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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Cette largesse du Gouvernement camerounais au profit des établissements scolaires du primaire va se concrétiser avec le concours de la Banque mondiale (BM). Le Gouvernement s’engage ainsi à prendre en charge des manuels scolaires pour les deux sous-systèmes éducatifs (anglophone et francophone).

 

Le Gouvernement camerounais décidément engagé à offrir une éducation de qualité à la jeunesse qui doit résolument construire son avenir. Des manuels totalement gratuits pour 13 000 écoles primaires publiques des sous-systèmes anglophone et francophone. Pour mener à bon port cette initiative, le Cameroun bénéficie du soutien de la Banque mondiale.

La bonne nouvelle a été annoncée ce 28 septembre 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa. Le membre du Gouvernement a dans ce sillage également révélé que son département ministériel va puiser dans ses ressources propres pour rendre gratuits encore plus de manuels scolaires aux zones d’éducation prioritaire (ZEP). « Il s’agit des manuels de sciences, de technologie, d’informatique. Soit un total de cinq manuels scolaires pour les ZEP, et trois manuels des régions du territoire national », a expliqué le ministre de l’éducation de Base. L’on apprend que l’opération est prévue pour s’entendre du 30 septembre octobre 2020.

Cette initiative gouvernementale trouve sans doute un écho favorable dans les rangs des parents qui se voient soulagés en cette veille de la rentrée scolaire marquée par la fièvre des préparatifs. Les moyens financiers n’étant pas toujours la chose mieux partagée alors que l’obligation de permettre aux enfants d’avoir accès aux manuels inscrits au programme demeure vive.

Innocent D H   

Le camerounais va ainsi diriger la filiale congolaise de ce réseau d’institutions de microfinance, à compter du 1er octobre 2020. Sa nomination intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de coronavirus, qui a sérieusement impacté cette structure.

 

Davy-Pacôme Nzekwa nommé Directeur central (DC) de la filiale congolaise du groupe financier Cofina, se dit déterminé à relever les défis quel que soit les risques. Pour s’en rendre compte, il suffit de découvrir ses propos relayés par notre confrère de Investir au Cameroun. « Comme me disait un de mes mentors cette semaine, on ne me confie pas la filiale la plus simple, au regard des crises économiques et Covid-19 que traverse le Congo Brazzaville. Je lui ai répondu que l’on doit accepter en priorité les défis qui nous empêchent de dormir. Car, eux seuls nous permettent de réaliser tout ce qu’on a dans le ventre, et par conséquent de grandir », déclare-t-il.

S’agissant du profil de l’homme, Davy-Pacôme Nzekwa est diplômé en Gestion des Ressources humaines de l’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé. Il est pétri d’une dizaine d’années d’expérience dans divers secteurs d’activités notamment la banque, la grande consommation, les mines. Le camerounais dirigeait avant sa nomination, les ressources humaines du groupe Cofina, et ce depuis septembre 2018.  Il assurait en même temps les fonctions de directeur général adjoint de la filiale gabonaise du groupe.

Le groupe Cofina est un réseau d’institutions de microfinance implantées dans plusieurs pays africains tels que le Sénégal, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Congo, la Mali et le Gabon. Ce réseau d’institutions de microfinance ambitionne dans les prochaines années, étendre ses services dans 16 autres pays africains, apprend-on.

Innocent D H

C’est à la faveur de la session de plein droit du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) débutée ce dimanche 27 septembre 2020 à Yaoundé. Il s’agit ainsi d’une étape « cruciale et déterminante » dans la préparation des régionales pour la structure e charge de l’organisation matérielle des consultations électorales et référendaires au Cameroun.

 

Selon les explications d’Enow Abrams Egbe, président du Conseil électoral d’Elecam, ces travaux « devront déboucher dans quelques jours, sur la publication des listes de candidats acceptés et/ou rejetés ». Du fait de la portée du scrutin annoncé, le président du Conseil électoral prescrit aux membres du Conseil d’adopter « une approche de flexibilité sur la prise en compte de composantes sociologiques et du genre », conformément à l’esprit de l’article 151 du code électoral camerounais.  

A Elecam, il est indiqué que les dossiers examinés par le Conseil électoral ont été déposés dans les 58 démembrements départementaux. Par ailleurs, les membres du Conseil électoral devront « assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité du scrutin », fait-on savoir.

« Les résultats de cet examen seront publiés au plus tard le 07 octobre prochain », soit « 60 jours au moins avant la date du scrutin », précise pour sa part le Directeur général (DG) d’Elecam, Eric Essousse.

