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Sous le thème « connected Commonwealth », les lycées de la ville ont saisi le prétexte pour réitérer leur attachement à cette journée qui célèbre la victoire des pays regroupés au sein de cette organisation placée sous l’égide britannique.

 

Créé par la Grande Bretagne dans le but d’accompagner ses ex colonies vers le développement. Il est devenu une tradition, la célébration de de la journée du Commonwealth dans les pays membres. Membre de cette organisation des gentlemen depuis le 16 octobre 1995, le Cameroun marque chaque année pendant cette journée, un temps d’arrêt pour mener des activités marquant la célébration de la journée. Dans la région du Nord, les structures qui retiennent particulièrement l’attention, ce sont les établissements d’enseignement secondaires où diverses activités sont mises sur pied pour marquer d’une pierre blanche l’évènement.

Cas pratique, le lycée bilingue de Garoua, une table ronde a été organisée par les responsables de cet établissement. « Il est question pour nous d’édifier les élèves sur l’essence même du Commonwealth et les actions qu’il mène au quotidien, identifier les pays membres de l’association, présenter le but poursuivi par cette dernière et surtout procéder à l’analyse et l’explication du thème de la journée aux apprenants », selon Oumarou Souley, animateur pédagogique bilinguisme.

L’autre point majeur ayant ponctué les activités, il s’agit des quiz. Les apprenants ont fait des jeux questions-réponses pour jauger leur niveau de culture sur le Commonwealth et partager des idées avec leurs camarades.

Au sortir de ces séries d’activités, les encadreurs sortent mieux convaincus d’avoir su mettre à la disposition de leurs élèves, les rudiments nécessaires pour la connaissance et la compréhension des particularités du Commonwealth. La modératrice de la table ronde Ambala Charonne qui est une élève, assure avoir constaté que ses camarades étaient contents et repartent avec un background plus lourd sur la connaissance les pays membres cette organisation qui a une renommée internationale.

En ce qui concerne le Lycée bilingue de Garoua Ngalbidjé, l’occasion est trouvée de s’interroger sur la politique éducative en faveur de la valorisation du Commonwealth. A l’évidence, des efforts énormes sont consentis. « Des leçons sur cette journée sont dispensées depuis le matin pour justifier les élèves sur l’importance de la célébration », a ajouté Oumarou souley.

Au-final, le constat est clair que dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua, la journée du Commonwealth n’est pas passée inaperçue, preuve palpable, la palette d’activités qui ont meublé ladite journée.

 

Innocent D H

Published in Education

C’est dans un post sur sa page Facebook que le Ministre délégué auprès du ministre de la défense, Jean de Dieu Momo a déclaré ses biens et menacé de dénoncer « ses confrères » qui lui proposent de faire des affaires.

Pour éviter de se retrouver en disgrâce comme certains ministres qui subissent les affres de l’opération épervier en ce moment, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo, a déclaré dans une sortie sur Facebook le 12 mars, avoir plusieurs voitures, des maisons à Douala, à Dschang etc.

 « Mettons nous d’accord. Je ne suis pas venu sur la terre pour construire les gratte-ciel. Je l’aurais fais quand je gagnais 20000 dollars USA au Tribunal des Nations Unies. Soit dix millions de francs CFA par mois. Je ne suis pas non plus un Business Man quoique je vendais à la boutique de mon père à l’âge de dix ans. J’ai déjà mes maisons a Douala et a Dschang pour abriter ma famille. Une maison de fonction à Yaoundé et plusieurs voitures. Sans doute m’en faudra t-il une autre a Yaoundé maintenant que j’y travaille? Pardon ne me proposez pas toute sorte de business soit disant gagnant-gagnant. C’est vous qui envoyez les gens en prison. La prochaine fois je vous dénonce. »

Suite à cette déclarations, les internautes se posent beaucoup de questions. Comment peut-il en effet, après le tollé de ses précédentes déclarations continué à menacer ses confrères alors qu’il sait qu’il n’a aucun budget à gérer en tant que ministre délégué auprès du ministre de la défense ? Cette intervention ne voile t-il pas une volonté de trafic d’influence comme on en connait au Cameroun ? Parler de cette manière n’est-il pas pour Jean de Dieu Momo de montrer ou vanter l’importance de son nouvel emploi ?

