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Le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Zakariaou Njoya a présidé une réflexion sur le sujet la semaine dernière à Yaoundé.

Bientôt, les sociétés et entreprises publiques pourront bénéficier des tarifs planchers périodiques et compétitifs. Le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Zakariaou Njoya a présidé la semaine dernière à Yaoundé, la cérémonie de présentation du mécanisme de gestion que propose la compagnie aérienne nationale, Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co). C’était en présence du Dg de Camair-Co, Ernest Dikoum.

Au menu de la rencontre, la gestion du portefeuille des voyages des personnels de l’Etat, des entreprises publiques et privées. Puisqu’il s’agit d’un mécanisme que la compagnie aérienne envisage de mettre sur pied avec l’appui de son conseil financier. Au cours de son allocution, Zakariaou Njoya a indiqué que cette approche participe de la relance des activités de cette entreprise.

«La Camair-Co est devenue en peu de temps, un acteur clé du transport aérien à l’intérieur du pays et au plan régional. Pour ce qui est de ce projet en phase de maturation, l’objectif est de centraliser l’émission des titres de transport aérien pour le compte de l’Etat, ses démembrements et les entreprises du secteur public et privé au Cameroun», a souligné le ministre délégué.

Concrètement, il s’agira, au plan opérationnel, d’émettre des titres de voyage par voie aérienne via la plateforme de Camair-Co, pour les voyages avec la compagnie nationale ou avec ses partenaires à travers le monde. Le ministre délégué Zakariaou Njoya a garanti que des mesures pour assurer les diligences en vue de la finalisation dudit projet seront rapidement prises. La phase pilote de ce mécanisme quant à elle, est déjà en cours.

La compagnie nationale aérienne a récemment rendu public ses performances de l’année 2018. Près de 350 000 passagers transportés en 2018. Des chiffres en nette évolution comparativement à 2017, où la compagnie avait transporté près de 300 000 passagers. Les recettes annuelles sont passées de plus de 16 milliards en 2017 à plus de 26 milliards en 2018. Des performances qui ont un impact significatif sur la vie socio-économique du Cameroun, avec entre autres, plus de 4000 emplois directs et indirects créés, près de 3000 personnes sous assurance socio-médicale.

Malgré ces résultats, la compagnie a connu quelques turbulences au cours de l’année écoulée. Notamment l’immobilisation de deux aéronefs ayant entraîné le ralentissement du rendement de la flotte. Pour y remédier, un plan de sortie de crise a été élaboré. L’entreprise va mobiliser des fonds en vue de l’entrée en service d’avions en location, la réparation des aéronefs immobilisés d’une part et le financement de la relance d’autre part.

 

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Principale raison évoquée par la communauté urbaine de Douala (CUD) agissant après un énième incendie de ce marché, la défaillance de cette entreprise.

Il aura fallu un autre incendie au marché congo de Douala pour faire constater à la communauté urbaine de la même ville, la défaillance de la Southwest International Construction Corporation (SICC) à qui avait été attribué en 2013, suite à un incendie, le marché de construction d’un marché moderne de 1400 boutiques.

Ledit marché moderne dont la livraison était prévue deux ans plus tard, puis renvoyée en 2018 n’aura jamais connu, avec cette entreprise, d’avancée significative sans que selon toute vraisemblance, cela n’émeuve la CUD.

Le motif de résiliation du contrat entre passé entre la CUD et la SICC semble être un euphémisme. En effet, de source crédible, cette entreprise n’en est pas à sa première expérience « difficile » au Cameroun. En effet, selon cette source digne de foi, la SICC peinerait depuis 9 ans, à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs CFA.

Ce qui doit être su ici est que cette joint-venture Camerouno-Américaine réalisait ces travaux de construction sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consiste pour une entreprise, à construire une infrastructure sur fonds propres, l’exploiter pendant un certain temps puis la céder à son propriétaire, ici la CUD, au terme d’une période d’exploitation contractuelle préétablie. L’entreprise avance à sa décharge, des difficultés financières ne lui ayant permis d’effectuer le travail à elle confié malgré son expertise.

