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C'est l’annonce faite par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, à l’issue de la visite d’inspection et de suivi des travaux de la structure le 22 octobre 2021.

 

A en croire le Minsanté, le Centre hospitalier régional d’Ebolowa (CHRE), dans la région du Sud, devrait finalement être inauguré au cours de la première quinzaine de novembre prochain. L'on apprend que la formation hospitalière reçoit déjà des patients depuis le 16 juin, date initialement annoncée pour son inauguration. Toutefois, seuls certains services sont fonctionnels, à l’instar des consultations externes, gynécologie, néonatologie, pédiatrie, imagerie médicale ou kinésithérapie. Le taux de fonctionnalités de ces services oscille en ce moment entre 20 et 80 %, informe de sources officielles.

D'une capacité de 118 lits prévus dans onze unités de médecine, le CHRE déjà doté d’équipements de dernière génération, doit encore être pourvu de ressources humaines.  Actuellement, la structure fonctionne avec six médecins généralistes, huit spécialistes, cinq techniciens et deux contractuels. Notons que les travaux de construction ont été lancés en 2016 dans le cadre du Plan national d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut). Une vision de la politique sanitaire au Cameroun impulsée par le Président Paul Biya soucieux d'offrir des meilleurs à ses compatriotes, les meilleures conditions d'accès aux soins de santé de qualité.

Innocent D H

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“Abedi Pelé, 80 ans, a été transféré brièvement vendredi matin dans une unité de soins intensifs après des difficultés respiratoires”, a annoncé en soirée l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo où la légende brésilienne du football a été opérée début septembre. 

 

« Après des difficultés respiratoires », Pelé a été « transféré à titre préventif en unité de soins intensifs et, une fois son état stabilisé, le patient a été placé en soins semi-intensifs », a précisé l’hôpital dans un bulletin d’informations. 

L’icône du football brésilienne avait été opéré le 4 septembre dans cet établissement d’une tumeur « suspecte » au côlon découverte lors d’examens de routine. Il était resté en soins intensifs jusqu’au 14 septembre, avant d’être transféré dans une chambre normale. 

“La situation de Pelé est stable d’un point de vue cardiovasculaire et respiratoire », a poursuivi l’hôpital, il « continue de récupérer de sa chirurgie abdominale ».

il a personnellement corroboré ces propos, en envoyant des condoléances à Roberto Carlos - artiste brésilien qui a perdu l’un de ses enfants, victime d’un cancer: “ Je récupère bien” avait écrit Abedi Pelé sur les réseaux sociaux.   

 

« Parfois, on fait deux pas en avant puis un pas en arrière »

Auparavant, l’une de ses filles avait assuré sur Instagram que Pelé “se remet (tait) bien”, tentant de rassurer ses nombreux fans après que les chaînes de télévision TV Record et ESPN Brasil ont indiqué que l’ex-star du football était retournée en soins intensifs.

« C’est le scénario normal de convalescence pour un homme de son âge. Après une opération comme celle-là, parfois, on fait deux pas en avant, un pas en arrière. Hier, il était fatigué et il a fait un pas en arrière. Aujourd’hui, il a fait deux pas en avant », a écrit Kely Nascimento, sans démentir toutefois que son père ait pu retourner en unité de soins intensifs.

« Il se remet bien, dans des conditions normales, c’est promis ! », a-t-elle insisté dans ce message illustré d’une photo d’elle à côté de Pelé tout sourire, vêtu d’une doudoune noire sans manches, sur son lit de l’hôpital Albert Einstein où il a été admis le 31 août.

« Cette photo a été prise à l’instant. Il porte une doudoune parce qu’il est de Santos (cité balnéaire près de Sao Paulo) et le froid de Sao Paulo le dérange », a plaisanté la fille du « Roi » du football. « Il y a beaucoup d’angoisse dans le monde de nos jours et nous ne voulons pas en rajouter », a-t-elle écrit.

 

N.R.M

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Une théorie circule activement sur les réseaux sociaux, assurant que la « protéine Spike », présente dans les vaccins anti-Covid  à ARN messager serait « cytotoxique » et donc dangereuse pour l’intégrité des cellules du corps humain.

