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Le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones a accordé une interview au journal Mutations en kiosque ce lundi, 05 octobre 2020. Dans un jeu de questions réponses, il n’a pas hésité de prodiguer quelques conseils notamment au gouvernement camerounais pour une sortie définitive de la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

« Je demanderai au gouvernement d’être humble. Les gouvernants doivent également écouter les anglophones à la base, parce qu’il y a une grande différence entre ce que les élites anglophones qui sont à Yaoundé disent aux gouvernants, et ce que les populations qui habitent dans ces régions vivent », indique Elie Smith dans cet entretien.

Pour le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones, le gouvernement camerounais gagnerait à investir massivement dans les deux régions anglophones surtout en œuvrant davantage pour une démocratie effective dans cette partie du pays. C’est pourquoi prévient-il : « Les représentants de ces régions, qu’ils soient dans le parlement ou dans les assemblées régionales, ne doivent pas être choisis par Yaoundé, mais par leurs populations. S’ils font tout cela, ce serait une très bonne chose. Et s’ils ne le font pas, la crise va peut-être s’arrêter, mais pour un certain temps. Des décennies plus tard, cette crise ressurgira. Or ce n’est pas bien d’avoir une crise cyclique ».

Le journaliste international estime qu’il faut tout faire pour résoudre de manière durable et même définitive la crise socio-politique qui dure déjà près de quatre années dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Les anglophones ne vont jamais oublier qu’il y avait un traité entre le Southern Camerooon et la République du Cameroun qui n’a pas été respecté. Si on continue de se mentir, à construire un pays sur la base du mensonge, cela ne marchera pas », fait entendre Elie Smith.

Innocent D H   

 

 

Published in Tribune Libre

Une posture affichée par le Président du Front démocratique révolutionnaire (FDR) dans une récente déclaration au nom de sa formation politique. Pour cet homme politique, les régionales ne devraient pas se tenir au Cameroun dans un contexte de crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO).  

 

La tenue des élections régionales semble se profiler à l’horizon camerounais. Le FDR se questionne sur la crédibilité pouvant être accordée auxdites élections dans un contexte de crise dans le NOSO. Pour le Président de ce parti, la réponse évidente est « aucune ». Pour étayer son point de vue, Aimé Cyprien Olinga convoque l’idée d’un grand penseur qui évoquait en son temps, « ce qui se fait pour vous sans vous est contre vous ». Il estime que dans cette situation de crise socio-politique dans la zone anglophone, aucun scrutin ne peut bénéficier d’une participation véritable des populations. « Les mascarades électorales organisées au Cameroun ces dernières années notamment le 07 octobre 2018 et le 09 février 2020 nous confortent dans notre constat que ceux qui nous dirigent ont décidé de valider une partition de notre pays », rappelle Aimé Cyprien Olinga.

Selon le FDR, toute démarche contraire à la résolution préalable de cette crise et à la réforme consensuelle du système électoral provoquerait la colère du peuple camerounais et pourrait sonner le glas pour le régime en place. « Etant donné que les chefs ont été tués par le passé dans le cadre de ce conflit et que la guerre continue de sévir, il ne serait pas intelligent pour les chefs traditionnels et les populations de prendre le risque d’y retourner avant la fin effective des hostilités », apprend-on.  

« Ces chefs traditionnels et à leurs populations d’exiger au PM Dion Ngute, au Minat Paul Atanga Nji, au Minesec et à tous les membres du gouvernement, les parlementaires, les maires (…). Bref à toutes les élites politico-administratives de ces régions d’aller passer chacun 30 jours de congé sans escortes militaires dans leurs villages respectifs. Ainsi, ces populations et leurs chefs auront la certitude que la sécurité aura été rétablie et pourront donc à leur tour suivre leur exemple », souligne par ailleurs le FDR.  

Innocent D H

Published in Tribune Libre

Ces viols ont été favorisés par la crise sociopolitique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Le viol est une réalité au Cameroun. C’est ce que révèlent les chiffres mis à la disposition du public par le Système des Nations Unies. Même s’il convient de reconnaître qu’il est difficile d’avoir des données réelles de cette violence faite aux femmes du fait du silence de certaines victimes, il reste qu’il est possible d’avancer avec des données approximatives.

