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mercredi, 22 décembre 2021 10:43

CAN 2021 : Qui sont les ennemis du Cameroun ?

C’est extraordinaire ! Alors que nous sommes rendus à moins de 20 jours du coup d’envoi de la compétition sportive la plus attendue du continent, des pressions injustifiées s’abattent sur le Cameroun. Et des ombres insoupçonnables veulent à tous les prix priver à Roger Milla et Samuel Eto’o cette CAN tant rêvée. Plus que jamais, l’heure est venue pour tous les camerounais et tous les africains de se lever pour barrer la route à tous ces spectres qui veulent nous priver de ce moment de communion panafricaine.

 

Ahmad Ahmad et Issa Hayatou

Les problèmes de la CAN Camerounaise commencent avec l’arrivée à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) du Malgache Ahmad Ahmad le 16 mars 2017. Alors que ce dernier prenait la place du camerounais ISSA HAYATOU, tout portait à croire qu’il voulait très vite effacer du souvenir, le passage à la tête de la CAF de cet emblématique dirigeant du football africain. Très vite, au cours de la même année de son élection, il décide unilatéralement (au cours d’un symposium de la CAF à Rabat), sans concertation préalable avec les autorités camerounaises de faire passer la phase finale de la compétition de 16 équipes à 24 équipes.

La CAN passe de 16 à 24 !

Conséquences, le cahier de charge prescrit au pays des lions indomptables jusqu’à lors est complètement modifié. Les exigences sont multipliées de manière exponentielle. Le nouveau cahier des charges prévoit l'utilisation de six stades pour la compétition, deux stades d’au moins 15 000 places, deux stades d’au moins 20 000 places et deux stades d’au moins 40 000 places afin d'accueillir le match d’ouverture et la finale.

Le Cameroun ne va pas se laisser ébranler. Sentant l’affront ouvert, pour l’honneur de la Nation Vert-Rouge-Jaune, les autorités politiques vont faire le choix de terminer les travaux déjà engagés dans certains stades. Plus encore, la construction de nouveaux stades va s’accélérer, de même que la réfection d’autres infrastructures. Six stades sont donc prévus pour recevoir la compétition. Le Limbe Omnisports Stadium dans le Sud-Ouest est terminé depuis 2014, le Stade Omnisports de Bafoussam à l'ouest est livré en novembre 2016. Les travaux du stade de Douala, 50 000 places, et ceux du Stade d'Olembé, 60 000 places (Stade Paul Biya) ont débuté en mars 2015 et devaient s'achever au plus tard en 2018. Deux stades sont rénovés pour la compétition, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et le Stade Roumdé Adjia de Garoua qui doit compter 40 000 places.

Le Cameroun se voit retirer l’organisation 

Malgré tous ces efforts, le 30 novembre 2018, la CAF décide de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun. La raison est toute trouvée : les infrastructures ne sont pas au point. C’est l’Égypte qui va finalement organiser la CAN 2019. Une entente est trouvée avec les autres pays pour déplacer l’organisation camerounaise pour 2021. Et comme si toutes les forces de la nature militaient contre la tenue de cette fête sportive au Cameroun, la pandémie du Covid-19 va obliger la CAF à reporter une fois de plus la phase finale de la compétition pour début janvier 2022. Entre temps Ahmad Ahmad sera rattrapé par ses agissements peu scrupuleux. Suspendu par la FIFA avant même la fin de son mandat, il va perdre son poste de Président de la CAF au cours de l’Assemblée Générale de 2021.

L’apaisement avec Motsepe

Patrice Motsepe qui lui succède semble plus avenant vis-à-vis du pays des Lions Indomptables. Dans un premier temps, c’est de loin qu’il va observer les aller et retours des équipes d’inspection de la CAF au Cameroun. Des inspecteurs dont le discours ambivalent, voire hypocrite va contribuer à maintenir la pression sur la Cameroun. Lorsqu’ils sont à Yaoundé ou à Bafoussam, en visite d’inspection, le discours est aux louanges : “le Cameroun a de très belles infrastructures. Les travaux sont à 90% de taux de réalisation”. Mais une fois dans les bureaux au Caire, le discours change. “Le Cameroun a encore beaucoup à faire, de nombreux travaux sont loin d’être achevés.”

