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Le Gouvernement japonais a renouvelé son soutien aux personnes déplacées et aux réfugiés du Cameroun avec une nouvelle contribution de 4,9 millions de dollars US (2,7 milliards de FCFA) en 2019 au profit des programmes des agences des Nations Unies.

 

Cette aide financière du Gouvernement japonais constitue, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une contribution essentielle pour soutenir la résilience des personnes déplacées et touchées par la violence dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Selon l’ambassadeur du Japon, S.E. Tsutomu Osawa: «cette contribution réaffirme le soutien et la solidarité du peuple japonais envers le Cameroun et témoigne d’un grand respect pour le travail accompli par le Gouvernement camerounais et les organisations des Nations Unies pour apporter des solutions durables aux besoins croissants et urgents de populations telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les communautés d’accueil affectés par les crises».

Depuis 2015, la contribution japonaise aux efforts humanitaires au Cameroun s’est élevée à plus de 45 millions de dollars US (24,7 milliards de FCFA). Grâce à ces contributions, les agences des Nations Unies ont été en mesure de réduire considérablement la vulnérabilité des populations touchées, en particulier les jeunes et les femmes, et de renforcer leurs capacités et leur autonomisation.

« Aujourd’hui dans le pays, des centaines de milliers de personnes ont besoin d’une aide et d’une protection urgentes. Les attaques contre les civils se sont multipliées et avec plus d’un million de personnes déplacées, soit deux fois plus qu’en 2018, le Cameroun fait face à l’une des crises de déplacement les plus rapide en Afrique. La contribution du Gouvernement japonais nous permettra d’atteindre les femmes, les hommes et les enfants dans le besoin, de sauver des vies et de les aider à se relever. Cette promesse est particulièrement bienvenue compte tenu du sous-financement dramatique de notre réponse humanitaire », a déclaré la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

Ces fonds seront alloués au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au Programme alimentaire mondial (PAM) et au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Grâce à cette généreuse contribution, le HCR, qui recevra 700 000 dollars de cette aide (38,5 millions de FCFA), continuera de fournir aux réfugiés centrafricains, nigérians et aux déplacés internes une protection internationale, grâce à un enregistrement individuel et biométrique et à la fourniture de documents. Le HCR fournira également aux personnes ciblées une assistance essentielle pour sauver des vies, notamment grâce à l’utilisation d’une aide monétaire directe, et favorisera l’accès aux moyens de subsistance et à une cohabitation pacifique avec les communautés hôtes.

Otric N.

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Les récents événements que traverse le Cameroun sur le plan sécuritaire et politique mettent sur scène de nombreux acteurs dont les intérêts se dévoilent au fil du temps et peuvent être soit en faveur du Cameroun, soit pour ses détracteurs.

 

Tibor Peter Nagy, secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines est attendu au Cameroun le 17 mars prochain. Cette visite entre dans le cadre d’une tournée en Afrique qu’il a entamée ce lundi 04 mars. Alors que le Cameroun se prépare à recevoir celui qui a été surnommé « Monsieur Afrique » de Donald Trump, les sujets qu’il abordera avec les autorités administratives ne désemplissent pas. De nombreux autres sujets devront être au menu des échanges.

L’émissaire du président américain devrait évoquer la gestion de la crise du Cameroun anglophone par le gouvernement camerounais, des mesures prises jusqu'à présent pour y remédier, la lutte contre Boko Haram dans les régions septentrionales, des opérations humanitaires menées en commun sur le territoire national et les défis économiques auxquels le Cameroun fait face. Comme depuis plusieurs années, les Etats-Unis pourront ainsi proposer au Cameroun des moyens d’atteindre l’objectif d’émergence.

Le politique sera également au menu avec des sujets tels que l’affaire Maurice Kamto et compagnie, actuellement en détention. L’opinion camerounaise craint qu’il accorde son soutien à ces fauteurs de trouble qui seront fixés ce mercredi 06 mars sur leur demande de libération provisoire. Tous ces doutes partent du jeu trouble que joue l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlein.