Devant quelle commission ou alors sur la foi de qui et de quoi a-t-il fait cette déclaration ? En rappel, selon l’article 3 de la loi N 003/2006 du  25 avril 2006, cette obligation concerne l’ensemble du patrimoine, or, le ministre Momo a juste fait une déclaration sur ses biens immobiliers et ses voitures. Qu’en est-il de ses finances ? Voila une autre curiosité camerounaise.

Le ministre délégué à la justice, qui quelques jours avant son revirement pour la cause du président de la république, qui faisait montre d’une bonne connaissance des dérives de la justice camerounaise semble les ignorer dorénavant. Il est donc clair que Jean de Dieu Momo a voulu faire une nouvelle fois le buzz comme il en a l’habitude.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Politique
C'est une scène digne des films de Nollywood à laquelle les populations du quartier Ekounou ont vécu ce mardi. Un véhicule sans son chauffeur à bord va aller percuter un autre garé dans un parking.
 
 
La scène se déroule au quartier Ekounou. Plus précisément au lieu dit "descente Gasolent" dans les encablures de 16 h. Si une telle scène ne s'était pas déroulée en pleine journée, cet affaire aurait pris une envergure bien plus mystique que ce qu'on a voulu lui conférer.
Selon les témoignages recueillis auprès des témoins de la scène, c'est un 4×4 qui serait à l'origine du drame. D'après Armand Olinga, un jeune étudiant en journalisme qui a vécu la scène, ç'aurait pu être un carnage bien plus important que ce qu'il est advenu. " Notre professeur venait juste de nous libérer question pour nous d'aller effectuer des exercices de Vox-pop.  C'est alors qu'un bruit assourdissant suivi d'un tremblement se font sentir dans l'immeuble abritant notre centre de formation professionnelle. Nous avons entendu au dehors,des cris de consternations et de stupéfactions. Il venait de se produire un accident. " 
 
Il nous décrira dans la suite les circonstances de cet accident. "En fait, il y avait cette voiture 4×4 de couleur noire garée de l'autre côté de la route. Subitement, elle a commencé à rouler. Elle a traverser la route sans chauffeur à son bord pour venir de ce côté percuter violemment le véhicule du patron de Mont Nlonako garé dans le parking."
 
Du fait de la violence de ce choc, la Toyota starlette de couleur verte a franchi la rambarde qui sépare le parking du bâtiment principal et a piqué du nez.
 
Un autre témoignage à nous servi par un benskineur que nous avons trouvé sur les lieux nous permet de nous faire une meilleure idée des circonstances de ce carambolage. En effet, il s'agit d'un véhicule garé sur une légère pente et dont le conducteur avait visiblement oublié de lever le frein à main. Quelques minutes après qu'il soit sorti de sa voiture, celle-ci a commencé à rouler. Et comme ses roues étaient braquées dans la direction de la route, le véhicule a roulé suivant l'orientation de ses roues. C'est alors qu'il s'est dirigé vers ce parking qui était de l'autre côté de la rue. Et c'est cette starlette qui va stopper la course folle de ce 4×4 noir.
 
Le bilan de ce drame fait état de deux véhicules sérieusement endommagés et une moto complètement écrasée sous le 4×4 noir. Aucune perte en vies humaines.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société
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Le Cameroun s'est joint à la communauté internationale ce 12 mars pour se souvenir qu'Internet aussi est un espace d'expression des libertés et que celles-ci doivent y être préservées.
 