Selon Investir au Cameroun, Suivant les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.

De toute évidence, il n’en sera rien, du moins avec cette entreprise. Il ne reste qu’à souhaiter que la construction de ce marché soit confiée à une autre entreprise, celle-là  plus confortable afin que cesse à jamais, la récurrence de ces spectacles désolants de boutiques partant en fumée, les flammes consumant les efforts des commerçants.

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Le service a repris depuis 9h30 ce lundi, au sein du consulat du Cameroun à Paris. C’est la principale information de la note de service signée en début de week- end, par Antoine Ahmadou, ministre conseiller et chargé d’affaire dans cette représentation diplomatique.

 

C’est le même qui, le 27 Janvier dernier, avait rédigé un communiqué, pour annoncer l’interruption des activités à l’ambassade, après les actes de vandalisme perpétrés par les militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et autres associations en froid avec le pouvoir de Yaoundé, qui se font appeler « anti sardinards ».

Des actes d’une barbarie incroyable, qui avaient occasionné la destruction de nombreux documents et équipements. Les "pro-Kamto" avaient remplacé les images du Chef de l’Etat, par celles de leur leader, sans manquer au passage de piller tout ce qui pouvait être à leur portée.

Ce qui a causé le courroux au sein de la communauté camerounaise qui réside dans la capitale française et même sur le plan local :

Marylin, pharmacienne et résidente en France : « Vous vous rendez compte, les documents de mes enfants sont dans cette ambassade. Je ne suis pas certain de retrouver le moindre papier, avec le chaos causé par ces individus. Une ambassade, c’est un peu comme notre maison. En dehors de nos papiers, et, je peux vous assurer que ce n’est pas facile pour ceux qui n’en n’ont pas, notamment pour les regroupements familiaux, mais, quand ça chauffe dehors, nous venons nous réfugier dans notre maison. A l’intérieur, on ne parle pas de formation politique et, je peux vous assurer que j’ai voté pour le professeur Kamto, mais, vraiment, je regrette… » 

Thomas, conducteur de moto : « Lorsque ces gens venaient nous distribuer les choses pendant la campagne, je ne savais pas que c’est cet esprit qui les anime. Madame, j’ai beaucoup de choses à dire, contre le gouvernement du Président actuel mais, je peux vous assurer que le Cameroun notre Cameroun est ce que nous avons de plus cher. C’est nous qui allons toujours tendre la main vers ces européens et, quand on détruit nos édifices, ils ont raison de nous prendre comme des personnes irréfléchies… Et c’est regrettable »

Le président du Mrc, face à la gravité des faits, avait réfuté toute responsabilité, arguant de ce que les "marches blanches" qu’il a initié, se limitaient à contester de manière pacifique, le résultat des élections, la nomination de certains membres du gouvernement qui avaient contribué à l’humiliation subie par le Cameroun qui s’est vu retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football masculin…

Il est important de relever, une fois de plus pour le regretter, que ce n’est pas seulement la représentation diplomatique de Paris qui a été saccagée. Celles de Berlin et du Royaume Uni ont subi le même sort. Toutefois, la décision prise par le consulat, selon un opérateur économique habitant dans la ville de Douala, « est une bonne chose, parce que les camerounais de France en ont besoin ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Les initiateurs de cet événement se sont réunis le 12 janvier 2019 dans la ville de Bamenda, région du Nord-Ouest. Le Cardinal Christian Tumi a indiqué que la nouvelle programmation de l’événement sera connue au terme des consultations menées.

Lors de cette réunion, les organisateurs de la Conférence générale anglophone (Cga) ont convenu de faire des consultations au Cameroun et à l’étranger, en attendant de trouver de nouvelles dates de tenue de cet événement. « Il est question d’avoir les impressions des acteurs politiques et de la société civile, pour avoir une gamme encore plus diversifiée de solutions de sortie de crise. Les anglophones de l’étranger sont également consultés. Même si on déjà ce qu’ils proposent comme solutions, il faut qu’on aille formellement vers eux, afin qu’ils nous le disent clairement », explique le dénommé Elie Smith l’un des membres du Comité de la Cga.  