 

Interrogé sur le sujet, Malone, scientifique qui se présente comme étant l’un des inventeurs des vaccins à ARNm, affirme que « la protéine de pointe du SARS-CoV-2 est cytotoxique », et que plusieurs études, dont une pilotée par le Salk Institute, un institut de recherche américain à but non lucratif, le démontreraieent formellement.

Il avait d’ailleurs fait une première publication sur le sujet le 13 juin dernier, sur la chaîne YouTube « DarkHorse Podcast Clips ». Accompagné de deux autres hommes, il assurait alors que la protéine Spike, comme les vaccins contre le Covid-19, étaient « cytotoxiques » et « extrêmement dangereux pour le corps humain ».

 « Nous savions déjà que la protéine Spike est cytotoxique, il n’y a rien d’étonnant là-dedans !, explique à 20 Minutes Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et responsable d’un laboratoire à l’institut CochinLe virus, lorsqu’il a infecté son hôte, va produire cette protéine en continu et détruire des cellules sur son passage, c’est précisément ce qui le rend dangereux… 

« En revanche, la protéine Spike présente dans les vaccins à ARNm est modifiée pour ne se reproduire qu’en petite quantité et sur un laps de temps très court, afin d’être immédiatement utilisée par le système immunitaire pour se défendre contre le Covid-19…

Affirmer que les vaccins sont cytotoxiques est donc faux, non seulement parce que l’ARN ne se réplique pas dans les organes du corps humain, mais également parce que nous l’aurions, tout simplement, remarqué très rapidement après avoir vacciné des millions de personnes».

Que dit l’étude du Salk Institute ?

Cette analyse n’est d’ailleurs pas contredite dans l’étude mise en avant par le professeur Robert W. Malone, qui semble donc faire une mauvaise interprétation de ses résultats.

Dans un article publié le 30 avril 2021, et intitulé « La protéine de pointe du nouveau coronavirus joue un rôle-clé supplémentaire dans la maladie », le Salk Institute résume l’étude parue le même jour dans la revue scientifique Circulation Research.  

Réalisée en collaboration avec plusieurs autres instituts de recherche, dont le National Institute of Health américain, cette étude consistait à créer un pseudo virus entouré d’une couronne de protéines Spike – « qui se comportent très différemment de celles codées en toute sécurité par les vaccins », note l’institut –, sans toutefois contenir de virus réel, puis à l’injecter à des hamsters.

Ces derniers ont alors subi des dommages aux poumons et aux artères, prouvant à nouveau le caractère cytotoxique de la protéine, suggérant que le Covid-19 n’est pas qu’une maladie respiratoire, mais également vasculaire.

« Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des accidents vasculaires cérébraux et pourquoi d’autres ont des problèmes dans d’autres parties du corps », a analysé le professeur Uri Manor, coauteur de l’étude. Cette découverte pourrait ainsi permettre, dans le futur, de développer de nouveaux traitements contre le Covid-19.

L’étude ne prouve donc pas que les vaccins anti-Covid seraient dangereux pour le corps humain, elle conclut au contraire que « les anticorps générés par la vaccination et/ou les anticorps exogènes contre la protéine Spike protègent non seulement l’hôte de l’infectivité du SRAS-CoV-2, mais inhibent également les lésions endothéliales [sorte de lésion vasculaire] imposées par la protéine Spike».

 

N.R.M

 

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Le Ministre de la Santé publique camerounais, Dr Manaouda Malachie vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l’élimination des fistules obstétricales. Une initiative qui bénéficie du soutien du Ministère des Affaires sociales (Minas) et de l’Agence des Nations unies pour la Santé sexuelle et reproductive (Unfpa).

 

Dans tout le Cameroun, les fistules obstétricales affectent chaque année 2 000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000, renseigne l’enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018.  Près de 6 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s’en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale, apprend-on de cette enquête.

Face à l’urgence d’accélérer des actions concertée contre cette pathologie, Dr Manaouda Malachie déclare : « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore ». « La femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s’occuper de ses enfants », déplore la Minas, Pauline Irène Nguene.  

L’Unfpa s’engage également à pleinement s’impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales. Elle entend également en s’investir dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L’organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.

Indiquons que la fistule obstétricale est la constitution d'une communication anormale (une fistule) entre l’organe génital et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) ou entre l’organe génital et le rectum (fistule recto-vaginale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée.

