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Le groupement actif des Douanes de Garoua a abrité le vendredi 22 Février 2019 la célébration de la journée de la Douane au Nord, sous la coordination du chef secteur des douanes du Nord Bello Séraphin.

Le secteur des douanes du Nord  pour l’année 2018 a pu réaliser, plus de 4 milliards 435 millions  de recettes douanières  réalisés  dans la région du Nord. Les troubles inter religieux au Nigeria et la conséquente fermeture de la frontière par le gouvernement d’Abuja avait laissé la sueur froide au secteur de la douane du Nord, car la région partage une très longue frontière avec la République sœur du Nigeria et que de nombreux produits passent par là. Selon les services du commerce, près de 80% des produits consommés dans le grand Nord proviennent du Nigeria.

 En tête de ces produits se trouve le carburant, le sucre, les médicaments, les motos-cyclistes, appareils électroniques, cigarettes, etc. Certains de ces produits qui sont souvent chargés sur des motos ou des camions paient les taxes douanières, par contre d’autres contournent carrément les postes des douanes vue la porosité de la frontière ou la situation géographique de la région du Nord qui en saison sèche garde l’image du désert de Sahara. Malgré ces difficultés le secteur du Nord est sorti du lot. « Nous avions pu réaliser  4 milliards 435 millions 067 mille 247 FCFA malgré un contexte très difficile des recettes.

En ce début de l’année 2019, le secteur des Douanes du Nord s’est vu assigner les prévisions de recettes budgétaires de l’ordre  de 6 milliards 370 millions .Les affaires contentieuses au cours du premier trimestre 2018 sont en hausse. Et la plupart des infractions relevées concerne la  contrebande. », indique Bello Seraphin chef secteur de douane du Nord. Cette performance a été qualifiée d’exploit par les autorités  douanières, dans la mesure où l’activité économique tourne au ralenti depuis plusieurs mois dans cette partie du Cameroun, à cause des exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram, qui ont paralysé l’économie locale.

En rappel en 2019, le gouverneur du Nord Jean Abate Edi ‘i, à travers des monnayages a réussi à créer une perte estimé à centaines des millions dans les recettes des Douanes du Nord en 2018 .

Laissant ainsi libre, à la commercialisation des faux médicaments dans la région du Nord et la circulation des objets douteux pour le bien n’être de la population du Nord. Le secteur des douanes du Nord  s’inscrit dans la logique de ses triples missions dont la sécurisation et facilitation des marchandises dans les pays sous régionaux, la lutte contre la pratique commerciale et la réalisation des recettes budgétaires sur les marchandises exportées.

 

 

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Prés 80 % de la population n’a pas accès à l’eau potable dans la capitale régionale du Nord-Cameroun.

Ce n’est plus un secret pour un visiteur qui frôle la ville de Garoua pour la première fois. Le constat est clair, l’extension exponentielle de la ville du fait de l’arrivée massive des populations complique la tache aux autorités municipales, aujourd’hui responsables de l’extension du réseau d’adduction d’eau dans leurs communes respectives d’après l’esprit de la décentralisation.

Dans la région du Nord, une partie de la population avalent de longs kilomètres en saison sèche à la quête de ce précieux liquide. Dans certains villages c’est dans les marigots où s’abreuvent les bétails que les ménages s’approvisionnent, dans d’autres, un seul point d’eau sert à ravitailler tout le village. La quasi-totalité des ménages se ravitaille dans les puits.

Se procurer de l’eau potable y est un véritable chemin de croix pour les populations de Garoua. Amina Moussa, âgée de 15 ans, habitant le quartier Takasko à Garoua parcourt par jour au moins quatre kilomètre pour obtenir 20 bidons d’eaux pour satisfaire ses besoins journaliers en eau de sa famille. Elle n’est pas la seule à faire cette corvée dans le quartier. Hadja, qui habite le quartier Ouro Labo, doit en faire le double de la distance de Amina c’est à dire l’aller et le retour.

Si les branchements de la camerounaise des eaux se constatent un peu partout dans les chefs lieux de départements, environs 80% de la population du Nord n’a pourtant pas accès à l’eau potable .Le manque des moyens financiers s’avère être l’une des raisons de ce déficit. « Tout le monde ne dispose pas des moyens pour faire le branchement de la Camwater à la maison. Donc les ménages se ravitaillent aux puits » explique Hadja Habiba, une habitante du quartier plateau à Garoua.

