Les habitants du quartier Saball ville de Garoua Boulaï ont été réveillés ce lundi 11 mars 2019 par une annonce non habituelle, celle du cambriolage du bureau du responsable Cmpj de l'arrondissement.
Le cambriolage du bureau du chef du Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj) de l'arrondissement de Garoua Boulaï ne passe pas inaperçu, tant il alimente suspicion et commentaires d'autant plus que ce n'est pas le premier cas. Comme un air de déjà vécu les commentaires vont bon train pour Bienvenu Kadja, chef de centre multi fonctionnels de promotion des jeunes de l'arrondissement de Garoua-boulai vient encore d'être victime d'un cambriolage, dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mars 2019, par des individus non en-cours identifiés inconnus. Selon des sources au Centre multifonctionnel de promotion des jeunes de Garoua Boulaï, c'est une nième fois, des individus malfrats font éruption dans ce bureau.
« Ils (les cambrioleurs) ont coupé un plafond pour entrer à l'intérieur. Mon bureau a été bien visité, ils ont emporté tout le matériel de bureau (ordinateur, clé Usb, imprimante, rames de papier...) sans oublier l'argent dont j'ignore encore le montant exacte », témoigne la victime. Avant de rajouter que : « La chance que j'ai évidemment c'est d'avoir sauvé un certain nombre de choses dans mon disques durs externes avec lesquels je me balade régulièrement », explique Bienvenu Gadja Foka.
A la sous préfecture, le cambriolage survenu dans la nuit de dimanche à lundi est pratiquement passé sous silence. Quelques usagers rencontrés sur les lieux n’en sont d'ailleurs pas surpris il nous avoue que « c'est déjà la mode ici. Ce genre de cambriolage est régulier dans le quartier dit administratif de la ville car abritant le bâtiment de la sous préfecture de la délégation de la jeunesse, des sports, des affaires social, de l'éducation de base, la résidence du sous préfet et celui de son adjoint, l'Ong Imc, la radio communautaire Ndah Ngoh, le cercle municipale, etc.
En juillet 2018, le bureau du sous préfet Lawrence Djem avait également été visité de la même manière.
Des individus non identifiés ont pénétré l'enceinte des services de la sous-préfecture après avoir défoncé les fenêtres et le plafond. « Chez nous, il n'y a pas d’énormes dégâts matériels. Au passage, les visiteurs d'un autre genre (cambrioleurs) ont emporté, dans la pénombre, un ordinateur portable, des clés USB, un calepin contenant des notes et des cahiers et saccagé les bureaux avant de prendre la poudre d’escampette » indique un agent en service à la sous-préfecture de l'arrondissement de Garoua Boulaï présent sur les lieux. Une situation qui vient ici remettre au goût du jour, la situation d'insécurité au niveau de la frontière Cameroun- République centrafricaine depuis quelques temps est en négociation avec des groupes rebelles sur la constitution du nouveau gouvernement du professeur Archange Touadera. Causant ainsi une psychose aux siens des populations hôtes.
Pour l'instant, le phénomène prend progressivement de l'ampleur dans l'ensemble de l'arrondissement, malgré les multiples patrouilles mixtes qu'organisent régulièrement les éléments de défenses et de sécurité dans la ville, ces petits malins réussissent à ce frayer un chemin pour assouplir leurs salles besogne. Les populations riveraines restent convaincu que quelques soit la durée de la nuit, le jour finira par se lever et que ces malfrats véreux finiront par se faire prendre dans les mailles des Fmo. Nous apprend-t-on, des dispositions particulières sont envisagées par les autorités administratives et militaires en complicités avec les autorités traditionnelles et les comités de vigilance pour mettre progressivement la main sur ces infortunés sans foi ni loi sèment la désolation à certaines personnalités dans l'ensemble de l'arrondissement de Garoua Boulaï, au nord du département du Lom et Djerem, région de l'Est Cameroun. Une enquête est ouverte pour mettre ces hors-la-loi, hors d'État de nuire.
Cinq nourrissons sont pensionnaires du Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse de Garoua et parmi eux, « un enfant de sexe féminin, âgé d’environ deux semaines, confié par une inconnue puis abandonné au domicile de la nommée Fadimatou, résidente du quartier Ouro Labo à Garoua », précise le communiqué du Chef du centre qui en appelle à la responsabilité des parents.