Des synergies d’actions dont l’objectif est de réduire à sa plus simple expression cette pathologie qui constitue de plus en plus une véritable menace à la santé des femmes qui en souffrent au Cameroun.

Innocent D H

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La deuxième personne souffrant du Coronavirus au Cameroun a été contaminée par le français déclaré malade.

 

Déjà deux personnes contaminées au Coronavirus sur le sol camerounais. Alors que les camerounais n’ont pas encore fini de digérer la nouvelle du premier cas de contamination au coronavirus, voilà que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) annonce qu’une autre personne est porteuse du virus de la maladie qui bat son plein dans le monde entier. 

 

D’après le communiqué que le Minsante a rendu public, le deuxième porteur du coronavirus est une camerounaise. Elle a été en contact avec le français qui est entré avec la maladie au Cameroun. Le Dr Malachie Manaouda indique que les deux porteurs du Covid-19 reçoivent actuellement des soins appropriés.

 

“Les deux cas sont isolés à l’hôpital central de Yaoundé et reçoivent un traitement asymptomatique approprié. Les commodités de base sont assurées dans le strict respect des exigences éthiques et de sécurité sanitaire. Le traçage et la recherche des sujets contacts particulièrement à risque est effective”, peut-on lire dans le document du Minsante.

 

Aussi Malachie Manaouda rappelle aux populations la nécessité de respecter les règles d’hygiène. Ces règles étant entre autres, se laver les mains avec de l’eau propre et du savon. Le Minsante demande aussi à toute personne ayant été en contact avec le français et la camerounaise contaminés d’appeler le numéro 1510. 

 

“Aussi toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur en provenance des pays concernés par le Covid-19, est invité à composer immédiatement le 1510 afin d’être pris en charge”, ajoute le Ministre.     

Le Dr Malachie Manaouda affirme que la situation reste sous contrôle. 

 

Liliane N.

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La première dame qui a accompagné le président de la République aux assises de Lyon est fortement impliquée dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida au Cameroun et à travers le continent africain.

 

Le couple présidentiel a regagné Yaoundé après avoir honorablement participé à la collecte de fonds du Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih/Sida. Paul Biya y a d’ailleurs annoncé une contribution du Cameroun à hauteur de 03 milliards de FCFA. Occasion pour Cameroon Tribune, de revisiter les actions déjà menés au Cameroun, notamment par la Première Dame, qui est une véritable star de la lutte contre la pandémie du siècle.

Selon le quotidien gouvernemental, les propos du professeur Peter Piot, alors directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’issue d’une audience avec Mme Chantal Biya en juin 2003 au Palais de l’Unité, traduisent à suffisance l’importance que la communauté scientifique accorde à l’action de l’épouse du chef de l’Etat dans la lutte contre le VIH/Sida.

« La première dame du Cameroun joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le sida, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. J’ai pu constater moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya (FCB), surtout la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des Synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l’une des stars de la lutte contre le sida dans le monde », avait alors déclaré le Pr. Peter Piot.

C’est lors du sommet des premières dames qui s’est tenu le 18 janvier 2001 à Yaoundé en marge de la conférence des chefs d’Etat de France et d’Afrique sous le thème : « Comment assurer l’épanouissement des générations jeunes face à la menace du VIH/Sida » qu’est née, à l’initiative de Mme Chantal Biya, l’idée d’une association des premières dames. Toutes les illustres participantes à ce sommet s’étaient alors engagées à contribuer davantage à la lutte contre la pandémie du sida. L’association panafricaine de lutte contre le sida et les souffrances en Afrique : Synergies africaines voit le jour le 15 novembre 2002 à Yaoundé.

Marquant sa détermination à contribuer efficacement à la lutte contre le VIH, la première dame camerounaise a réussi à rassembler lors de la conférence sur le sida en Afrique tenue du 15 au 16 novembre 2002 à Yaoundé, le Français Luc Montagnier et l’Américain Robert Gallo, codécouvreurs du virus du sida. A cette occasion, les deux scientifiques se sont engagés à apporter le soutien de la communauté scientifique internationale à l’initiative des premières dames.

