Un séminaire de renforcement de leurs capacités vient de s’ouvrir à Garoua à l’initiative du Ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel). Objectif des travaux, outiller les élus locaux de cette partie du pays dans l’optique d’une meilleure gestion des affaires dans les communes.
Les rouages de la décentralisation en marche au Cameroun doivent être bien cernés par les acteurs de premier rôle que sont les magistrats municipaux. Un travail qui ne peut être productif que si ces élus locaux maîtrisent le cadre légal qui sous-tend ce mode d’administration. Et pour le cas du Cameroun, la matrice juridique fondamentale n’est autre chose que le Code général des Collectivité Territoriales Décentralisées (CTD) dont les textes réglementaires sont expliqués aux maires de la région du Nord à la faveur du présent séminaire. Il s’agit ainsi d’un document stratégique qui sert de boussole à l’exercice des mandats des magistrats municipaux et permet par ricochet de renforcer les compétences transférées. « Trouver d’autres pistes pour financer leurs activités sans tout le temps demander ou tendre la main au gouvernement. Comment est-ce qu’ils peuvent gérer le personnel placé sous leur autorité. Nous sommes venus avec des codes pour chacun. Eux tous, ont une copie du code fait par le ministre », élucide Ernest Choungou, directeur des ressources humaines des CTD au Minddevel.
« Il est question de s’arrimer à la nouvelle donne, de remplir avec efficacité et efficience les attentes du gouvernement de la République. D’être à la hauteur de la tâche », reconnaît Ahmadou Ahiwa, maire de la commune de Ngong. Un rendez-vous tout aussi bénéfique à en croire Hayatou, maire de la commune de Dembo, « C’est à nous maintenant de nous approprier les enseignements et de mettre en œuvre ce que nous allons apprendre dans l’exercice quotidien de nos fonctions. Ça va permettre d’éclairer davantage les maires, renforcer leurs capacités ».
Les travaux qui vont durer trois jours, permettent aux participants de comprendre les efforts des pouvoirs publics qui encouragent le transfert effectif des compétences aux communes, afin de promouvoir l’intercommunalité, une politique importante pour la réalisation des projets par ces collectivités locales.
Innocent D H
C'est la trame de la session de formation qui vient de s'ouvrir à Bibémi dans le département de la Bénoué à l'intention des formateurs des ménages des communes de Bibémi, de Poli et de Zina. Une initiative du Ministère de l'Eau et de l'Energie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (l'Unesco).
Dans les zones rurales de l'Extrême-Nord et du Nord, le taux d'accès à l'électricité qui reste encore faible, se situe en dessous de 22% selon l'Unesco. Et dans ces régions, plus de 95% des ménages, utilisent le bois de chauffe comme source d'énergie de cuisson. Ce qui augmente les pressions humaines sur l'environnement.
Pourtant, les énergies renouvelables disposent des avantages écologiques indéniables. La session de formation vise ainsi à outiller les formateurs issus de communes de Bibémi, Poli et Zina pour une meilleure appropriation de l’utilisation des énergies renouvelables.
« Nous voulons qu’après cette formation, que les conditions de vie de la population changent. Il y aura la lumière en permanence, ce qui va retenir la jeunesse qui pourra s’investir dans divers secteurs d’activités », se réjouit Elhadj Armand Yédi, point focal des communes bénéficiaires.
« Nous formons les communautés en leur expliquant le bienfondé de l’utilisation de l’énergie renouvelable qui est très peu pollueuse et protège l’environnement. On a l’énergie solaire, les briquettes écologiques, on va préparer des bouses de vaches et de biogaz », explique Dr Annie-Claude Nsom, project officer UNESCO.
Le séminaire rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des zones rurales du Cameroun.
« Le Projet PUERTEM est mis en œuvre conjointement par le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’Unesco pour améliorer le taux d’accès à l’énergie des régions du Nord et de l’Extrême-Nord à travers l’introduction des énergies renouvelables. Nous attendons des apprenants, assiduité, engagement et responsabilité », martèle Pauline Carole Zoa Menguene, représentante du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee).