Le Système des Nations unies parle donc pour les deux régions anglophones du pays, de 60 viols commis durant le seul mois d’octobre 2019. A côté du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Snu fait état de 1016 cas de violences déclarés dans les dans les départements du Logone-et-Chari, du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga. Dans lesdits cas, on a noté que 11% étaient des cas de violences sexuelles et 8% de viols.  

Le Cameroun n’étant donc pas épargné de ce problème, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est activement engagé dans la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette campagne est rendue à sa 13e édition. Elle a pour thème : « Orangez le monde : la génération égalité s’oppose au viol ».

Parlant des cas spécifiques trouvés dans les deux régions anglophones, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille rappelle qu’il y a des dispositions juridiques. Cependant, elles ne sont pas respectées. Les chiffres tendent à grimper au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, du fait de la crise. Un fait qui ne réjouit pas les autorités.

Saisissant donc le temps de la campagne, Marie Thérèse Abena Ondoa le chef du département ministériel en charge de la promotion de la Femme et de la Famille va jusqu’au 10 décembre 2019, va faire entendre la voix des différents mouvements de femmes dans les régions et les secteurs qui s’attellent à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes. Il sera aussi question de plaider pour des spécifiques au sein des institutions et des environnements de travail. Elle sera accompagnée des différents partenaires du Ministère.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Depuis l’annonce de la convocation du grand dialogue national, aucune rencontre des principales figures anglophones n’a eu lieu.

 

Tout laisse croire que les leaders anglophones iront en rangs dispersés au grand dialogue national qui débute le 30 septembre 2019. Certains observateurs de la scène politique se seraient attendus que rendu à ce jour, que ceux-ci aient déjà un mémorandum, dans lequel ils vont consigner leurs revendications. Jusqu’ici rien de semblable n’est fait. Ils continuent de prendre part aux différentes consultations faites dans le cadre de ce rendez-vous.

Ce qui divise les grandes figures anglophones et ne les permet pas de se ranger comme un seul homme, c’est la forme de l’Etat, apprend-on. Car rappelons que depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il y a eu des factions qui ont chacune porté des idéologies différentes et opposées. Une certaine faction a parlé du fédéralisme comme le Chairman Ni John Fru Ndi et le Social democratic front (Sdf). Une autre qui s’est mutée en groupe armé prône le sécessionnisme, la partition du Cameroun.

Regardant ce qui se passe entre les leaders anglophones, certains hommes politiques n’ont manqué de faire une analyse des faits. C’est le cas de Jean Baptiste Atemengue du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). «Les leaders anglophones ne pourront jamais parler d’une voix tout simplement parce qu’ils ne partagent pas la même idéologie et n’ont pas les mêmes intérêts. Ça n’a jamais été le cas d’ailleurs depuis les luttes pour l’indépendance. Le référendum de 1961 témoigne du pluralisme idéologique de ces deux régions. Les autres Camerounais ont eux-aussi plusieurs visions de la solution à la crise actuelle», déclare Jean Baptiste Atemengue.

Certains analystes pensent que le climat ambiant aurait pu être évité avec la tenue de la Conférence générale anglophone du Cardinal Christian Tumi. Cette Conférence n’a jamais été organisée car n’ayant pas eu l’accord des autorités. « Il y a en effet une absence d’organisation chez les leaders anglophones qui ne parviennent pas se mettre d’accords et à former un seul bloc. C’est à cause de cela que le Cardinal Tumi et certaines personnalités des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont voulu organiser la Conférence Générale Anglophone », déclare Dr. Nick Ngwanyam, analyste politique.

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé la mise en œuvre  dans les Universités des  régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, des mécanismes d’identification biométrique des étudiants et d’un système d’alerte rapide afin d’assurer la sécurité des apprenants  pendant l’année académique.