Sur le plan national, le leadership de Mme Chantal Biya est traduit depuis plus de deux décennies par de nombreuses oeuvres. Le Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya est le premier projet pilote du Cameroun dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). En outre, poursuit Cameroon Tribune, la First lady à travers le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) créé en 1995 soutient les efforts des femmes rurales et de nombreuses organisations non gouvernementales dans l’information, la sensibilisation, la prévention contre le sida, la prise en charge des malades. Par ailleurs depuis 2003, la campagne « Vacances sans sida » est une initiative nationale qui vise à éduquer, sensibiliser et informer les jeunes sur les dangers du VIH et à les amener à connaître leur statut sérologique.

A l’actif de la première dame, on peut aussi mentionner la création le 17 février 2006 du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH-Sida.

C’est d’ailleurs l’action pluridimensionnelle de la première dame du Cameroun qui lui a valu la reconnaissance internationale. Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. La distinction lui a été remise au Palais de l’Unité par le directeur exécutif de cet organisme en visite de travail au Cameroun. C’est donc avec une attention particulière que Mme Chantal Biya a suivi les travaux qui se sont tenus à Lyon.

 

Otric N.

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Le bateau-hôpital Africa Mercy, qui entame un séjour de dix mois au Sénégal dans le cadre d’une mission humanitaire, est arrivé mercredi 14 août  au Port autonome de Dakar, a appris l’Agence de Presse sénégalaise (l’APS) de la Télévision publique sénégalaise (RTS).

 

Une cérémonie d’accueil du navire a eu lieu mercredi 14 août  au environ de 17h30, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de la Première Dame, Marème Faye Sall, tous deux parrains de cette mission. Selon le ministre de la Santé, le navire-hôpital Africa Mercy séjourne au Sénégal d’août 2019 à mai 2020 et aura à son bord quelque 400 volontaires, 5 blocs opératoires, 82 lits, un scanner, un équipement complet pour des radios à rayon X ainsi qu’un laboratoire.

« Le navire de l’espoir » va proposer des soins médicaux gratuits à quelque 3000 patients sénégalais avec principalement des interventions chirurgicales relatives notamment à l’orthopédie, à la pédiatrie, à la chirurgie maxillo-faciale et ORL, à la chirurgie reconstructive plastique, gynécologique et dentaire. » A indiqué le ministre de la santé.

« Cette intervention « humanitaire et ponctuelle » devrait également permettre « la formation de 2000 agents et techniciens biomédicaux pour ainsi agir sur les composantes ressources humaines et équipements matériels », a-t-il ajouté.

Le Sénégal occupe la 164ème place sur l’Indice de Développement Humain de l’ONU (93% de la population de l’Afrique subsaharienne n’a pas accès à une chirurgie sûre et abordable). Ainsi donc, ce navire-hôpital, qui va travailler en collaboration avec les autorités sanitaires du Sénégal, et les professionnels de la santé ne souhaite pas seulement offrir une assistance médicale lors de cette nouvelle mission, mais aussi renforcer les capacités médicales  dans tout le pays.

« Nous sommes à Dakar afin de célébrer le partenariat entre le gouvernement de la République du Sénégal, le peuple, les professionnels nationaux de la santé et notre organisation Mercy Ships pour soigner et apporter espoir à des Sénégalais qui vont avoir accès aux soins chirurgicaux gratuits qui vont transformer leurs vies », a déclaré, lors de la cérémonie de lancement officiel des activités, Donovan Palmer, Directeur général du Mercy Ships.

« Nous sommes là pour nous joindre aux efforts que fournissent leurs chirurgiens, médecins anesthésistes, infirmiers, et tous les autres professionnels de la santé du Sénégal. Tous ces soins permettront aux patients pris en charge de repartir guéris dans leurs régions, écoles, à leur lieu de travail et dans leurs maisons respectives. Nous nous engageons également dans un programme de renforcement des capacités à travers un programme de monitoring et de cours spécialisés afin de nous assurer la continuité de nos efforts communs », a-t-il ajouté.

Pour rappel, Mercy Ships affrète, depuis 1978, des navires-hôpitaux à destination des pays les plus pauvres d’Afrique, pour y offrir gratuitement des soins, des formations et une assistance au développement de projets locaux. Plus de 2,5 millions de personnes ont bénéficié de l’aide de Mercy Ships. C’est en Lausanne, en Suisse, que Don et Deyon Stephens se sont lancés dans l’aventure qui les a conduits à fonder Mercy Ships. L’idée se concrétisa en 1978, avec l’achat du premier navire, l’Anastasis.

