Le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie vient de rendre publics, les états des contributions financières et matérielles des différents donateurs ayant répondu favorablement à l’appel à la solidarité nationale lancé par le Gouvernement sur hautes instructions à l’initiative du Président de la République pour la lutte contre le coronavirus au Cameroun.
A en croire le document en circulation sur la toile depuis lundi dernier, le Fonds de la solidarité nationale a récolté globalement des contributions dont le montant se chiffre à 02 milliards 246 millions 917 mille 287 FCFA au 28 septembre 2020. Cette somme s’ajoute à la dotation initiale d’un milliard de FCFA alloué par le Chef de l’Etat, Paul Biya à cet effort national de lutte contre la pandémie. Ce qui fait ainsi un total de 03 milliards 246 millions 917 mille FCFA.
Le 29 juillet 2020, le Ministre de la Santé publique avait publié un précédent état des caisses de ce fonds de solidarité. Il en ressortait que les mobilisations se chiffraient à 02 milliards 47 millions de FCFA.
A travers le récent document, le Minsante dresse la liste des donateurs (individuel, entreprises, et autres organisations). Dans cette publication, est également perceptible, un inventaire exhaustif des apports en matériels nécessaires à la lutte contre la nouvelle grippe virale à laquelle le Cameroun fait face depuis le 06 mars 2020. Dans une sortie en juillet dernier, Dr. Manaouda Malachie avait communiqué sur quelques postes de dépenses sur lesquels les avaient été décaissés. Il s’agissait notamment de l’achat des équipements d’assistance respiratoire, de protection individuelle etc. Les matériels reçus avaient « été mises à la disposition des régions », informait également le Ministre camerounais en charge de la Santé.
Innocent D H
C’est le principal défi que compte relever à travers l’opération « zéro accident » lancée par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Déployée sur le terrain du 05 octobre au 31 janvier 2021, cette opération est menée dans les 10 régions que compte le pays.
Dans un communiqué publié le 02 octobre 2020, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe porte à la connaissance des usagers de la route que cette opération est initiée dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation, de prévention et de contrôle routier qui a pour ambition de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale pour des efforts communs afin d’infléchir la courbe des accidents routiers au Cameroun.
L’opération baptisée « zéro accident » se déroule en deux phases. La première qui concerne la période des rentrées scolaires s’étend du 05 octobre au 29 novembre 2020. La seconde phase quant à elle cible les périodes de fin d’année. Elle couvre la période allant du 30 novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ces périodes connaissent habituellement plus de cas d’accidents de la circulation du fait de la hausse du trafic routier, apprend-on.
L’opération qui se déploie dans les 10 régions du pays, est placée sous la coordination des gouverneurs de régions. Elle est menée sur le terrain par des équipes constituées des responsables du ministère des Transports qui bénéficient aussi de l’appui des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. « Toute transgression sera sévèrement punie conformément aux sanctions prévues par la règlementation », souligne Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Rappelons qu’en 2019, le Cameroun a enregistré 937 morts sur les routes. Ce qui correspond ainsi à 41% par rapport aux 1 588 morts enregistrés en 2011 au début de la décennie d’action des Nations Unies pour la sensibilisation routière. Cette tendance devrait donc être consolidée selon le Ministre des Transports.
Innocent D H
Le Président américain a regagné sa résidence ce lundi après trois nuits passées au Centre médical militaire national Walter Reed où il était soigné du coronavirus. C’est précisément à 18 heures 38, heure locale que Donald Trump a quitté cet hôpital brandissant au passage le poing et remerciant ses supporters.
Quelques minutes avant sa sortie de l’hôpital, le Président américain a lancé un message fort sur son compte twitter : « Nous allons bientôt reprendre la campagne !!! Les Fake News ne montrent que les faux sondages ». Pour sa part, le directeur de communication de la campagne Trump, Tim Murtaugh a fait savoir sur la chaîne de télévision CNN que le locataire de la Maison-Blanche prévoyait de participer au prochain débat présidentiel prévu le 15 octobre, à Miami.
