Langui est l’une des localités situées dans l’arrondissement de Tchéboa dans la région du Nord au Cameroun. Dans cette partie du pays, l’on note de manière récurrente l’avancée du phénomène de déperdition scolaire et de mariage précoce. C’est pour inverser cette tendance que la table ronde y a été organisée ce jeudi, 07 mars. Occasion pour les membres de cette organisation partenaire du Gouvernement camerounais, de sensibiliser les populations sur l’égalité de sexe et de genre.
La promotion du genre en cette période où la femme est à l’honneur sonne donc, comme un impératif catégorique étant donné que la thématique de la Journée Internationale de Femme retenue cette année est fort évocateur à propos. Simo Hape Imelda, de Plan for Girls a apprécié l’objectif atteint par l’institution internationale dont elle en est la conseillère. Elle affirme : « les aspects des pratiques socioculturelles néfastes ont été abordés, ainsi que ceux de l’égalité de genre pour qu’ensemble avec les populations nous identifions ces pratiques qui empêchent l’atteinte des objectifs escomptés ».
Cette rencontre a servi d’enseignement aux participants qui avouent avoir beaucoup appris, surtout à prendre en compte le fait que Langui est une zone rurale comme tout autre, et où l’accès à l’information et aux débats constructifs ne sont pas toujours la chose la mieux partagée entre les populations. Désormais, celles-ci sont édifiées sur le respect de l’égalité de sexe qui passe inévitablement par la valorisation des droits de la femme au même titre que ceux de l’homme. Les clivages sociaux, traditionnels et même religieux vont être combattus pour ne que prendre en compte l’égalité de genre. Ont promis les habitants de Langui.
La table ronde a par la suite servi de prétexte pour la remise de dons aux femmes par le Plan International. Une donation constituée des cartons huile de table, d’allumettes entre autres. Les femmes repartent avec une même détermination, celle de tordre coup à toute forme de violence à l’égard des femmes.
Il est impossible de rabaisser les femmes camerounaises à un certain niveau quand on sait qu’elles aspirent désormais à la grandeur. Très actives, elles sont devenues les vraies « rivales » des hommes et elles sont aussi là pour montrer le chemin.
Madame Chantal Biya, une dame de cœur.
Elle fait sans aucun doute l’unanimité auprès de la quasi-totalité de la population camerounaise. La première dame a un « cœur gros comme le monde » car elle est toujours à l’écoute de la population. Ainsi, dans le but de sensibiliser l’opinion nationale et internationale pour la lutte contre la pauvreté, la maladie, la misère et les exclusions de toute nature en milieu urbain et rural, elle a décidé de créer la Fondation qui porte son nom afin de venir en aide aux couches sociales défavorisées et de lutter contre les souffrances avec des objectifs spécifiques. Il s'agit notamment de : la prévention et le soulagement des souffrances humaines, la protection, l’éducation et es actions sociales et sanitaires en faveur de la mère et de l’enfant, l’assistance et l’encadrement des enfants abandonnés, l’assistance aux personnes âgées, la protection de a famille etc. Des actes comme ceux là, on en compte plus avec elle. Mère, épouse et femme d’affaires, elle est toujours prête à aider les nécessiteux. La première dame reste un modèle à suivre au sein de la nation camerounaise et au-delà.
Gaëlle Enganamouit, le talent au bout des pieds
Gaëlle Enganamouit est une femme camerounaise forte et capable. Celle qui se démarque dans le football féminin a cru en elle et en son talent malgré les moqueries et les brimades, elle ne s’est pas laissée intimider et surtout pas décourager. Elle a plutôt été motivée afin de sortir sa famille de la pauvreté. Gaëlle a fait parler d’elle pendant la CAN féminine 2016. Aujourd’hui, elle est fière d’elle et de ce qu’elle est devenue. Ainsi, elle appelle à une prise de conscience de la jeunesse mais surtout de la femme à qui elle demande de croire en elle, à son talent, de tourner le dos au gain facile et de travailler dur pour atteindre ses objectifs. La fille qui se fait appeler « l’enfant des rails » a ouvert il y a plusieurs mois déjà une école de football pour les filles qui veulent faire carrière dans le football comme elle.