En effet, à travers une récente chronologie des faits, tout indique que l’ambassadeur américain Peter Henry Barlerin, en mission commandée au Cameroun au compte des groupes de pression divers et des lobbys d’affaires est devenu au fil des jours ce prophète qui, à force de se répandre, tient aujourd’hui mordicus à accomplir ses prévisions de chaos et de désordre social dans notre pays. Les nombreux évènements qui se sont produits ces derniers jours, tant dans les régions anglophones et dans certaines villes du Cameroun avec en pointe les diverses provocations de Maurice Kamto et de ses partisans après le scrutin du 7 octobre dernier, l’attestent à suffisance.

En 2018, l’ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d’assassinats ciblés, de détentions illégales, d’incendies et de pillages de villages, le tout, sans aucune preuve. C’est le même scénario qui s’est produit après l’assassinat du prêtre américain par les rebelles sécessionnistes dans la région du Sud-Ouest il y a quelques mois. Sans document valable, Peter Henry Barlerin a accusé les forces de l’ordre camerounaises d’être à l’origine des pillages dans ces deux régions : « Nous appelons instamment à l’arrêt immédiat des attaques visant sans distinction les civils et des incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi que des attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils. L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, y compris à Yaoundé et à Douala, doit cesser. En mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin aux violences et à entamer un large dialogue de réconciliation sans condition préalable ». Néanmoins, aucune excuse n’a été faite lorsque ces affirmations se sont avérées fausses.

Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis sont « excellentes », d’après le secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Le seul domaine dans lequel elles piétinent est la politique, et ce parce que Peter Henry Barlerin, qui devrait servir de médiateur pour les deux Etats, se plaît à jouer  le chef de l’opposition. Plusieurs membres du gouvernement camerounais s’interrogent sur la position de ce diplomate qui soutient l’opposition dans ce désordre. Les résultats de l’élection présidentielle sont pourtant clairs et ont été approuvés tant par le peuple que par la communauté internationale et donc les Etats-Unis également.

La réaction de Tibor Peter Nagy, sous secrétaire de l’Etat américain, donnant la position du gouvernement Trump sur le scrutin du 7 octobre dernier au Cameroun, ne souffre d’aucune ambiguïté sur la qualité des rapports entre le Cameroun et les Etats-Unis. « (…) En Afrique, les Etats-Unis ne soutiennent pas des candidats, mais les processus électoraux et transparents. Le scrutin au Cameroun a été une réussite et il n’y a aucune raison de penser qu’il ne reflète pas le choix de la population (…) », estime sans ambages le haut responsable américain. Voila qui est clair pour témoigner de cette qualité des rapports entre les 2 Etats souverains pour confirmer aux yeux de tous qu’il n’existe pas de zones d’ombre dans les relations entre Yaoundé et Washington.

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L’invitation à prendre part à cette rencontre qui aura lieu en juin prochain lui a été transmise jeudi par l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault.

 

Si de nombreux sujets de discussion étaient au menu de l’entretien accordé hier en fin de matinée par Marcel Niat Njifenji à l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault, une raison principale semblait justifier néanmoins la présence du diplomate français chez le président du Sénat : lui transmettre une invitation de son homologue français « je venais porter une invitation du président du Sénat français, M. Larcher (Gérard Larcher, Ndlr) au président du Sénat camerounais ».

Marcel Niat Njifenji est ainsi invité à se rendre à Paris en France en juin prochain dans le cadre d’une rencontre des présidents des Sénats d’Europe. « Le président du Sénat français a choisi d’associer des présidents d’autres Sénats, notamment ceux d’Afrique pour avoir une réflexion commune sur des sujets d’intérêt transversaux comme le développement, les problèmes d’immigration, les questions de développement durable », a précisé l’ambassadeur de France. S.E. Gilles Thibault s’est en outre félicité des échanges interparlementaires entre les deux pays, qui de son point de vue, sont continus, à l’instar des relations bilatérales anciennes.

Il a particulièrement souligné l’existence, au niveau de l’Assemblée nationale, d’un groupe d’amitié « très actif », mais aussi des échanges de visites entre les personnalités des différentes chambres des parlements des deux pays.

Marcel Niat Njifenji est le premier président du Sénat au Cameroun. Il est ingénieur et fut directeur de société publique, ministre, député, maire, agriculteur et promoteur de festival. Deuxième personnalité de la République, il dirigera le Cameroun en cas de vacance à la présidence, comme le prévoit la constitution.

Né le 26 octobre 1934 à Bangangté dans la région de l’Ouest, ses études supérieures en France sont sanctionnées par la Licence ès Sciences et le diplôme d’Ingénieur de l’École Supérieur d’ Électricité de Paris.