Dr Sean Conley, le médecin du Chef de l’Etat américain insistait déjà que Donald Trump était en bonne santé pour rentrer chez lui. « Il a atteint ou dépassé tous les critères de sortie de l’hôpital », a déclaré le médecin à la presse. « Nous prévoyons de le ramener à la maison », a-t-il ajouté.
Selon notre confrère franceinfo, encore malade du coronavirus, le Président américain a retiré son masque dès son retour à la Maison-Blanche, puis il a appelé les Américains à « sortir » avec prudence, après avoir promis de reprendre bientôt sa campagne électorale de la présidentielle du 03 novembre prochain aux Etats-Unis.
En face, Joe Biden, 77 ans qui a maintenu voire son avance dans les intentions de vote après le débat de la semaine dernière, continue-lui sa campagne à son rythme. Biden a opposé lundi le très lourd bilan de la pandémie aux Etats-Unis. « J’ai vu un tweet qu’il a fait, ils me l’ont montré, il a dit : « Ne laissez pas le Covid contrôler vos vies ». Allez dire aux 205 000 familles qui ont perdu quelqu’un », a répliqué le candidat démocrate à la présidentielle américaine.
En rappel, c’est dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière que Donald Trump et son épouse Mélania ont été testés positifs à la Covid-19. L’on apprend également que plusieurs proches collaborateurs du Président américaines seraient aussi atteints de la pandémie du coronavirus et mis en quarantaine en ce moment. Ce qui fait ainsi surgir la problématique de la gestion du coronavirus par le Gouvernement pendant cette période de campagne électorale.
Innocent D H
Ainsi en a décidé le jury de ce concours lancé en août dernier par le ministère de l’Habitat et du Développement (Mindhu). La plus petite municipalité de la région du Sud-Ouest inscrit ainsi son nom en lettre d’or dans le registre des communes du pays ayant brillé par leur exemplarité dans les actions de promotion de la salubrité. Elle a reçu en guise de récompense une enveloppe de 150 millions de FCFA.
Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) encourage les efforts des municipalités du Cameroun dans la lutte contre l’insalubrité pour un environnement mieux assaini et où il fait bon vivre. Le jury du concours dénommé « Villes propres » à pied d’œuvre depuis plusieurs semaines, vient de rendre son verdict ce lundi, 05 octobre 2020. Un choix qui est loin d’être un fait du hasard car cette date correspond à la journée internationale de l’Habitat. Il en ressort que la commune de Limbe 1er dans la région du Sud-Ouest Cameroun, remporte le prix la ville la plus propre. Un prix qui lui donne conséquemment droit à une enveloppe de 150 millions de FCFA.
Sur le podium, la commune de Douala IIème dans la région du Littoral, capital économique du pays, occupe la deuxième marche et bénéficie d’une récompense financière de 75 millions de francs CFA. La troisième place est occupée par la commune de Yaoundé 5ème, région du Centre, siège des institutions républicaines. Cette municipalité est récompensée reçoit une enveloppe dont le montant est de 50 millions de FCFA.
Lancé le 05 août dernier à Yaoundé par le Mindhu, Célestine Ketcha Courtès, le concours « Villes propres » mettait en compétition les trois villes sus évoquées (Yaoundé, Douala et Limbe). Il est question à travers cet évènement de renforcer la participation des acteurs (élus locaux, autorités administratives et traditionnelles, population, etc.) chacun en ce qui le concerne, dans l’entretien et la préservation de l’environnement. Une initiative qui devra se généraliser sur le territoire national, avait indiqué la ministre lors du lancement.
Innocent D H
Le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones a accordé une interview au journal Mutations en kiosque ce lundi, 05 octobre 2020. Dans un jeu de questions réponses, il n’a pas hésité de prodiguer quelques conseils notamment au gouvernement camerounais pour une sortie définitive de la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Je demanderai au gouvernement d’être humble. Les gouvernants doivent également écouter les anglophones à la base, parce qu’il y a une grande différence entre ce que les élites anglophones qui sont à Yaoundé disent aux gouvernants, et ce que les populations qui habitent dans ces régions vivent », indique Elie Smith dans cet entretien.