Lors de la rencontre tenue en janvier dernier, le Cardinal Christian Tumi figure emblématique de la Cga a pris du temps pour déplorer le fait que « les consultations n’aient pas été suffisamment menées. C’est la raison pour laquelle nous envoyons des missions en Amérique, en Europe et sur le territoire national (…) Dès que nous aurons les résultats de la vaste mission de consultation, une date et un lieu pour la Conférence seront immédiatement annoncés ». Il a donc été question lors de la réunion de janvier de donner de nouvelles orientations à la Cga. Par ailleurs il a été indiqué qu’après les consultations actuellement menées, un rapport sera dressé. Elie Smith affirme qu’après cela les nouvelles programmations seront rendues publiques.

A titre de la Cga a déjà connu deux reports. C’est ce qui justifie la précaution prise par l’équipe du Cardinal Tumi qui ne souhaite plus avancer de date pouvant conduire à une autre déconvenue. Les deux premières programmations ont été annulées faute d’autorisation de manifestation. La première date était prévue pour les 29 et 30 août 2018. Et la deuxième était prévue pour les 21 et 22 novembre 2018. Selon des observateurs, les raisons sécuritaires sont à l’origine de ces reports.

Certains observateurs estiment que l’objectif de la Cga est louable. Car la Conférence vise la rencontre qui devrait réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise qui secoue les régions anglophones depuis la fin de l’année 2016. « Nous cherchons à répondre à une question : quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », avait expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lors de la Conférence de presse du mercredi 14 novembre 2018.

Liliane N.

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Les femmes du nord  fréquentent de plus en plus les marabouts.

Ce n’est pas un phénomène nouveau, force est de constater que le « maraboutage» semble être de plus en plus prisé, particulièrement par la gent féminine dans cette partie du pays. De la ville de Maroua à Garoua, en passant par Ouro Mal Ahmadou. Le phénomène du maraboutage n’est pas qu’une simple réalité. De même, aussi bien à l'Adamaoua, qu’aux deux autres régions septentrionales il « transcende » les frontières régionales. Comme des commis voyageurs, ces « divins » vont de région en région, à la recherche de patients  (dont la grande majorité sont les femmes), pour disent-ils « leur venir en aide ». Comment cela est ce possible?

Les propositions de solutions à leurs problèmes. Nous sommes  Samedi  24  Février 2019. Il est 16 heures dans le village de Garoua-WINDE. A l’intérieur d’une cour, une mini-villa inachevée est habitée par un jeune-homme. Marié, il est père de trois enfants. Sa cour, selon certaines sources ne désemplit pas. Des “vas” et “viens” de femmes, souvent à deux, elles sont là pour consultations. Pas n’importe laquelle ! Il s’agit en la matière d’occultisme. Des cauris ou encore des écritures coraniques pour certains, du sable et des génies, ou autres objets sacrés pour d’autres, le marabout ne manque pas de « procédés » pour prédire l’avenir qu’il soit meilleur ou pire pour leurs patientes.

Selon certains dires, les marabouts travaillent avec le feu, la terre, l’eau et l’air. Ces quatre forces essentielles et naturelles de la vie en disent bien de choses. Des choses que seuls ces divins peuvent “sentir”, analyser et interpréter avant de conclure de la vie. Certes, les femmes qui fréquentent ces lieux ne cherchent que la paix du cœur et un foyer paisible, où elles sont aimées de leurs conjoints, tout en empêchant ce dernier de « voir » d’autres femmes dehors. D’autres consultent encore les marabouts à la recherche de solutions pour la réussite sociale et professionnelle de leur progéniture.

« Grace à mallam mon fils à trouver du travail, de temps en temps on va vers lui pour les sacrifices», nous indique Fadimatou au quartier Foulberé. Elles le font aussi dans l’espoir de voir prospérer leurs activités génératrices de revenus, les raisons variant selon les objectifs poursuivis de ces «patientes » d’un génie particulier. Contre des prix oscillant entre 2000F et 7000 F CFA, sans compter les dépenses des sacrifices à faire, condition « sine qua non » pour que les vœux soient exhaussés. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces derniers « se la coulent douce » avec le peu que ces femmes gagnent.