De retour au Cameroun, il est intégré dans la fonction publique le 31 décembre 1960, au grade d’ingénieur des ponts et chaussées et des services techniques de l’Etat. Détaché le 16 décembre 1962 à l’Enelcam en qualité d’ingénieur, il est nommé Chef du service d’études et travaux neufs à l’EDC, le 1er janvier 1965, puis Chef du Service d’études et programmation des équipements le 1er janvier 1970. Le 1er janvier 1973, il est promu Dg adjoint à l’EDC. Par la suite, il occupe le poste de DG de la Sonel. Puis après cinq années d’éclipse, il est rappelé à ce poste le 2 septembre 1989.

Le 7 septembre 1990, il fait son entrée dans le gouvernement en qualité de Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire. Le 26 avril 1991, il quitte le gouvernement pour regagner la direction générale de la Sonel.ET entre le 9 avril 1992 et le 27 novembre 1992, il occupe le poste de Vice Premier Ministre chargé des Mines, de l’Eau et de l’Énergie, cumulativement avec ses fonctions de DG de la Sonel. Il quittera la direction générale de la Sonel en 2001, après la privatisation de cette société d’état. Ce membre du comité Central du Rdpc a été, par ailleurs, député du Rdpc dans le Ndé entre 1992et 1997.

Otric N.

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L’office du Baccalauréat du Cameroun a rendu public le 28 février 2019, le classement comptant pour l’année 2018.

Pour certains observateurs, ce n’est pas surprenant de retrouver une énième fois, le collège Jean Tabi à la tête du classement des meilleurs établissements scolaires au Cameroun. L’établissement privé confessionnel de Yaoundé affiche un taux de réussite de 100%. D’après le palmarès des lycées et collèges rendu public par l’office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), le collège Jean Tabi est suivi par le collège François-Xavier Vogt de Yaoundé avec un taux de réussite de 98,84%. Le collège Liberman situé dans la ville de Douala arrive en troisième position avec 98,75% de taux de réussite. Une fois de plus l’enseignement privé démontre sa suprématie au Cameroun.

Dans le classement de l’Obc, le premier établissement scolaire public occupe la 12e position. Il s’agit du lycée technique professionnel agricole de Yabassi dans la région du Littoral, qui affiche un taux de réussite de 88,61%. Après quatre collèges on retrouve le lycée de Djeu à Fongo Tongo, dans la région de l’Ouest. Il est classé 17e. Avec les lycées d’Apouh à la 22e place toujours à Fongo Tongo, de Bépanda à la 25e place et celui de Ndog-Passi à Douala, on totalise juste cinq établissements publics dans le top 30 de ce classement de 1201 établissements. Le dernier du classement est le lycée technique de Bahouan à l’Ouest.  Il présente un taux de réussite de 8,57%.

Selon les responsables de l’Obc, pour figurer dans le palmarès, l’établissement doit être agréé par le Ministère des Enseignements secondaires, appartenir à un ordre d’enseignement relevant du public, du privé laïc ou du privé confessionnel et avoir présenté au moins 60 candidats aux examens organisés par l’Obc, entre autres.

A titre de rappel, le collège Jean Tabi était premier au classement des établissements aux examens d’enseignement général et technique en 2017.

Cette fois-ci, l’Obc a également dévoilé dans son édition 2018 du palmarès de l’Obc des tableaux des meilleurs lauréats par examen. Le meilleur lauréat national est Aaron Clotaire Metchinjin du lycée de NkolEton à Yaoundé. Il a obtenu une moyenne générale de 18,00/20 au Baccalauréat C. Ornella Dimo Kitio, la meilleure fille sur le plan national avec 16, 61/20 au Baccalauréat C a également été mise en lumière. Tout comme Erica Audrey Mengue Nten, 10 ans, la plus jeune lauréate. Elle est issue du lycée classique de Sangmélima dans le Sud et est lau réate au Probatoire D avec une moyenne générale de 10,00/20. La doyenne, Marie Ngo Kapna, 58 ans, élève aux cours du soir « Télé Africa school » de Yaoundé et ayant présenté le Baccalauréat A4 Espagnol, n’a pas été oubliée.