 

A quelques jours de la rentrée académique 2019-2020 au Cameroun, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a annoncé que les mesures sécuritaires  ont été  prises pour protéger les étudiants des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, des régions en proie à la crise sociopolitique dite « anglophone » depuis 2016. Ces dispositifs ont été présentés jeudi 26 septembre 2019 au  Conseil du cabinet de septembre, présidé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Selon le Pr. Jacques Fame Ndongo, a relayé la Crtv télé, pour cette année académique, plus de 75 000 nouveaux étudiants feront  leur entrée dans les universités d’État et les instituts privés d’enseignement supérieur.  Il rassure que tout a été « mis en œuvre pour garantir le maximum de sécurité aux étudiants » des deux régions en crise, autant au sein des campus que dans et aux alentours des résidences universitaires. A cet effet, indique  t-il, le Minesup a procédé à  la généralisation de l’identification biométrique des étudiants et la mise en œuvre  d’un système d’alerte rapide. Le Premier ministre a recommandé  au Minesup, de poursuivre  la mise en œuvre de la politique de densification du tissu universitaire sur l’ensemble du triangle national.

Au niveau du secondaire, le ministre des Enseignements secondaires, Pr. Pauline Nalova Lyonga a  indiqué que les élèves retrouvent  de plus en plus le chemin des classes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un optimisme partagé par le  ministre de l’Éducation de base, le Pr Laurent Serge Etoundi qui trouve encourageant,   le nombre d’écoles ayant rouvert leurs portes depuis le démarrage de l’année scolaire 2019-2020. Selon lui, près de 288 écoles dans le Nord-Ouest et 1420 dans le Sud-Ouest fonctionnent normalement.

 

Marie MGUE 

 

Published in Education

Une réunion consultative entre les douanes, les autorités portuaires et d'autres parties prenantes s'est tenue à Limbe sur le financement de la surveillance des douanes et des autorités portuaires en période de crise.

 

La réunion de Limbe du mercredi 07 août 2019 s'est déroulée au bureau des douanes de Bota Limbe sous la présidence du préfet du département du Fako représenté par son premier assistant, Richard William Bejedi Otto II.  

La réunion consultative s'est tenue dans le contexte de l'aggravation de la crise sociopolitique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Les douaniers du secteur Sud-Ouest, dont le siège est à Limbe, affirment qu'il est nécessaire que toutes les parties prenantes soient cohérentes dans leurs actions.

Face à la crise sociopolitique, les menaces prennent les formes suivantes : tendances sécessionnistes, exploitation illégale des ressources naturelles, conflits entre communautés frontalières, vols sur les routes, trafic de drogue et d'êtres humains, trafic illicite d'armes, conflits agropastoraux, etc.  

Il est donc nécessaire de mettre en place des stratégies de lutte contre la criminalité transfrontalière, notamment le terrorisme, les vols sur les autoroutes, la piraterie maritime, les drogues et médicaments illicites, la traite des êtres humains, la prolifération et la circulation illicite des armes, le blanchiment d'argent, les conflits agropastoraux, le braconnage dans les parcs et réserves naturelles, la contrebande.  

Des représentants de la base navale de Limbe, du bataillon d'intervention rapide (BIR), du Conseil national des chargeurs camerounais et d'autres services gouvernementaux spécialisés ont participé à la réunion consultative qui s'est tenue mercredi entre les douanes, les autorités portuaires et les autres parties prenantes.

Un examen rapide des problèmes a montré qu'il reste encore beaucoup à faire pour mieux sécuriser le personnel du secteur douanier et ses installations.  

Au niveau de l'Autorité portuaire, les parties prenantes à la réunion consultative de mercredi ont constaté que des événements désagréables s'étaient produits : l'incendie d'un navire au port de Tiko le 09 mai 2019.  

Afin de consolider la sécurité et de lutter contre l'incendie de la SONARA, la société nationale de raffinage, on a cherché des moyens de financer la surveillance des douanes et des autorités portuaires pendant les périodes de crise.  