L’atelier prend fin le 04 septembre prochain, les formateurs une fois de retour dans leurs localités vont se charger de capaciter les ménages bénéficiaires dans les communes de Poli et Zina (300) et Zina, 400 à Bibémi.
Innocent D H
L'opération de renouvellement des bureaux des organes de base de ce parti vient d'être lancée à Garoua par le Président de la commission régionale de coordination desdites opérations, sa majesté Aboubakary Abdoulaye.
A travers ces opérations de renouvellement des bureaux des organes de base, le parti du flambeau ardent est à la quête mais également à la conquête des hommes et femmes qui seront à même d'œuvrer pour le triomphe du Rdpc et de son illustre Chef, Paul Biya. En effet, le président de la Commission régionale de coordination, Aboubakary Abdoulaye vient de procéder au lancement de ces opérations par visioconférence." Il faut renouveler tous les responsables du parti allant de la cellule aux comités de base en passant par les sections et les sous-sections ", a déclaré le sénateur Hamadou Maurice, vice-président de la Commission régionale de coordination des opérations de renouvellement.
Moment idoine pour les participants de définir le calendrier des activités inhérentes à ces opérations de renouvellement des bureaux des organes de base qui courent jusqu'au 30 septembre prochain, ainsi que le profil des candidats. Aux termes de ces actions, le Rdpc aura une nouvelle physionomie avec des dirigeants capables de porter les aspirations du parti à la base.
Pour l'heure, les tractations sont d'ores et déjà perceptibles dans les différents organes de base du Rdpc dans le Nord pour des opérations de renouvellement réussie sur toute la ligne.
Innocent D H
L'opération de destruction de cette importante cargaison de la contrebande et périmée a été conduite à Garoua ce jeudi, 15 juillet 2021 par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i. Il s'agit, pour l'essentiel, de produits pharmaceutiques, qui sont mis hors des circuits de vente.
" Les produits qui sont périmés sont des produits impropres à la consommation. Non seulement quand on les détruit ça permet de mettre ces produits hors de la portée des personnes qui voudraient encore peut-être les consommer, mais surtout nous au niveau des formations sanitaires, ça permet aussi de libérer les espaces de stockage ", indique Mahamat Abbassoura, l'administrateur du Fonds régional pour la promotion de la santé du Nord.
Concrètement, ce sont au total 7 tonnes de médicaments dont 2 tonnes de la contrebande qui viennent d'être saisis par les services de la douane camerounaise en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. L'importante cargaison est évaluée financièrement à 16 millions de FCFA. Occasion toute trouvée et indiquée pour le Gouverneur, Jean Abate Edi'i, de tirer un coup de chapeau aux autorités. " Nous voulons aussi saisir cette occasion pour saluer, les actions tout à fait positives et déterminantes en liaison avec les forces de sécurité et de défense. Nous profitons de cette occasion pour détruire ceux des médicaments arrivés à péremption. Ce qui doit être donné à la population doit être saint, bien conservé afin de pouvoir permettre que nous soyons de véritables gages de la santé ", déclaré le numéro 1 de la région.
Il est donc question à travers cette destruction de protéger la population de la région du Nord contre l'entrée dans le circuit économique des produits pouvant compromettre la santé humaine. Il y va du rôle doivent jouer les pouvoirs publics dans la prévention et la répression, mais aussi de ces populations appelées à dénoncer toute pratique de contrebande dont les conséquences sont désastreuses
Innocent D H
Une saisie rendue possible grâce à la vigilance des fins limiers de l’opération Halte au Commerce illicite (Halcomi) zone 3 accompagnés des éléments du Secteur militaire 3, accompagnés des forces de défense et de sécurité. Ces marchandises de la contrebande saisies, présentées à la presse en présence du préfet du département de la Bénoué. Oumarou Haman Wabi a saisi l’occasion pour rappeler que l’arrêté régional interdisant la circulation de ces types de véhicules reste en vigueur dans le Nord.