 
Encore appelée journée mondiale contre la censure, la journée internationale pour la liberté d’expression sur internet est célébrée depuis 2008 chaque 12 mars de l’année. Elle est créée par Journalistes sans frontières (JSF) pour dénoncer la cybercensure dans le monde, la répression des internautes et notamment des blogueurs qui serait croissante et les fermetures des sites internet toujours plus nombreuses. Le fait est que internet offre de nombreuses possibilités d'expressions. De plus le fait de se cacher derrière un pseudonyme ou un faux profil peut donner l'impression au rédacteur qu'il ne sera pas identifié et lui donne comme le pouvoir de dire des choses qu'il n'aurait jamais pu dire à visage découvert.
 
Si l’on apprécie à juste titre le fait que l’information est facilement véhiculée via les réseaux sociaux, que chacun se sente un peu plus camerounais derrière son écran de téléphone ou d’ordinateur, difficile est de ne pas constater que  la liberté d’expression sur internet a des tendances de libertinages. S’il y’a bel et bien un endroit au Cameroun où la limite entre la liberté et le libertinage est presque inexistante c’est sur les réseaux sociaux.  Ici, un internaute peut se permettre de parler du Président de la République sans aucun égard, avec déconvenue, comme s'il parlait de son voisin de palier ou d'une personne quelconque.  Au Cameroun comme ailleurs, la toile a contribuer à briser le mythe de la  fonction d'État.
 
L'un des terrains d'expérimentation de ces joutes communicationnelles fut les élections présidentielles d’octobre 2018, les discours de haine, les discours empreints de toute sorte de vulgarités à l’endroit des principaux dirigeants de l'État ont déferlé sur la toile. Avec une utilisation plus importante chaque jour des réseaux sociaux par nombres de Camerounais, on s'est retrouvé dans un tourbillon de propos discourtois voir injurieux dans différents camps Paris les acteurs en scène.
 
La liberté allant de pair avec la démocratie, il est donc à retenir que les comportements tels le libertinage démesuré à travers internet sont répréhensibles au regard des dispositions de la constitution et d'autres lois camerounaises. Par conséquent le citoyen doit veiller au respect scrupuleux des dites lois. S’il est vrai que la jeunesse camerounaise trouve dans les réseaux sociaux une tribune pour s’exprimer librement, ils doivent le faire de façon citoyenne et responsable car autant les sociétés numériques peuvent fédérer les homme, autant peuvent-elles  également les diviser. Il revient donc de la responsabilité de tout un chacun de s'auto-censurer une fois devant son terminal numérique.
 
 
 
Published in Société

L’augmentation de la boisson par les brasseurs décidé le 1er mars  et rejetée quelques heures après a finalement été adoptée le 12 mars par les associations des consommateurs et les distributeurs.

 

C’est confirmé, les associations des consommateurs et les distributeurs ont adoptés le 12 mars l’augmentation du prix de la boisson. Ce sera finalement 50 Francs et 100 Franc pour certains produits. Après des heures de travaux et d’échanges houleux, les majors de l’industrie brassicoles du Cameroun réunis au sein de la Cameroon Alcohol  producers Association (CAPA), sont parvenus à imposer leur nouveau barème des prix. Une nouvelle grille des prix décidée et appliquée depuis le 01er mars.

Des associations des consommateurs à l’instar de la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) ont claqué la porte des discussions selon certaines sources. Elles soutenaient une augmentation de 32 FCFA, telle que recommandée par des projections de la direction générale des impôts.

Mais, les prix désormais pratiqués sont ceux qui ont été adoptés le 1er mars dernier. Les associations des consommateurs avouent n’avoir pas pu faire adopter leur barème des prix. Elles ont ainsi « plié le genou » devant ce que certaines qualifient de « diktat » de la Cameroon Producers Association.