La réunion a permis aux représentants des douanes et des administrations portuaires d'explorer, d'articuler et de mettre en œuvre une synergie en matière de surveillance.

 

Otric N.

 

Published in Finances

Adolphe Lele Lafrique depuis quelques jours, fait une tournée dans les départements de son unité de commandement.

 

La rentrée scolaire 2019-2020 doit être une réalité au Nord-Ouest. Les enfants de tous les départements de cette région anglophone sans exception doivent retourner à l’école. Pour cela, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de ladite région a donc entrepris lui-même de faire une descente sur le terrain pour parler aux populations. L’objectif de sa tournée est de sensibiliser tout le monde. C’est donc par les départements de Bui, de Donga Mantung et de Ngoketundja que le patron du Nord-Ouest a débuté sa descente.

 

Adolphe Lele Lafrique n’a de cesse de citer le département de Nkambe comme un modèle à suivre. Il a félicité les parties prenantes dans ledit département pour leur maturité et leur détermination à défendre les institutions de l'Etat face à l'opposition de ceux qui sont contre la paix et l'harmonie. Il les a félicitées pour le refus de mettre en péril l'avenir des enfants face à la crise sociopolitique et sécuritaire en cours dans les deux régions anglophones.

 

Adolphe Lele Lafrique a déclaré que le gouvernement était prêt à récompenser le patriotisme de Nkambe. Il a prescrit aux groupes d'autodéfense de maintenir leur engagement tout en restant pacifiques. Le Gouverneur du Nord-Ouest qui s’est concerté avec les populations, leur a fait noter que l'échec de la reprise de la scolarisation, laisserait la place à la marginalisation. Il a mis au défi les autorités traditionnelles de la division Bui de nettoyer leurs terres ancestrales du sang innocent versé pendant la crise. C'était en toile de fond des statistiques inquiétantes sur le nombre d'enfants ayant manqué l'éducation en 2018 / 2019.

 

L’objet de la descente du patron du Nord-Ouest a plu aux populations. Celles-ci sont exaspérées. En tant que parents d’élèves, leur souhait c’est de voir les choses changer, de voir leurs enfants retourner à l’école sans aucune crainte. Car il faut noter que depuis trois années déjà, des écoles sont fermées du fait des attaques des groupes séparatistes. Certaines desdites écoles sont incendiées. Certaines familles ne voulant pas voir leur progéniture rester à la maison, ont décidé de quitter la région pour d’autres zones sans danger.

 

Liliane N.

 

Published in Education

Le général René Claude Meka a effectué une récente visite à Bamenda. Principal objectif, procéder à une évaluation de la performance des militaires dans la région du Nord-Ouest qui fait face à la crise sociopolitique.



« Tous les efforts sont mis en place pour éradiquer ces terroristes. La population doit décider de tourner le dos à ces gens. Ils ne sont que des voleurs et des gangsters qui troublent la paix publique », déclare le chef d’état-major de l’armée camerounaise, le général René Claude Meka, lors d’une récente visite à Bamenda. Il était prioritairement question, d'évaluer la performance des militaires de la région face à l’escalade de la guerre sociopolitique.

 

Le chef d’état-major de la Défense était accompagné pour la circonstance, de trois autres généraux. Le général Elokobi, coordinateur de la gendarmerie nationale. Le chef d’état-major de l’infanterie, le général Baba Soule et le général Ahmed Mohammed.

 

La remobilisation des troupes

 

Selon le chef d'état major, l’objectif principal de sa visite était de voir comment les troupes déployées dans la région du Nord-Ouest peuvent mieux combattre le mouvement sécessionniste.

 

Le général René Claude Meka a dit que l’opération de contrôle est le résultat des ravages causés par les combattants séparatistes, la crise ayant entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vers d’autres villes et même au-delà des frontières nationales.

 

« La crise a également entraîné la mort des membres des forces de défense et de sécurité », reconnait le général. Il a donné l'assurance à la population que la situation dans la région du Nord-Ouest était sous contrôle. Il a aussi exhorté la population à collaborer avec l’armée pour combattre les combattants indépendantistes et mettre fin à leurs activités sécessionnistes. 