Patrice Motsepe va s’éprendre d’amitié pour le Président de la FECAFOOT d’alors, Seidou Mbouombo Njoya. L’ancien patron du football camerounais comptait parmi ses soutiens lors de la bataille électorale pour la tête de la CAF. Motsepe va peser de tout son poids pour que soit signé au Cameroun le fameux accord cadre qui attribue juridiquement l’organisation de la compétition au pays de Samuel Eto’o, le 22 octobre 2021. Puis va suivre une série d’évènements qui vont une fois encore complexifier la marche vers la CAN 2022 : l’élection à la tête de la FECAFOOT.

Le problème Samuel Eto’o...

Pour cette élection, la CAF et la FIFA ont fait le choix de soutenir Seidou Mbouombo Njoya. Motsepe va même battre campagne pour lui. Pour preuve cette fameuse rencontre de Kinshasa où il est expressément demandé à Samuel Eto’o d’être le 1er Vice-Président de Seidou. Ce dernier va refuser et la suite on la connait.

Immédiatement après son élection et la frustration du Président de la FIFA dont Samuel Eto’o n’est plus l’ami depuis un bon bout de temps, on entend parler d’une revendication de “club anglais” qui refusent que les footballeurs africains descendent au Cameroun. L’argument avancé, c’est la résurgence d’un nouveau variant COVID-19.

Or, au plus fort de cette même crise, l’UEFA a organisé l’Euro de football. Il s’est tenu les Jeux Olympiques. Au plus fort de cette crise, la CAF a supervisé au Cameroun la brillante tenue de la Coupe d’Afrique des A'. Au plus fort de cette crise, il est en train de se jouer l’UEFA Champions League avec des stades pleins. Toutes les compétitions internationales suivent leur cours.

D’où vient-il que ce ne soit que la CAN que ces footballeurs-là ne puissent pas jouer en toute sécurité ? Évidemment que le problème est ailleurs. Et alors que des discussions sont en cours dans les couloirs du football mondial pour savoir si oui ou non ces centaines de stars africaines qui illuminent le football européen vont accomplir leur pèlerinage footballistique au Cameroun, il devient urgent pour la communauté internationale de dénoncer ce genre de manœuvres qui ne servent pas le sport roi.

Le Cameroun doit organiser sereinement sa CAN. #TouchPasAMaCAN !

 

Stéphane NZESSEU

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Sous les auspices du Secrétaire de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, le Cameroun abrite du 14 au 17 décembre à Yaoundé, un atelier national sur la comptabilité publique et des entreprises en liaison avec les Objectifs de développement durable (ODD).

 

Dans ses explications, Juteau D. Tousse, premier conseiller à la Mission permanente du Cameroun à Genève déclare : « Le Gouvernement du Cameroun a pris l’engagement de permettre à ce que, dans le cadre de la comptabilité publique, des finances publiques, des entreprises publiques et privées, que nous puissions autant que faire se peut ressortir les éléments qui participent de nos engagements aux Objectifs de développement durable. Je prends un exemple, lorsque le gouvernement inscrit dans le cadre du budget de l’année, les forages. C’est l’accès à l’eau, c’est un objectif de développement durable. Lorsque nous parlons de la création des écoles, c’est un objectif de développement durable. Mais comment est-ce que ces éléments ressortent lorsque vous lisez le budget en termes des ODD ? C’est cela en fait ce qu’il est question aujourd’hui. C’est de pouvoir donner une certaine forme de transparence et de lisibilité. Parce qu’il n’y a pas un élément beaucoup plus palpable que les finances pour refléter ce que le Cameroun a prévu en termes d’ODD ». 

Le Cnuced fait savoir qu’à travers cet atelier, le projet vise à permettre au Cameroun de développer des outils contribuant à mettre en lumière leur contribution dans l’atteinte des ODD. Ceci à travers la comptabilité des entreprises et des acteurs publics. Il est indiqué que, cette nouvelle comptabilité a pour avantage de faciliter l’accès des secteurs publics et privés aux financements verts et innovants, outre d’améliorer la lisibilité et la transparence des comptes. Les rapports des entreprises sur la durabilité pouvant être un moyen de mesurer la contribution de celles-ci à la réalisation des Objectifs de développement durable.

L’on apprend que, les 17 Objectifs de développement durable donnent les orientations à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et durable pour tous. Ces ODD visent à répondre aux défis mondiaux auxquels la planète est confrontée notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.