Célestine Ketcha Courtes, une vraie battante
C’est une femme qui s’illustre comme un exemple à suivre. Célestine Ketcha épouse Courtès, née le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, est une femme politique et opératrice économique camerounaise. Femme d'affaires, présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), présidente de la section REFELA-CAM, ancien maire de la commune de Banganté, et depuis le 04 janvier 2019, ministre de l'Habitat et du Développement urbain dans le gouvernement Joseph Dion Ngute, Ketcha Courtes est désormais celle là que toutes les femmes camerounaises veulent ressembler. Agé de 55 ans, l’ancienne étudiante de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) de Douala est admirée non seulement pour son dynamisme affiché à la tête de la mairie de Bangangté mais aussi pour ses valeurs morales. Citée en exemple au Cameroun et en Afrique, son charisme a récemment favorisé sa réélection pour trois ans à la Présidence du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (REFELA), une organisation regroupant toutes les femmes exerçant une fonction élective au sein des collectivités locales de toutes les cinq régions d’Afrique. C’était le 22 novembre 2018 à Marrakech au Maroc, dans le cadre du 8ème salon des Africités. Une femme aux multiples casquettes qui fait la fierté de toutes les femmes.
Ces femmes sont des véritables combattantes, chacune dans son domaine et elles font la fierté de la gent féminine au Cameroun
Danielle Ngono Efondo
Le nouveau code des assurances publié le 22 février 2019 fait ressortir un élément nouveau dans le secteur de l’assurance-vie au Cameroun. Et pour cause, révèle Eco Matin, il ressort de l’alinéa 13 de l’article 128 qui exonérait la taxe sur la valeur ajouté à 19,25% a été supprimé. Ni le gouvernement encore moins le parlement n’ont particulièrement communiqué sur cette modification.
A en croire le journal, ce changement de législation rend désormais imposable de TVA tous les produits d’assurance-vie vendus au Cameroun. En d’autres termes, pour se constituer une réserve de capital qu’on pourra utiliser dans la vie de retraités, il faudra payer près de 20 FCFA, pour chaque 100 FCFA gardés. Plus encore, cette suppression concerne aussi l’assurance maladie, qui commençait déjà à rentrer dans les habitudes d’une société camerounaise en proie à de nouvelles formes de maladies.
La logique derrière ce projet législatif du gouvernement n’est pas claire et le parlement ne semble même pas avoir remarqué la situation. Mais les experts du milieu pensent que, le niveau de rentabilité offert aux épargnants par les produits d’assurance-vie est faible. De ce fait, les clients se tournent donc systématiquement vers les banques. En effet, la loi de finances 2019 fiscalise toute rémunération perçue dans le cadre d’un compte d’épargne ou de dépôt excepter les bons de caisse. Alors le débat autour d’une course aux dépôts ne se pose pas car même les banques ont des taux bas.
Toujours selon les spécialistes, c’est la façon pout l’Etat veut d’avantage dynamiser la circulation des flux financiers car, aujourd’hui trop d’institutions financières conservent les capitaux des particuliers sans toutefois les réinvestir dans l’économie. L’Etat veut donc que les épargnants se tournent vers des solutions alternatives telles que les OPCVM qui bénéficient d’avantages fiscaux conséquents, afin de doper l’investissement intérieur.
Il faut indiquer que, sur la base des chiffres produits par la fédération des compagnies d’assurance de droits nationaux africains, l’assurance-vie a fait son chemin au Cameroun, ajouté 7 millions $ à son chiffre d’affaires entre 2012 et 2016 et atteint les 87,3 millions $ (50,22 milliards de FCFA).
