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Elle  l’a réitéré ce 05 mars 2019  autour d’une causerie éducative à la prison centrale de Garoua, dans le cadre des activités marquant la célébration de la 34 eme édition de la journée internationale de la femme.

 

Sensibiliser les  détenus  femmes de la prison centrale de Garoua et  identifier leurs problèmes. C’était l’objectif de la causerie éducative de madame le procureur près la cour d’appel du Nord à la prison centrale de Garoua qui  compte 2068  détenus, dont  22 femmes. Occasion pour Madame le procureur général près la cour d’appel du Nord, Régine Esseneme, d’entretenir les femmes détenues de la prison centrale de Garoua, sous le thème de la 34ème édition de la journée internationale de la femme : « Croisade contre les inégalités de sexes : s’arrimer à la nouvelle impulsion ». Cette rencontre s’inscrit en continuité de la participation de Régine Esseneme à la célébration de la journée internationale de la femme. Elle illustre l’attachement du Cameroun à la promotion des droits de l’Homme et sa volonté de soutenir le gouvernement qui militent pour cette cause, en particulier pour la reconnaissance et la défense des droits de la Femme. 

 

La  conférence débat du 01 mars 2019 à la  salle de conférence de l’Art, qui a bénéficié d’une large couverture de presse, a donné lieu à de nombreux échanges portant sur des questions pratiques, entre les femmes et les chefs traditionnels de la région du Nord et Régine Esseneme. Fadimatou Abba, a loué « cette initiative qui porte sur un sujet touchant toutes les couches de la société camerounaise et qui ne pouvait laisser indifférent les femmes que nous sommes. »

 

Le thème choisi pour l’édition 2019 de la journée internationale est révélateur de la détermination du Cameroun à mettre fin aux inégalités et aux discriminations dont sont victimes les femmes. Le régisseur de la prison centrale de Garoua, a présenté les  22 femmes pensionnaires. Selon lui : « Le besoin essentiel en dehors des commodités courantes, est la réinsertion sociale afin d’éviter la récidive après leur libération ».

Le régisseur de la prison, « honoré de recevoir  madame le procureur générale près la cour d’appel du nord et les femmes du parquet » qu’il remercie « pour ce grand geste de cœur en faveur aux femmes détenus de la prison centrale de Garoua », avant de conclure : « Nos portes vous seront toujours ouvertes ».

 

Le personnel féminin du parquet du Nord, a alors remis un paquet minimum composé essentiellement de denrées alimentaire, de produits d’entretien et de produits vestimentaires. Cette  autre activité sociale menée par madame le procureur générale près la cour d’appel du Nord et les dames du parquet et encouragée par ministère de la justice, démontre une fois de plus que la justice  reste bel et bien active dans la chaîne de solidarité envers les prisonniers et les personnes nécessiteuses.

Félix Swaboka

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Les experts du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ceux de la Société de Développement du Coton du Cameroun et le Comité technique national de la balance des paiements parlent de 23 %, comme taux d’augmentation des exportations de coton brut au Cameroun en 2018.

 

A en croire les mêmes sources et différentes autres statistiques officielles, le coton est le seul produit agricole d’exportation du pays à avoir connu pareille fortune en 2018, alors que la tendance des exportations de plusieurs autres produits sont soit à la baisse ou encore stable.

 

Il en est ainsi, de la banane, dont les exportations ont chuté de plus de 20 000 tonnes en 2018, du fait de l’arrêt des activités à la CDC, entreprise agro-industrielle publique, dont les difficultés actuelles sont également à l’origine de la baisse de 24 % enregistrée sur les exportations de caoutchouc l’année dernière.

 

A côté d’une filière café dont les performances sont médiocres depuis des années, les exportations de cacao, elles, se sont stabilisées au cours de l’année 2018, après la baisse de 28 % observée en 2017, indique le Comité technique national de la balance des paiements.

 

Cet organe étatique met la stagnation des exportations de cacao sur le compte des revendications séparatistes en cours dans les régions anglophones du Cameroun, notamment celle du Sud-ouest, qui est l’un des plus grands bassins de production de fèves du pays.

 

Impact de la filière textile coton sur le développement socio – économique du Cameroun

 

Cette  filière intègre les activités de production de coton, d'égrenage et d'huilerie, de filature, de tissage et d'ennoblissement, de confection, de bonneterie et de distribution, et dominée au Cameroun par la SODECOTON et la CICAM.