Pour le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones, le gouvernement camerounais gagnerait à investir massivement dans les deux régions anglophones surtout en œuvrant davantage pour une démocratie effective dans cette partie du pays. C’est pourquoi prévient-il : « Les représentants de ces régions, qu’ils soient dans le parlement ou dans les assemblées régionales, ne doivent pas être choisis par Yaoundé, mais par leurs populations. S’ils font tout cela, ce serait une très bonne chose. Et s’ils ne le font pas, la crise va peut-être s’arrêter, mais pour un certain temps. Des décennies plus tard, cette crise ressurgira. Or ce n’est pas bien d’avoir une crise cyclique ».
Le journaliste international estime qu’il faut tout faire pour résoudre de manière durable et même définitive la crise socio-politique qui dure déjà près de quatre années dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Les anglophones ne vont jamais oublier qu’il y avait un traité entre le Southern Camerooon et la République du Cameroun qui n’a pas été respecté. Si on continue de se mentir, à construire un pays sur la base du mensonge, cela ne marchera pas », fait entendre Elie Smith.
Innocent D H
Raisons évoquées par l’entreprise spécialisée dans la restauration aérienne à l’aéroport de Douala, les conditions de marché difficiles dans le secteur des transports aériens liées à la pandémie de coronavirus. Une situation qui a obligée Doual’air de supprimer plus de 100 emplois à la fin du mois de septembre 2020.
Depuis le début de la crise sanitaire, les conséquences semblent notoires sur cette entreprise. La fermeture des frontières en l’occurrence a imposé une trêve aux plus de 400 collaborateurs que compte Doual’air. Ce qui va obliger cette structure à placer en chômage technique une centaine d’employés dès l’annonce des mesures de restriction. Etaient particulièrement concernés, le personnel intérimaire et les agents possédant des contrats à durée déterminée.
Le trafic étant resté faible malgré, la levée des mesures de restriction, l’entreprise se trouve dans l’obligation de prendre la mesure la plus forte. A en croire Léopoldine Ngoh, ancienne employée de Doual’air : « C’est mercredi le 23 septembre qu’on nous appelle pour nous annoncer notre licenciement. Moi personnellement, on m’a appelé à 21 heures. Donc j’étais priée de partir le lendemain pour prendre connaissance de mon tout solde de compte ». Comme cette employée, une soixantaine d’autres ont perdu leur emploi, apprend-on.
L’entreprise fait aujourd’hui face à une fronde des licenciés dont les états de services au sein de la structure varient entre 5 et 20 ans. Léopoldine Ngoh confie à nouveau : « A notre arrivée là-bas le 24 septembre, le tout solde compte n’était pas prêt mais ce sont les lettres de licenciement qui étaient prêtes. Les textes de Doual’air disent que quand un employé est licencié, il doit rentrer en possession de son argent de la mutuelle le même jour, suivant le nombre d’années de service. De 0 à 5 ans, c’est 500 000 francs, de 6 à 10 ans, c’est 1 000 000 de francs CFA, ainsi de suite. A ce jour, nous n’avons reçu ni les frais de la caisse mutuelle, ni le montant à percevoir pour nos indemnités ».
Les licenciés se sont ainsi constitués en collectif pour réclamer le paiement de leurs droits. Cinq délégués ont été mandatés le 1er octobre pour rencontrer la direction. Des informations fournies par un cadre au sein de l’entreprise, il en ressort que sur la centaine licenciée, plus d’une centaine a été rappelé. A partir du 07 octobre 2020, le top management s’est engagé à payer 25% de la mutuelle à titre d’indemnisation. Le titre se fera de manière progressive, informe la même source.
Innocent D H
Le ministère camerounais des Finances (Minfi) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt international aux près des cabinets, bureaux d’études ou de groupements dans l’optique de la présélection des prestataires spécialisés en prévision d’un appel d’offres sur une liste restreinte pour la réalisation d’une étude de faisabilité économique et financière de cette future agence. Celle-ci devrait être mise en place d’ici 2022 afin de faire du Cameroun un pays émergent fondée sur le développement économique.