«On pourrait trouver paradoxal que les solutions d’assurance vie soit fiscalisées alors que les comptes d’épargne au niveau des banque rémunèrent plutôt les clients. Le risque majeur dans cette situation porte sur des résiliations massives qui pourraient fragiliser les compagnies. Des solutions alternatives peu onéreuses telles que les banques et les mécanismes informels tels que les tontines, prendront le relais», explique un expert dans les colonnes du journal Eco Matin.
Le premier impacté par cette décision risque d’être Allianz Cameroun. La filiale du groupe allemand était en 2016, le premier en termes d’assurance-vie avec des parts de marché de 34%. Benefical Life Insurance et SUNU Assurance-vie risquent aussi de subir cette décision. Viendront enfin les entreprises qui seront contraintes d’assurer leurs salariés, et qui risquent de voir exploser les dépenses de personnels.
Ceux qui pourraient se frotter les mains ce seront les banques. Elles ont un grand besoin de liquidités de long terme. Du moment qu’elles n’auront plus besoin de passer par les services d’assurance pour mobiliser ce type d’épargne, elles ne devraient pas hésiter à doper leurs services de bancassurance. Il y a enfin la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale qui pourrait voir son nombre d’adhérents augmenter, même si elle n’a pas toute la confiance des cotisants.
Otric N.
Le stade Roumde Adjia de Garoua renaîtra de ses cendres dans cette partie du pays. Cette conviction ne fait que se renforcer chaque jour nouveau qui se lève et au vu des engagements du portugais Mota Engil, une entreprise de renommée internationale qui n’a plus rien à prouver, et des employés camerounais et étrangers sur les différents chantiers sportifs et hôteliers attribués à cette entreprise et ce malgré toutes les embûches semées.
Ce stade vieux de 40 ans (construit en 1978) connaît une véritable cure de jouvence qui permettra à terme sa modernisation et son agrandissement et offrira au public de la capitale du Nord du Cameroun un antre de football et autres événements sportifs importants. Un hommage aussi à la plus puissante équipe locale de football depuis des décennies, le Coton Sport de Garoua.
S’il fallait faire une évaluation globale de l’évolution des différents chantiers de la Can à Garoua par l’entreprise Mota–Engil à la date du 06 Mars 2019. Les travaux se poursuivent sereinement, avec une consommation de près de 90% des délais impartis, les différents taux d’exécution oscillent globalement autour de 90% avec une mention plus qu’honorable pour l’entreprise Mota Engil.
L’entreprise portugaise compte une réelle avance sur les autres entreprises dans la ville de Garoua. Au dernier pointage, l’exécution de l’hôtel 70 chambres se trouve autour de 85%, une évaluation qui tient compte de la mobilisation tant sur le plan humain que technique de l’entreprise portugaise. Signaler que le gros œuvre est quasiment achevé et que les travaux de finition sont presque lancés dans les différents chantiers. Selon le dernier pointage effectué par le délégué régional sport pour le Nord, le chantier de réhabilitation du stade omnisport de Roumdé Adjia est à 90% tandis que celui du stade annexe est évalué à 85% également.
A en croire Raoul Kouakam Mbenjo, chargé des relations publiques de l’entreprise Moto-Engil : « Toutes les infrastructures sportives de l’entreprise Mota-Engil devront être livrées et les travaux se poursuivent dans les différents sites. Garoua sera prêt le jour dit ». L’entreprise portugaise rassure des milliers des populations de la région du Nord au vue de l’état d’avancement de la réhabilitation du stade omnisport de Garoua.
Félix Swaboka
Plus de 35 000 ressortissants nigérians, fuyant les exactions de la secte Boko Haram dans leur localité, ont trouvé refuge à Goura, située dans l’arrondissement de Makary, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. D'après la coordination du système des Nations Unies dans le pays, plus de 80% de femmes et d’enfants, a dû fuir la localité de Rann, village nigérian tombé ces dernières semaines entre les mains des membres de la secte islamiste Boko Haram.