Les enfants abandonnés dans ce centre viennent des trois régions septentrionales, et attendent que leurs parents reviennent à des meilleurs sentiments pour les ramener, ou dans le cas contraire, ils n’auront d’autre choix que d’être adoptés par des familles désireuses. Les lieux où ces enfants sont abandonnés par leurs parents suscitent des questions, telles que savoir si ces derniers étaient conscients de leur acte.
Ils sont abandonnés dans les poubelles, sous des ponts, devant les mosquées, dans les maternités... Dans le communiqué le plus récent, signé du Chef de ce centre, l’on peut lire : « un enfant de sexe masculin, âgé d’environ un mois et demi, abandonné sous un pont au quartier Camp karo à Garoua en date du 22 Février 2019 ».
Il suffit alors d’un peu de distraction de la part des sages-femmes dans certains hôpitaux, pour que ces parents délinquants abandonnent leur progéniture. Situé à l’entrée du camp des fonctionnaires de Garoua, en face de l’hôpital régional, ce centre de trois pièces est devenu étroit pour les jeunes pensionnaires, dont le nombre ne cesse de croître. Fonctionnel depuis 2004, le centre d’accueil pour enfants en détresse de Garoua est de plus en plus sollicité.
Le président de la Confédération africaine de handball sera à la tête d’une délégation dans le cadre d’une visite d’inspection des infrastructures pressenties pour abriter les équipes lors de la CAN féminine, Cameroun 2020.
La délégation de la confédération africaine de handball (CAHB) sera conduite par Dr AREMOU Mansourou, Président de l’organe faîtier du handball africain. Elle visitera des infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières et de communication retenues par la FECAHAND en vue du rendez-vous de décembre 2020.
Également au menu de leur séjour, des rencontres avec les autorités sportives nationales. Les multiples chantiers engagés dans le pays pour la tenue des prochaines échéances sportives est un indicateur de la volonté du gouvernement de développer l’aspect sportif.
En effet, outre la CAN de football programmé en 2021, le Cameroun s’est illustré dernièrement dans l’organisation des compétitions féminines telles l’Afro basket Dames en 2015, la CAN de football féminin en 2016 et la CAN de volleyball en 2017.
Retenons qu’il est créé entre les Associations sportives pratiquant le Handball, une Fédération Camerounaise de handball (FECAHAND), régie par la loi N090/053 du 19 décembre 1990, sur la liberté d’Associa1ion et la loi 96/09 du 05 Août 1996, fixant la Charte des Activités Physiques et Sportives.
Le siège de la Fédération est fixé à Yaoundé. Sa durée est illimitée. La FECAHAND est affiliée au Comité Olympique et Sportif Camerounais et aux organismes sportifs internationaux avec lesquels le Cameroun collabore notamment la Confédération Africaine de Handball (CAHB) et la Fédération internationale de Handball (IHF).
Les pouvoirs et compétences de la FECAHAND s’étendent et s’appliquent sur tout le territoire national, aux associations, groupements sportifs et aux personnes physiques et morales impliquées ou associées à la pratique, la gestion ou le développement du handball.
La Fédération Camerounaise de Handball a pour buts de : Promouvoir, favoriser, développer et contrôler la pratique du handball sur toute l’étendue de la République du Cameroun, contribuer à la création et à l’épanouissement des Associations désirant pratiquer- ou développer le Handball, entretenir de bonnes relations entre les diverses Associations et Clubs, collaborer avec les pouvoirs publics et les instances supérieures du sport au Cameroun, en Afrique et dans le Monde pour le développement du Handball, former des sélections des représentants du Cameroun en vue des compétitions et manifestations sportives régionales et internationales etc.
Un document a été signé la semaine dernière à Yaoundé par les hautes autorités de ces entités. L’accord cadre, vise à faciliter leur collaboration pour la préparation et la participation du Cameroun aux jeux multisports internationaux placés sous l’égide du Comité international olympique (CIO).