L’année 2007 marque le lancement de l’Africa Mercy, le plus grand des 4 navires-hôpitaux en opération au sein de l’organisation depuis bientôt ses 40 ans d’existence.

 

Danielle Ngono Efondo

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Le phénomène va grandissant, les hôpitaux sont de moins en moins sollicités par les camerounais. La médecine traditionnelle est devenue ces dernières années une sorte de panacée pour ces populations.
Pratique courante jadis qui touchait le monde rural, envahit actuellement l espace urbain. Les cabinets de naturopathes poussent tels des champignons dans les grandes métropoles.
 
 
Marché du Mfoundi à Yaoundé, lieu dit « pont de la gare. » le secteur est réputé être le plus important marché d’approvisionnement des spécialistes de la pharmacopée naturelle dans la ville. De bonne heure, ces « pharmaciennes d’un autre genre », ont déjà pris place  en bordure de route et attendent les potentiels acheteurs. Régine Ngono est installée là depuis des années, elle explique comment ça se passe avec ses clients.
« Ici il y a des remèdes qui soignent typhoïde, paludisme, jaunisse…quand tu viens tu dis que tu as la typhoïde par exemple, comme c’est six mois de traitement, il faut prendre 4 à 6 bouteilles de 1,5l de remède  par mois, jusqu’à 6 mois. Le patient doit boire un verre à jeun le matin et le soir également. Ces remèdes sont un mélange de feuilles, écorces d’arbres, de fruits etc... et ce produit seul soigne beaucoup de maladies, même le VIH/sida. »
Le constat est évident, le recours à la médecine traditionnelle est devenu une pratique courante ces dernières années. C’est d’ailleurs une activité commerciale très florissante ou on retrouve tout le monde, professionnel et imposteur.
Selon le ministère de la santé du Cameroun, 80% de la population se soigne en utilisant les méthodes naturelles. Grand Maitre Fakir, fait parti de cette horde de médecins naturopathes qui font les beaux jours de cette méthode de soin. Il exerce depuis pus de 40 ans et pour lui, cette pratique est réservée aux initiés. 
« c’est une médecine ancestrale que nos aïeux ont utilisé quand la médecine moderne n'existait pas encore il y a beaucoup d’africains qui ont perdu leurs origines et leur médecine du fait que les parents n’ont pas eu à initier leurs enfants. Moi-même qui vous parle, j’ai été initié par mon papa qui est décédé l’an dernier à l’âge de 100 ans. Lui également a été initié par son père qui est décédé à l’âge de 104 ans, utilisant toujours la médecine traditionnelle. »
Le plus grand avantage, reste les coûts de la médication, très accessible au commun des camerounais. 
Les produits utilises ne sont pas chimiques. Et selon les professionnels, ils sont sans effets secondaires.
Dr BRIAND K est spécialiste de la médecine alternative, et responsable d’un centre de santé au quartier Emana, à Yaoundé.
« je voudrais dire que beaucoup de gens ont peur des décoctions alors que dune manière générale, les gens qui sont intéressés trouvent leur compte. Parce qu’à coté de cela c’est une médecine généralement très efficace, sans effets secondaires, aucun danger pour le foie, la rate et le rein. Très souvent, les résultats sont relativement bons. »
Pour ce qui est des vertus des produits de la naturo-thérapie, on dirait qu’ils soignent presque toutes les maladies. On est proche du miracle à chaque fois. Les maladies spirituelles n’ont également  pas de secret pour Grand Maître Fakir.
« Vous savez la médecine moderne ne connait pas les cas mystiques, ça ne connait pas les cas de sorcellerie. Pour quelqu’un qui est vendu par exemple dans la sorcellerie, ce n’est qu’avec  la médecine traditionnelle qu’on peut le récupérer. La médecine moderne ne maîtrise pas tout cela. »
L’envers du décor n’est pas aussi rose que présentent les médecins traditionnels. Les dangers dans l’utilisation de cette méthode de soin sont nombreux. 
« Il faut les règles hygiéniques parce qu’au Cameroun, la médecine traditionnelle est faite essentiellement des décoctions, donc il faut voir comment tout cela a été fait et il faut être certain que les produits marchent. »
Les soins de santé, devenus de plus en plus coûteux dans les hôpitaux, la médecine traditionnelle gagne du terrain petit à petit et se présente désormais comme la solution miracle aux nombreux maux dont souffrent les camerounais.
 