Seront dévoilés à l’issue de ce processus d’examen des dossiers de candidature : le nombre exact d’électeurs qui constituent les collèges électoraux, le nombre de candidats aspirant aux fonctions de conseillers régionaux, mais également le nombre de formations politiques en lice. Environ 10 partis politiques ont soumis des dossiers de candidature auprès du Conseil électoral, relève une première évaluation faite les équipes d’Elecam. Le nombre d’électeurs se situerait autour de 24 000, apprend-on de celles-ci.

Innocent D H

 

C’est ce que révèle la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale du Gabon dans sa note de conjoncture du mois de septembre. En effet, dans ce document, il apparaît que l’entreprise camerounaise Express Union fait partie des 04 établissements de microfinance (EMF) les plus importants du pays. 

 

Selon la note publiée par la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale gabonaise, Express Union est classé respectivement derrière trois EMF gabonais. Il s’agit tour à tour de : Financière africaine de Micro-Projets (Finam), Loxia, filiale de BGFIBank, ainsi que de Epargne et Développement du Gabon (EDG). Ces 04 principaux établissements évoqués et Express Union regroupent à eux seuls 95% des clients du secteur, apprend-on. L’entreprise camerounaise avec ses pairs ont enregistré dans le secteur, une croissance de 17,9% au premier semestre de l’année 2020.  La direction générale de l’Economie indique également que la clientèle du secteur est passée de 193 790 à 228 470 usagers. Constituent la cible des EMF, les particuliers salariés ou justifiant d’un revenu permanent et régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers.

S’agissant des fonds propres des EMF au Gabon, ils ont connu une augmentation de 41,8% à 11,34 milliards de FCFA, suite au respect par les établissements de microfinance de la limite du capital social minimum exigé par la réglementation fixée à 300 millions de FCFA. Ainsi, l’analyse des indicateurs d’intermédiation laisse découvrir une hausse d’activité, traduisant une amélioration de l’inclusion financière. En effet, au Gabon, les dépôts collectés sont élevés à 60,1 milliards de FCFA, soit une hausse de 61,5% enregistrée, comparativement à 37,2 milliards de FCFA collectés en 2019. A l’analyse par type de dépôts, il se dégage une prépondérance d’environ 75% de l’encours total. L’on note également que les crédits à la clientèle se sont consolidés de 59,3% à 51,7 milliards de FCFA. Consolidation rendue possible grâce au relèvement du taux de bancarisation, mais aussi aux efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des PME.

Innocent D H

Depuis quelques semaines, ces reptiles dangereux sont aperçus au quartier présidentiel dit « Camp Caro » dans le deuxième arrondissement. L’on apprend que les mâchoires de ces animaux sauvages ont déjà dévoré quelques chèvres et moutons dans la ville.

 

Si l’on s’en tient au témoignage de cet habitant de Garoua IIème, théâtre de la présence de ces crocodiles en divagation, « ces crocos apparaissent parfois 4 ou 5 à une certaine heure de la journée. C’est un danger pas seulement pour les bêtes. Nos vies sont aussi menacées ». Il faut également relever que la présence de ces reptiles dans la ville est une source de curiosité. « Leur présence crée beaucoup d’embouteillages car tous les passants s’arrêtent pour voir et ça dure depuis plusieurs semaines », confie un autre habitant. Ce dernier fait s’avoir que les responsables du Centre zoologique de Garoua sont déjà avisés.

Face cette situation qui impose aux populations de ne dormir qu’avec un œil, les autorités ne croisent pas les bras, aussitôt, elles cherchent des voies et moyens pour éviter que le pis n’arrive. Sur les antennes de la station régionale Crtv-Nord, le délégué départemental des Forêts et de la Faune, Ernest Fondemba explique, « Nous sommes actuellement en train de chercher un spécialiste de capture de ces crocodiles. Ils se retrouvent ici parce qu’au moment des crus, au niveau du fleuve de la Bénoué, les crocodiles remontent vers les drains et se retrouvent dans l’espace urbain ».

En attendant que cette situation revienne à la normale, les populations de ce quartier de la cité capitale de la région du Nord sont invitées à avoir pour maître mots, la vigilance et la prudence face à ces reptiles dont la dangerosité est incontestablement réputée.

Innocent D H 

 

 

Engagement exprimé par l’ambassadeur de Belgique au Cameroun à la faveur d’une audience à lui accordée par le ministre des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze à Yaoundé il y a quelques jours. Les deux personnalités ont ainsi l’opportunité pour passer en revue l’état de la coopération bilatérale entre le Cameroun et la Belgique.