Outre si l’épidémie de choléra se propage de plus en plus dans la région du Nord et à Garoua en particulier, c’est effectivement parce que l’eau potable est une denrée  rare dans certains quartiers de la ville de Garoua. A cela s’ajoute la négligence des règles d’hygiène par les populations.

 

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Certains acteurs politiques pensent qu’il est important de procéder à une révision des programmes scolaires pour réintroduire la notion du vivre ensemble.

Le problème du tribalisme touche aujourd’hui toutes les couches, toutes les classes même le corps des intellectuels n’est pas épargné. La question du tribalisme a pris une vitesse de croisière lors de la dernière élection présidentielle. Elle a même fait apparaître de nouveaux mots dans le parler des camerounais. «Sadinards» sont appelés ceux qui militent au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). «Tontinards» sont appelés ceux qui sont dans le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). On en est même arrivé jusqu’au niveau de mettre en place une «brigade anti-sadinard». Des artistes ayant presté lors d’un concert organisé par le Rdpc ont été interdits de prestation par une certaine diaspora camerounaise. C’est dire que la question tribale a pris ces derniers mois au Cameroun des proportions qui inquiètent des observateurs. Sensibles à cela, les hommes politiques apportent des propositions pour remédier à la situation.

Jean Marie Abouna le membre du Comité central du Rdpc approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune pour dire un mot sur le sujet, pense qu’il faut revoir les programmes scolaires. «Nous devons faire un consensus national autour de ce sujet qui nous interpelle tous, quel que soit notre position dans la société. Je note avec une certaine amertume la montée des actes de tribalisme dans notre beau pays, perpétrés par certains compatriotes qui, pour des raisons obscures, prônent et tiennent des discours haineux en faisant l’apologie du tribalisme.

Il serait important d’abord pour les pouvoirs publics de ne pas laisser internet fonctionner chez nous comme une zone de non droit…Il faudrait également sur le plan pédagogique, réintroduire dans les programmes scolaires, les cours de vivre ensemble dans notre diversité culturelle pour plus d’égalité, de tolérance et d’acceptation, en assumant chacun sa tribalité pour une éducation plus fraternelle», ajoute-t-il.

Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party pense qu’il faut sensibiliser les proches. «Il nous appartient de mettre un terme à ces discours qui pourraient détruire notre pays et provoquer des crises encore plus graves que celles auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Nous proposons quelques pistes de solution. Ne pas employer et encore moins diffuser des discours de haine. Débattre sur des idées et des opinions, l’appartenance ethnique n’étant jamais un argument politique valable. Adopter la non-violence comme mode d’expression et d’action. Eduquer et informer ceux qui nous entourent», ajoute-t-il.

Liliane N.

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mercredi, 27 février 2019 13:38

Basketball: Le Cameroun ne sera pas au Mondial 2019

En décrochant de justesse le dernier billet pour la  Chine, c’est la Côte d’ivoire qui prendra part à la compétition à la place du Cameroun.

Les Lions indomptables de Basketball ne prendront pas part à la 18 ème édition de la Coupe du monde. Elle va se dérouler du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine. Les Lions ont été éliminés au terme des rencontres de la dernière fenêtre qualificative du weekend dernier. Ces rencontres se sont jouées à Abidjan en Côte d’ivoire. Les ivoiriens présentés comme les principaux challengers des camerounais se sont qualifiés à la surprise générale. Partant du fait qu’ils avaient l’obligation de remporter leurs trois matches et par une moyenne de 68 points. Ils ont réussi à venir à bout de leur adversaire le Nigéria. La victoire contre toute attente 72-46 face au Nigéria a scellé le sort des Lions indomptables.

C’est une situation qui ne réjouit pas les camerounais. Yves Tsala le président de la ligue de basket pour le Centre pense que le Cameroun était en fait un gros obstacle pour la suite. «Toutes les conditions ont été respectées, ceci majoritairement grâce au Nigéria déjà qualifié, qui a tout fait pour éliminer le Cameroun, en faisant un non match contre la Côte d’ivoire, prenant 26 points contre eux du jamais vu, et en se chargeant de battre la Rca le lendemain. Le Nigéria voit le Cameroun comme un concurrent à la qualification pour les Jeux Olympiques, en effet, le pays africain le mieux classé en Coupe du monde, se qualifie directement pour les Jeux olympiques», déclare-t-il dans les colonnes du journal Le Jour.  