En ce qui concerne le classement régional, l’Institut polyvalent bilingue la Pintade de Ngaoundéré dans l’Adamaoua, arrive en tête. Il est suivi du collège Jean Tabi du Centre et la région de l’Est vient en troisième position, avec le collège Bary de Batouri. Le collège Sonara de Limbé dans la région du Sud-Ouest, boucle le classement.

 

Liliane N.

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La mauvaise foi du responsable de la formation sanitaire d'Edea mis à nue suite au refus de contribuer à la campagne de collecte de sang.

En fait il était question d'organiser dans le cadre des activités retenues par le PNTS ( programme national de transfusion sanguine ) et calé sur la feuille de route d'une association citoyenne de la localité. Bref, à la suite des trois journées de sensibilisation qui ont permis de bénéficier de l'hospitalité de la communauté paroissiale du “quartier d'Amour”, où près de 30 ( trente) volontaires se sont prononcés et se sont fais enregistrer auprès de l'Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés « AMDOSAV». Selon des sources dignes de fois, «Il ne restait que la collecte de leur précieux sang pour avoir ainsi la possibilité de sauver encore plus de vie. Et c'est là, que Monsieur le Directeur se dérobe devant ces responsabilités et depuis bien du temps déjà, ne veux pas donner des instructions pour que le plateau technique de L'HRAE se mobilise pour prélever ces volontaires». 

Joints par voie téléphonique un des responsables de l'AMDOSAV, il nous informes que: “Pourtant nous le savons tous, la difficulté et le stress lié à la recherche du sang dans nos hôpitaux. Voila un Directeur qui refuse de contribuer à alléger le fardeau des patients nécessiteux à Edea et décide unilatéralement d'écarter l'action sociale dudit hôpital qui est un démembrement du Ministère de la santé publique au Cameroun ”. Comment admettre qu'une association citoyenne s'engage à sauver des vies. Comme il l'explique l'un des responsables de AMDOSA : “ Et surtout quand nous savons que les 30 volontaires en question ne sont pas des Adventistes du septième jour... Ladite campagne de collecte de sang à la paroisse saint Jean Bosco du quartier d'amour d'Edea  où après avoir saisi Monsieur le Curé par écrit, nous a permis d'effectuer trois dimanches uniquement pour la sensibilisation et à raison de deux descentes chacun de ces dimanches.” Notons ici que concernant ladite campagne, l'Amicale des donneurs de sang volontaires non rémunérés avait saisie le sieur Jean Gustave Tsiagadigui, Directeur de l'hôpital Régional Annexe D'edea dans le cadre de la collaboration établie par certains éléments de droit tel que la lettre d'accord de collaboration.

Entre l'Association ( Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés  ) et le Ministère de la Santé Publique. Le responsable joint nous laisse entendre dans une désolation:  “Je t'assure que Monsieur le Directeur de ladite fosa ( formation sanitaire ) était informé minute by minute de toutes les démarches entreprises, sauf mauvaise foi caractérisée”. Avant de nous préciser que leur souhait est que le travail pour lequel l'amicale des donneurs de sang volontaires avait été créer puisse être fait. Selon leur explication, à l'hôpital régional annexe d'edea, « le medecin, Jean Gustave et un groupuscule de personnes qui lui reste fidèles jasent sur le président de l'Amicale. Ils disent que l'Amicale ne travaille pas.»  et pourtant des centaines de personnes et patients à Edea, témoignent et démontrent  que c'est faux.  “la preuve Monsieur le Directeur, Jean Gustave, de l'hôpital régional annexe d'Edea est au courant de la campagne. Mais maintenant, il refuse que ce sang des volontaires que nous sommes soit collecté” clame malheureusement un donneur venue sauvé une vie de son précieux sang gratuitement.

Il ressort de nos investigations que dans l'ensemble des centres de santé de la contrée, ne disposent pas de banque de sang. Et actuellement à l'hôpital d'Edea, au niveau du laboratoire, un vaste réseau de business et d'arnaques s'est implanté, consistant à soumettre les patients à obligatoirement payer la somme de 38.500 ( trente-huit mille Cinq-Cents) francs par poche de sang. En dehors des frais exigibles à la caisse de l'hôpital. Lorsque le patient se trouve face une impossibilité systématique de se procurer un donneur volontaires, il se fait simplement molesté par ledit réseau bien structuré. Piloté par le responsable de la structure. Or, le responsable de l'association des donneurs volontaires dit être présent et disponible, mais étouffer par par les responsables de la formation sanitaire. “Je suis hyper actif dans beaucoup d'autres hôpitaux de la place qui me sollicitent malheureusement n'ont pas de banque de sang” témoigne l'homme de Dieu Pierre Séraphin Tjomb.

