La question de tels enjeux a été posée ce Lundi, au cours d’une table ronde organisée à l’amphi théâtre Hervé Bourges à l’Esstic au moment de la Commémoration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse
Le constat établit par les différents panélistes est clair. La presse Camerounaise, pour citer ce seul exemple perd de plus en plus sa crédibilité. Les Journalistes, tout au moins ceux qui sont considérés comme tels ne tiennent pratiquement plus compte de la déontologie du métier. Et c’est la presse à gages qui semble avoir le vent en poupe.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines Unes, depuis longtemps déjà n’hésitent pas à prendre faits et causes pour certains hommes politiques.
C’est dans la même veine que l’on assiste en permanence à la naissance des organes de presse, qui n’ont pour vocation que de régler les comptes entre acteurs politiques. Ces derniers créent des tribunes à travers lesquelles ils se donnent des coups, sans qu’aucune des règles qui fondent ce noble métier ne soit respectée.
D’autre part, les organes de presse qui semblent sérieux semblent procéder à des recrutements des journalistes, en fonction de leurs penchants vis-à-vis de tel ou tel autre acteur politique. Il n’est point question ici d’être professionnel ou de respecter des règles apprises dans une école de journalisme ou simplement en fonction de l’expérience acquise sur le terrain comme autodidacte.
Les promoteurs, friands de ces pratiques peu orthodoxes vous recrutent en fonction des réponses que vous leur donnez au cours de l’entretien. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs très facile de suivre sur les réseaux sociaux le fil de l’actualité de ceux qui sont inscrits ; les réactions personnelles des uns et des autres sont disponibles et l’on est tout de suite catalogué.
Une presse à gages qui bénéficie des financements obscurs
Elle fonctionne en marge des règles étiques et déontologiques. Payée à coups de millions par les promoteurs obscurs, elle ne s’encombre point de telles considérations. Il faut à tous les prix satisfaire le client et rédiger les articles en fonction de ses désirs. Des articles qui ne sont que chantage, coups bas, insultes…
C’est cette presse qui malheureusement bénéficie de toutes les facilités, car les promoteurs ont su se créer un réseau de maitres chanteurs et apporteurs d’affaires qui se rassurent toujours qu’il y’aura une affaire juteuse à se mettre sous la dent.
Quelle place pour le journalisme professionnel ?
Face à un tel tableau, il y a lieu de craindre pour l’avenir de cette profession au Cameroun. Les hommes et femmes qui font des efforts pour exercer ce métier dans le strict respect des règles qui le régissent doivent cravacher dur, pour se maintenir à flots.
Ils veulent garder leur indépendance même si, « Les ordres de la hiérarchie quelquefois ne laissent planer aucun doute… », comme le révèle Alain Belibi, journaliste qui ajoute que : « Dans son intérêt personnel, dans son intérêt partisan, le journaliste tel que je conçois ce métier, a pour rôle de répercuter ce qui se passe, en répandant à ces questions : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui s’est réellement passé » ?
Nicole Ricci Minyem
La nouvelle plateforme politique entend réunir en son sein la nouvelle dynamique des jeunes hommes politiques camerounais décidés à en découdre avec le néocolonialisme et conduire le Cameroun définitivement vers sa prospérité. Les libérateurs s’annoncent davantage comme une fédération de formations politiques plutôt qu’un parti politique de trop.
La plateforme « LES LIBÉRATEURS » ou « LES LIBS » est un Mouvement politique rassemblant des acteurs de Centre Gauche et Centre Droit. Il met en synergie, à ce jour, une demi-dizaine de formations politiques ainsi qu'une pléthore de figures jeunes et moins jeunes de notre société civile.
Leur maxime : Réaliser, enfin, la Libération totale du Cameroun de la servitude néocoloniale, par la politique, la monnaie, l'économie, la culture, etc...
La plateforme est une dynamique de convergence nationaliste, panafricaniste et Foiiste. Elle a vocation à libérer puis émanciper le Cameroun sur tous les plans. Elle a aussi vocation à tirer l'Afrique vers la même trajectoire d'autodétermination et de Prospérité.