 

L'analyse des performances économiques de la filière textile coton camerounaise a un apport assez significatif sur l'économie du pays, à travers la création de la valeur ajoutée, de la balance commerciale, de l'apport en devises et de son fort taux d'intégration à l'économie nationale.

 

La surface à cultiver, est aujourd’hui estimée à plusieurs milliers d’hectares et permet la production de plus de 1 000 000 de tonnes de coton graine. Sa transformation produit environ 200 millions de litres d'huile de coton, des milliers de tonnes de tourteaux et près de 95,5 millions de tonnes de fibre destinés à près de 95,8% à l'exportation. Le reste est transformé localement par la CICAM.

 

L'analyse des performances sociales indique également un impact assez important de la filière, sur la lutte contre la pauvreté par la création des emplois et la distribution des revenus. La distribution des ces derniers, sont estimés à environ 26,1 milliards de FCFA par an au cours de ces trois dernières années.

 

Mais ces impacts économique et social positifs restent très dépendant de l'évolution du cours mondial de coton, des prix de cession locaux et de l'environnement concurrentiel. La production mondiale est dominée par la Chine et les Etats-Unis et, menacée par la montée de la production de fibres chimiques.

 

Nicole Ricci Minyem

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Ce financement rentre dans le cadre du projet de développement des villes inclusives et résilientes et, il a été mis à la disposition de quelques communes. 

 

Il s’agit notamment de la commune d’arrondissement de Batouri à l’Est Cameroun, des communes d’arrondissement de Douala 2ème et 5ème dans le Littoral. Dans le chef lieu de la région du Centre,  ce sont les communes d’arrondissements de Yaoundé 5ème et 7ème,  la commune de Maroua 1er  et de Kousseri à l’Extrême Nord et enfin, la commune de Kumba 2ème dans la zone du Sud Ouest.

Le contrat a été paraphé cette semaine, entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce projet va entre autres, permettre aux communes bénéficiaires d’améliorer significativement l’accès aux infrastructures urbaines, aux  services et aux opportunités économiques dans vingt et un (21) quartiers d’habitats précaires, identifiés dans ces régions.

A terme, les populations ciblées vont voir les conditions de vie dans leur environnement, le financement va également permettre la réhabilitation de trente trois kilomètres de route ou encore la construction de 57.3 kilomètres de système de drainage, l’aménagement de neuf cent (900) hectares de zones précaires, la construction de soixante dix huit (78) kilomètres de chemin piétons, d’une station de boue de vidange à Ngombé, la mise en place de quinze comités de développement au sein des quartiers défavorisés.

Le financement de la Banque mondiale a en outre, permis d’apporter un appui aux projets et autres initiatives compétitifs de plus de trois cent ( 300) associations de jeunes, à l’effet de réduire le chômage urbain.

Les accords paraphés entre le ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire et la Banque mondiale, arrivent après de nombreux autres et, tous participent à l’amélioration des conditions de vie des populations. Comme par le passé, l’on va assister à la promotion de l’inclusion spatiale, de l’inclusion économique et de l’inclusion sociale à travers trois composantes :

-         Le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente, sous forme d’assistance technique

-         L’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires

-          La contingence d’intervention en situation d’urgence

-          La gestion, la coordination, le suivi et l’évaluation du projet.

 

Nicole Ricci Minyem

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Elles ont comme un seul homme pris part à leur réunion préparatoire, occasion de jeter les bases des préparatifs de la célébration du 08 mars.

 

Considérées par certaines opinions comme des femmes entièrement à part, les femmes handicapées ont abouti à une stratégie commune à savoir mieux se préparer pour la journée de la femme. Une synergie d’action qui vise à montrer de quoi est capable vivant avec un handicap afin de mieux briser les préjugés. Cette réunion préparatoire était idéale pour penser les voies et moyens en vue de l’atteinte dudit objectif surtout au moment où les inégalités sociales ont tendance à prendre le pas sur la justice et la tolérance.

Les résolutions pertinentes de la rencontre

Les assises ont ainsi permis d’informer et de sensibiliser les femmes sur les possibilités de vulgarisation du thème de la 34ème édition de la journée internationale de la femme aux femmes handicapés. « Cette année nous osons cibler la couche jeune. A cet effet, deux causeries éducatives ont été prévues pour faire une sensibilisation sur la cybercriminalité. Des activités qui doivent insister sur les droits et les devoirs de la femme », selon Marceline FADI, responsable des affaires transversales au Programme Intégré pour l’Amélioration des Conditions des Personnes vivant avec un Handicap dans les régions septentrionales du Cameroun.