 
 
 
 
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La mauvaise foi du responsable de la formation sanitaire d'Edea mis à nue suite au refus de contribuer à la campagne de collecte de sang.

En fait il était question d'organiser dans le cadre des activités retenues par le PNTS ( programme national de transfusion sanguine ) et calé sur la feuille de route d'une association citoyenne de la localité. Bref, à la suite des trois journées de sensibilisation qui ont permis de bénéficier de l'hospitalité de la communauté paroissiale du “quartier d'Amour”, où près de 30 ( trente) volontaires se sont prononcés et se sont fais enregistrer auprès de l'Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés « AMDOSAV». Selon des sources dignes de fois, «Il ne restait que la collecte de leur précieux sang pour avoir ainsi la possibilité de sauver encore plus de vie. Et c'est là, que Monsieur le Directeur se dérobe devant ces responsabilités et depuis bien du temps déjà, ne veux pas donner des instructions pour que le plateau technique de L'HRAE se mobilise pour prélever ces volontaires». 

Joints par voie téléphonique un des responsables de l'AMDOSAV, il nous informes que: “Pourtant nous le savons tous, la difficulté et le stress lié à la recherche du sang dans nos hôpitaux. Voila un Directeur qui refuse de contribuer à alléger le fardeau des patients nécessiteux à Edea et décide unilatéralement d'écarter l'action sociale dudit hôpital qui est un démembrement du Ministère de la santé publique au Cameroun ”. Comment admettre qu'une association citoyenne s'engage à sauver des vies. Comme il l'explique l'un des responsables de AMDOSA : “ Et surtout quand nous savons que les 30 volontaires en question ne sont pas des Adventistes du septième jour... Ladite campagne de collecte de sang à la paroisse saint Jean Bosco du quartier d'amour d'Edea  où après avoir saisi Monsieur le Curé par écrit, nous a permis d'effectuer trois dimanches uniquement pour la sensibilisation et à raison de deux descentes chacun de ces dimanches.” Notons ici que concernant ladite campagne, l'Amicale des donneurs de sang volontaires non rémunérés avait saisie le sieur Jean Gustave Tsiagadigui, Directeur de l'hôpital Régional Annexe D'edea dans le cadre de la collaboration établie par certains éléments de droit tel que la lettre d'accord de collaboration.

Entre l'Association ( Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés  ) et le Ministère de la Santé Publique. Le responsable joint nous laisse entendre dans une désolation:  “Je t'assure que Monsieur le Directeur de ladite fosa ( formation sanitaire ) était informé minute by minute de toutes les démarches entreprises, sauf mauvaise foi caractérisée”. Avant de nous préciser que leur souhait est que le travail pour lequel l'amicale des donneurs de sang volontaires avait été créer puisse être fait. Selon leur explication, à l'hôpital régional annexe d'edea, « le medecin, Jean Gustave et un groupuscule de personnes qui lui reste fidèles jasent sur le président de l'Amicale. Ils disent que l'Amicale ne travaille pas.»  et pourtant des centaines de personnes et patients à Edea, témoignent et démontrent  que c'est faux.  “la preuve Monsieur le Directeur, Jean Gustave, de l'hôpital régional annexe d'Edea est au courant de la campagne. Mais maintenant, il refuse que ce sang des volontaires que nous sommes soit collecté” clame malheureusement un donneur venue sauvé une vie de son précieux sang gratuitement.

Il ressort de nos investigations que dans l'ensemble des centres de santé de la contrée, ne disposent pas de banque de sang. Et actuellement à l'hôpital d'Edea, au niveau du laboratoire, un vaste réseau de business et d'arnaques s'est implanté, consistant à soumettre les patients à obligatoirement payer la somme de 38.500 ( trente-huit mille Cinq-Cents) francs par poche de sang. En dehors des frais exigibles à la caisse de l'hôpital. Lorsque le patient se trouve face une impossibilité systématique de se procurer un donneur volontaires, il se fait simplement molesté par ledit réseau bien structuré. Piloté par le responsable de la structure. Or, le responsable de l'association des donneurs volontaires dit être présent et disponible, mais étouffer par par les responsables de la formation sanitaire. “Je suis hyper actif dans beaucoup d'autres hôpitaux de la place qui me sollicitent malheureusement n'ont pas de banque de sang” témoigne l'homme de Dieu Pierre Séraphin Tjomb.