Aussi, même si elles consultent pour leur bien-être, il n’en demeure pas moins qu’elles le fassent parfois pour d’autres fins inavouées. Comme les meurtres et autres sortilèges. « Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi j’avais toujours la malchance, le marabout m’a sorti de l’impasse » souligne Soureya. Les femmes chez les marabouts n’est peut-être pas un mal en soi, mais croire en soi nous semble plus raisonnable.

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En fin de semaine dernière, le journal Jeune Afrique (JA) a publié en sa Une principale la première Dame du Cameroun, Chantal Biya, qu’il présente comme celle qui dirige désormais le pays, auprès de son époux Paul Biya, 86 ans.

Peut-on confirmer que Paul Biya tient encore le pouvoir au Cameroun?

Au Cameroun, le titre de Première Dame est celui que l'on reconnait à l'épouse du président de la République, Chef de l'Etat que ce dernier s'appelle comme aujourd'hui Paul Biya ou qu'il soit demain quelqu'un d'autre. S’il est vrai que Chantal Biya l'épouse actuelle du Chef de l'Etat exerce bien, comme toute épouse auprès de son mari un rôle d'influence qui ne devrait être ni surestimé ni  sous estimé mais pris à juste mesure, il est en revanche faux de laisser croire  comme le fait Jeune Afrique que le Cameroun serait  subitement passé sans qu'il y ait eu un changement de constitution et hiérarchie au sommet de l'Etat au Cameroun dans laquelle Paul Biya partagerait le Pouvoir Suprême avec son épouse Chantal Biya. Non, Paul Biya exerce bel et bien tout seul à l'heure actuelle et ce jusqu'en 2025 la plénitude de ses pouvoirs constitutionnels et la légitimité qui en découle.

 

Pourquoi le journal Jeune Afrique présente  Chantal Biya  comme  celle qui dirige  le  Cameroun et  pourquoi une telle attaque du journal  vis-à-vis de la première dame du Cameroun Chantal Biya ?

Il faut d'abord comprendre que les attaques de Jeune Afrique contre la Première Dame visent en réalité à  punir Paul Biya de sa décision d'avoir  fermé   le robinet des public reportages qui était jadis presqu'exclusivement réservé à ce journal au Cameroun. Il  me souvient qu'a l'époque, il suffisait que le rédacteur  en Chef actuel de ce journal qui est reste le même depuis des décennies  vint au Cameroun rencontrer les responsables du Cabinet Civil ,des principales  entreprises publiques et des banques pour se voir octroyer  la quasi exclusivité  du marche publicitaire dans le pays. C’est une réalité  indéniable qu’a eu cours dans le pays pendant de longues années. Pour se convaincre paradoxalement, il suffirait que le Président  Paul Biya reverse sa politique pour voir aussitôt  une nouvelle lune de miel s'instaurer  dans nos relations avec cet hebdomadaire panafricain. C'est donc dire que sa stratégie actuelle obéit  essentiellement à  des intérêts purement mercantilistes.

 

Qui est derrière cette campagne, à la frontière de la diffamation, de la manipulation, et de la propagande  et comment comprendre ce changement de position de Jeune Afrique vis-à-vis du Cameroun?

Une fois ceci dit les attaques ciblées contre Chantal Biya obéissent  à la stratégie qui consiste à s'acharner sur l'épouse qu'on considère  comme le maillon faible  à plusieurs égards pour atteindre  et faire plier le conjoint. Ici toutes les stratégies de diabolisation de la Première Dame vont être cyniquement utilisées. On l'accuse de bric à bras  d'être responsable de l'échec  de la CAN 2019 en même  temps qu'on instrumentalise en son encontre toutes les frustrations nées  du dernier remaniement ministériel. A cela s'ajoute enfin  une campagne éhontée d'allégations mensongères   visant  à  faire croire a une cohabitation au sommet de l'Etat entre le Président Paul Biya et son épouse.