 

Innocent D H

 

Published in Défense

Il est question pour les autorités à parvenir à une bonne conduite des opérations sur le terrain.

 

Le 04 juillet 2019, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre en compagnie des membres du gouvernement et des partenaires internationaux, s’est penché sur la question relative à la gestion de l’assistance humanitaire d’urgence destinée pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les deux régions anglophones paralysées par la crise sociopolitique. La rencontre a permis de procéder à l’évaluation des actions humanitaires qui sont menées dans les régions suscitées. Il a également été question de mettre en place une meilleure coordination desdites actions.

 

Joseph Dion Ngute et l’ensemble des acteurs intervenant dans la conduite de cette opération, se sont entendus sur le fait que les actions humanitaires doivent respecter le principe de la souveraineté du Cameroun. Il a également été question de remobiliser les partenaires du Cameroun pour une accélération du Plan d'assistance humanitaire.

 

La réunion a été suivie par une vingtaine de membres du gouvernement, des Ambassadeurs, des Hauts commissaires et des responsables du Système des Nations unies en poste au Cameroun. Cette réunion a permis au Premier Ministre de transmettre aux partenaires du Cameroun, la gratitude du Président de la République. Le Plan d'assistance humanitaire a été décidé par le Chef de l’Etat, il y a un peu plus d'un an. Et lesdits partenaires ont montré leur solidarité depuis le 20 juin 2018, date à laquelle ce Plan a été lancé.

 

« Il est indispensable que les initiatives engagées par le gouvernement et ses partenaires en faveur des populations cibles soient mieux coordonnées » a déclaré Joseph Dion Ngute. Une action qui, de son point de vue, devrait permettre d'« améliorer la qualité de l'action humanitaire », non seulement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également dans celles de l'Extrême-Nord et de l'Est où les préoccupations humanitaires demeurent, en raison d'une part des exactions de la secte terroriste Boko Haram et des actions de rebelles venus de la République centrafricaine.

 

Ayant pris part à cette réunion, Allegra Maria Del Pilar Baiocchi, le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun n'a pas caché sa satisfaction, d'abord sur l'initiative du Premier ministre de regrouper les différents acteurs de cette action et sur la volonté affichée par les partenaires du Cameroun d'accroître leur aide selon les lois du pays et les normes internationales adoptées par l'Assemblée générale des Nations unies en la matière.

 

Joseph Dion Ngute a pris la résolution que cette rencontre revêt désormais un caractère trimestriel.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

L’économiste camerounais estime qu’en l’état actuel des choses, le Chef de l’Etat est le seul capable de conserver la stabilité au Cameroun.

 

« A Ceux  qui croient profiter de la déstabilisation de l‘Etat

 

Certains croient qu’en déstabilisant l’Etat, ils peuvent tirer leur épingle du jeu et s’emparer du pouvoir qui est devenu pour eux une obsession. Que ce soit ceux qui le font ouvertement à travers une opposition insurrectionnelle, ou ceux qui le font sournoisement en espérant capturer secrètement le pouvoir autour de Biya, ils doivent comprendre une chose : le chaos n’est pas contrôlable.

 

Entre les plans qu’on fait dans sa tête et les événements tels qu‘ils se déroulent, il y a souvent un abîme et les expectatives se résolvent souvent en cauchemar. S’il arrive quelquefois que des pyromanes réussissent leur projet, la règle générale est qu’ils y succombent. Par la prison, la mort violente ou l’exil.

 

Certains naïvement, espèrent qu’en déstabilisant l’Etat, ils vont créer un système qui va leur ménager les avantages qu’ils avaient avant, auxquels s‘ajouteront les avantages qu’ils auront acquis. Or, la déstabilisation de l’Etat débouche toujours sur un nouvel équilibre qui remodèle le paysage institutionnel, avec des nouvelles règles qui peuvent présenter un avantage par ici ou un inconvénient par là. Mais il n’est pas toujours possible d’anticiper sur ce qui va arriver, et ce d’autant plus que cette relaxation du système vers un nouvel équilibre se réalise après d’interminables et sanglantes guerres civiles.