Lorsqu'un responsable hospitalier s'engage à rejeter les actions humanistes et salvatrices comme celles que propose l'Amicale des donneurs de sang volontaires! L'on s'interroge s'il le médecin prend en compte l'impact de la chose. Ne l'ignorons pas que quand l'hôpital refuse de collecter, il fait perdre la crédibilité des membres et par ricochet, celle de l'association. C'est aussi vrai que, des sources non officielles révèlent que la mise en cause serait un tribalisme religieux. Or, lors d'une des sorties médiatiques d'André Mama Fouda, ministre de la santé publique, il laissait entendre que “ lorsqu'un donneur volontaire se présente dans une formation sanitaire au Cameroun, il devrait être rapidement prélever. Car, il pourrait faire marche arrière. ”

 

Some Enrique Emmanuel à Bertoua.

 
 
 
 
 
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C'est le constat fait par le Maire de la Commune de Bertoua 1er ce 19 février 2019, au terme de la visite des chantiers financés par le Feicom.
 
 
La visite des chantiers de construction d'infrastructures scolaires dans l'Arrondissement de Bertoua 1er pour le compte de l'exercice 2019 a débuté ce matin. Dans près de huit sites où les blocs de salles de classes, des latrines et des bureaux administratifs vont être construits pour améliorer l'offre, un constat s'est dégagé. Certains sites sont encore à l'étape du dépôt de quelques matériaux. D'autres attendent encore le terrassement du site. D'autres ne sont qu'au niveau des fouilles. Les plus avancés sont au niveau de l'élévation des murs. De l'école primaire publique de Mokolo 2, à Birpondo, Ekounou, Koumé-Bonis et Bonis... le Maire a prescrit l'accélération des chantiers étant donné que les notifications de services ont été servis depuis début janvier lors de la réunion avec les prestataires de services. Cette visite a permis également à certains chefs d'établissements de poser certaines doléances en matière d'amélioration du nombre de salles de classes et des tables bancs. A Birpondo par exemple, où certains élèves suivent les enseignements dans une situation inconfortable. 
 
Pour ceux des chantiers qui sont en nette évolution, il s'agit pour la plus part des blocs administratifs construits pas les Ets Talma à qui le Maire a dit toute son appréciation de la qualité des travaux ainsi que de la diligence avec laquelle il conduit les marchés. 
 
Le dernier arrêt cette mi journée était inéluctablement le site du chantier de l'hôtel de ville dont les travaux de peinture avancent avec assurance. Toutes les ouvertures sont en place, vernies. On peut apprécier la première couche de peinture qui donne définitivement la physionomie de cette infrastructure à l'allure d'un bâtiment ministériel. La fin des travaux de peinture est annoncée pour cette fin de mois de février 2019. Il a osé grand, à la taille de cette collectivité territoriale décentralisée citée en exemple dans la région en termes de gestion et de management. La prochaine étape va consister à toucher du doigt les projets du Bip 2019 dont les dossiers d'appel d'offre sont dans le pipe en attendant que la commission départementale de passation des marchés statue. 
 
C'était en compagnie du chef de service technique Brown Gambel Bembel et du responsable de la communication Martin Crépin Ntsana Mekok.
 
 
Bossis Ebo'o
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Le Ministre de l’administration territorial a remis une enveloppe de 32,5 millions de F Cfa aux commerçants touchés par ce énième incendie survenu dans cet espace marche de la capitale économique dans la nuit du 23 au 24 février 2019.

Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, les commerçants victimes de ce drame, ont reçu une visite de soutien du Ministre de l'administration territorial,  Paul Atanga Nji. Ces commerçants sinistrés, près 162 répertoriés par les services compétents, ont reçu un appui du gouvernement d’une valeur de 32,5 millions F Cfa. « Ayant été informé que les commerçants du marché Congo, ont été frappé par un violent incendie, le chef de l’Etat m’a chargé de venir transmettre son message de sympathie à tous les commerçants victimes de cet incendie », explique le  Ministre de l'administration territorial.

Accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de faire une évaluation de la situation. Le Ministre de l'administration territoriale a également instruit le Communauté Urbaine de Douala de faire une bonne étude de ce énième incendie qui  a dévasté cet espace marchant, qui l’un des plus grands de la capitale économique. « C’est au moins la 6e fois que ce marché est détruit par les flammes. Le Président  de la République a pensé qu’il fallait réfléchir,  pour  voir dans quelle mesure on peut  construire des structures définitives. Apparemment le marché  est construit en matériaux provisoires qui en cas d’incendie, occasionnent beaucoup de pertes. Le nécessaire sera fait pour reconstruire ce marché afin que les commerçants soient épargnés de ces incendies à répétition  », relève le ministre.

On se souvient que les travaux de reconstruction du Marché Congo avaient été confiés en juillet  2012 à  la Southwest International Construction Corporation (SICC). Cependant ce contrat a été résilié par la Communauté urbaine de Douala   pour «défaillance» après le dernier incendie.

 

Marie MGUE

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Ce sont les principales résolutions qui ressortent du deuxième conseil de ministre, présidé par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion le jeudi 28 février 2019 à Yaoundé

 

C’est la suite de la  réflexion entamée lors du tout premier conseil de cabinet, du gouvernement Joseph Dion Nguté, comme le révèle son compte twiter : « Le Conseil de Cabinet de ce matin, s’inscrivait dans le prolongement de la réflexion que nous avons engagé le mois dernier sur la réduction des importations de biens et services. Augmenter la production locale des denrées alimentaires de consommation courante est un impératif ».

 

Et dans leur communication, les chefs des deux départements en charge de ces questions, notamment le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales et le ministère de l’agriculture et du développement rural sont revenus sur certaines statistiques :

 

Les importations du poisson restent importantes, mais elles ont connu une baisse de l’ordre de 55% entre 2016 et 2017, en raison de l’augmentation de la production locale pendant cette même période.

 

Concernant la production de lait, le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales a précisé que les données disponibles démontrent une progression de 7% par an en moyenne, depuis de nombreuses années, pour une production locale estimée à 239 mille tonnes en 2017. Parmi les principaux obstacles relevés, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones, ainsi que l’insuffisante appropriation des innovations technologiques pour les producteurs.

 

Dans le domaine de l’agriculture, la production du  riz marchand, sur l’échiquier national est estimé à 100.000 tonnes en 2018 et, elle ne couvre que 15% de la demande totale des populations. Par contre, dans la filière maïs, la demande est en forte croissance. On l’estime à 2.8 millions de tonnes en 2019, pour une production nationale évaluée à 2.2 millions de tonnes en 2018. Les difficultés rencontrées dans ces deux filières, proviennent essentiellement de l’enclavement des bassins de production, les difficultés d’accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées…

 

Les voies envisagées pour sortir de cette dépendance

 

Lors des assises de ce 28 Février, le gouvernement a résolu de prendre des mesures fortes, afin de réduire la dépendance d’importation en poisson, à travers : l’accélération de la vulgarisation à large échelle des techniques de l’aquaculture – la réorganisation des structures d’encadrement de pèche. En plus de cette mesure, Joseph Dion Nguté et ses collaborateurs envisagent par ailleurs, de construire des points de débarquement aménagés comprenant des dispositifs de conservation et de commercialisation des produits de la pèche et l’installation des nationaux dans les zones de pêche.

 

Pour booster la production de lait, l’Etat envisage d’accélérer la mise en place des actions engagées, par exemple dans le cadre du Projet de Développement de l’élevage, avec l’appui des partenaires au développement. C’est ainsi qu’on va assister dans les prochains jours, à l’acquisition progressives des géniteurs de race laitière ainsi qu’à l’amélioration génétique des races locales. En plus, le gouvernement pense à la production des semences animales bovines, de même qu’à la structuration des circuits de collecte et de distribution de lait.

Les axes opérationnels, pour accroître la production locale de riz et de maïs par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ont été abordés. Il s’agit entre autres, de l’accroissement de la production de semences de riz améliorées, l’appui à l’installation des rizeries privées et l’encadrement des riziculteurs, le développement de la culture du riz pluvial, l’acquisition des engins de labour.

 

 

 

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C’est l’une des annonces du ministre des Mines de l’industrie et du Développement technologique lors du lancement des inspections conjointes des entreprises industrielles à Garoua, dans la région du Nord.