A travers cette étude de faisabilité, il est question d’évaluer l’impact économique du Conseil agropastoral délivré par l’agence sur le secteur agricole et l’économie, notamment par le biais des taxes parafiscales sur les produits agricoles (import, export, marché interne etc.). La future Agence nationale du conseil agropastoral (Anca) est destinée à institutionnaliser et pérenniser le dispositif public de conseil agropastoral mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) dans le cadre du programme de consolidation du conseil agropastoral (PCP-Acefa).
Etant donné que le PCP-Acefa est la phase 3 du programme d’Amélioration de la Compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), l’institutionnalisation du dispositif par l’entremise d’un organisme indépendant sur le plan juridique et financier alimenté sur fonds publics et privés (gouvernement, filières et aide au développement) participe d’un objectif d’efficacité et d’efficience des fonds alloués au développement agricole. Elle vise ainsi à offrir des services performants répondant aux problèmes des agriculteurs et éleveurs.
Il faut souligner qu’au Cameroun, l’essentiel de la production agricole provient des exploitations agricoles familiales (EFA) de petite taille. Leur nombre est évalué à 1,5 million et leur taille moyenne est de 2,4 ha, selon les données rendues disponibles par le Minader et le Minepia. Malgré leur contribution significative au PIB, les revenus des actifs qui pratiquent cette forme d’agriculture restent faibles, 55% des ménages vivant en zones rurales étant pauvres avec un revenu qui n’atteint pas 1,25 dollars par jour.
Selon la Stratégie de développement du secteur rural, « compte tenu de leur poids et de leur potentiel productif, accroître la valeur ajoutée au niveau des exploitations agricoles familiales est le principal levier existant pour faire accroître le PIB du secteur. Cette augmentation de la valeur ajoutée est également un levier important de lutte contre la pauvreté ».
Le Gouvernement camerounais dans sa stratégie de développement en cours de finalisation prévoit ainsi de renforcer l’accompagnement des producteurs dans la gestion de leurs exploitations de producteur pour l’approvisionnement, la transformation et la commercialisation.
Innocent D H
Le Gouvernement entend procéder à la chasse des locataires qui ont transformé les logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC) en bien immobilier familial. C’est du moins ce qu’il faut retenir des Assemblées générales (extraordinaires) de la SIC tenues le 29 septembre dernier à Yaoundé.
La ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes à l’issue des travaux des Assemblées générales de la SIC s’est exprimée sous un ton sévère : « Une commission sera mise sur pied pour actualiser les contrats parce qu’on ne peut pas donner des contrats à durée indéterminable. Vous êtes dans une maison SIC, après vous laissez à votre fils, votre fils laisse à votre petit fils et en plus il y a des arriérés de loyer, de sous location (…) ».
Les logements sociaux de la SIC sont accessibles explique la Mindhu à partir du moment où trois chambres sont accessibles à 30 mille FCFA. « L’Etat subventionne, nous voulons d’ailleurs, compte tenu de l’évolution de la vie, que le Président de la République nous autorise à lever cette subvention pour permettre à ce que la SIC puisse retrouver ses ressources propres et stables pour avoir des moyens pouvant lui permettre d’assurer l’entretien de ses immeubles », a souhaité Célestine Ketcha Courtes.
L'on constate aujourd’hui que de nombreux problèmes plombent la rentabilité des habitations de la SIC destinées en principe aux couches les plus défavorisées de la société. Ces logements s’apparente en ce moment à un véritable serpent de mer, c’est le problème des loyers impayés qui constitue une urgence.
A en croire notre confrère Cameroon Tribune dans sa parution du 25 janvier 2020, « La SIC Makepe par exemple enregistre 44 milliards FCFA d’impayés. Tandis que celle de Bonamoussadi cumule 86 millions de FCFA d’impayés », a révélé le journal. Une situation qui avait d’ailleurs amené le Directeur général de la SIC, Ahmadou Sardaouna à engager « ses collaborateurs à s’activer pour le recouvrement dont la cible solde a été fixée à 90% », avait rapporté le quotidien bilingue.
Innocent D H
L’information a été révélée à l’issue de la troisième réunion ordinaire de l’année 2020 du Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) tenue le 30 septembre dernier. Il en ressort que le troisième trimestre de l’exercice en cours dans la Communauté économique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été marqué par la reprise de la quasi-totalité des activités économiques.