La rencontre a eu pour plus-value, la tenue des activités notamment la marche sportive, la courses des tricycles et bien d’autres.

Des promesses pertinentes émises par les femmes

Les femmes repartent mieux préparer pour le jour dit. Elles ont d’ailleurs promis apprêter leurs pagnes pour vintage le jour dit. Cette réunion dote les femmes vivant avec un handicap les armes fatales pour contrecarrer toute forme de violence à l’égard. Une manière de dire que leur présence sera marquée d’une tache indélébile à la grande parade du 08 mars. Les femmes handicapées du Nord ont aussi compris par cette réunion l’importance d’évoluer en association pour prôner une solidarité tous azimut en leur faveur.

Et les activités devraient se poursuivre dans l’optique de peaufiner les préparatifs de la célébration chez les femmes handicapées du Nord pour donner un éclat particulier à la fête.

Innocent D.H.

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Le contrat de huit ans qui avait été signé entre l’ancien président de la Fécafoot Iya Mohammed et l’équipementier Puma le 1er décembre 2010 est arrivé à son terme le 31 décembre 2018 n’a plus été renouvelé. Entre temps, aucun contrat n’a été conclu avec un autre équipementier par la Fécafoot.

Le Cameroun affronte les Comores le 23 mars prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Total Egypte 2019. Le débat achoppe en ce moment sur la question de savoir quelle marque de maillot les Lions Indomptables arboreront.

« Les Lions joueront avec Puma, parce qu’on n’a pas de choix », nous rassure une source à la Fécafoot. La raison: « Nous avons une dotation d’équipements disponibles qui peut nous permettre de tenir jusqu’en juin. Puma nous a donné ça en sachant qu’on n’aura pas d’autre choix que d’utiliser ça, sans aucun doute », affirme une source à la fédération camerounaise de football dans un journal de la place.

Le Cameroun affronte les Comores le 23 mars prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Total Egypte 2019. Le débat achoppe en ce moment sur la question de savoir quelle marque de maillot les Lions Indomptables arboreront.

« Les Lions joueront avec Puma, parce qu’on n’a pas de choix», indique une source à la Fécafoot. La raison: « Nous avons une dotation d’équipements disponibles qui peut nous permettre de tenir jusqu’en juin. Puma nous a donné ça en sachant qu’on n’aura pas d’autre choix que d’utiliser ça, sans aucun doute ».

En rappel, ce contrat de huit ans qui est arrivé à expiration le 31 décembre 2018 rapportait 10 milliards de FCFA au Cameroun. Mais Puma ne devait pas reverser cette sommes en cash. Elle était étalée sur les 10 ans, à savoir 1,2 milliards FCFA par an. Une partie de cette somme était alors convertie en équipements que Puma fournissait au Cameroun. La Fécafoot n’a pas attendu l’expiration de ce contrat avant de négocier son renouvellement. Des pourparlers ont commencé avec Puma pendant le mandat du Comité de normalisation de la Fécafoot.

Selon la même source, « ce que Puma a proposé à la normalisation était au rabais. Le Comité de normalisation a alors refusé de signer laissant libre cours à l’exécutif, qui devait arriver. Voyant cela comme une trahison. Sur un contrat annuel de près de 1,2 milliard, on le réduit à moins de la moitié du contrat. Le Comité de normalisation a refusé de signer. L’exécutif actuel a tenté aussi une négociation et Puma n’a pas beaucoup évolué. Le président de la Fécafoot était au siège de Puma en France le 13 février dernier d’ailleurs à cet effet sans trouver une entente avec les responsables de Puma ».

Otric N.

 
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Dans un contexte économique qui se traduit par une ouverture des frontières commerciales porteuse parfois d’opportunités et même de menaces, notamment avec les Accords de Partenariat Economique, le discours nationaliste du « Consommer local » trouve un écho favorable auprès de certains camerounais désireux de valoriser l’identité nationale.

 

Un engouement qui contraste avec la timide visibilité des produits locaux dans les rayons des grandes et moyennes surfaces. Pourtant, le protectionnisme économique a pignon sur rue. Plusieurs Etats mettent sur pieds, des politiques afin de protéger les acteurs économiques nationaux vis-à-vis de  la concurrence étrangère. Au Cameroun, l’agroalimentaire et le cosmétique se présentent comme les secteurs phares de la consommation de produits camerounais, la demande locale devenant grandissante. D’où l’émergence du Made in Cameroun dont le contenu reste à préciser.