L'ordre du jour portera sur des communications relatives à des thématiques développées par des panélistes ; suivra une séance de questions réponses, un échange avec la presse et enfin une communication solennelle à l'endroit du peuple camerounais.
Ci-dessous, les thématiques à développer :
1 - La réforme des systèmes politique, Institutionnel et électoral camerounais
2 - La révolution du système monétaire et socio-économique sur la base du démantèlement du FCFA
3 - Santé publique : que faire face à la pandémie mortelle de la Covid-19.
4 - Le Cameroun dans la Géopolitique mondiale : quelle position face à l'ordre impérialiste dominant et capitaliste triomphant ?
5 - L'exigence de démantèlement de la totalité du système néocolonial français et des différentes formes de servitude en œuvre au Cameroun
6 - Restauration et promotion de la mémoire et de la vision de nos héros et martyrs politiques.
Lire aussi : Célestin Djamen (président APAR) : « nous nous engageons fermement à respecter nos institutions »
Le Cameroun est à la croisée des chemins à plusieurs titres. Sur le plan administratif, le système camerounais est en pleine mutation pour une migration vers la décentralisation. Un mécanisme qui implique une plus grande politisation des collectivités territoriales décentralisées.
Sur le plan purement politique électoraliste, l’assiette des fonctions électorales est en pleine croissance. De ce fait le recrutement des acteurs politiques sera plus large que d’habitude, avec une certaine intensification du jeu électoral local. Dans plusieurs secteurs de la vie sociale camerounaise, il y a des mutations importantes en cours.
Autant de mouvement qui font dire que c’est l’un des moments les plus favorables pour changer fondamentalement le disque du fonctionnement du pays en mettant sur la table les problématiques même les plus sensibles tels que la monnaie, le patriotisme économique et toutes les autres valeurs panafricanistes, question d’avoir dans les prochaines années une plus grande vague de politiques territoriaux sensibilisés aux grands enjeux politiques contemporains. Des acteurs à même de relayer le bon message au plus près de la population. Une activité intense à laquelle entend s’atteler « Les libérateurs ».
Stéphane NZESSEU
Le Maire PCRN de la commune de Douala 5e vient de lancer une boutade via son compte Facebook. Le leader du parti de Cabral Libii laisse entrevoir la création par ses soins d’un autre parti politique dans les jours à venir. Un parti qui sera la suite des initiatives de l’histoire de « 11 millions de citoyens ».
C’est une vérité de La Palice, le Maire PCRN Joseph Espoir Biyong est au seuil de la porte du parti depuis ses déclarations incendiaires à la suite des élections sénatoriales de 2020.
On se souvient que le jeune magistrat municipal avait critiqué la décision prise par Cabral Libii de prendre part à ses élections sénatoriales, en affirmant que son parti aurait dû suivre le mot d’ordre de boycott lancé par le MRC et Maurice Kamto. Une position qui avait créé un tollé au sein de son mouvement politique. Depuis lors, Joseph Espoir BIONG surfe sur cette vague pour faire passer ses prises de positions au sein de l’opinion publique. Cette fois, c’est carrément sa démission qu’il annonce de manière subliminal.
On peut lire sur son compte officiel : « Tout une histoire ! Le moment venu, je vous la raconterai. En attendant, prions pour la naissance du quatrième et peut être dernier né de la famille. » Comme illustration, le maire met en relief les logos des différents mouvements et partis politiques par lesquels sont passés son leader, Cabral Libii pour aboutir au PCRN d’aujourd’hui.
Le premier de cette famille c’est bien le mouvement « 11 millions de citoyens ». Mouvement qui dans un premier temps consiste à encourager les jeunes camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales, puis devient un mouvement civique qui porte la candidature de son leader pour la présidentielle de 2018. L’autre logo, c’est celui du parti UNIVERS qui sera le cheval politique qui va légaliser la candidature de Cabral Libii.
Ensuite, Joseph Espoir BIYONG ressuscite le logo de « Les citoyens », un parti politique mort-né, auquel le ministre Paul Atanga NJI n’a jamais permis de voir le jour. Et le dernier logo est bien celui de l’actuel étendard politique, celui du PCRN. De ce point de vue, on peut déduire que la famille « ONZE MILLIONS » a effectivement mis au monde trois instruments politiques, et Joseph Espoir BIYONG semble annoncer la venue au monde d’un quatrième, qui sera peut-être le dernier.