Le gouvernement est quant à lui accusé de faire le jeu de l’industrie brassicole. Car, le 06 mars dernier, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana rejetait la raison que donnait la CAPA pour justifier l’augmentation des prix de la boisson. Le ministre soutenait que la nouvelle taxe pouvait être par les industries brassicoles sans répercussion sur le consommateur.

Par ailleurs, il était revenu sur les projections du gouvernement selon lesquelles, l’augmentation du droit d’accise ne devait provoquer qu’une augmentation du prix de la boisson de l’ordre de 32 FCFA. Une somme qui pouvait être arrondi à 35 FCFA tout au plus.

Mais pourquoi n’a-t-il pas soutenu cette idée ? Pourquoi assiste t-on plutôt à une augmentation allant de 50 F à 100 F ? En  tout cas, le Ministre du commerce a désormais 15 jours pour entériner la nouvelle grille des prix.

Ce qui est sûr, qu’il y ait augmentation ou pas, les camerounais vont toujours boire. La preuve, depuis le 1er mars, les consommateurs paient la boisson à 650 FCFA ou plus. Car « quand on veut se faire plaisir, on ne compte pas », soutiennent-ils.

 

 

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Cette plateforme aux normes internationales, construite dans l’arrondissement de Nitoukou, département du Mbam et Inoubou, région du Centre au Cameroun, a été  inaugurée  le 9 mars dernier.

 

C’est le 9 mars 2019, que la Fédération camerounaise  de volleyball (Fecavolley)  a inauguré le nouveau terrain de volleyball construit dans l’enceinte  du  Lycée général de Nitoukou, dans le  département du Mbam et Inoubou, région du Centre Cameroun. Ce terrain de jeu aux normes internationales, a été réalisé dans le cadre de la politique de refondation entamée depuis 2013 par le bureau exécutif de la Fecavolley.  Le  projet a été réalisé  avec l’appui des particuliers. « Je suis issue d’une famille de volleyeurs. Je voudrais implémenter la pratique de cette discipline en particulier et du sport en général à Nitoukou à travers la construction d’un complexe sportif pouvant abriter toutes les disciplines. Mon souhait est que la localité puisse organiser les jeux Fenasco très bientôt », a affirmé Angeline Enanga, premier adjoint au Maire de Nitoukou, l’un des donateurs.

La construction de ce stade permet à la Fecavolley de pallier au problème d’infrastructure, qui  constitue un obstacle majeur dans le développement du volleyball camerounais. Dans cette logique, les régions de l’Extrême-Nord et du Centre,  qui disposent d’un potentiel important d’athlètes, ont été choisies pour implémenter le projet du « développement du volleyball à la base » initié par la fédération.  « Nous allons tout simplement continuer le travail que nous mis sous pied. Il faut  rappeler qu’il s’agit d’un plan d’action de la Fédération qui a choisi la région de l’Extrême-Nord,  en particulier la zone de Yagoua et le Mbam et Inoubou  dans la région du Centre,  pour implémenter le développement du volleyball à la base au regard des gabarits et du potentiel morphologique des jeunes. Nitoukou n’est qu’une étape de ce processus », a expliqué  Serge Abouem, le  président de la Fecavolley. Il  souligne que   «  Les enfants de la famille Denguessi  ont promis des appuis en termes de matériel pour mieux vulgariser ce projet dans cette localité. Donc, il est possible que dans deux ou trois ans, nous puissions déjà voir les premiers fruits de cet investissement dans les équipes nationales de volleyball cadettes du Cameroun. »  Au cours de cet événement, un don en matériel (50 maillots, un filet, neuf ballons) a été remis au proviseur du lycée de Nitoukou par la Fecavolley.

 

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C’est la quintessence d’une étude menée dans le cadre de la présentation de l’indice de perception de la communication digitale au Cameroun, dont les résultats ont été rendus publics ce lundi à Yaoundé.