L'arrivée massive des réfugiés au Cameroun pose un problème de prise en charge. Les autorités camerounaises « sont débordées par l’afflux des réfugiés et déplacés internes ». Conscient de la situation, l’Association pour la Protection des Enfants Eloignés de leur Famille (Apeefc), crée en 2002, œuvre pour les couches vulnérables constituées des enfants de la rue, des victimes de viol, les enfants prédisposés aux trafics, les enfants en situation de violences sexuelle et autres.
Vue la situation qui sévit dans le camp de Minawao à Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord où plus de trente mille réfugiés s’y installent déjà, cette association est au four et moulin et multiplie les décentes sur le terrain pour s’enquérir de la situation que vivent les enfants dans cette zone.
Depuis sa création, l’Apeefc a déjà identifié près de 350 enfants de la rue, 101 enfants trafiqués, 80 enfants déplacés, dans la ville de Maroua. Il est à noter que l’Apeefc a inscrit à l’école 101 enfants et 80 enfants trafiqués ont retrouvés leur famille.
Avec ses partenaires locaux et internationaux, l’Apeefc entend développer ses activités et faire mieux pour les couches vulnérables dans la région et au-delà. Ezéchiel Marvizia, coordonnateur de ladite association, invite les uns et les autres à joindre le mouvement : « Il ne faudrait pas que nous nous désengageons de la situation des enfants vulnérables, que l’Etat prenne ses responsabilités ensemble avec les organisations de la société civile, et ensemble nous pourrons lutter pour éradiquer le phénomène des enfants en détresse ».
Félix Swaboka
La cérémonie d’installation, très courue ce 06 Mars, était présidée par le chef de ce département ministériel et, les nouveaux promus sont appelés à participer à la promotion, la redynamisation du secteur de l’eau et de l’énergie au Cameroun
C’est comme un vœu, formulé par Gaston Eloundou, le ministre de l’Eau et de l’Energie en prononçant son allocution de circonstance. Il a en outre rappelé que : « Si la promotion à un nouveau poste de responsabilité représente un motif légitime de satisfaction pour chacun dans sa carrière, il n’en demeure pas moins vrai que cette promotion professionnelle vous place devant de nouvelles responsabilités, de nouveaux défis qu’il vous appartient de relever au plus vite, pour mériter encore davantage, la confiance de votre hiérarchie ».
Le membre du gouvernement, a également situé les impératifs qui s’imposent aux nouveaux promus, notamment la nécessité « d’emprunter à la science du management, la notion de la culture de résultats, avec l’approche novatrice de la Gestion Axée sur les Résultats, afin de mieux garantir aux populations, un service public continue et de la qualité en matière de l’Eau et de l’Energie… ».
Les impératifs qui s’inscrivent dans la feuille de route affectée au ministère de l’Eau et de l’Energie au cours de cette année
Dans le domaine de l’énergie : La nécessité d’assurer une fourniture énergétique suffisante, stable, fiable et propre – le développement ainsi que la garantie de l’accès aux services énergétiques modernes sur le court, moyen et long terme – le fait de faire de l’énergie, un atout de l’industrie camerounaise dans la compétition industrielle mondiale.
Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement : La maîtrise des ressources en eau – l’assurance d’une fourniture et d’un accès à l’eau potable suffisant – la promotion de même que le développement de l’assainissement pour tous.