 

Un label pour rivaliser avec les produits venant d’ailleurs

 

Le Made In Cameroon : trois mots, des possibilités infinies. Se traduisant littéralement en français par « Fabriqué au Cameroun », il est censé renvoyer à l’origine  camerounaise  du produit sur lequel est porté cette mention, peu importe sa nature : cosmétiques, agro-industrie, textile, etc. Ces différentes expressions (par exemple Made in USA, Fabriqué en France, Made in China…) sont des mentions apposées sur des produits pour indiquer au consommateur le pays dans lequel ils ont été fabriqués.

 

Il est assez précipité de vouloir faire la promotion d’un concept, d’une marque, sans connaitre les tenants et avoir au préalable, posé les différents critères permettant d’affirmer l’appartenance à ladite marque.

 

Des initiatives pour promouvoir le Made in Cameroon

 

De rares initiatives visant à valoriser le Made In Cameroon en territoire camerounais existent déjà, que ce soit à l’échelle individuelle, locale ou nationale. On peut citer des événements (FESTICOFFEE, Hip-hop Festival, le Salon de l’agriculture, Promote, YAFE), des associations (Fiers de Consommer Made in Cameroon), des plateformes numériques (Akoum, Dreamer Agency). Mais toutes existent dans un cadre réglementaire flou, enclin à des vides juridiques, ce qui laisse parfois le champ libre à une conception erronée de la notion du Made In Cameroon.

 

Un cadre légal inexistant qui sème la confusion

 

L’un des obstacles à l’élaboration d’une base réglementaire solide est l’amalgame existant entre la promotion du savoir-faire local, principalement des Très Petites Entreprises (TPE), des Groupes d’Initiatives Communes (GIC) et la promotion du Made In Cameroon, en tant que marque identitaire. Les différents articles disponibles sur le sujet limitent le Made In Cameroon à l’entrepreneuriat jeune en majorité, excluant parfois la production à grande échelle et renforçant de facto cet amalgame.

 

Le pouvoir d’un label

 

La spécificité d’une marque est qu’elle établit un socle commun d’appartenance identitaire, peu importe la nature du produit marqueté. Les objectifs visés étant d’assurer, de faciliter la reconnaissance de certaines caractéristiques d’un produit ; la certification de l’origine, la qualité, les conditions de fabrication… en conformité avec des normes préétablies. Bien plus, la marque offre un certain standing au produit qu’il identifie. Ainsi, la valeur du produit ici tient à son origine et, cette origine doit être protégée et revendiquée au risque d’être usurpée. Sur le coup, il importe de se demander quels sont les produits « Made in Cameroon » sur lesquels on peut miser pour promouvoir la qualité camerounaise sur les marchés internationaux.

 

Les critères du Made in Cameroun restent flous

 

Un produit est le résultat d’un processus  à l’entrée des matières premières, qui vont subir une série de transformations pour aboutir au produit fini. Processus propre à chaque produit bien évidemment. L’absence de critères communs prédéfinis plonge dans un imbroglio assez subtil. Si des produits ont été transformés hors sol camerounais, malgré un approvisionnement en matières premières, faire la promotion de leur consommation va en totale contradiction avec le Consommer Local, qui par essence implique une production/transformation locale. Au Cameroun, les critères ne sont pas bien définis, laissant la place au doute et à la confusion.

 

De nombreux produits utilisés au quotidien rentrent pourtant dans ces catégories et, sont toujours mentionnés lors du recensement des Made In Cameroon. Le manque de transparence sur la fabrication des produits est aussi l’une des causes de cette confusion. Certains produits sont perçus comme « totalement Made In Cameroon » alors que de nombreux composants proviennent d’autres pays. D’où la nécessité d’un cadre règlementaire général approprié.

 

Nicole Ricci Minyem

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Le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) qui révèle ce montant dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, soutient qu’en dépit des mesures prises par les autorités camerounaises pour combattre cette pratique, les techniciens du blanchiment d’argent font montre de plus en plus d’ingéniosité, afin de passer à travers les mailles des filets de l’Anif.

Dans le cadre de l’évaluation du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Cameroun, lancée le 25 février 2019, l’on a appris que parties prenantes n’avaient transmis que 83 déclarations de soupçons à l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) au cours de l’année 2008. Le nombre de déclarations de soupçons reçues par l’Anif a atteint 670 en 2018.