Stéphane NZESSEU
Le chercheur en science politique dénonce la bassesse du patron du PCRN dans la stratégie de communication employée pour répondre à Me Alice NKOM. Il fustige son inélégance sémantique.
Pour Siméon Roland EKODO Mveng, Cabral Libii devrait revoir son entourage. Sinon virer tout simplement ses actuels conseillers en communication. Ils font un mauvais travail à ses côtés.
Si l’on est dans le champ politique, les joutes entre deux acteurs de premiers rangs comme le sont les protagonistes, devraient respecter une certaine élégance. Un choix intelligent des mots et des tournures linguistiques. Une rhétorique qui prend en compte l’aire culturel dans laquelle on se trouve. Question de ne pas heurter les codes et se voir desservit par une communication qui ne respecte pas certains usages dans l’acception commune.
« Dans la civilisation des mœurs politiques chez Norbert Élias, il n'a pas à s'attaquer à l'âge biologique de Me Alice Nkom en parlant de sénescence non lucide. Même si on sait qu'il voulait exprimer l'idée vérifiable que l'intelligence politique n'est pas un apanage des personnes du troisième âge. », fait savoir le politiste qui rajoute : « Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer de manière clinique qu'elle souffrirait de troubles neurologiques, sensoriels ou de schizophrénie faisant perdre les facultés cognitives d'identification des objets. »
Dans la suite de sa démonstration, Siméon Roland Mveng fait remarquer que le député Cabral Libii tend à oublier qu’en tant que représentant du peuple, il est aussi représentant des personnes séniles. Donc, sa parole se confond à celle de ceux qu’il représente. Et de ce point de vue, comment pourrait-il traiter ainsi ceux qui lui ont donné leurs voix ? Comme disant que ces derniers l’ont fait n’étant plus lucide. Auquel cas on pourrait pousser les déductions à l’extrême en conjecturant sur la qualité de sa légitimité. Mais nous n’en sommes pas là.
Cameroun : Cabral Libii prend les gants contre Me Alice NKOM
« Me Alice Nkom est une dame respectable, et le député Libii, élu de la nation et donc représentant des personnes vulnérables comme les vieillards et le genre dans un contexte féministe devrait se montrer un peu plus galant. Je veux dire dans l'hypothèse où il ne la considère plus comme maman ou Tantine aînée de Papa selon ses insinuations.
Il me semble que dans un débat public, il pouvait nous épargner de l'âge de son illustre père même s'il voulait s'attaquer au bilan jugé désastreux, stérile et chronophage de l'engagement politique de Dame Nkom. Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer en mobilisant son paternel comme comparant que ce dernier aurait objectivement plus de mérites que Dame Nkom pour induire un "a fortiori"
Dans l'ordre du discours politique, on n'évoque la parenté que pour des remerciements, exception faite si on veut démontrer comment nos proches ont catalysé notre carrière ou si finalement ils sont des personnalités publiques. Autrement on pourrait les livrer à la vindicte des critiques populaires pourtant ils/elles ne le méritent pas. »
De plus, Siméon Roland Mveng s’interroge sur la véracité des propos de Cabral Libii quand il affirme que Me Alice NKOM a un passif comme membre du RDPC. « On pourrait tout aussi bien demander au juriste de prouver que Me Alice Nkom aurait un passif militant au RDPC pour sa crédibilité. Autant, il a souvent récusé son affiliation au parti de Milla Assouté, moderniste du RDPC malgré leur cheminement, autant on pourrait lui demander de fournir des preuves matérielles que Me Nkom fût encartée dans ce parti au pouvoir au-delà de ses amitiés avec certains militants du renouveau ».
Affaire à suivre.
Stéphane NZESSEU
On l’a annoncé depuis sa sortie fracassante du MRC. Il a attendu le bon moment pour officialiser son projet. Désormais, Célestin DJAMEN a lui aussi son instrument pour assurer son positionnement politique.