Le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) en tant qu’instance de l’Etat chargée de définir la politique du sport sur l’échiquier national, le Comité national olympique et sportif camerounais (Cnosc) sont tenus de s’arrimer à cette vision politique en vue de sa mise en œuvre. Le Cnosc est régi par la charte olympique, laquelle charte doit être connue et respectée par les pouvoirs publics ainsi que tous les maillons du mouvement sportif camerounais. C’est dans cette optique qu’il est de bon ton de trouver un consensus, une plateforme qui doit servir de boussole pour la promotion et la pratique du sport olympique entre les deux acteurs incontournables. Et cet accord cadre dont le document vient d’être paraphé à l’immeuble Etoile en est une des bases légales de référence.
Les implications de cet accord cadre
Il faut à priori indiquer que ce document est porteur de responsabilités à l’égard des deux organes d’encadrement du sport. Le Minsep et le Cnosc se doivent désormais marcher suivant les lois, normes et règlements en matière du sport au Cameroun, contenu dans ledit accord. Chacune des deux parties devra donc jouer pleinement son rôle pour l’atteinte de cet objectif.
« Par le passé, l’on a noté comme un chevauchement de responsabilités entre ces organes du sport camerounais. Chacun pensait bien faire son travail à son niveau en s’arrogeant certaines prérogatives », a laissé entendre le Secrétaire du Comité national olympique et sportif camerounais David Odjong invité dans l’émission sportive « Sport et rythme » sur le Poste national de la CRTV ce dimanche. Cet accord vient demander aux uns et autres de travailler en parfaite collaboration pour le bien du mouvement sportif national. Pour le CNOSC, il s’agit des règlements et de la charte olympiques. Quant au ministère des sports, il s’agit des textes qui régissent le Comité national olympique ainsi que la loi camerounaise sur les Activités physiques et sportives (APS).
Ce qui revient au Comité national olympique
La charte olympique précise dans ses dispositions pertinentes que c’est le Comité olympique qui constitue et dirige la délégation camerounaise aux compétitions internationales multisports placées sous l’égide du CIO.
Cependant le ministère des sports doit veiller à ce que le Cnosc fasse ce travail dans le cadre des lois et règlements du sport et de la politique nationale du sport. Ce qui veut dire que le rôle de suivi est effectué par ministère des sports et celui opérationnel par le Cnosc.
Au-delà des compétitions nationales, il y a des jeux nationaux comme les dixiades qui sont un événement qui doit être organisé par le Comité national olympique et sportif en collaboration avec le Ministère des sports et dans la prise en compte du protocole qui vient d’être signé.
La Fédération camerounaise de basketball (Fecabasket) a saisi la Fédération internationale de basketball (Fiba).
Le Cameroun ne comprend pas toujours « l’incroyable remontada » de la sélection ivoirienne. La victoire de la Côte d’ivoire face au Nigéria lui semble étrange. C’est la raison pour laquelle, la Fecabasket demande l’ouverture d’une enquête pour y voir plus clair. Les responsables de la Fédération ont donc décidé de saisir la Fiba. Rappelons qu’intervenant sur les ondes de Radio France internationale (Rfi), Camille Njoh Ekindi, le Secrétaire général (Sg) de la Fecabasket indiquait à ce propos « nous avons dû statistiques à l’appui, prouver que le Nigéria n’a pas joué franc jeu pendant la rencontre l’opposant à la Côte d’ivoire à Abidjan ». Pour le Sg de la Fédération « quelque chose de louche s’est passée pendant cette rencontre. Le lendemain, un vrai Nigéria est revenu sur le terrain ».
Il convient de souligner que la sélection ivoirienne a remporté ses rencontres face au Nigéria, au Rwanda et au Mali sur des scores respectifs de 72-26; 87-60 et 69-49. Toutefois c’est sa victoire face à la sélection nigériane qui pose problème. Car elle s’est imposée avec un écart de 26 points devant un adversaire « redoutable » ayant jusque-là un parcours sans faute. « Le Nigéria déjà qualifié a tout fait pour éliminer le Cameroun, en faisant un non match contre la Côte d’ivoire… Il voit le Cameroun comme un concurrent à la qualification pour les Jeux olympiques. En effet, le pays le mieux classé en Coupe du monde se qualifie directement pour les Jeux olympiques », a déclaré Yves Tsala le président de la Ligue régionale de basketball du Centre.