Selon le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière, Hubert Nde Sambone, les techniciens du blanchiment des capitaux ont pu blanchir près de 1 050 milliards de francs au Cameroun, au cours de la période de 11 ans, allant de 2006 à 2017.

C’est ainsi que, des fonds publics détournés par des agents de l’Etat sont souvent réinjectés dans le circuit économique, à travers des prises de participation dans des entreprises locales ou étrangères ; ou encore des investissements colossaux dans des biens immobiliers dans le pays et à l’extérieur.

Cependant, sur la période 2017-2018, Hubert Nde Sambone déclare: « Si vous jetez un coup d’œil sur notre rapport d’activité, vous allez vous rendre compte qu’il y a des cas de blanchiment qui ont été identifiés et les rapports ont été transmis aux autorités judiciaires compétentes. Nous sommes aujourd’hui pratiquement à 5 000 dénonciations reçues et à environ 700 rapports transmis aux autorités judiciaires. Pour ce qui est de l’évaluation financière, c’est en milliers de milliards de francs CFA ».

Hubert Nde Sambone indique qu’en ce moment, le Cameroun est en train de procéder à l’évaluation nationale des risques dans le secteur dont il est responsable. Cette évaluation a pour but d’identifier les menaces auxquelles le pays est confronté en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Il est aussi question de pouvoir identifier les vulnérabilités et prendre des mesures qui permettent de faire face à ces menaces.

En effet, selon les textes organisant son fonctionnement, l’Anif bénéficie de la collaboration des banques, établissements de microfinance, compagnies d’assurance et autres institutions assujetties. Au plan réglementaire, ces structures sont tenues de transmettre à la cellule de renseignement financier de l’Etat, des déclarations de soupçons en cas de transactions effectuées par leurs clients et portant sur des montants bien déterminés. Toute chose qui permet à l’Anif d’entrer en scène pour des investigations.

Otric N.

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Les Lions indomptables de Beach volleyball U21 messieurs et dames ont décroché leur ticket de qualification  pour la Can 2019,  au terme des   éliminatoires de la zone 4 qui se sont disputées le weekend dernier au Congo.

 

Le Cameroun participera à la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des nations  (Can) de  Beach volleyball U21, baptisée « Continental Cup of Africa ».

Les paires masculine (Manga Owona/Penda Hans) et féminine (Limi Vanessa/Essen Marie Joséphine) du Cameroun, ont décroché  leur ticket de qualification pour la phase finale de cette rendez-vous continental, à l'issue du tournoi disputé ce weekend au complexe sportif de Kintele à Brazzaville.

En reportant l’un de leurs deux matchs, les filles se sont qualifiées en terminant deuxième de leur poule derrière la République démocratique du Congo (Rdc) et devant le pays hôte, le Congo Brazzaville. Les garçons, malgré leurs deux défaites enregistrées durant le tournoi contre la Rdc  et le Congo finissent troisième derrière la Rdc (1er) et le Congo Brazzaville (2e) et profitent de leur ranking pour se qualifier.

Sur  les huit pays attendus à  ces éliminatoires de la zone 4,  seuls le Cameroun, la Rdc et le Congo Brazzaville ont participé au tournoi. La République Centrafricaine (Rca), le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Sao Tomé et Principe et le Tchad initialement annoncés  ont brillé par leur absence. Le Confédération africaine de volleyball dévoilera le pays hôte de cette Can de Beach volley U21 dans les prochains  jours.

Marie Mgué

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Le nom de l'ancien ministre de la Défense du Cameroun est injustement cité dans une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux accusant ce dernier d'être l'auteur du transfert d'une somme d'argent qui sème la brouille entre des membres de ce mouvement insurrectionnel proche du MRC. Une volonté de manipulation démasquée.
 
 
Une affaire de 147 000 euros, soit plus de 96 millions de francs CFA, divisent les ténors de la Brigade Anti-sardinards. Dans une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, un certain Benjamin Niat alias Ben Barra Blegoudé Niat vocifère des menaces contre l'un de ses acolytes, le nommé Carlos Mbuende. Il accuse ce dernier d'avoir reçu de l'argent  d'un ponte du régime de Yaoundé. On peut l'entendre dire " Carlos, comme je te l'ai dit, Carlos, reviens à la maison mon frère ! Reviens à la maison, il y a encore le temps, tu n'as pas encore touché cet argent là. Tu peux revenir à la maison, tu te confesses devant le peuple camerounais et tu remets l'argent. Ne partage pas cet argent, Carlos ..."
 