Innocent D H

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Principal sujet abordé cette semaine par le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense

 

“Il fût un temps, entre la mi - 2017 et l’année 2018, où les antennes de radio et plateaux de certaines télévisions foisonnaient de programmes - débats, tous portant sur les probables évolutions que viendrait à connaître l’activité terroriste alors en expansion dans nos régions administratives du Nord - Ouest et du Sud - Ouest.

Experts, spécialistes, politologues, stratégistes et géo - stratégistes confrontaient par analyses interposées leurs points de vue sur la manière la plus indiquée de parvenir à un retour à la normale dans les zones en crise.

 

Pour avoir fait quelques études au - delà des frontières du continent africain, certaines de ces éminences se prétendant de la science politique infuse récoltée en Pays de Cocagne, prédisaient le chaos en seulement quelques mois dans les régions sous tension du Cameroun.

Un pessimisme noir et satanique plus qu’exagéré me direz - vous!!!Là n’est pas la question.

 

En effet, il y’a lieu encore à ce jour de s’interroger sur la lucidité et surtout la sincérité de celles et ceux - là qui, d’une manière plutôt agressive, ne préconisaient rien de moins que la sortie de toute représentation de l’Etat dans les régions troublées, avec en premier lieu le retrait des Forces de Maintien de l’Ordre accusées  d’être à l’origine de toutes les exactions à l’encontre des populations, sans qu’aucune preuve ne vienne pourtant étayer les imputations de ceux qui n’hésitaient pas à banaliser les atrocités commises par les terroristes, alors ouvertement qualifiés de héros.

Héros si l’on veut!

 

Mais les héros du pillage et du saccage, du rapt et du viol, des héros de la tuerie et de la mutiliation, de la perfidie et de la lâcheté, des héros de l’obscurantisme et du plus infâmant des infanticides. 

 

Osons seulement espérer au regard de la tournure que prennent les évènements que les mêmes laudateurs d’hier auront le courage aujourd’hui, de revenir sur la même jactance démontrer la nécessité pour leur projet séparatiste du massacre d’écoliers, élèves, étudiants et enseignants.

 

Espérons qu’ils viendront nous expliquer avec leur cynique arrogance en quoi l’ignorance serait utile à la prospérité d’une jeunesse qu’ils ont décimée à coups de fusils d’assaut et d’explosifs. 

 

Reconnaissons cependant, pour être tout à fait juste, qu’avec son tableau noir, ses crayons et ses stylos, ses livres et ses cahiers, avec ses sentences philosophiques, et ses théorèmes, l’école est un adversaire redoutable pour le parti du nihilisme intellectuel qui ambitionne de nous imposer ses mortifères volontés”.  

 

N.R.M

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Cela s’est fait à travers la présentation il y’a quelques heures  à l’hôtel la Falaise de Yaoundé, d’un document élaboré avec l’appui technique et financier de l’Organisme Onusien grâce au projet  “Making Every Woman and Girl Count”

 

Il s’agit d’un outil clé qui participe au renforcement de la prise en compte de l’aspect Genre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND 20-30), ainsi que dans celle de l'actuel cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies (UNSDCF); Sans oublier  la mise à jour de l'analyse commune de pays (CCA). 

 

Définition et Importance des “ Profils Genre” 

 

Les “Profils Genre” au Cameroun ( pour ne citer que cet exemple),  ont pour objectif majeur d’appuyer les équipes (siège et agences), à développer un dialogue et, faciliter la mise en réseau avec les partenaires, dans les pays où la problématique de la question de l’intégration du Genre se pose lors des opérations de développement. 

 

Importance du projet “Making Every Woman and Girl Count”

 

Cela a été mentionné comme principale recommandation à l’issue de la journée de réflexion, à savoir que le Profil Genre soit largement diffusé à travers le pays et utilisé par toutes les parties prenantes et acteurs du développement, en vue d’assurer le plaidoyer, l'élaboration de politiques et la mobilisation de ressources pour l'égalité des Genres.

 

En rappel, 

 

La présentation officielle de ce document à la communauté nationale et internationale impliquée dans les questions de Genre au Cameroun a été présidée par Mme Marie Thérèse ABENA ONDOA, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, avec à ses côté Mme HIND Jalal, Représentante ai. de l’ONU Femmes au Cameroun, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Cameroun.

 

La cérémonie a en outre connu la participation de tous les hauts responsables du MINPROFF et de nombreux autres Ministères, les acteurs du Système Statistique, les Organisations de la Société Civile, les Agences du Système des Nations Unies, les Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que les médias publics et privés. 