Il faut préciser que la victoire des ivoiriens a mis hors de la course du Mondial 2019, les camerounais. La compétition va se jouer du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine. Les Lions Indomptables ont été éliminés au terme des rencontres de la dernière fenêtre qualificative. Ils avaient disputé leur ultime match d’éliminatoires du groupe E, le 2 décembre à Luanda. Ils espéraient prendre part pour la première fois de leur histoire, à la Coupe du monde. Malheureusement ils ont vécu impuissants le sans-faute des Eléphants de Côte d’ivoire. « Tous les observateurs de la balle orange ont assisté à une mascarade ou plus précisément à une parodie de basket », a déclaré le Sg de la Fédération au micro de Radio France international.
Liliane N.
J’étais en train de bosser sur tout autre chose lorsque j’ai été frappé par ce que je vais qualifier d’absurdités venant de la bouche d’une actrice jugée très crédible dans les luttes pour les libertés au Cameroun. C’est justement parce que je ne doute pas de votre crédibilité que je prends soin de vous faire ces clarifications sommaires. Maurice Kamto n’est certainement pas un homme parfait mais apprenez à donner à CESAR, ce qui est à CESAR.
1- Maurice Kamto n’a pas d’expérience politique
Cher Henriette Ekwe, venant de la bouche d’un militant du RDPC ça passe. Venant d’un étudiant en premier cycle à l’université ça passe. Mais venant d’une vieille militante de l’opposition ça ne passe pas. Vous voulez certainement faire référence aux années 1990 pour parler de mobilisation. Mais vous faites volontairement abstraction du fait que dans les années 1990, Maurice Kamto fait également partie des penseurs de l’opposition.
Maurice Kamto est également l’un des architectes des mobilisations. John Fru Ndi était certes le leader comme on en a besoin dans toutes les organisations, mais il y a autour des leaders des idéologues, des stratèges, des activistes. Et tout le monde joue sa partition à son niveau. C’est ce qu’on appelle l’organisation. Donc en termes d’expérience, Maurice Kamto a une expérience politique. Tout se passe comme si dans cette obscurité politique et intellectuelle, des acteurs travaillent au quotidien à l’effacement de la mémoire.
2- Maurice Kamto ne mobilise pas les foules a cause de son manque d’experience
Chère Henriette Ekwe, vous qui avez de l’expérience, pourquoi vous ne mobilisez pas alors ? Pourquoi Fru Ndi, Ndam Njoya qui ont de l’expérience ne mobilisent pas ? Il faut arrêter le populisme. Les foules mobilisées par Maurice Kamto pendant la campagne électorale et après les élections présidentielles montrent qu’il mobilise. Une analyse minutieuse de ses meetings pendant toute la campagne présidentielle vous aurez permis de comprendre que c’est l’homme politique qui mobilise le plus.
La question n’est pas celui de la capacité de Kamto à mobiliser, mais celle des camerounais à s’indigner. Et la réponse à cette question est très simple. 36 ans de dictature de Biya ont créé un contexte de peur, de zombification, d’aliénation qui rend encore les camerounais inaptes à des mobilisations massives. Mais, le travail de Maurice Kamto notamment à travers les différentes mobilisations et la structuration de son parti vise justement à politiser une société dépolitisée.
Ne méprisez pas ceux qui font où vous avez échoué. D'ailleurs où étiez-vous en 2011 lorsque Kah Walla voulait être la première femme présidente ? En 2018 vous direz que vous étiez malade. Mais la vérité c’est qu’historiquement il n’y a pas un seul événement pouvant nous permettre de juger votre capacité de mobilisation. Apprenez à respecter le travail des autres dans ce pays.
3- Maurice Kamto était au gouvernement lors des émeutes de 2008.