Ce sont trois véhicules remplies de marchandises de la contrebande qui viennent d’être interceptées dans la nuit du 17 au 18 février 2021 sur l’axe Barndake-Garoua. Saisie rendue possible grâce au tact et la vigilance des éléments de la douane camerounaise déployées dans le cadre de l’opération Halte au Commerce illicite. « Ces marchandises venaient d’un pays voisin et nous avons eu le renseignement. On a donc tendu l’embuscade quelque part en brousse. Quelques heures plus tard, à minuit 14, ils sont tombés dans notre filet », explique Jude Mofor, coordonnateur Halcomi zone 3.
Le préfet du département de la Bénoué qui a félicité les responsables de la douane et les éléments du secteur militaire numéro 3, réitère que l’arrêté régional interdisant la circulation des petits véhicules signé en 2020 reste en vigueur dans la région du Nord.
« Cette opération est essentielle dans le cadre de la lutte contre la contrebande. Ce qu’ils transportent même les camions ne le peuvent pas porter autant de marchandises. L’année dernière, monsieur le Gouverneur avait pris un arrêté régional interdisant la circulation des petits véhicules "Starlet". L’arrêté est toujours en vigueur et nous continuons à nous battre contre ce phénomène. Il faudrait donc que les uns et les autres prennent des dispositions pour que ceux qui circulent à nouveau soient interceptés et mise en fourrière », indique le préfet.
Cette autre saisie des marchandises de la contrebande dans le Nord, montre que la douane dans cette partie du pays reste mobilisée et déterminée sur le terrain à mettre en déroute les contrebandiers et adeptes du commerce illicite. Des actions qui, naturellement contribuent à préserver le tissu économique de la région et par ricochet la santé des populations.
Garoua Boulaï : Une cargaison de 7 kg d’or en provenance de la RCA saisie par la Douane camerounaise
Innocent D H
C’est le principal message de la déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord ce vendredi, 05 février 2021 à Pitoa. Hadidjatou Sadjo a présidé la cérémonie de clôture de la 16ème édition de la semaine nationale du bilinguisme. Occasion pour la communauté éducative de présenter et venter les multiples opportunités qu’offre la maîtrise des deux langues officielles du Cameroun.
Danse multiculturelle à n’en point finir dans la cour du lycée bilingue de Pitoa. Sur scène, prestent des élèves du lycée classique de cet arrondissement en symphonie avec leurs camarades des autres établissements des enseignements secondaires de la ville. Le temps de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme qui offre l’opportunité à la communauté éducative de la région du Nord de magnifier le vivre ensemble camerounais à travers les deux langues officielles. « Je suis heureuse que mon établissement soit l’épicentre de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme par Mme le délégué régional. Je demande à mes élèves d’appliquer les conseils que la haute hiérarchie vient de communiquer, c’est-à-dire être aptes dans toutes les deux langues, le français et l’anglais », conseille Amina Youssoufa, proviseur du lycée bilingue de Pitoa.
La semaine nationale du bilinguisme dans le Nord qui a connu d’intenses activités dans les établissements scolaires s’achève sur une note de satisfaction mais surtout un appel à l’endroit de la communauté éducative dans son ensemble à savoir, continuer de promouvoir l’usage du français et de l’anglais comme outil de communication par excellence au service de l’unité nationale et de l’émergence. « Les activités ont été bien menées dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus. Nos élèves ont eu à pratiquer nos deux langues officielles, c’est-à-dire le français et l’anglais. Je voudrais les encourager à la pratique des deux langues, le bilinguisme étant une ouverture sur le monde », martèle Hadidjatou Sadjo, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord.
La lecture du discours du ministre des enseignements secondaires à l’occasion de la 19ème édition de la journée nationale du bilinguisme, a permis à l’assistance de s’imprégner davantage des multiples opportunités des deux langues officielles du Cameroun notamment sur le plan de l’insertion socio-professionnelle.