 

Nicole Ricci Minyem

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“Au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans des affrontements intercommunautaires meurtriers, depuis le début du mois, dans l’Extrême-Nord du Cameroun…”.

C’est l’annonce faite ce vendredi par l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ajoutant que ces violences “pour des ressources rares au Cameroun ont forcé 30.000 personnes à fuir au Tchad”.

Le Communiqué  

« Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)  est profondément préoccupé par les nouveaux affrontements intercommunautaires qui ont éclaté cette semaine dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, déplaçant des milliers de personnes à l’intérieur du pays et forçant plus de 30.000 personnes à fuir vers le Tchad voisin », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR.

Près de 80% des réfugiés camerounais au Tchad sont des femmes - dont beaucoup sont enceintes - et des enfants. Ils ont trouvé refuge à N’Djamena et dans les villages situés le long de la rive tchadienne du fleuve Logone.

Depuis le dimanche 5 décembre, au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres gravement blessées à la suite de la poursuite des combats depuis plusieurs jours. Des affrontements ont éclaté dans le village frontalier d’Ouloumsa à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet de la raréfaction des ressources en eau.

« La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins », a ajouté M. Cheshirkov. Au total, dix villages ont été réduits en cendres.

Le HCR contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées 

Le 8 décembre dernier également, des combats ont éclaté dans la ville camerounaise de Kousseri, une localité commerciale de quelque 200.000 habitants. Selon le HCR, le marché aux bestiaux de Kousseri a été détruit au cours des combats.

Au moins 10.000 personnes avaient fui Kousseri pour se rendre à Ndjamena, la capitale du Tchad, située à quelques kilomètres de l’autre côté des fleuves Chari et Logone, qui marquent la frontière avec le Cameroun. Une première flambée de violence intercommunautaire a eu lieu en août. A l’époque, 45 personnes avaient été tuées et 23.000 déplacées de force, dont 8.500 sont restées au Tchad depuis lors.

Le Tchad abrite près d’un million de réfugiés et de personnes déplacées internes et le Cameroun plus de 1,5 million de réfugiés et de déplacés internes. Le Tchad a réaffirmé son hospitalité envers les nouveaux arrivants et les autorités locales, ainsi que le HCR, d’autres agences des Nations Unies et des partenaires humanitaires, s’empressent de soutenir les réfugiés camerounais en leur fournissant un abri et une assistance d’urgence. Des personnes blessées ont été admises dans deux hôpitaux de N’Djamena.

Face à ce regain de tensions, des forces de sécurité camerounaises ont été dépêchées dans l’Extrême-Nord du Cameroun, mais la situation reste « volatile ». Le HCR a été contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées.

Des efforts de réconciliation menés à Kousseri depuis quelques jours par les membres du HCR et les autorités locales 

Selon l’agence onusienne, la crise climatique exacerbe les tensions dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Au cours des dernières décennies, la surface du lac Tchad - dont le fleuve Logone est le principal affluent - a diminué de 95%. Les pêcheurs et les agriculteurs ont creusé de vastes tranchées pour retenir l’eau restante du fleuve afin de pouvoir pêcher et cultiver. Mais les tranchées boueuses piègent et parfois tuent le bétail appartenant aux éleveurs, ce qui provoque des tensions et des combats.

Le HCR et les autorités ont mené des efforts de réconciliation à Kousseri depuis la semaine dernière, au cours desquels des représentants des communautés se sont engagés à mettre fin à la violence. « Mais sans action urgente pour traiter les causes profondes de la crise, la situation pourrait s’aggraver davantage », a fait valoir M. Cheshirkov, réitérant l’appel du HCR pour « un arrêt immédiat de la violence et au soutien de la communauté internationale pour aider les victimes et les réfugiés ».

Les ressources financières nécessaires pour répondre à la situation au Cameroun et au Tchad restent extrêmement faibles. Les besoins du HCR pour 2021 au Cameroun (près de 100 millions de dollars) et au Tchad (141 millions de dollars) ne sont financés qu’à hauteur de 52% et 54% respectivement”.

N.R.M

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L’annonce a été faite le 26 novembre 2021 à Yaoundé par l’ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, Jonghan Kim. C'était en marge du forum organisé sous le thème : « Gouvernance numérique en vue de la réforme administrative ». Il est ainsi question pour ce pays d'Asie de l'Est, de marquer ses 60 ans de la coopération avec le Cameroun.