 

Pensez vous que le journal panafricain Jeune Afrique se livre à des pratiques qui "bafouent les valeurs du journalisme.

Nous pensons en effet que ce journal panafricain en se livrant a haute échelle  à un tel business  bafoue les valeurs cardinales du journalisme qui devraient être fondées sur la recherche permanente de l'équilibre et  entre la recherche permanente de l'information, l’intérêt des lecteurs et le souci de sa propre rentabilité sans chercher à  privilégier  l'un des facteurs au détriment de l'autre.

 

Peut –on  reprocher  tout le mal du monde à Chantal Biya  de prétendre à diriger  le Cameroun un jour? 

La réponse ici est clairement que oui, Chantal Biya comme d'ailleurs toute autre citoyenne camerounaise peut légitimement nourrir l'ambition à  terme de diriger  notre pays. Lui denier une telle ambition relèverait du sexisme une attitude qui serait condamnable dans un pays qui se veut démocratique et qui aspire à  l'égalité des sexes. Chantal Biya assure déjà la Présidence du Cerac depuis de longues années ainsi que sur le plan international les destinées des Synergies  Africaines contre le SIDA. Nous pensons et les camerounais dans leur immense majorité avec nous que l’action humanitaire de cette Dame de Cœur gagnerait à être amplifie par son élévation au titre symbolique de PRINCESSE DU PEUPLE  pour s'occuper  au delà des camerounais d'en haut  des couches les plus démunies de la population.

 

Propos recueillis par Félix Swaboka

Published in Tribune Libre

La révélation a été faite, le vendredi 23 février par le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa, au cours d’une cérémonie de remise de 1000 tables bancs aux différents établissements.

 Ce n’est plus un secret pour personne, dans l’arrondissement de Tcheboa dans la région du Nord. Plus de 25 000 élèves ont étudiés, assis à même le sol pour l’année scolaire 2018/2019 dans l’arrondissement de Tcheboa . Des écoles situées dans les localités  ont vu leurs effectifs triplés voire plus, du fait de l'accueil des élèves  des parents. Le déficit énorme en enseignant s’est encore aggravé par l’instabilité au poste des enseignants en cours d’intégration et des affectations effectuées en milieu d’année dans cet arrondissement.

«  Au total, il s’impose un besoin de  200 personnels administratifs dans le département du Tchéboa , 500  personnels enseignants, toutes disciplines confondues. Au niveau des infrastructures, certains établissements fonctionnent dans des locaux d’emprunt. Les besoins en construction s’élèvent à 350 salles de classe, 20 ateliers, 52 blocs administratifs, 200 logements d’astreints et en réfection de 34 salles de classe  et plus de 25 000  élèves étudiés au sol  », constate  un proche collaborateur du délégué d’arrondissement   des enseignements secondaires.

Pour résoudre une partie des problèmes dans son arrondissement , le vendredi 23 février 2019 le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa a remis plus de 1000 tables bancs aux différents établissements maternels, primaires et secondaires de cette unité administrative dirigée par le Sous-préfet Nkolo Eva Emmanuel : « Le don de 1000 tables sur fond Feicom n’est qu’un début de solution, nous recherchons encore d’autres sponsors pour améliorer les conditions d’apprentissage aux enfants »,indique le maire de la commune de Ngong avant de renchérit , « un banc prend trois élèves et si l’on fait le ratio, il nous faut au moins 8334 tables. En cette année 2019, sur fond propre de la Commune, il est prévu la confection de 600 autres ».

Le personnel enseignants n’est pas en reste, obligé de travailler debout des journées entières fautes de siège, dans ces écoles abandonnées à elles-mêmes depuis plusieurs années. Ces derniers se sont exprimés au cours de la dite  cérémonie de remise d’un don de tables-bancs effectué par la mairie de Ngong « C’est une bonne chose que nous puissions enfin voir un geste aussi minime soit-il.

Nous souhaitons surtout que les choses ne s’arrêtent pas là, que les pouvoirs publics nous viennent véritablement en aide, parce que nous évoluons dans des conditions vraiment difficiles » confie le directeur de l’école publique de Tcheboa.