Les promus
Elles sont au nombre de huit, les personnes qui, soutenues par les collègues et les membres de leur famille respective, ont été installée dans leur nouvelle fonction
- Conseiller Technique n°2 : Mme Guillame, née Hayabele Marguerite
- Inspecteur n°1 : Mme Alougou Mani, née Biloa Balbine Edwige Tatiane
- Inspecteur n°2 : Mr Asanji Che Nelson
- Chef de Division des Etudes, de la Prospective et de la Coopération : Mr Etoundi Guy Siméon
- Directeur de la Mobilisation des Ressources en Eau : Mme Mine Djoh, née Ngo Njiki Jocelyne Alice
- Directeur des Produits Pétroliers et du Gaz : Mr Ndodjeng Bossong Antoine
- Directeur des Energies Renouvelables et de la maîtrise de l’Energie : Mr Nkue Valérie
- Directeur des Affaires Générales : Mr Mbala Mbie Marcelin
Nicole Ricci Minyem
Parmi les personnes interpellées depuis le 1er mars 2019, figurent également deux opérateurs économiques. Tous soupçonnés d'être au centre d'un réseau insoupçonnable de virements occultes de fonds au sein de la banque marocaine. Leur interpellation fait suite à une plainte de Mohammed Mejbar, le Directeur général de la Société commerciale de banque (SCB) Cameroun.
Selon les révélations d’un journal de la place, une plainte a été récemment déposée par Mohammed Mejbar, le Directeur général marocain de cette institution financière à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le littoral à Douala-Bonanjo. Plainte contre des cadres employés de la banque. D’après le journal, l’institution a enregistré d’importantes pertes financières consécutives à des virements suspects dans certains comptes.
Indexés, des cadres officiant à la Direction informatique de la Scb, et placés depuis le 1er mars 2019 en détention provisoire à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral. Tous relèvent de Douala où se trouve le siège de la banque, en attendant que l’enquête en cours dévoile d’autres suspects.
A ce stade de l’affaire, lit-on, au total cinq personnes ont été interpellées, dont 3 employés et deux opérateurs économiques locaux. Ces personnes, d’après nos enquêtes, ont récemment reçu dans leur compte, d’importantes sommes d’argent. Le montant total des fonds transférés de façon occulte est estimé à environ 2 milliards de FCFA.
Si des têtes commencent à tomber, des interrogations fusent à propos du «ciblage des personnes interpellées et la vitesse d´exécution des opérations». Car, «dans le système bancaire, les engagements et les mouvements financiers sont soumis à des niveaux de responsabilité gérés par les accès et codes informatiques traçables».
Ainsi, « il est curieux de savoir que certains responsables des systèmes d’information de la banque ayant des droits particuliers dans le dit système bancaire ne soient pas impliqués dans cette vague d´interpellations et d’ouverture d’enquête au premier niveau du fait de leur responsabilité hiérarchique dans le système informatisé de traitement des données ».
Par ailleurs, toujours selon le journal, «les multinationales installées au Cameroun comme dans d´autres pays africains et du monde, pour des besoins de sécurité de leurs opérations, gardent la main au niveau du siège central sur les niveaux d’accès et autres codes de gestions particuliers et sensibles qui engagent leur entreprise tant dans les filiales qu’au niveau de la maison mère».
Pour le cas de la Scb-Cameroun, la centrale des opérations et des engagements est logée et diligentée, à partir de Casablanca au Maroc, siège de la Attijariwafa Bank. La thèse d’une attaque cybernétique n’est pas à exclure. Rappelons qu’une cyber attaque a récemment été détectée et déjouée à la Bceao, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi que dans certaines banques comme la Cbao Sénégal, autre filiale du Marocain Attijariwafa Bank, où des virements frauduleux ont également été interceptés en janvier 2019.
Otric N.
La crise anglophone est une situation délicate pour le Cameroun et l'Etat s'active pour essayer de résoudre ce problème au mieux.
Lorsque les Etats Unis, les premiers chefs en comédie et larmes de crocodiles se lèvent pour critiquer l'Etat camerounais face à cette situation délicate, c'est tout simplement ignoble ! Pendant que les hôpitaux sont brûlés, les vies humaines dévastées, les écoles désertées, où sont les Etats-Unis dans tout ce cahot ? Traiter les mesures prises par l'Etat de "mesures symboliques" n'est autre qu'un manque de respect à la souveraineté de ce pays.