Lorsqu'un responsable hospitalier s'engage à rejeter les actions humanistes et salvatrices comme celles que propose l'Amicale des donneurs de sang volontaires! L'on s'interroge s'il le médecin prend en compte l'impact de la chose. Ne l'ignorons pas que quand l'hôpital refuse de collecter, il fait perdre la crédibilité des membres et par ricochet, celle de l'association. C'est aussi vrai que, des sources non officielles révèlent que la mise en cause serait un tribalisme religieux. Or, lors d'une des sorties médiatiques d'André Mama Fouda, ministre de la santé publique, il laissait entendre que “ lorsqu'un donneur volontaire se présente dans une formation sanitaire au Cameroun, il devrait être rapidement prélever. Car, il pourrait faire marche arrière. ”

 

Some Enrique Emmanuel à Bertoua.

 
 
 
 
 
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Telle est la quintessence du propos du collectif des malades démunis du Cameroun s’adressant, dans une lettre signée le 23 février 2019, à madame Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique au terme de sa visite effectuée dans notre pays du 20 au 23 février dernier.

Ce qui aura suscité le courroux de nos malades démunis s’exprimant par la voix de leur porte-parole Wouassom Demetrio, est le fait pour madame   Matshidiso Rebecca Moeti de s’être déclarée satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun. C’était lors de la conférence de presse marquant la fin de sa visite officielle dans notre pays. « Je suis satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun… Je salue les efforts et la politique de santé mise en place par le président Paul Biya » avait-elle alors déclarée.

Dans un ton acerbe, ladite lettre, teinté de relents politiques accable le Président de la République qui, de l’avis de monsieur Wouassom  aura attendu 35 ans pour penser à mettre en place « la couverture santé universelle ». Toute chose qui relèverai, de l’avis du porte-parole des malades démunis, de la mauvaise foi du Chef de l’Etat car, « plusieurs Nations du monde appliquent déjà cette politique ».

Continuant de surfer sur la même vague, afin de démontrer que « Le système de santé au Cameroun est dérisoire et désastreux », monsieur Wouassom déclare : « Les plateaux techniques des formations sanitaires au Cameroun ne sont nullement fournis. Comme illustration, nous avons l’évacuation sanitaire fréquente des pontes du régime ; la violation du serment d’Hippocrate car Les patients démunis n’ont pas accès aux soins de santé dans nos formations sanitaires. Ils sont abandonnés à eux-mêmes et finissent par rendre l’âme sous le regard indifférent et insouciant du Personnel médical inhumain ; les démunis doivent se contenter de la piètre infrastructure hospitalière ; le vol répété des nouveau-nés dans les formations sanitaires ; la pénurie fréquente des médicaments dans les pharmacies publiques ; la forte résistance  des médicaments de la rue ; la séquestration des patients démunis dans les hôpitaux publics (Hôpital Central de Yaoundé…) ; la vétusté et le délabrement avancés des édifice ; l’absence de dératisation régulière des formations sanitaires (les moustiques et les rats côtoient les malades ; la non gratuité de certains soins bien que déclarés comme tels. »

Dans la même veine, il dit: « Si les autorités gouvernementales se sont limitées à vous présenter l’apparence, sachez que même le centre mère et enfant de la fondation Chantal Biya qui vous a accueillie, ne s’occupe pas du tout des patients démunis, ils y sont refoulés comme des mal propres alors qu’elle fonctionne avec l’argent du contribuable ».

Ceci étant, en reconnaissant volontiers que tous n’est pas parfait dans notre système de santé, parions que des efforts, même si pas encore suffisants, sont fait pour permettre au grand nombre de se soigner « plus ou moins convenablement ».

Des copies de ladite lettre ont été envoyées au Ministre de la santé publique, à celui des relations extérieures, et au représentant pays OMS Cameroun.

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Sunday, 05 June 2022 11:01