 

Il s’agit d’un document de deux cent quatre vingt douze (292) pages, publié par le cabinet Knowledge Consulting et, qui, au cours des derniers mois, a démontré) partir d’une enquête que sur cent institutions et trente neuf personnalités publiques, le pays enregistre un indice global de 38.17/100 des institutions qui pratiquent la communication institutionnelle digitale tandis que l’on enregistre 38.1/100 dans la catégorie des personnalités.

Pour l’un des experts du cabinet Knowledge Consulting : « Il est évident que ces performances traduisent la distance, les 3/5, qui sépare le Cameroun de l’objectif idéal de voir notre pays, s’arrimer aux pratiques modernes de la communication du temps présent ».

De manière plus précise, la présentation de ce lundi a permis aux participants de se rendre compte que trois institutions sortent du lot et, elles sont perçues comme celles qui s’arriment véritablement à la communication des temps modernes : La présidence de la république (88.08/100), la Caisse nationale de prévoyance sociale (78.40/100) et enfin l’Agence de régulation des télécommunications (78.40/100).

Quant aux onze dernières institutions du classement enregistrent chacune 2.8/100. L’on retrouve, entre autres la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.

 

Quid des personnalités

Le Président de la République Paul Biya est en tête, avec 81.25/100. Juste après lui, viennent les ministres Joseph Le (65.62/100) et Issa Tchiroma Bakary (62.50/100). Par contre, les ministres Gabriel Mbairobe et Ibrahim Talba Malla qui arrivent à la fin du classement ne pointent que 3.12/100. L’on apprend que L’Indice de Perception de la Communication Digitale est réalisé pour la catégorie institutions, autour de trois composantes, notamment le site web, les réseaux sociaux et enfin, le e-réputation.

Le rapport sur l’Indice de Perception de la Communication Digitale (IPCD) part d’un constat : les institutions et personnalités publiques au Cameroun utilisent très peu ou mal les médias sociaux. Ces nouveaux médias, faut-il le rappeler, sont de puissants vecteurs, de véritables autoroutes de l’information. La nature ayant horreur du vide, l’une des conséquences de l’absence des institutions sur la toile est la prolifération des « fake news ». Jusque-là, la communication institutionnelle au Cameroun reste défensive. Or, les médias sociaux offre une porte pour être offensif. Outre le fait que l’accès à l’information est un droit de l’homme, le peuple camerounais a désormais soif de participer à la gestion de la chose publique. Il veut être informé. Il veut donner son avis. Il veut contribuer. C’est son droit le plus absolu.

 

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Un retrait salué par l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace Africa. Le fond souverain norvégien est le fond de pension le plus important du monde. Il pèse 900 milliards d’euros.

 

C’est d’ailleurs cette ONG qui donne l’information de ce retrait de financement au singapourien Halcyon Agri Corporation, exploitant l’hévéa au Cameroun, à travers sa filiale Sud Cameroun Hévéa (Sudcam).  Cela se serait fait en raison des risques financiers liés à la déforestation tropicale.

Montant en créneau en réaction à cette nouvelle, Victorine Che, chef de projet sur le bassin du Congo au sein de Greenpeace Afrique, a déclaré : « C’est un appel clair à d’autres investisseurs de se retirer d’Halcyon Agri. En agissant de la sorte, il sera plus difficile pour la société de continuer à s’accaparer des terres, à violer les droits humains des populations locales et à détruire, par exemple, des forêts situées à sept kilomètres à l’est de la ville natale du président camerounais Paul Biya. »

Le 24 juillet 2018 à Yaoundé, Greenpeace Africa exhortait déjà Halcyon Agri à stopper la destruction des moyens de subsistance des communautés et la biodiversité au Cameroun. Dans son rapport intitulé Halcyon Agri: Le caoutchouc qui dévaste les forêts, l’ONG mettait à nu les conséquences des activités de Sudcam sur l’écosystème et sur les communautés locales et autochtones. Selon ce dernier, le défrichage de 10 000 hectares de forêt dense par l’entreprise entre 2011 et 2018 a causé entre autres « le déplacement des communautés Baka sans compensation adéquate ni plan de réinstallation. » plus encore lit-on dans le même rapport, il n’existait aucune zone tampon clairement définie pour permettre aux communautés voisines de subvenir à leurs besoins.