Pendant très longtemps, l’ancien cadre du SDF et du MRC nourrissait l’ambition de mettre sur pied sa propre formation politique. Aujourd’hui, c’est fait. Il est aujourd’hui le président de l’APAR, entendez « Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun ».
L’accomplissement d’un parcours politique où à plusieurs reprises, il a subi selon lui, humiliation et déconsidération. Sa voix ne se faisait plus entendre, et parfois, il ne comprenait plus les choix politiques des patrons des partis politiques dans lesquels il était. Au départ, il se serait bien contenté d’une fonction de maire ou de député, mais comme le MRC n’a pas voulu le lui offrir, aujourd’hui il va se donner des moyens propres pour y arriver.
Le nouveau patron politique de l’APAR n’est pas très ambitieux. Son objectif paraît très simple. Puisque le MRC a déjoué ses projets en annonçant la veille du jour de fermeture du dépôt des dossiers de candidature pour les municipales et législatives que le parti ne prendra pas part aux échéances électorales, il était hors de question pour lui de continuer de travailler avec ce parti politique.
Or, son positionnement traditionnel en tant qu’opposant lui empêche de prendre une carte au sein du RDPC. Pis, ce n’est pas garanti qu’avec cette carte, il aura le champ libre pour assouvir ses ambitions politiques. Il était donc question pour lui d’envisager la création d’un parti politique à laquelle il donnerait une orientation qui lui sied.
En attendant découvrir le réel positionnement idéologique du nouveau parti de Célestin DJAMEN (pro gouvernemental ou pas), il n’est pas superflu de dire que ce ne sont pas les idéologies qui conduisent les choix du nouveau président de l’APAR. Il a prouvé lors de son passage au SDF puis au MRC que les questions d’idéologies politiques ne sont pas les points sur lesquels il met le plus grand accent. Le plus important c’est de réussir à tirer son épingle du jeu, à se positionner.
Désormais, il a les mains libres pour se déployer et qui sait, dans quatre ans, espérer glaner un siège au parlement ou une place à la tête d’une mairie contrôlée par le RDPC. Pour ce faire, Célestin Djamen doit maintenant aller à la conquête de ceux qui voudront bien collaborer avec lui. Puisqu’une entreprise politique n’est pas une œuvre solitaire. A moins que l’objectif ne soit qu’une responsabilité d’un portefeuille ministériel ou alors de Directeur d’une grande Société d’ETAT. Bon vent à l’APAR…
Stéphane NZESSEU
Au cours d’une sortie dans le journal Cameroon Tribune du 18 mars 2021, le Secrétaire Général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) propose un glissement sémantique. Au lieu d’utiliser l’expression « transition », Jean Kuete fait le choix de parler de « cohabitation » générationnelle. A y regarder de près, c’est précisément le concept qui sied au contexte et à la volonté politique du Chef de l’Etat.
Le dicton est célèbre : « Si jeunesse savais et si vieillesse pouvait ». Une phrase qui illustre à merveille ce qu’est véritablement la société camerounaise actuelle. A l’écoute du discours des médias et des hommes politiques qui y interviennent ces derniers jours, il semblerait qu’il faudrait vouer les plus âgées dans nos administrations aux gémonies, les brûler au buché, les envoyer à la guillotine pour laisser enfin ces jeunes marginalisés occuper toutes les fonctions de l’Etat. Bref, ils décrivent un monde administratif sans « vieux ». Ce discours installe au sein de l’opinion publique un climat de conflit entre les moins âgés et les plus âgés. Un véritable conflit de génération.
Mais la question à laquelle personne ne répond est celle de savoir : « à quelle âge est-on illégitime pour une fonction élective ? » Puisque pour les agents de l’Etat, le statut de la fonction publique et les textes qui organisent les carrières des agents de l’état règlent les question d’âges y compris des exceptions autorisées. Mais pour les fonctions électives, la loi prescrit juste les âges minimaux pour prendre part aux élections dans notre pays. A côté, le pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat n’intègre pas les spécifications en termes d’âges pour le choix d’une personnalité à une fonction nominative. Dès lors, difficile de dire objectivement à quel moment précisément on peut exclure une personne de la gestion de la chose publique.