 

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C’est depuis l’ouverture du Salon internationale de l'entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé au Cameroun que les experts ont été conviés, à apporter des éclaircissements par rapport aux questions liées aux  énergies renouvelables.

 

Tout un stand a été mis à la disposition des membres de l’association camerounaise pour les Energies Renouvelables et autres acteurs œuvrant dans ce secteur d’activités, porteurs d’emplois les différentes ouvertures ou offres de ce secteur de développement. Chaque jour, ils sont nombreux à assister aux expositions et autres conférences – débats

 Le Cameroun  dispose  d’un  des meilleurs potentiels en énergies renouvelables africain. Pourtant, l’on a noté comme une réduction de l’activité entre 2005 à 2014. La production est passée de 81,5% à 57,55% du mix national, le Cameroun  ayant  investi  dans ses capacités de production d’électricité  fossiles doit faire face  à l’augmentation  rapide de sa demande énergétique.

Ce sont les principaux axes que les membres de l’association  camerounaise  pour les Energies renouvelables ont proposé comme thématique, lors de l’une des conférences débats : La stratégie nationale du développement de la filière mise en place par le gouvernement.

Cette conférence- débat qui s’est étalée sur deux  jours, les 21 et 22 février 2019 a vu connu la participation des experts nationaux et internationaux. Ils ont entre autres évoqué l’état de lieux  et la politique de développement  d’un Mix de production  à partir  de sources  renouvelables mise en place par le gouvernement  pour les années à venir - l’intégration  des énergies renouvelables  au réseau de distribution  l’identification  des solutions d’accès  à l’électricité pour les collectivités  locales hors réseau - les mécanisme  de financements suivant le choix  de la ressource par les bailleurs de fonds internationaux et le retour  d’expérience  des acteurs  professionnels du secteur  pour favoriser l’implémentation  d’un cadre technique et normatif  propice aux partenariats sur les projets Enr.

A côté des rencontres en salle, les responsables de cette association ont prévu neufs jours d’exposition dans le village des énergies  renouvelables avec des présentations dédiées à des rencontres  individualisées sous divers stands. Les B to B  entres les décideurs, les industriels, les  bailleurs de fonds, les développeurs  de projets  camerounais ainsi que les apporteurs de solutions internationales. Sont aussi présents, les membres des syndicats et organisations des énergies renouvelables.

Il est important de souligner que les sources d’énergies renouvelables constituent  plus que par le passé, l’un des volets les plus importants  des énergies du futur. Au vu  de rôle primordial de cette ressource  dans  le développement  durable, les pouvoirs publics ont mis en place un programme national des énergies renouvelables  de même que celui de la maîtrise de l’énergie.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie
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De la création du Ministère de la Décentralisation et du Développement local à la réforme de la Cour suprême en passant par la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, Paul Biya a opté pour la mise en place d’un certain nombre de structures pour répondre aux attentes des camerounais des régions anglophones.

 

Depuis le début de la crise dite anglophone au Cameroun en octobre 2016, Paul Biya le président de la République s’est résolu de répondre aux sollicitations des plaignants. En première position, il y a eu la création du ministère de la Décentralisation et du Développement local lors du réaménagement du gouvernement survenu le 2 mars 2018. Les 6 et 7 février 2019 dans la capitale Yaoundé, se sont tenues les premières assises générales de la Commune.

Les Collectivités territoriales décentralisées ont été placées au cœur des enjeux du développement local. La création dudit ministère qui a présidé ces assises a été la concrétisation de la volonté de Paul Biya de résoudre les problèmes liés à la crise. Car rappelons que lors son discours de fin d’année 2017, il déclarait « les consultations que j’ai menées mais aussi les multiples avis et suggestions que j’ai recceuillis m’ont conforté dans l’idée que nos concitoyens souhaitent participer davantage à la gestion de leurs affaires, notamment au niveau local ».