Dans leur politique il est connu qu'il n'existe aucune négociation avec les terroristes et par terroristes ici nous entendons bien ceux là qui bafouent l'Etat pour satisfaire les caprices mal intentionnées au prix et au sang des vies humaines. Aucun effort n'a été fait de leur côté quand il s'agissait d'interdire les levées de fond sur leur territoire pour financer le conflit dans les régions anglophones du Cameroun. Alors c'est le Cameroun qui devrait négocier avec des terroristes ?
Les Etats-Unis qui veulent se plaindre de tout et de la responsabilité comme par le passé, il serait mieux d'aider activement à stabiliser la région au lieu de la mettre à mal comme le fait l'ambassadeur actuel. Nul n'ignore que plus d'une fois, l'Etat camerounais a voulu dialoguer avec ceux là qui réclament une certaine indépendance, des multiples perches ont été tendues pour faire revenir la paix mais ces efforts ont été balayés du revers de la main et par conséquent voués à l'échec. Tibor Nagy ferait mieux de changer de discours avant de poser le sujet concernant la crise anglophone.
En valeur absolue, le montant de ces exportations s’élève à 252 millions d’euros soit un plus de 165 milliards de FCFA.
Les données relatives à ces exportations camerounaises de bois vers l’Union européenne sont issues des statistiques de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT). A la lecture de ces dernières, on y apprend en plus que le Cameroun a même été le principal fournisseur africain de bois aux pays de cette région du monde. Ceci étant, c’est une hausse de l’ordre de 25% qu’aura connu ce secteur par rapport à l’année 2017.
Ces exportations camerounaises sont pour la plupart constituées de bois débité précise l’OIBT. Elles constituent la plus forte progression sur l’ensemble des pays tropicaux exportateurs de bois.
Elles devancent les exportations congolaises qui pour leur part ont connu une hausse de 12%, à 79 millions d’euros (51,8 milliards de francs Cfa). Viennent ensuite celles malaisiennes dont le pays est leader dans ce domaine avec 519 millions d'euros, soit plus de 340 milliards de francs Cfa, celles gabonaises avec près de 107 milliards de francs Cfa et enfin celles thaïlandaises, toutes ayant connu une baisse de leurs exportations de bois respectivement de l’ordre de 5%, 5% et 13%.
Selon l’OIBT, de janvier à septembre 2018, les exportations du bois camerounais vers les pays de l’Union européenne culminaient déjà à 186 500 tonnes. Une performance tributaire entre autre, selon l’organisation, à la redynamisation des exportations vers l’Allemagne, qui en fin août déjà étaient en hausse de 25%. Les exportations camerounaises de bois vers des pays comme l’Italie et la Belgique sur la même période ont également connu augmentation. Respectivement elles ont été de l’ordre de 30 et 5%.
Le potentiel forestier camerounais est non négligeable. Il est évalué à 22 000 000 hectares, dont 17,5 millions d’ha de forêt vierge exploitable. C’est le deuxième plus grand massif forestier en Afrique Centrale après celui de la RDC.
La production annuelle de bois s’élève à environ 230000 m3. La contribution à l’économie de ce secteur est non négligeable. De sources concordantes, il représente environ 6% du PIB occupant ainsi le 3ème rang après le pétrole et les produits agricoles. La valeur brute des bénéfices économiques de ce secteur est estimée autour de 150 milliards de F.CFA par an. Ce secteur créé près de 22.722 emplois permanents directs dont 21.902 emplois dans la filière bois d’œuvre industrielle. Les essences les plus exploitées sont principalement L'Okoumé, Le Sapelli, l’Ayous et dans une moindre mesure le Tali, l'Azobé et l'Okan. Un ensemble de textes réglementaires encadrent l’exploitation forestière.