 

La situation peut se compliquer quand une Nation est aussi hétérogène et clivée comme l’est le Cameroun, et prendre un caractère explosif lorsqu’un régime aura mis trop de temps et aura accumulé trop rigidités structurelles.

 

De ce point de vue, le cas du Cameroun est très inquiétant. Le régime de Biya qui relaie celui d’Ahidjo a mis trop de temps et a accumulé trop de contraintes, pour n’avoir jamais su ou voulu s’ajuster avec le temps. Son modèle d’un Cameroun unitaire, où le Gouvernement a décrété une unité nationale administrative qu’il a plaquée sur des populations, sans tenir compte des comportements réels, a débouché sur des tensions intercommunautaires qui prennent une tournure de plus en plus ouverte.

 

En réalité, c’est l’Etat lui-même qui, à travers ses emplois publics, ses positions de pouvoir, ses infrastructures et ses rentes est devenu un lieu de compétition intercommunautaire violente et croissante qui, loin de favoriser l’unité nationale, exaspère plutôt les clivages et les haines.

 

Sur le plan économique, le système productif a été étouffé par une bureaucratie tentaculaire, incontrôlable et corrompue qui parasite la Nation et la ponctionne à mort. Nonobstant les programmes économiques, le système productif est totalement paralysé, écrasé par une bureaucratie soviétomorphe.

 

Pourtant, ce Biya reste le dernier pilier de ce système tiraillé par de puissantes forces centripètes que lui seul, en l’état actuel des choses, peut contrôler. S’il partait brusquement sans avoir mis de l’ordre dans ce système que lui et son prédécesseur ont bâti pendant 60 ans, il sera très difficile de le maintenir dans un état de stabilité.

 

Il lui revient donc d’apporter les réformes requises pour réduire les graves tensions accumulées par le système, en entreprenant des réformes fondamentales, la plus importantes étant la forme de l’Etat.

 

L’unité nationale, telle que lui et son mentir Ahidjo l’avaient envisagée, sous la forme d’une Nation qui devait supplanter les Communautés primaires était clairement une erreur. On peut les comprendre, eu égard à l’enthousiasme des après-Indépendances et ce désir d’empêcher les irrédentismes tribaux, mais il est clair que les lois de l’Anthropologie condamnait ce projet.

 

On le voit aujourd’hui, les Communautés lèvent leur vilaine tête, pas pour rire, mais pour arracher leur autonomie, y compris par la force. Les Anglophones ont commencé et personne ne peut savoir ce que demain sera fait.

 

A la vérité, personne ne veut plus de cette unité nationale qui s’incarne désormais en une élite ratatinée au sommet de l’Etat, une élite parasitaire et impotente qui prétend développer le Cameroun à la place des Camerounais.

 

Ce qu’il faut maintenant, ce n’est pas de demander à Biya de quitter le pouvoir, mais c‘est de le pousser par la prière, le raisonnement, la pression à fédéraliser le pays.

 

Car ceux qui pensent qu’à son départ, ils viendront entrer au Palais d’Etoudi en récupérant comme par magie son autorité et son empreinte n’ont pas conscience de leur folie ! C’est une pure diversion dont la seule conséquence sera la déstabilisation de l’Etat.

 

Et un Etat déstabilisé signifie tout simplement la fin de la logique unitaire et de son principe du « Camerounais chez lui partout sur le territoire » se terminera brutalement. Car précisément, cette logique ne survit que parce l’Etat est là, fort et debout.

 

Ce ne sont pas nécessairement ceux qui soutiennent Biya aujourd’hui qui vont le regretter. Bien au contraire, tout indique que ce sont ceux qui le contestent violemment aujourd’hui qui le pleureront de toutes leurs larmes !

 

Que tout le monde se méfie de l’avenir !

 

Il n’est pas prudent de prendre des hypothèques sur l’avenir !

 

Dieudonné Essomba »

 

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01