Innocent D H
C’est la principale information révélée par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) à l’issue de la réunion d’évaluation sécuritaire qu’il vient de tenir à Garoua avec le Gouverneur, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité. Paul Atanga Nji a appelé les uns et les autres à continuer d’œuvrer en collaboration avec les populations dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes afin de garantir la tenue sereine des régionales du 06 décembre prochain.
Cette réunion tenue avec le Gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i, les préfets des 4 départements, les sous-préfets ainsi que les forces de défense et de sécurité a permis au Minat de s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région, situation qui est sous contrôle. Et la campagne électorale des régionales qui bat son plein se déroule sans anicroche. « Le Gouverneur a donné le compte rendu sur la campagne électorale qui se déroule normalement, en toute sérénité. Il y a beaucoup d’enthousiasme, les chefs traditionnels et les délégués battent campagne sans problème », déclare le ministre Paul Atanga Nji.
Le membre du Gouvernement invite tout de même les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité, de continuer à œuvrer en symbiose avec les populations dans la lutte sans relâche contre la criminalité sous toutes ses formes notamment le grand banditisme, les viols, et enlèvement avec demande de rançons. Atanga Nji félicite les élites de la région du Nord pour leur soutien aux idéaux de paix prônés par le Chef de l’Etat. « Ces élites ont réitéré leur soutien total et indéfectible au Chef de l’Etat, père de la Nation, notre champion à nous tous. Il y a beaucoup de réalisations dans la région du Nord, et ces réalisations attendent la Coupe d’Afrique des Nations », a ajouté le patron de la territoriale.
Le Ministre de l’Administration territoriale a rencontré les responsables des syndicats de motos taxis à qui, il a demandé de travailler en étroite collaboration avec les autorités administratives et les municipalités dans l’assainissement du secteur dans le Nord. Une interpellation qui reçoit l’assentiment des syndicalistes. Joseph Aboubakar, président de la Fédération camerounaise des moto taxis reconnait, « c’est un secteur très délicat, qu’on essaye d’enlever les brebis galeuses qui viennent s’infiltrer dans ce secteur d’activité afin que menions notre activité en toute quiétude ».
Paul Atanga Nji est également à Guider dans le Moyo-Louti, transmettre le message de réconfort du Chef de l’Etat à la famille de cette ville qui a récemment perdu 13 de ses membres dans un incendie. Le Minat a quitté la région du Nord ce mardi, matin son cortège s’est mis en branle pour la région de l’Adamaoua où il va également procéder à l’évaluation de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, à quelques jours de la tenue des premières régionales de l’histoire du Cameroun.
Innocent D H
C’est à la faveur d’un séminaire organisé à leur intention ce jeudi, 26 novembre 2020 à l’Alliance française de Garoua. Une activité qui rentre dans le cadre de la célébration de la deuxième édition de la Journée internationale du professeur de français. La cérémonie d’ouverture des travaux qui a connu la présence du directeur de l’Alliance française Garoua, Gaël Corrignan a réuni des intervenants venus des trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord).
Dans un monde en perpétuel mutation, surtout en contexte de crise sanitaire imposée par la pandémie de Covid-19, le numérique est incontournable. Dans les établissements scolaires, l’enseignement à distance se présente désormais comme une approche pédagogique qui vient briser les barrières. Le séminaire organisé à l’Alliance française de Garoua permet aux enseignants de français de la région du Nord de s’imprégner des pratiques innovantes de l’enseignement de la langue de Molière. « L’introduction de l’approche par les compétences qui demande à l’enseignant à ne pas être campé dans du déjà connu. Il doit revoir en permanence ses méthodologies pédagogiques », confie Benoît Prale, participant. Edith Kounde quant à elle déclare : « Il y a plusieurs méthodes d’enseignement et d’apprentissage de français. Il faut que l’apprenant puisse être à même d’apprendre ses leçons avec l’évolution de la société marquée par la présence du numérique ».