Les Lions Indomptables avaient disputé leur ultime match d’éliminatoires du groupe E, le 2 décembre à Luanda. Ils espéraient prendre part pour la première fois de leur histoire, à la Coupe du monde. Malheureusement ils ont vécu impuissants le  sans-faute des Eléphants de Côte d’ivoire, auteurs de trois larges victoires à Abidjan. «Tous les observateurs de la balle orange ont assisté à une mascarade ou plus précisément à une parodie de basket», a déclaré le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de basket-ball, Camille Njoh Ekindi, au micro de Radio France international.

«Pour les amoureux de ce sport, c’est une honte. Nous pensons que nous méritions sportivement notre qualification. Il est inimaginable qu’une puissance offensive comme le Nigeria soit incapable de marquer plus de 46 points durant un match sur le continent africain. Il faut savoir que nous avons déjà joint les haut-dirigeants de la Fédération internationale (FIBA)», a-t-il ajouté.

Liliane N.

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Telle est la quintessence du propos du collectif des malades démunis du Cameroun s’adressant, dans une lettre signée le 23 février 2019, à madame Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique au terme de sa visite effectuée dans notre pays du 20 au 23 février dernier.

Ce qui aura suscité le courroux de nos malades démunis s’exprimant par la voix de leur porte-parole Wouassom Demetrio, est le fait pour madame   Matshidiso Rebecca Moeti de s’être déclarée satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun. C’était lors de la conférence de presse marquant la fin de sa visite officielle dans notre pays. « Je suis satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun… Je salue les efforts et la politique de santé mise en place par le président Paul Biya » avait-elle alors déclarée.

Dans un ton acerbe, ladite lettre, teinté de relents politiques accable le Président de la République qui, de l’avis de monsieur Wouassom  aura attendu 35 ans pour penser à mettre en place « la couverture santé universelle ». Toute chose qui relèverai, de l’avis du porte-parole des malades démunis, de la mauvaise foi du Chef de l’Etat car, « plusieurs Nations du monde appliquent déjà cette politique ».

Continuant de surfer sur la même vague, afin de démontrer que « Le système de santé au Cameroun est dérisoire et désastreux », monsieur Wouassom déclare : « Les plateaux techniques des formations sanitaires au Cameroun ne sont nullement fournis. Comme illustration, nous avons l’évacuation sanitaire fréquente des pontes du régime ; la violation du serment d’Hippocrate car Les patients démunis n’ont pas accès aux soins de santé dans nos formations sanitaires. Ils sont abandonnés à eux-mêmes et finissent par rendre l’âme sous le regard indifférent et insouciant du Personnel médical inhumain ; les démunis doivent se contenter de la piètre infrastructure hospitalière ; le vol répété des nouveau-nés dans les formations sanitaires ; la pénurie fréquente des médicaments dans les pharmacies publiques ; la forte résistance  des médicaments de la rue ; la séquestration des patients démunis dans les hôpitaux publics (Hôpital Central de Yaoundé…) ; la vétusté et le délabrement avancés des édifice ; l’absence de dératisation régulière des formations sanitaires (les moustiques et les rats côtoient les malades ; la non gratuité de certains soins bien que déclarés comme tels. »

Dans la même veine, il dit: « Si les autorités gouvernementales se sont limitées à vous présenter l’apparence, sachez que même le centre mère et enfant de la fondation Chantal Biya qui vous a accueillie, ne s’occupe pas du tout des patients démunis, ils y sont refoulés comme des mal propres alors qu’elle fonctionne avec l’argent du contribuable ».

Ceci étant, en reconnaissant volontiers que tous n’est pas parfait dans notre système de santé, parions que des efforts, même si pas encore suffisants, sont fait pour permettre au grand nombre de se soigner « plus ou moins convenablement ».

Des copies de ladite lettre ont été envoyées au Ministre de la santé publique, à celui des relations extérieures, et au représentant pays OMS Cameroun.

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Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

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Peu après son interpellation, la petite comédienne du barreau du Cameroun, Ndocki Michelle a confié aux forces de l´ordre que c´est les metteurs en scène Kamto Maurice, Ndzongang Albert, Penda Ekoka qui leur avait demandé à elle et Djamen Célestin de se livrer à la grotesque comédie du 26 janvier à Douala.

Ceci étant dans le but de créer une étincelle qui aurait été le point de départ d´une insurrection téléguidée et planifiée et qui aurait embrassé le Cameroun tout entier. Peine perdue, le peuple Camerounais n´est pas dupe.