Le président de la République a aussi procédé à la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) aujourd’hui dirigée par Peter Mafany Musonge. Lors de son adresse à la jeunesse de la 52ème édition de leur fête, Paul Biya a indiqué que cette Commission est là pour « s’attaquer au cœur du problème ». Depuis lors Peter Mafany Musonge et les autres membres de la Commission ont initié des descentes dans les administrations et les structures publiques pour s’assurer de l’effectivité du bilinguisme. Car rappelons qu’entre autres, l’une des missions de cette structure est d’œuvrer à la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme au Cameroun dans l’optique de maintenir la paix, de consolider l’unité nationale.

Paul Biya a également créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration actuellement dirigé par Faï Yengo Francis. La structure qui a vu le jour le 30 novembre 2018, a récemment tenu ses premières assises pour évaluer son travail sur le terrain. Ce Comité à la charge de d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui souhaitent déposer les armes comme voulu par le Président de la République.

Une autre réponse institutionnelle du Chef de l’Etat est la mise en place d’un Plan d’assistance humanitaire d’urgence. C’est le 20 juin 2018 que ledit Plan a été lancé par Philemon Yang le Premier Ministre à cette époque. Le coût global de l’opération est d’un peu plus de 12,7 milliards de FCFA. Le 13 juillet 2018 a eu lieu le lancement officiel de la distribution des aides. Rendu à ce jour, d’après les autorités plus de 60 000 personnes ont bénéficié de ces aides.

Paul Biya a par ailleurs procédé à la réforme de la Cour suprême. Cette action avait pour but de s’assurer du respect de la Common Law à la Cour. Il y a donc eu la création de la section de ladite Common Law dans cette juridiction. Il y a eu la promulgation de la loi 2017/014 du 12 juillet 2017 modifiant certaines dispositions de la loi du 29 décembre 2006 portant organisation et fonctionnement de la Cour suprême. A ces mesures institutionnelles, il faut ajouter la réforme de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Liliane N.

Published in Politique

Les exactions causées par les rebelles sécessionnistes au Cameroun continuent de mettre en mal les populations locales et l’économie nationale. Cependant, certaines ONG internationales attribuent ces actes de barbarie aux forces de défense.

 

Human rights watch a fait une publication dans laquelle elle présente les derniers événements survenus dans les régions anglophones du Cameroun. Seulement, dans ledit article, elle évoque entre autres, l’enlèvement de 170 élèves d’un pensionnat le 16 février dernier et la “destruction” de l’hôpital de Kumba le 11 février par les séparatistes.

“La crise dans les régions anglophones du Cameroun a eu de lourdes conséquences sur l’éducation. Les séparatistes et des assaillants inconnus ont endommagé, détruit ou incendié de nombreuses écoles et enlevé des centaines d’élèves à travers ces régions”, peut-on lire dans l’article.

Mais quelle est donc cette idée saugrenue qui fait que Human rights watch ose comparer les exactions commises par les séparatistes avec de supposées actions commises par les Forces de Sécurité ? Comment comparer des terroristes et une armée ? A-t-on déjà fait la comparaison entre Al Qaïda et l’armée américaine ? Une guerre est certes sale et jamais souhaitée, mais une force Républicaine ne mène pas des actions terrifiantes: elle défend la population et l’Etat.

L’armée camerounaise est déployée dans les régions en crise du Cameroun pour assurer la protection des civils et non pour la mettre en mal. Les affirmations de HRW restent donc infondées dans la mesure où elles sont faites au conditionnel et sans documentation concrète. HRW semble vouloir assimiler toutes les conséquences des actes posés par les combattants rebelles aux mesures de sécurité prises par les forces de défense camerounaises, assimilant des tirs de sommation des soldats à des coups de feu visant à menacer des patients à l’hôpital. Des actes commis par les séparatistes sont plus ou moins attribués à l’armée, ce qui représente certainement un début d’accusation de violation des droits de l’Homme par l’Etat camerounais.

Depuis quelques semaines, la recrudescence des violences dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a été largement diffusée par les médias nationaux et internationaux, suscitant désolation et surtout colère chez tout le monde. Il devient donc difficile de concevoir qu’au lendemain de toutes ces attaques, l’on en vienne à prendre l’armée pour responsable.

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01