A la lecture des premiers impacts de la pandémie du coronavirus dans la sous-région Afrique centrale, la Beac avait annoncé des perspectives économiques sombres. Aujourd’hui la résilience dont a fait montre la Cemac permet d’observer une nette reprise de la quasi-totalité des activités. Exception faite des services marchands notamment les hôtels, les transports et le divertissement qui pâtissent encore des restrictions de divers ordres. Ce regain d’activité est rendu possible grâce à la « levée des mesures de confinement et le redressement des cours du pétrole », constate le Cpm dans le communiqué rendu public à des travaux de la réunion.
Une embellie qui conforte le Cpm qui a revu ses indicateurs économiques pour les perspectives des 06 pays de la Cemac à savoir : Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée équatoriale et Tchad). Le taux de croissance devrait être de -3,1%, alors qu’en juin dernier, il était plutôt projeté à -5,9%. Un recul tout de même annoncé à 25%, la pression inflationniste devrait quant à elle connaître une légère remontée pour se situer à 2,6%.
La dégradation des déficits budgétaire et extérieur devrait être moins prononcée pour le reste de l’année 2020, ce qui correspond respectivement à 24% et 4,7%, contre 4,5% et 7,3% du Produit intérieur Brut (PIB) projetés en juin dernier. Pour ce qui est de la couverture extérieure de la monnaie, son taux devrait remonter à 69,9% contre 55% annoncés au départ. « Les réserves de change devrait quant à eux connaître une hausse pour se situer au-dessus du seuil de trois mois d’importations de biens et services », apprend-on.
Néanmoins, il faut relativiser que ces prévisions dépendent fortement de l’évolution de la pandémie et du coût sur le marché international du baril du pétrole, principal produit d’exportation des pays de la Cemac. Des conditionnalités qui renforcent l’inquiétude de la Beac malgré les perspectives encourageantes.
Innocent D H
Pour l’effectivité de cette collecte le Ministères des Postes et Télécommunications (Minpostel) passe par les opérateurs. Il s’agit ainsi du nouveau dispositif de collecte par voie numérique des droits et taxes relatives à l’importation de téléphones. Cette disposition contenue dans la loi de finances de 2019 est rendue effective depuis ce 1er octobre 2020.
L’entrée en vigueur de cette disposition est rendue effective sous l’impulsion conjointe du Minpostel et celui des Finances (Minfi). Ainsi, à compter du 15 octobre prochain, les services des douanes entreront en possession des premiers versements effectués à titre de la collecte par voie numérique des taxes à l’importation de téléphones et terminaux téléphoniques.
Par cette démarche fiscale, le payement des frais de douanes à l’entrée de téléphones portables et tablettes incombe au acquéreurs qui le font d’une traite ou suivant plusieurs échéances en fonction des types de téléphones.
Au Cameroun, les valeurs imposables à l’importation des téléphones simples sont de 3000 francs CFA pièce bas de gamme et 10 000 francs CFA moyen de gamme. Les téléphones multimédias quant eux sont imposés à hauteur de 15 000 FCFA pour les produits bas de gamme et 25 000 FCFA pour ceux de bonne qualité. Pour les smartphones, les impositions se situent à 25 000 FCFA en bas de gamme, 75 000 FCFA en moyen, 100 000 FCFA haut de gamme et 200 000 FCFA en super gamme.
Il convient d’indiquer que les prélèvements sont effectués lors des émissions téléphoniques. Néanmoins, ils ne sont pas applicables aux téléphones déjà connectés au moins une fois au réseau local avant la date du 1er octobre 2020 apprend-on. Ne sont pas aussi imposés les téléphones ayant déjà faits l’objet des procédures de dédounament. Aux rangs de ceux qui sont aussi dispensés du prélèvement, il y a les expatriés utilisant leurs téléphones en mode roaming.
De sources bien renseignées, ce nouveau dispositif de collecte d’impôts a été mis en place dans l’optique de permettre à l’administration de tordre le coup au phénomène d’importations sans déclaration et la lutte contre les contrebandes des marchandises visées. C’est pourquoi les services de douane le présentent comme un moyen de sécurisation des recettes douanières.
Innocent D H