En cavale depuis le 28 janvier, l'actrice des réseaux sociaux et avocate Ndocki a été appréhendée hier à Idenau près de Limbé (département du Fako) non loin de la frontière nigériane, grâce aux fins limiers de la police camerounaise. Elle était en possession d´un visa clandestin canadien dans son passeport.

Il faut relever qu´aucune trace de blessure, aucune cicatrice n´a été constatée sur elle, alors qu´elle avait fait croire au monde entier avoir reçu deux balles dans sa jambe droite lors de la manifestation interdite du 26 janvier à Douala et qu'elle était à la quête d'un soulagement chez les guérisseurs dans la zone Idenau. Ndocki était l'actrice bancale d'un vaste complot insurrectionnel avorté.

Michelle a été transférée sous bonne escorte à Yaoundé où elle rejoindra à Nkondengui ses mécènes et manipulateurs Kamto, Ekoka, Ndzongang. La récréation est donc terminée et force reviendra à la LOI.

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mercredi, 27 février 2019 05:54

Michèle Ndocki aux arrêts.

L'avocate au barreau du Cameroun est depuis ce mardi soir dans les cellules de la police judiciaire de Yaoundé. Me Michèle Ndocki n'était plus visible depuis les images sur ses blessures par balles lors de la marche blanche du 26 janvier à Douala.
 
D'après des informations puisées à plusieurs sources, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entre à la police judiciaire autour de 20 h ce mardi. D'après ces mêmes sources, la présidente des femmes du MRC dans la région du littoral aurait été arrêté non loin de la ville d'Indenau. Une ville située dans la région du Sud-Ouest Cameroun et précisément dans le département du FAKO.
 
Il faut dire que l'information sur l'arrestation de Me Michèle Ndocki circulait depuis les premières heures de l'après-midi sur les différents réseaux sociaux, jusqu'au communiqué du porte parole du président Kamto, Olivier Bibou Nissack, confirmant cet arrestation. Le contenu du communiqué du MRC, "nous apprenons et confirmons à l'instant (ndlr autour de 16 heures ) l'arrestation de Me Michèle Ndocki, dans des conditions encore obscures, de même que sa déportation vers une destination non encore clairement déterminée ". Dixit Olivier B. Nissack.
 
Selon certaines personnes proches du parti de Maurice Kamto, Michèle Ndocki n'était pas en cavale. En effet, elle s'est rendue dans cette partie du Cameroun pour subir des soins alternatifs, question de soigner ses blessures. Ce qui pourrait être vraisemblable quand on sait que les médecins traditionnels présents dans cette partie du Cameroun sous le Mont Cameroun. 
 
Me Michel Ndocki, une amazone dont le courage a redéfinit la place de la femme sous nos yeux, une intellectuelle notoire. Elle a pratiquement mis en stand-by une brillante carrière d'avocate pour militer aux côtés du peuple camerounais.
 
Des paroles prémonitoires sur sa future arrestation.
 
Il y a près de trois semaines, la militante du MRC accordait une interview à la chaîne de télévision internationale France 24. A cet époque déjà, elle avait clairement laissé entendre qu'elle sera vraisemblablement arrêt dans le jours à venir. Elle disait précisément, " toutes les figures marquantes de la contestation finissent derrière les barreaux. Forcément, je me dis que mon tour va venir ". Ça saute aux yeux que Me Ndocki avait clairement pressentis la suite des événements et bien sur son arrestation.
 
Michèle Ndocki pourrait très éventuellement retrouver les leaders du MRC au sein de la prison centrale ou principale de Nkondengui.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
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mercredi, 27 février 2019 05:49

Kamto auditionné au tribunal militaire

C'est ce mardi qu'à finalement eu lieu la première audition de Maurice Kamto par le juge d'instruction du tribunal militaire. Même si elle s'est tenue à huis clos, quelques informations ont filtré.
 
Le Président du MRC, le président dit "élu" Kamto Maurice a fait le déplacement pour les locaux du tribunal militaire en face du supermarché Espace LandMark à Yaoundé. Entouré par son collège d'avocats il s'est présenté autour de 9 heures et trente minutes dans le bureau du juge d'instruction près dudit tribunal. Après quelques heures d'échanges, le professeur de droit et ses conseils se sont retirés, laissant Maurice Kamto repartir pour la prison de Nkondengui.
 