Transition Générationnelle, des critiques de mauvaises foi
D’aucuns parlent de l’incapacité physique à assurer certaines fonctions. Seulement, si l’on met sur la table la question des performances physiques et de l’état de santé, on verra très rapidement qu’il y a des personnes de 90 ans bien conservées et d’autres de 30 ans que la vie à très vite transformé en légume. Là encore, c’est aléatoire. Ce dont l’état a le plus besoin, c’est ce savant dosage entre la fougue de la jeunesse et la sagesse et le recul des aînés pour atteindre les objectifs de développement. De sorte que par la jeunesse, vieillesse pourra et par les moins jeunes, jeunesse saura. D’où la « cohabitation » générationnelle plutôt que qu’une transition absolue qui expurgera à terme ceux qui ne sont pas considéré comme « jeunes ».
Stéphane NZESSEU
Celui qui se réclame être le Secrétaire Générale de l’UPC depuis le 30 septembre 2012, vient d’annoncer la prochaine tenue du Congrès statutaire et légitime de l’UPC. Congrès au cours duquel il compte remettre en jeu son mandat.
L’Union des Populations du Cameroun est en proie à plusieurs dissensions et divisions qui continuent de survivre à l’échec des dernières élections locales. Au milieu de ces cafouillages, que même le Conseil Constitutionnel du Cameroun n’a pas pu trancher, (Puisqu’en annulant les listes des deux parties pendant le contentieux préélectoral, reconnaît implicitement que les deux parties sont légales) Robert Bapooh LIPOT veut montrer qu’il tient le gouvernail et que c’est lui qui est légitime à conduire la barque UPC. Dans une communication parvenue à la rédaction de ACP, l’homme politique précise qu’il est le seul et unique patron politique de l’UPC et qu’il organisera en 2021 un Congrès au cours duquel il mettra en jeu son mandat. Dans cette communication, Bapooh LIPOT justifie le choix de la branche qu’il dirige à faire copain copain avec le gouvernement.
Robert Bapooh LIPOT dit : « Je voudrais rassurer le Peuple Camerounais sur un fait majeur : le 30 septembre 2012, au Palais de Congrès de YAOUNDE, J'ai été élu Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun dans un Congrès statutaire dont la Légalité et la Légitimité n'ont jamais été contestées. À ce titre j'assumerai toujours mes fonctions jusqu'à ce que les militantes et militants de l'UPC dans un autre Congrès Statutaire et Légal, me retirent cette confiance. Je ne céderai jamais aux chantages des dissidents qui, en réalité sont toujours à la manœuvre pour déstabiliser l'UPC depuis le choix d'Augustin Frédéric KODOCK d'installer l'Action Politique du Parti Historique dans les Institutions Républicaines, tournant pour ainsi dire le dos aux options révolutionnaires anachroniques qui constituent la boussole des dissidents débonnaires qui s'attèlent à tromper la justice aujourd'hui en disant que je n'ai jamais été élu dans un Congrès par les militants de l'UPC. Or, les faits sont là. Devant les militants et sympathisants de l'UPC J'ai reçu un Mandat et la Confiance de mon Parti que je sers dans la Loyauté et Fidélité aux Idéaux des Pères Fondateurs de notre Parti. Permettez-moi d'ailleurs, d'inviter ces dissidents à venir prendre Légalement et Légitimement ma place lors du prochain Congrès Légal et Statutaire de l'UPC qui se tiendra en 2021. En attendant, je demande aux militants et sympathisants de l'UPC de redoubler de vigilance et de fermeté. Car nous savons très bien que ces dissidents qui se sont toujours opposés à l'héritage Politique d'Augustin Frédéric KODOCK que j'assume fidèlement vont toujours œuvrer pour perpétuer le dilatoire face à nos actions sur le terrain qui font honneur aux Upcistes et à l'UPC sur le plan National et International. En réalité, et à l'évidence, dans un Cameroun Moderne et, au regard des enjeux et défis de notre Société, l'UPC ne peut servir de dépotoirs de marginaux invétérés, adeptes d'une prise de pouvoir par la Rue. Notre position est claire. En s'souscrivant à l'option politique d'Augustin Frédéric KODOCK, l'Union des Populations du Cameroun doit rester dans la quête du Pouvoir par voie démocratique et dans le strict respect des Institutions Républicaines et ceux qui les incarnent. Rendez-vous en 2021 au Congrès Statutaire et Légal de l'UPC. »
Stéphane NZESSEU
Le militant du MRC vivant en Allemagne a choisi l’ironie, une forme d’autodérision pour faire parler Jacques Fame Ndongo. Le professeur dans cette lettre parle de sa propre personne et tourne en dérision son travail de ministre de l’enseignement supérieur.