Pour enfoncer le clou, Greenpeace Africa demandait à Halcyon Agri et au gouvernement camerounais « en plus de l’interdiction permanente à déforester et l’indemnisation adéquate des communautés, une transparence totale sur le projet. » sans omettre l’exigence de rendre public « les documents indiquant l’ensemble de l’actionnariat de Sudcam, les études d’impact environnemental et social, les évaluations HCV (Haute Valeur de Conservation), les cartes de concession et d’autres documents clés. »

Dans la même veine, Greenpeace Africa invite les fabricants des pneus à revoir leur collaboration avec le géant du caoutchouc : « nous demandons aux clients de Halcyon Agri, tels que Michelin, Goodyear, Continental et Bridgestone, à réexaminer sérieusement leur contribution à la déforestation au Cameroun – et à rompre tout lien avec la compagnie. »

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Gaston Eloundou Essomba, ministre camerounais de l’eau et de l’énergie a reçu le 05 mars dernier une délégation d’investisseurs israéliens conduite par l’Ambassadeur d’Israël au Cameroun, Ran Gidor.

 

C’est fort de leur expertise dans le domaine de l’eau, expertise tributaire de leur avancée technologique que ces investisseurs israéliens lorgnent ce secteur dans notre pays. Ils voudraient partager avec le Cameroun leur savoir-faire afin d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau des populations des régions sahéliennes en priorité mais pas seulement.

Ran Gidor explique : « Plus de 60% du sol israélien est un désert. Mais, grâce à ses avancées technologiques dans le secteur de l'eau, le désert continue de se rétrécir en dépit du réchauffement climatique. Nous souhaitons partager ce savoir-faire technologique avec le Cameroun, et améliorer la qualité de l'approvisionnement en eau dans les régions du Sahel, mais également dans toutes les autres régions du pays où l’approvisionnement en eau est limité. »

Malgré d’importantes ressources hydriques, le Cameroun peine à assurer un accès à l’eau potable à ses populations. Afin de remédier à cet état de fait, d’importants efforts sont consentis par le gouvernement et de nombreux partenaires sollicités par ce dernier afin de lui permettre d’améliorer la desserte en eau. C’est à ce titre que Gaston Eloundou Essomba pour le compte du gouvernement camerounais a paraphé en décembre 2018 un contrat avec la société indienne WPIL.

Ledit projet dont la mise en œuvre se fera en partenariat avec un groupe camerounais consiste en la conception, la réhabilitation et la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 20 villes camerounaises des régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud. Selon nos informations, Il va nécessiter la mobilisation d’une somme de 34 milliards de FCFA.

S’agissant des investisseurs israéliens, rien de substantiel de leurs échanges avec le Ministre de l’eau et de l’énergie n’a filtré jusqu’à présent.

Sur un tout autre plan, Il convient de préciser que hormis le secteur de la défense, l’Etat Hébreux  est très peu impliqué dans des activités économiques au Cameroun. En 2017, par le biais de l’Agence israélienne pour la Coopération internationale au Développement (Mashav), l’État hébreu entendait apporter son expertise au Cameroun pour la transformation agro-alimentaire, et précisément avec la filière mangue, sur proposition du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). A ce jour, il ne nous est pas possible de dire où en est ce projet. Pour le secteur de l’eau, just wait and see.

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Un atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes s'est tenu à Bertoua.

 

Le 30 juin 2017, Edc procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.

Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : '' La rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet. Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré.

Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales. 

C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les  performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont  engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun. 

Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de l'Est, ainsi que de la mise en oeuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01