Une rencontre qui se situe dans le cadre de la célébration de la Journée internationale du professeur de français, initiée par le Président français, Emmanuel Macron. Une journée qui a pour fil conducteur : « Nouveaux liens, nouvelles pratiques, projets pour demain ». Un thème fort évocateur comme l’explique le Dr Stéphane Peleu Djoya, enseignant à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Maroua : « Il est maintenant question non seulement pour l’apprenant, mais également pour l’enseignant de se mettre effectivement à la pointe pour pouvoir dispenser l’enseignement à distance ».
Pour Gaël Corrignan, Directeur de l’Alliance française de Garoua, les défis sont énormes pour l’enseignant de français. « Nous donnons des possibilités aux enseignants afin qu’ils permettent aux élèves d’apprendre quand ils ne sont pas forcément à l’école en présentielle ou lorsqu’ils sont dans des zones reculées », précise-t-il.
Les travaux en atelier ont permis de revisiter l’enseignant de français, un nouveau pédagogue appelé à faire face au défi de l’enseignement à distance, mais aussi à la nouvelle relation qui le lie à l’apprenant.
Innocent D H
De bons points de la Gendarmerie nationale grâce à une opération menée par la 31ème Brigade d’Infanterie motorisée (BIM). Selon les informations rapportées par la Crtv-Radio, l’interpellation du cerveau du gang et ses complices localisés a permis aux éléments de la Gendarmerie nationale de procéder à la saisie des centaines de bœufs que les présumés voleurs s’apprêtaient à faire convoyer vers Yaoundé à bord de deux camions semi-remorque.
Cette source (Crtv-Radio), indique qu’il s’agissait d’un présumé réseau de voleurs de bétail opérant dans les régions du Nord, de l’Adamaoua, ainsi que le long de la frontière avec la République centrafricaine. Ils sont désormais dans la nasse de la Gendarmerie nationale. Selon les déclarations du Colonel Dominique Njoka, commandant la 31ème Brigade du BIM : « Nous allons remettre les bœufs entre les mains des autorités compétentes », a-t-il déclaré à la Radio publique.
L’on apprend par ailleurs que le vol de bétail a pris des proportions inquiétantes ces dernières années dans les régions septentrionales du Cameroun. Le Nord, l’Adamaoua notamment sont présentées comme l’ouvre des bandes organisées composées de malfrats locaux ou étrangers.
Quelque 1060 têtes de bœufs, ont été volées entre janvier et juin 2020 dans l’Adamaoua révèle l’Association pour le Développement socioculturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda). Ce qui a entraîné un manque à gagner de près de 265 millions de FCFA.
Boko Haram a volé aux éleveurs de l’Extrême-Nord au moins 17 000 têtes de bœufs, des milliers d’ovins et de caprins pour une valeur de près de trois milliards de francs CFA (environ 6 milliards de dollars), a révélé la Banque mondiale (BM) dans son rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole en Afrique centrale » présenté en 2018.
Innocent D H
Selon les experts, le charbon est utilisé comme énergie alternative dans plusieurs ménages du Nord. Dans un contexte marqué par l'avancée du désert, l'exploitation du charbon devient une problématique préoccupante. Selon Bertrand Gwodog, chef section départementale de la faune et des aires protégées à la délégation départementale des forêts et de la faune de la Bénoué : " le charbon en lui même ne pose pas de problème. Dans le Nord, l'absence des grumes de bois et l'avancée du désert font en sorte que l'exploitation du bois de chauffe pour en faire du charbon deviennent un acte répréhensible". Pour cela, un meilleur encadrement de l'activité d'exploitation du charbon est requis. Les pouvoirs publiques s'appuient sur la loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
"Le charbon est un produit spécial. Ce n'est que le Ministre des forêts qui, autorise l'exploitation. Le charbon est strictement interdit dans cette zone. Pour ceux qui exploitent le charbon de bois, la loi de 94 dit, qu'ils sont saisis, entendus sur procès verbal et mise à la disposition du Procureur de la République ", a expliqué davantage Bertrand Fortune Gwodog.
En dépit de la vulgarisation de cette disposition juridique dans, l'exploitation du charbon continue à faire de la résistance dans la région du Nord.
Innocent D H