Il y a quelque chose de fascinant dans cette rhétorique populiste. Ceux qui la tiennent donnent l’impression que les hommes qui gouvernent sont des extra-terrestres. Même Fru Ndi était même de l’UNC qui tout comme le RDPC peut être accusé de nombreux crimes. Mais est-ce pour cela que Fru Ndi n’a pas incarné l’espoir de libération en 1990. Quand Biya arrive au pouvoir en 1982, les camerounais n’ont-ils pas été enthousiasmés alors qu’il était le premier ministre de Adhidjo. Macky Sall au Sénégal, Ouattara en Côte-d’Ivoire les cas sont légions.
Appartenir à un gouvernement ne saurait être un facteur pour tuer toute ambition. Car un ministre n’est rien d’autre qu’un serviteur. Il exécute. En plus, Maurice Kamto était ministre délégué auprès du ministre de la Justice qui n’était rien d’autre que Amadou Ali. Quel pouvoir avait-il en 2008 ? Vous faites semblant d’ignorer que Maurice Kamto est entré au gouvernement principalement pour suivre le processus de rétrocession complet de la péninsule de Bakassi. Lui qui est l’un des architectes de la victoire du Cameroun face au Nigéria.
4- Les lois liberticides et Maurice Kamto
Encore des affabulations de sous-quartier. Maurice Kamto n’est plus au gouvernement lorsque la loi anti-terroriste est adoptée en 2014. Lorsque vous échouez déjà à ce niveau. Tout le reste n’illustre que la mauvaise. Pour votre gouverne, les lois peuvent ne pas être mauvaises dans leur élaboration.
Mais ce sont les usages politiques à des fins hégémoniques qui les rendent mauvaises.
Au final, je comprends qu’aujourd’hui insulter Kamto construit une certaine crédibiliser chez un certain nombre d’acteurs politiques.
Mais, le drame c’est lorsque des figures crédibles tombent dans ce jeu macabre d’auto-flagellation des forces du changement. C’est tout simplement regrettable. C’est vrai qu’après votre accident en Guinée Equatoriale, Paul Biya vous aidé, mais cela ne justifie rien d’ici.
Dans la localité de Kerawa, qui fait partie de postes disposés le long de 300 kilomètres de frontière entre le Cameroun et le Nigéria dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, on n’a pas que des fusiliers. Le Régiment de l’artillerie a mobilisé ses tireurs d’élite. D'autres forces militaires sont présentes parce que la menace est asymétrique dans cette zone montagneuse où Boko Haram contrôle les villages environnants.
A en croire un membre du comité de vigilance rencontré à Kerawa, des assaillants ont incendié des villages et brûlé des gens il y a quelques temps dans les villages non loin de Kerawa. Ils auraient aussi promis de revenir. Depuis lors, le dispositif de sécurité a changé dans cette partie du pays. « On veille de jour comme de nuit pour appuyer nos soldats et on leur donne des informations parce que nous maitrisons notre localité et nous devrions apporter notre soutien malgré le peu de moyen que nous disposons », indique l’un de membre du comité de vigilance de Kerawa.
Plusieurs lignes de front sont opérationnelles dans le département de Logone et Chari, le mayo Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il était difficile de franchir d’autre ligne située au front, là où les actions de riposte et les offensives se préparent. Et nos militaires sont disséminés dans les montagnes. Le sentiment général qui se dégage lorsqu'on touche du doigt les dures réalités qu’ils affrontent au quotidien, face à un ennemi sans foi ni loi, qui peut frapper lâchement à tout moment, en comptant sur l’effet de surprise. Malgré le danger qui rode, les troupes de l’opération Alpha soldats du BIR déployés au front défendent fermement l’intégrité du territoire dans la région de l’Extrême-Nord.
L’armée camerounaise ratisse large, des localités du Mayo-Sava, Logone et Chari frontalières au Nigéria. Il s’en suit des arrestations importantes de certains membres de la secte, les quelles arrestations permettront une meilleure identification des cerveaux de ce mouvement terroriste et leur bases secrètes. L’armée nationale du Cameroun est à pieds d’œuvre sur le front, au niveau de la frontière avec la Nigéria voisin. Ces derniers de défense veillent et exécutent à la lettre les missions qui leur sont confiées par le chef de l’Etat, chef des armées.