Ce qu'on a pu tirer ...
 
Les avocats de la défense ont demander au juge de statuer au préalable sur la compétence du tribunal militaire dans cette affaire. Cette question préalable est le point d'achoppement des discussions entre le juge d'instruction et les avocats de Maître Kamto. En d'autres termes, le collège des conseils du MRC conteste la compétence du tribunal militaire pour connaître du procès ainsi engagé. 
 
En effet, les compétences du tribunal militaire sont bien définies par le code de justice militaire en son article 8. Seulement, il ne s'agira pas ici de s'appesantir sur les questions de compétences rationae loci, rationae materiae. Il est bel et bien question dans ce cas de soulever l'incompétence rationae personae du tribunal militaire. A cet effet, le Cameroun est parti à la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des peuples, qui dispose clairement qu'aucun civil ne peut être poursuivi par un tribunal militaire. 
 
Ce texte dispose clairement :
a). Les tribunaux militaires ont pour seul objet de connaître des infractions d'une nature purement militaire commises par le personnel militaire. 
b). Dans l'exercice de leurs fonctions, les tribunaux militaires sont tenus de respecter les normes du procès équitable énoncées par la Charte et les présentes Directives. 
c). Les tribunaux militaires ne peuvent, en aucune circonstance, juger des civils. De même, les juridictions spéciales ne connaissent pas des infractions qui ressortissent de la compétence des tribunaux ordinaires ".
 
C'est l'argument juridique que les avocats du professeur Maurice Kamto opposent au juge d'instruction. De toutes évidences, c'est parti pour un autre chassé-croisé judiciaire. Des joutes qui s'annoncent peut-être aussi palpitantes que l'épisode du contentieux post-electoral. A la différence qu'ici le procès ne sera pas retransmis sur les antennes de la télévision nationale. Dans tous les cas, on ne perd rien à attendre.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Les toutes premières assises du Conseil de direction des Archives nationales, depuis l’installation de ses membres le 1er février dernier, se sont tenues le 20 février sous la présidence de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture.

Les travaux du Conseil de direction de cette institution ont porté sur la vision stratégique et l’adoption des instruments de planification. Question de redonner aux Archives nationales leurs lettres de noblesse. Y prenaient part, Esther Olembe, directeur des Archives nationales, qu’assistait Narcisse Ekongolo Makake, directeur adjoint.

Au menu des travaux, la présentation de la vision stratégique des Archives nationales, l’examen et l’adoption des instruments de planification. Il s’agit entre autres des projets d’organigramme, de règlement intérieur et de programme annuel des Archives nationales. A l’ordre du jour, les membres de l’institution ont également procédé à l’examen du projet de budget dont l’adoption a été reportée à une session ultérieure.

Dans son propos liminaire, le président du Conseil de direction a fait savoir que cette première rencontre se veut la dernière étape de l’opérationnalisation de la nouvelle génération des Archives nationales au Cameroun. Aussi, a-t-il souhaité que les travaux se déroulent dans un esprit constructif et de convivialité. «Ceci afin de permettre aux Archives nationales de disposer des outils indispensables à son fonctionnement et d’atteindre ses objectifs. Notamment l’implémentation de son plan d’action», a indiqué le ministre.

«Au-delà de la seule conservation et de préservation des archives historiques, il appartient aux Archives Nationales de veiller à ce que l’histoire du Cameroun soit lisible, traçable aussi bien pour les générations actuelles que celles à venir. C’est donc sous ce prisme que se situe votre mission en tant que membres du Conseil de Direction, le tout premier depuis l’adoption des textes organiques des Archives Nationales, Haut lieu de Documentation de notre vie en tant que société, Etat et Nation», a indiqué Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.

Il sera donc question pour les membres du Conseil de Direction de travailler en étroite collaboration avec la Direction. «Il ne sera toléré aucun conflit de compétence, vous avez d’ailleurs tous les outils qui fixent les règles de cette collaboration, tout autant qu’ils définissent le cadre de la collaboration et la nature des rapports entre ces deux entités d’une seule et même institution», a déclaré le Ministre.

Au terme d’un débat de plusieurs heures en huis clos, le Conseil a constaté l’absence d’instruments réglementaires permettant à l’institution de se déployer. A cet effet, il a été décidé de la mise en place d’un comité pour finaliser les projets d’organigramme, du plan des effectifs et du règlement intérieur. Les travaux se sont clôturés sur une note positive.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01