la pratique est que chaque région est représentée par 10 autochtones: pourquoi rompre ce principe dès qu'on arrive au Littoral ?
Je me battrai pour vous, pour qu'on enseigne à personne que l'on peut piétiner le Littoral parce qu'il ne revendique pas.
La justice est ce qui élève une nation.
Chacun a dix places au Sénat, que chacun ait seulement ses dix places. Aucune organisation, aucune autorité, ne doit rompre ces principes de justice et d'équité au profit des calculs politiciens porteurs des germes de la marginalisation.
Une révision de l'article 20 alinéa 2 de la constitution sera revendiquée, patiemment, méthodiquement, pour que l'exigence de justice ne soit plus écartée au profit des agissements arbitraires qui heurtent la préservation des droits des populations autochtones dans certaines régions au profit des autres.
Voila chères populations de Wouri – Centre, un autre chantier prioritaire dans le cadre de la révision de la Constitution pour lequel j'entends me battre pour vous
Voila l'une des missions dans les six raisons essentielles, pour lesquelles je souhaite être un des 180 représentants de la nation que vous allez designer le 9 février prochain.
Merci de choisir la liste Kawtal de Wouri – Centre présentée par le Mouvement des Ecologistes Camerounais.
N.R.M
Le sous-préfet de Douala 5e et le Préfet du Wouri viennent d’interdire le meeting de ce samedi 09 novembre, annoncé par le MRC pour se tenir dans la capitale économique. Une interdiction justifiée par le risque de trouble à l’ordre publique selon l’autorité administrative.
Il a fallu qu’ils s’y mettent à deux cette fois pour interdire le meeting du MRC dans la ville de Douala. D'abord le sous-préfet de Douala 5e qui reçoit la déclaration de la manifestation publique du parti de Maurice Kamto à Bonamoussadi ce samedi 09 novembre 2019. Réagissant à cette déclaration, le sous-préfet va signer un arrêté interdisant ce meeting le 31 octobre 2019. Chose curieuse, il va produire un deuxième document le 07 novembre pour réitéré cette interdiction. Comme pour se rassurer son interdiction a bel et bien été enregistrée et intégrée par les militants du MRC.
A la lecture des justificatifs énumérés par le sous-préfet de Douala 5e , on tombe des nues et on est poussé à se demander si on est dans une véritable république ou une dictature hitlérienne. Tenez, l’autorité administrative évoque comme raison d’interdiction du meeting politique d’un parti politique légal et de notoriété au Cameroun,
- L’absence de l’accord du gestionnaire propriétaire du site retenu pour ladite manifestation ;
- Des individus aux intentions douteuses peuvent infiltrer vos rangs pour poser des actes de nature à troubler l’ordre public.
Or, il n’existe aucun document prouvant les allégations du sous-préfet à l’endroit du gestionnaire du petit terrain de Bonamoussadi qui a bel et bien donné son quitus pour la tenue de ce meeting. Par ailleurs, lorsqu'un sous-préfet juge que des personnes aux intentions douteuses peuvent entrer en scène, on est bien surpris qu’il ne choisisse pas de mobiliser les forces de maintien de l’ordre pour encadrer la manifestation. Au contraire, dans l’article 2 de l’arrêté, il choisit de mobiliser « toutes les forces de l’ordre » pour réprimer quiconque irait à l’encontre de cette décision.
La sortie du Préfet du Wouri sera tout autant inquiétante pour la démocratie au Cameroun. L’autorité administrative estime pour sa part que le stade de Bonamoussadi n’est pas approprié pour un tel meeting. Et au lieu de prescrire un autre site, il choisit lui aussi d’interdire avec violence. Voici le contenu de sa note.
« Le Préfet du Wouri a l’honneur d’informer l’opinion publique, que les responsables locaux du parti dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui projettent d’organiser un meeting dans la journée du 09 novembre à Douala, n’ont pas pu obtenir un espace ouvert approprié pour ce type de manifestation.
En conséquence, ledit meeting, bien que déclaré ne peut avoir lieu ou se tenir à la date sus indiquée. Le Préfet invite à cet effet, les responsables et militants de cette formation politique à s’abstenir d’entreprendre toute démarche improvisée qui viserait à créer soit des attroupements peu contrôlés sur la voie publique, soit des vacarmes en des lieux non autorisés. »
Les administrateurs camerounais semblent politisés et font très mal à la démocratie.
Stéphane NZESSEU
Suite aux nombreuses plaintes des usagers de la Pénétrante Est de Douala, le Ministre des Travaux publics a fait une descente sur ce tronçon routier.
Visiblement, les plaintes des habitants de la ville de Douala et des usagers de la Pénétrante Est de Douala sont parvenues aux oreilles d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp). Le Ministre a décidé de se rendre sur les lieux pour voir plus clair sur la situation ambiante. Depuis des semaines, les usagers de cette Pénétrante vivent un calvaire. A cause des embouteillages qui sont interminables. Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué ne pas être satisfait de la qualité des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
« Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation», déclare le Mintp dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, à qui il a accordé une interview.