C'est dans la foulée que le jeune mercenaire va prononcer le nom de l'ancien ministre de la Défense du Cameroun comme étant l'auteur de ce transfert de fonds qui divisent les membres de la Brigade. Une déclaration non fondée, et aux élans de calomnie à l'endroit d'Edgard Alain Mebe Ngo'o. Une volonté de jeter aux gémonies ce digne fils de Zoetélé. Quelles relations pourraient-ils y avoir entre le ministre et les brigands de la Brigade Anti-sardinards.
 
Dans la même vidéo, le "traître" renchérit : "je suis avec des témoins. Carlos Sois sage. J'ai vu les 147.000 euros. Nous étions normalement trois pour le partage. Mais j'ai dit que je ne veux pas de cet argent. Mieux on prend 20 associations au Cameroun et on fait le tirage au sort pour les leur donner. Même le peuple camerounais va nous prendre comme des héros". Quelle machination ? Le mauvais partage du butin entre ces terroristes d'un autre genre ayant mal tourné, il veut le transformer en objet de manipulation de la jeunesse restée au pays. Jeunesse qu'il voudrait embarquer dans leurs intentions de déstabilisation de la nation. Et le bouc émissaire, pointe comme le Manitou derrière la manœuvre devait être le ministre Edgard Alain Mebe Ngo'o. Mais malheureusement pour eux, la confusion a gagner leur camp au bénéfice du ministre qui bien loin de ces affaires a d'autres problèmes plus important à gérer.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Le président sortant du Nigeria, Muhammadu Buhari, 76 ans, a été déclaré mercredi dernier vainqueur de l'élection présidentielle du 23 février par la commission électorale. De fait, le chef de l’État, Paul Biya, a félicité son homologue nigérian.

 

Muhammadu Buhari reste à la tête du Nigeria pour quatre ans supplémentaires. Le président sortant a été réélu pour un nouveau mandat, a déclaré mercredi 27 février la Commission électorale nationale indépendante (Céni), après avoir égrené les résultats du scrutin.

Crédité de 56% des voix contre 41 % à son adversaire Atiku Abubakar, Muhammadu Buhari a obtenu 15,2 millions de voix contre 11,3 millions pour Atiku Abubakar. De son côté, le parti de l'opposant Atiku Abubakar le Parti démocratique populaire (PDP), a rejeté les résultats et a déclaré vouloir déposer un recours judiciaire.

Suite à cette  victoire, décrivant Muhammadu Buhari comme un frère, Paul Biya a déclaré qu'il espérait continuer à travailler avec lui pour renforcer les relations entre les deux pays. « M. le Président Muhammadu Buhari et cher frère, Votre brillante réélection me donne l’occasion de vous présenter mes sincères félicitations ». Et de rajouter : « Je suis déjà impatient de collaborer étroitement avec vous à la promotion continue des excellentes relations d'amitié et de coopération entre le Nigeria et le Cameroun et de relever ensemble les grands défis de nos deux pays, en particulier ceux liés à la stabilité et à la sécurité ... ».

Un message qui laisse voir les bonnes relations qu’entretient le Cameroun et le Nigeria surtout quand on sait que ces deux pays combattent un même ennemi à savoir le groupe islamique Boko haram depuis plusieurs années déjà.

  Buhari se dit très honoré pour sa réélection

S'exprimant mercredi dernier devant ses partisans rassemblés au siège du Congrès de tous les progressistes (APC), Muhammadu Buhari a dit se sentir très honoré d'avoir obtenu un second mandat. Il a promis que son administration allait intensifier ses efforts face aux problèmes sécuritaires et pour relancer l'économie. Selon le correspondant de France 24 à Abuja, le président Buhari aura plusieurs défis à relever : « Le président Buhari a annoncé qu’il allait continuer sa chasse à la corruption et qu’il allait donner la priorité à la diversification de l’économie du Nigeria. Il aura aussi à raccommoder une fédération nigériane qui aujourd'hui est bien divisée. »

Le président est âgé de 76 ans, et le fait qu'il ait eu des problèmes de santé durant son précédent mandat constituent un enjeu supplémentaire : « sa capacité à tenir la barre du Nigeria, un pays de 200 millions d'habitants ».

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Sunday, 05 June 2022 11:01