« Nous défendons notre territoire. Chaque fois qu’il y a une incursion, nous traitons l’objectif et nous sommes déterminés à découdre avec Boko Harm dans la région de l’Extrême-Nord », indique un soldat camerounais au front. Un autre aspect important est la solidarité remarcable dont font montre les soldats au sein du dispositif interarmées dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. A Fotokol, dans le Logone et Chari, les combats sont presque quotidiens. Boko Haram veut, à tout prix, contrôler le pont sur le fleuve El Beid, pont de liaison entre le Cameroun et le Nigéria. Cette secte islamiste a impose presque une sorte de guérilla.
Et les soldats camerounais, bien conscients des enjeux économique et stratégique de ce pont, ne dorment plus. Les dispositifs offensifs et défensifs sont réajustés à Kolofata en passant par Mora. Des familles entières cherchent refuge dans la ville de Maroua capitale de la région de l’Extrême-Nord, bagages sur la tête ou dans des porte-tout. « Ils nous menacent généralement par des lettres, annoncent à nos femmes qu’ils vont nous tuer, comme nous avons décidé de ne pas collaborer avec eux. C’est pour cela que certaines familles ont choisi d’abandonner leurs maisons et d’aller trouver refuge dans la ville de Maroua malgré la présence de nos soldats sur le terrain », explique un autre membre de comité de vigilance ayant requis l’anonymat dans la localité de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord.
Des menaces qui obligent de nombreuses personnes à passer la nuit hors de leur domicile à en croire notre source. Conséquence, Kerawa, jadis poumon économique de l’arrondissement de Kolofata, tourne aujourd’hui au ralenti. Pis, l’activité économique, autrefois florissante, est presque inexistante. Les commerces sont fermés à longueur de journée et le trafic avec le Nigeria, plutôt très proche, est désormais inexistant.
« Je ne suis pas au courant d'une coupure d'électricité mais je vais demander à mes agents si c'est le cas et on verra ce qu'on pourra faire patientez ...» voici l'élément de réponse donné par un cadre Eneo de la ville de Ngaoundéré joint par téléphone. Difficile de l'admettre mais c'est bien la réalité des faits, pourtant la population de Dang vit un calvaire dans son quotidien depuis quelques jours avec une série coupures d'électricité fréquentes et intempestives.
En effet, des communiqués-radios ont été publiés signalant la coupure d'électricité de 7h à 16h. Le cauchemar a donc démarré avec des nuits dans l'obscurité. Il arrive même des jours où aucune goutte d'eau ne coule des robinets de la Camwater dans ce village universitaire.
A Dang, les étudiants n'ont plus que leurs yeux pour pleurer ; ils ne savent plus à quel saint se vouer. Pour la plupart, ils sont en plein examen raison de plus pour se plaindre si on n'est pas à jour dans la révision de ses unités de valeur. « Vraiment, nous sommes pénalisées par Eneo, si on revient au rattrapage la représentation d’Enoe aura à faire à nous. Imaginez-vous même, perdre une année à cause des sottises de l'absence du courant électrique », s'exprime amèrement un étudiant en master I droit privé à l'université de Ngoundéré.
Dans les mini-cités et les artères du village de Dang, on fait recours aux bougies, les lampes tempêtes sont ressuscitées. Sur le marché, les commerçants des lampes torches font de bonnes affaires. C'est le cas de Moussa : « Je dis merci à Dieu et à Eneo pour les clients qui viennent massivement acheter les torches ». On serait tenté d'être d'un commun accord avec cet adage qui dit « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».
Coté dégâts matériels, la société d'électricité du Cameroun fait plusieurs victimes. Des ampoules grillées, des ordinateurs portables ou mobiles et autres appareils électroniques détruits, décomposition des poissons et produits alimentaires chez les commerçants. On assiste à des agressions, vols et viols dans les mini-cités et sur le village ; les sans la loi sont à la merci de l’obscurité. Impuissantes, les autorités administratives et politiques de la ville, une fois n'est pas coutume dans ce village de Dang partage ce calvaire, équitablement avec le reste de la population. Tous se retrouvent à la recherche de moyens d'éclairage et les plus nantis peuvent louer des groupes électrogènes pour remédier à la situation nébuleuse. En attendant le retour définitif de l'énergie électrique, chacun gère avec des moyens de bord.