Pour faciliter la circulation sur la Pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi fait savoir qu’il a eu à demander à l’entreprise en charge des travaux, d’aménager une voie alternative. Cependant et en dépit du fait que ladite entreprise a été bel et bien éditée, la prescription n’a pas été respectée. Et cela n’a pas été sans conséquence.
« Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue », déclare le Mintp.
A titre de rappel, le Préfet du département du Wouri, dans un arrêté préfectoral portant gestion du trafic routier, a récemment interdit la circulation des camions sur la Pénétrante Est de Douala, tous les jours durant la période du 05 au 31 août 2019, entre 5 heures à 21 heures. Emmanuel Nganou Djoumessi qui salue cette mesure, affirme toutefois savoir qu’elle n’est pas une solution définitive.
« C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. L'info claire et nette. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront », ajoute le Ministre.
Liliane N.
Le drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dernier au quartier Ngwélè par Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e dans la région du Littoral au Cameroun. La pirogue dans laquelle avaient embarqué 7 pêcheurs dans le fleuve Wouri a chaviré. L’unique survivant de ce groupe, a pu nager jusqu'à la rive avant d’alerter les riverains.
Les recherches engagées dans la journée de lundi 16 avril 2019, depuis le constat de la disparition, avaient permis de retrouver trois dépouilles des six personnes portées disparues. C’est finalement ce mardi 16 avril 2019 au cours d’une autre fouille par des piroguiers volontaires que les trois autres dépouilles ont été retrouvées. « Nous sommes partis en mission de reconnaissance. Nous avons pu repérer le lieu du drame et lundi dernier nous sommes sortis avec nos moyens de bord. Nous avons pu retrouver trois corps. Ce mardi avec l’aide de Dieu et les familles des victimes, nous avons pu retrouver les trois dernières dépouilles », a confié un piroguier volontaire chez nos confrères de Canal 2 International.
Après les formalités administratives, les corps déjà en état de décomposition avancée ont été remis aux familles pour une inhumation immédiate. « Quand on veut réprimer une activité de ce genre à Douala, les gens vont dire qu’ils sont en train de se débrouiller, qu’ils n’ont pas d’autres alternatives, ni possibilités, pour pouvoir entretenir leur famille, et donc, ils prennent des risques de ce genre. L’accident s’est produit dans la nuit », déplore le sous-préfet de Douala 4e, Jean marc Ekoa Mbarga sur la même chaîne. Selon certains riverains, cet incident aurait pu être évité si le voyage se déroulait en journée.
Marie MGUE
C’était encore le cas le week-end dernier. Une fois de plus, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a déploré l’incivisme des populations riveraines qui a effectué une descente il y’a quelques jours, accompagné par les responsables de la Société Sogea-Satom.
L’un des responsables de ce département ministériel a expliqué que : « Le problème ne vient pas de l’ouvrage, mais des canalisations voisines. Une grille de protection de l’ouvrage a été obstruée par des déchets des riverains côtés Deido et Bonabéri. L’encombrement de ceux-ci par les déchets a causé un débordement des eaux ».
Par ailleurs, un document a été rendu public dans lequel les ingénieurs des Travaux Publics lèvent tout équivoque quant à la qualité de cette infrastructure : « Plusieurs ouvrages hydrauliques ont été construits de part et d’autre pour l’évacuation des eaux. C’est à ce niveau que les déchets venus des deux côtés ont bouché les canalisations ».
En plus, les responsables de Sogea Satom ajoutent que plusieurs équipes ont été mobilisées pour la première phase, afin de trouver des solutions qui vont permettre de résorber le débordement des eaux sur la chaussée à l’entrée Est du pont sur le Wouri : « Ont été curés : le dalot sous la chaussée vers l’ancien pont a été curée, les caniveaux dans la zone concernée et du côté droit dans le sens Deido vers Bonaberi à environ 70% (travaux en cours). En un exutoire d’environ 120m a été créé à la sortie du dalot sus-évoqué ».
Le chantier de construction du 2e Pont sur le Wouri a démarré en mars 2013. L’ouverture à la circulation s’est faite quelques quatre ans plus tard, en octobre 2017. Au ministère des Travaux Publics, tout comme chez ses partenaires, on ne semble pas s’alarmer malgré l’urgence de la situation : « Ces inondations tombent avant la réception définitive. Ça nous laisse le temps de régler les problèmes de ce genre. Pour qu’une fois après la réception définitive, le pont soit totalement à l’abri de ces désagréments », a-t-on laissé entendre.
En rappel, le 2e pont sur le Wouri dont les travaux ne sont pas encore arrivés à terme, sont financés à hauteur de 120 milliards de FCFA. De nombreux partenaires au développement le Co–finance : l’Agence française de développement (65,6 milliards), le Fonds C2D (21,6 milliards) et l’Etat du Cameroun, avec environ 32 milliards de FCFA.
Nicole Ricci Minyem