Comme un symbole, c’est par la Société de développement de coton (SODECOTON), que la campagne 2019 des inspections nationales conjointes des entreprises du secteur industriel, a été lancée lundi dernier à Garoua. Et pour cause, rapporte Cameroon Tribune, lors de la cérémonie protocolaire tenue un peu plus tôt à la salle des fêtes de la Communauté urbaine de Garoua, le ministre des Mines de l’industrie et du Développement technologique (Minmidt) Gabriel Dodo Ndoke, expliquera que la filière coton fait en effet partie des piliers stratégiques du Plan directeur d'industrialisation (PDI) du Cameroun, avec en première ligne, l’optimisation du secteur textile par une amélioration des capacités de transformation de la production locale de coton.

Les perspectives de la filière étant une production annuelle de 600.000 tonnes à l’horizon 2025 (contre moins de 300.000 actuellement), le PDI envisage de s’appuyer sur ces performances pour porter à 50%, la part de fibre textile transformée et exploitée au niveau local, d’ici 2025. Ainsi, dira le Minmidt, des domaines comme les équipements vestimentaires des grands corps de l’Etat (police, armée, etc.), qui actuellement sont commandés à l’extérieur, pourraient voir à terme 60% de la fibre textile entrant dans leur confection, « made in Cameroon ».

C’est donc avec de tels caps en vision, que le Minmidt a engagé cette campagne 2019 des inspections, placée sous le thème «Prévention des risques et développement durable : socle pour la consolidation des acquis». Avec pour objectif, «l’intensification et la rationalisation des inspections, afin d’aller progressivement vers le risque zéro» en milieu industriel, dira le Minmidt.

Il faut dire que les résultats des activités du Comité national des inspections (CNI) en 2018, présentés par le directeur de l’industrie au Minmidt, sont pour le moins encourageants. 9246 inspections menées (95% de l’objectif fixé), contre 7066 en 2017, soit 31% d’augmentation. 83 accidents et incidents majeurs répertoriés, 198 procès-verbaux de constatation des infractions dressées, pour 1, 487 milliard de FCFA à recouvrer par le Trésor public au titre amendes pour ces infractions et irrégularités. Une enveloppe en augmentation de 350 millions de FCFA par rapport au précédent exercice qui atteste de la plus grande rigueur et efficacité des contrôles.

 

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Le désordre urbain gagne du terrain dans la capitale régionale, malgré les  multiples mises en garde des autorités administratives  de la ville.

Dans la capitale régionale  du Nord-Cameroun, constat  est clair.  Le désordre urbain en matière de construction des maisons d’habitation s’est érigé en norme dans la ville de Garoua. Les maisons d'habitation poussent comme des champions au mépris du respect des mesures de sécurité prescrites par les autorités administratives.

Les zones à risque jadis inoccupées sont envahies par les habitants en l’absence d’un plan directeur d’urbanisation actualisé de la ville. La ville de Garoua perd progressivement la beauté  qu’elle a connue il y a quelques mois . Avec les chantiers lancés par le premier magistrat, Ahmadou Elhadj Bouba, Garoua s’est transformé et la ville brillait de mille feux.  Les efforts de la communauté urbaine et surtout de son délégué du gouvernement ont été salués. Depuis quelques semaines, le désordre urbain a repris dans certains axes de la ville de Garoua.

 Les radios locales sont inondées par les communiqués de la communauté urbaine de Garoua, appelant la population à plus de civisme. «Ce phénomène devenant de plus en plus récurrent, le Délégué du Gouvernement  demande aux occupants des trottoirs au carrefour brasseries de quitter   sans délai, et Bientôt le déguerpissement des zones à risques dans la ville de Garoua » peut-on lire dans l’un de ces communiqués.

En appelant la population à la collaboration, Ahmadou El hadji Bouba. Des risques sont permanents et le danger plane sur la population. Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des bâtiments.  Les habitants des bas fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse. Il y’ a quelques mois le délégué du gouvernement est sorti de sa réserve pour déguerpir les occupants  anarchiques du quartier Dourouré et Plateau Taparé .

Une mesure bien qu’ayant fait des mécontents au sein de la population de la ville de Garoua , avait permis de  remettre de l’ordre dans la cité. Certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville. Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations survenues dans les régions du Nord et l’Extrême Nord pour agir.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01