 

Une autre retombée de la coopération avec la Corée du Sud au profit du Cameroun, c'est celui que va bénéficier le pays de Paul Biya dans le domaine du digital. La Corée compte débourser 4 milliards FCFA en 2022 pour la construction et l’équipement de trois campus numériques au Cameroun.

Selon les explications de l'Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, le projet qui sera financé à travers l’agence de coopération Koica a pour vocation de former 4000 jeunes camerounais par an. Ces campus numériques seront installés à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), à l’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies et de l’information et de la communication (Sup’Ptic) et à l’Institut supérieur de management public (ISMP), indique le diplomate.

Le projet constitue une étape fondamentale de la réforme administrative qui annonce « l’avènement de l’e-Government en vue d’assurer une transition vers une gouvernance digitale », fait savoir le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le qui relève que cette vision passe par la formation des agents publics et des futurs fonctionnaires.

Innocent D H

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Un soutien réitéré lors de la commémoration de la 31ème édition de la Journée Africaine de la Statistique car, du point de vue de cet Organisme, le Cameroun a fait ses preuves, au regard de son implication dans l’amélioration du Système Statistique national à travers le projet Women Count. 

 

C’est d’ailleurs ce projet, mis en oeuvre par ONU Femmes qui a réuni les acteurs du Système Statistique Camerounais à Yaoundé autour d’une table ronde ayant pour thème: “Moderniser les Systèmes Statistiques Nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique : Enjeux et perspectives pour une meilleure intégration du genre dans cette dynamique”. 

 

Il s’agissait pour l’Agence, à travers cette activité, d’apporter une contribution significative à la modernisation du système statistique camerounais, en favorisant une plateforme d’échanges, entre les producteurs de statistiques officielles, les acteurs impliqués dans les questions de genre et les utilisateurs, en vue de mieux satisfaire les différentes demandes. 

 

Les travaux de ce café genre qui se sont déroulés il y’a quelques jours, ont été facilités par la Division de la Coordination de l’Institut National de la Statistique (INS), qui a assuré la cohérence méthodologique et programmatique des échanges, ainsi qu’une présentation de l’intégration du dialogue producteurs-utilisateurs de statistiques officielles dans la SNDS 30. 

 

D’autres présentations autour du thème de la Journée, ont été faites par le Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP), le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) et le ministère des Arts et de la Culture (MINAC). 

 

Ces travaux ont aussi connu la participation des Experts du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), du ministère de l’Education de Base (MINEDUB), du ministère de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL), du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) et du Recensement Général de l’Agriculture et de l’Elevage (RGAE). 

 

Etaient aussi présents, les représentants de la Société Civile, à l’instar du Groupe de Travail sur le Genre et les Politiques Publiques au Cameroun (GTOG), du Groupe Consultatif de la Société Civile (CSAG), du Gender Data Journalists Network, de SDGs Winners ; et des établissements d’enseignement supérieur tels que l’Université de Yaoundé I, l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) et l’Institut Sous-régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA). 

 

La table ronde s’est achevée par la remise officielle de l’appui d’ONU Femmes aux cellules des statistiques des structures membres du Comité Technique sur les Statistiques de Genre au Cameroun (CTSGC), appui constitué de matériel informatique visant à apporter une modeste contribution à l’amélioration des conditions de travail des point focaux des statistiques de genre, au sein de ces Cellules.

 

Parmi les recommandations formulées à l’issue de cette activité, il y’en a une qui a particulièrement suscité l’adhésion de tous: l’intensification de la collaboration entre les points focaux Genre et Statistiques des ministères techniques et les autres structures, en vue d’améliorer la capacité du Comité Technique à produire des données fiables pour orienter la prise de décision.

 

Nicole Ricci Minyem

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Alors que les clairons de la catastrophe annoncée par ceux qui décidément ne veulent pas que la grande messe du football Africain se déroule au Cameroun rentre dans le régistre des faits divers, la Confédération Camerounaise de Football publie le prix des billets d’accès au stade.

La compétition, convient - il de le rappeler va se dérouler du 9 Janvier au 6 Février 2022.  Le public est dès lors convié à assister à des rencontres de haute gamme qui vont se jouer dans six stades, répartis dans cinq villes: Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe - Le Stade Omnisports de Mfandena - Le Stade Omnisports du Complexe sportif de Japoma - Limbe Omnisports Stadium - Stade Omnisports de Bafoussam Kouekong - Stade Omnisports de Roumdé Adia. 