Dès les premières phrases, Wilfried Ekanga est tranchant. « C'est normal ! Dans un pays sans industries où nous cultivons les tracteurs, où nous enseignons à nos étudiants que 32 = 500 et que Casper est déjà dans l'avion, nous avons constaté sans surprise qu'au classement international de Shanghai, aucune université publique du Cameroun ne figure dans le Top 100 africain.
Du coup, je n'ai rien à faire de mes journées. Je ne sais même pas pourquoi je suis ministre, ni ce que cela signifie. Je pense qu'on m'a nommé pour que je puisse me vanter dans mon quartier et que je me paye une villa 18 fois plus chère que mon salaire - Comme tous les autres malfr... pardon ministres patriotes.
De temps en temps, je peux aussi prendre des poses daltoniennes pour accueillir His Excellency Casper lorsqu'il descend d'un avion que nous avons loué avec l'argent de Monique Koumatekel - Car nous n'avons pas de compagnie aérienne.
Je précise à cet effet que je n'ai pas vu Casper depuis le début du Coronavirus. J'ignore moi-même où il se trouve. Peut-être sont-ils en concertation familiale : de Covid-39 à Covid-19. Je ne sais pas. Le président de la République Christophe Gilhou n'a rien voulu me dire.
Et parfois justement, je réponds à Kamto. Ça me permet de me remettre en scène, vu qu'à part ça, personne ne sait que j'existe et je tombe vite aux oubliettes. Ce n'est pas une surprise : je suis vide comme notre programme politique et je n'ai rien à proposer. Alors, je remercie Casp... pardon le Seigneur à chaque fois que le patron du MRC fait une sortie. Mis à part ça je ne sers à rien, comme vous avez pu le constater depuis un moment déjà. D'ailleurs j'avoue qu'à chaque fois que je lui réponds, en me relisant, je ne sais plus moi-même ce que je voulais dire. »
Wilfried Ekanga estime que le Professeur de lettre et de communication estime à chaque fois que Maurice Kamto ne sert à rien, mais est le premier qui à chaque sortie du Président du MRC, décide de faire une sortie épistolaire pour dénigrer Maurice Kamto et son mouvement politique.
Stéphane NZESSEU
Muni d’un permis de communiquer en cours de validité a été une fois de plus interdit d’entrer en contact avec les militants en prison et particulièrement avec le 1er Vice-Président du MRC, Mamadou MOTA. Les portes de la prison centrale de Kondengui lui ont été fermées au nez.