Une quarantaine d’associations féminines, des groupements d’initiative commune, des partis politiques dans lesquels les femmes sont actives, ont investi la place des fêtes de Ngong pour dire non aux violences à l’égard des femmes, à l’occasion de la journée à elles consacrée. Une manière pour ces dames constituées en majeure partie des femmes rurales, de contribuer à la consolidation d’un Cameroun de paix, prospère, uni dans sa diversité et tourné véritablement vers son émergence. La présidente du Réseau des associations féminines de Tchéboa, Rachelle Ndjédaï, a saisi l’opportunité pour indiquer que dans sa localité, les femmes sont prêtes à impulser le développement avec l’agriculture. Elle assure et rassure qu’à Ngong les femmes sont impliquées dans l’agriculture et l’élevage.
Des propos qui sonnent comme une interpellation à l’endroit de toutes les femmes qui doivent continuer à œuvrer pour leur épanouissement. La présence de la Sénatrice Rdpc, Djidjatou Oumarou aux côtés de ses consœurs, est un signe de l’attention qu’elle porte pour la promotion des activités en faveur de la femme. Pour cette femme politique : « ce que femme veut, Dieu le veut et l’homme le fait. Ce qui traduit la forte mobilisation des femmes malgré les travaux champêtres, pour améliorer leurs conditions de vie ». Il s’agit là d’une preuve par neuf que les femmes savent ce que représente pour elles la journée du 08 mars au-delà d’une simple célébration festive.
Le gotha administratif présent à la parade de circonstance, a bien reçu les doléances émises par les femmes pour l’amélioration de leur situation. Le sous-préfet, Emmanuel Kolo Eva, a promis de relayer à la haute hiérarchie les attentes de la femme de Ngong. L’autorité administrative invite d’ailleurs la gente féminine de son unité de commandement à accompagner le chef de l’Etat dans son septennat de grandes opportunités.
Pour répondre par l’affirmative à l’interpellation du sous-préfet, les femmes ont choisi leur couloir à savoir la promotion de l’agriculture de seconde génération, que le président de la République Paul Biya appelle de tous ses vœux, gage de la production des richesses et de l’émergence du Cameroun.
Le pays est actuellement sous le coup des sanctions de catégorie 3 au sein de cette institution.
Dans une correspondance adressée ce 05 mars 2019 au secrétaire général des services du Premier ministre, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana fait état à ce dernier d’une dette cumulée de 180 millions de Francs CFA.
En effet apprend-t-on, le Cameroun n’a plus payé ses cotisations depuis l’année 2015. Dans ladite correspondance, il écrit : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance pour la haute information de monsieur le Premier ministre Chef du gouvernement que les arriérés de cotisations de notre pays au budget de l’organisation mondiale du commerce (OMC) s’élèvent à cent-trente-huit millions (138 000 000) de Francs CFA pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018 ».
Dans le même courrier dont l’objet est « mise en conformité du Cameroun aux obligations de l’Accord sur la facilitations des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC », Luc Magloire Mbarga Atangana indique que la contribution de l’année 2019, qui est de quarante-deux millions (42 000 000) de Francs CFA, s’ajoute aux autres sommes. Ce qui porte le total de la dette du Cameroun à cent quatre-vingt millions (180 000 000) de Francs CFA.
Il rappelle par le même biais que le Cameroun est actuellement sous le coup des sanctions administratives de la catégorie III. Celles-ci, fait savoir le ministre, « consistent en la suspension de toutes les activités de l’assistance technique et au refus de tout accès aux formations organisées par l’OMC. Seul l’apurement de ces arriérés permettrait à notre pays de retrouver ses droits au sein de l’organisation ».
Pour rappel, L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
Elle remplit principalement 5 fonctions dont : gérer les accords commerciaux multilatéraux ; servir d'enceinte pour de nouvelles négociations ; régler les différends entre les membres ; examiner les politiques commerciales nationales ; coopérer avec les autres organismes internationaux (FMI, BIRD etc.).
Précédemment du GATT[1], le Cameroun adhère à l’OMC le 13 décembre 1995.
[1] General Agreement on Tariffs and Trade (GATT, en français : accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Le Cameroun y était membredepuis le 3 mai 1963.