 

Deux conditions doivent au préalable être remplies: Avoir son pass sanitaire qui prouve qu’on n’est pas atteint par le Covid 19 et disposer des moyens qui donnent accès au stade. Pour chaque spectateur, les fonds vont de 3000 à 20000 FCFA. 

 

Les équipes sont réparties dans six groupes pour six stades dont quatre flambants neufs. 

 

Le Cameroun qui accueille la compétition, est logé dans le Groupe A avec le Burkina Faso - l’Ethiopie - le Cap - Vert et va évoluer au Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe. Les équipes du Groupe B, dont le Sénégal - le Zimbabwe - la Guinée - le Malawi prendront leur quartier à Bafoussam;  Celles du Groupe C avec le Maroc - le Ghana - Les Comores - le Gabon vont elles aussi jouer à Yaoundé, mais plutôt au Stade Ahmadou-Ahidjo. 

 

Les équipes du Groupe D, à l’instar du Nigéria - de l’Egypte - du Soudan - de Guinée Bissau sont affectées au Stade Roumdé Adjia à Garoua.

Au complexe sportif du Stade Omnisports de Japoma, c’est le Groupe E avec les équipes comme l’Algérie - la Sierra Léone - la Guinée Equatoriale - la Côte d’Ivoire  et enfin le Groupe F constitué de la Tunisie - du Mali - de la Mauritanie et enfin de la Gambie est envoyé au Limbe Omnisport Stadium. 

 

Nicole Ricci Minyem

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dimanche, 28 novembre 2021 08:23

Crises sécuritaires au Cameroun: Perfidie des Ongs

Telle est la quintessence de l’information donnée ce Samedi par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - Mindef

 

“ Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est un adage populaire qui le dit, et il convient de lui donner raison. En effet, il y’a qu’à voir l’agitation frénétique et compulsionnelle, la hargne névrotique avec laquelle le Cameroun est voué aux gémonies par certains, depuis que ce pays connaît des déboires à sa sécurité. 

 

À peine si les atrocités perpétrées par les terroristes ne sont pas ouvertement jugées dignes de célébration. Au rang des ennemis avérés du Cameroun qui agissent sous fausse bannière humanitaire, l’on compte bon nombre d’organisations prétendument non gouvernementales.

 

Signalons d’emblée que la désignation Ong n’est ni une garantie d’indépendance, ni un label d’impartialité, encore moins un gage de désintéressement au plan pécuniaire.

 

Avec une régularité de métronome, c’est à tour de rôle que ces présomptueux parangons de la bien - pensance droit de l’hommiste se relaient,pour asséner des coups que chacun d’eux espèrent qu’ils seront fatal au Cameroun.

 

Dans un macabre déferlement de mensonges, ces usurpateurs de la qualité d’Ongs lancent de véritables appels au meurtre. Naturellement, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité sont leur cible de choix.

 

Lorsqu’ils ne sont pas accusés de faire un usage excessif de la force, pour avoir employé un bulldozer dans le but de dégager les barricades, et refermer les tranchées creusées par les bandes armées à plusieurs endroits sur les routes, nos militaires, nos gendarmes, nos policiers se voient reprocher tantôt l’incendie des édifices, tantôt les enlèvements d’enfants, sans parler des massacres à répétition “ des personnes présentant des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques”. Excusez du peu!

 

Les dernières offensives diffamatoires en date, qui ne sont certainement pas les dernières de la série, semblent démontrer que bien malgré eux, nos détracteurs seraient à court d’imagination.

 

Toutefois, cette énième série de calomnies arrive au moment où de plus en plus d’acteurs majeurs de l’opinion internationale se rallient aux positions du Cameroun, juste au moment où des signaux d’un prochain désamorçage des crispations se font de plus en plus perceptible, comme s’il fallait en remettre une, deux ou trois couches si nécessaires, pour torpiller cette initiative porteuse de tant d’espoirs. Est - ce un pur hasard? Allons donc savoir! 

 

Toujours est - il qu’avec les développements présents et à venir de la situation sécuritaire, la plus grande vigilance est de mise, pour ne pas se laisser suspendre par les perfidies de l’ennemi qui va jouer son va - tout, furieux et désespéré de voir sa proie lui échapper. Car, armé de sa formidable résilience, fort de l’inébranlable”. 


N.R.M    

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Sunday, 05 June 2022 11:01