Le porte-parole du président Maurice Kamto précise dans un communiqué les circonstances de cette visite atypique qui s’est limité aux portes de la prison centrale de Kondengui. « L'Administration pénitentiaire va se montrer insensible à l'autorisation et la permission de communiquer accordée par le juge,' et refuser fermement de permettre au Président Élu de communiquer ou d'approcher le 1er Vice-président National MOTA. C'est par l'entrebâillement du portail d'accès du pénitencier que le Président élu, profitant du convoiement des différents colis apportés par lui aux détenus politiques, va de loin pouvoir faire un signe d'encouragement et de soutien de la main à monsieur MOTA qui va lui répondre joyeusement à lui et à ses deux accompagnateurs avant que la lourde porte ne se referme sinistrement. »
Et selon Olivier Bibou Nissack c’est une attitude récurrente de l’administration pénitentiaire qui trouve un malin plaisir à systématiquement refuser au président du MRC de rencontrer et d’apporter un soutien moral à ses militants encore incarcérés dans les prisons du Cameroun. « Il faut noter que cette visite est la énième initiée par le Président Élu Maurice KAMTO avec systématiquement la même fin de non-recevoir indépendamment des prétextes allégués par l'Administration pénitentiaire, en l'occurrence des "raisons sanitaires". Or la curiosité ici vient de ce qu'aucune note visible et affichée à l'accueil ne mentionne formellement ladite interdiction. En outre, il semble visiblement que cette "interdiction de communiquer" ne vaut pas pour tout le monde. Interrogé par le Président Élu sur ne serait-ce que la note administrative formalisant cette "interdiction de communiquer", le personnel carcéral s'est réfugié derrière les "instructions reçues... jusqu'à nouvel ordre". Qui plus est, le parquet qui est principalement sinon exclusivement seul compétent en la matière n'a pourtant émis aucune décision de la sorte. Le cas échéant, il est évident que le même parquet ne pourrait, par ses juges, continuer de procéder à la délivrance des permis de communiquer comme il continue de le faire quotidiennement. »
En plus du Président Maurice Kamto et de Olivier Bibou Nissack, il y avait également dans la délégation le trésorier du parti, le professeur Alain Fogue Tedom. Un refus qui amène à se poser un certain nombre de questions : « À qui peut-on faire croire qu'il est impossible d'assurer les visites aux détenus en respectant les gestes barrières ? Ces autres civils vus en train d'avoir accès à la prison avant et après le départ du Président Élu sont-ils des Camerounais spéciaux ? »
Stéphane NZESSEU
C’est le 15 juillet dernier que ce jeune camerounais originaire de la région du Sud-Ouest Cameroun a décidé d’officialiser sa candidature à la candidature de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Son parti politique, United Cameroon for Peace and Progress (UCPP), vient juste d’âtre légalisé paf l’administration territoriale.
A la tête d’un nouveau parti, Nchia Roland MUA dit répondre à « l’appel du peuple » pour briguer la magistrature suprême. Selon le jeune homme politique, ils sont nombreux qui lui ont demandé de se présenter à la présidence de la république du Cameroun. « J’ai accepté l’appel du peuple et je suis prêt à me représenter lors de la prochaine élection présidentielle ». Son ambition suprême, l’unité et le progrès du pays de Roger Milla. Et il croit fermement que ce changement passera par les urnes et non par les armes. Il a fait savoir que « la seule bonne façon de changer les choses au Cameroun, c’est par les urnes ». Et pour cela il lance un appel à tous les camerounais des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest actuellement en conflit de déposer les armes. Aussi, il interpelle les camerounais de la diaspora de mettre ensemble leurs efforts pour la construction d’un Cameroun meilleur. Pour lui, « le régime a déjà utilisé toutes ses compétences dans l’administration de l’Etat, et il est grand temps que nous les éliminions pour un meilleur Cameroun contrôlé par les jeunes ».
Le Président National du UCPP (United Cameroon for Peace and Progress) est un opérateur économique. Il est le promoteur d’un groupe de média, et il est décidé à apporter un changement véritable au Cameroun. Lors de sa déclaration de candidature, il a précisément dit
« Je déclare ma candidature en qualité de président national de l'UCPP pour les élections présidentielles de 2025. Le régime actuel a épuisé toutes leurs stratégies administratives et pour le moment, volontairement ou involontairement, il est incapable de répondre efficacement aux besoins fondamentaux du peuple camerounais. Le très long séjour de ce régime au pouvoir a provoqué une mauvaise gestion des fonds de l'Etat, un manque de responsabilité envers le peuple, etc. De nombreux Camerounais n'ont jamais senti leur propre portion du gâteau national. Parce qu'ils n'ont pas été à l'ENAM, à l'IRIC ou à l'EMIA ou qu'ils ont étudié en France. C'est l'une des causes des nombreux vices auxquels le pays est confronté. J'appelle les séparatistes à déposer les armes, à quitter les buissons et à lutter pour le changement via les urnes. Il est possible que nous gagnions les scrutins de 2025 et nous apporterons des changements comme nous pensons que c'est mieux pour les Camerounais. Le moment est venu ... pensez-y. »
Bonne route pour ce nouveau projet politique.
Stéphane NZESSEU