 

Plus qu’une parole de diplomate, il s’agit d’un engament auquel Eric Jacquemin attache vivement le plus grand prix. En effet, l’ambassadeur de Belgique au Cameroun déclare : « Je vais continuer de soutenir les investissements des entreprises belges au Cameroun ; vous savez nous opérons dans divers secteurs notamment l’énergie, la construction des routes, l’énergie solaire et l’hydraulique. Donc, il est question de maintenir et de renforcer ces liens et de faire en sorte que les entreprises belges continuent de gagner des parts de marchés dans l’intérêt bien compris de nos deux pays ».

A l’analyse des échanges commerciaux entre le Cameroun et la Belgique ces dernières années notamment pour ce qui est de l’exercice 2019, la valeur se chiffre à 284 milliards de FCFA. Le montant global des échanges commerciaux entre le Cameroun et le monde avaient pu atteindre 6 249 milliards de FCFA, à en croire des sources officielles.

Pendant l’année sus évoquée, la balance commerciale était toutefois déficitaire en défaveur du Cameroun. 26%, c’était le taux des exportations du Cameroun principalement dirigées vers la Belgique. Les importations en provenance de ce pays étranger pour le territoire camerounais étaient de l’ordre de 5,7%.

Informons également que le 24 septembre dernier, l’ambassadeur de Belgique au Cameroun était l’hôte du ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). De cette rencontre, l’on a appris que 12 000 Camerounais sont en situation régulière en Belgique tandis que 3 000 sont clandestins. Selon Eric Jacquemin, le royaume de Belgique « accorde régulièrement des subventions mises au profit de la diaspora camerounaise, gérées par l’Union européenne pour encourager le retour au Cameroun à travers le financement de certains projets ». Un protocole d’accord avait d’ailleurs été signé entre la Belgique et le Cameroun, a-t-on appris. Et les secteurs concernés sont entre autres : l’agro-industrie, les technologies de l’information et de la Communication, l’énergie, le bois et l’informatique.

Innocent D H  

Un peu plus de 82 tonnes de fèves de cacao ont été officiellement déclarées en achats dans l’Adamaoua, l’une des trois régions septentrionales du Cameroun.

 

Ces achats enregistrés au cours au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020 rentrée en gare le 15 juillet dernier sont une première et constituent un indicateur de l’existence d’une activité cacaoyère dans cette région (Adamaoua), à en croire l’Office national du Cacao et du Café (ONCC).

En effet, depuis la nuit des temps, les populations des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua (plus proche de la région forestière de l’Est, qui constituent la partie septentrionale du Cameroun, ne connaissent que le Coton comme produit de rente. La Société de Développement du Coton (Sodecoton) est l’entreprise industrielle qui a essayé d’introduire la diversification des cultures de rente dans cette partie du triangle national, avec notamment la production de la gomme arabique. Cependant, ces tentatives ambitieuses n’ont pas pu prospérer, apprend-on.

Il faut observer que ces premières fèves de cacao apparaissent dans le septentrion camerounais au moment où le Gouvernement avec le concours de l’Institut de Recherche agronomique pour le Développement (IRAD), conduit dans cette partie du pays, une intense campagne de la culture de l’anacarde. Il est question à travers cette campagne, de sortir les populations de la dépendance du coton, culture qui, avec ses activités connexes fait vivre plus de trois millions d’âmes dans le septentrion du Cameroun.

Avec la création de ce nouveau bassin de production, le Cacao a été commercialisé dans huit régions sur les 10 que compte le pays (exception faite du Nord et de l’Extrême-Nord), au cours de la dernière campagne. 77,1% des fèves ont été commercialisées dans les régions du centre et du Sud-Ouest, les deux principaux bassins de production.

Innocent D H

Cette enveloppe sera mise en payement par le trésor public au titre du remboursement partiel de l’emprunt obligataire du Cameroun. La bourse unifiée de l’Afrique centrale, le principal de cette dette sera restituée à hauteur de 41,2 milliards de FCFA, contre 4,5 milliards de FCFA pour les intérêts, précise la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

 

Selon les confirmations faites par la BEAC dans un communiqué rendu officiel ce 24 septembre 2020, « Le coupon net des obligations est de 27 75 FCFA (…) et de la date d’ouverture des opérations d’encaissement est le 19 octobre 2019 ». Le trésor public Cameroun mettra en paiement une enveloppe de 45,7 milliards de FCFA au titre de remboursement partiel de son emprunt obligataire baptisé « EC MR 5,5% Net 2016-2021 ». L’Etat camerounais avait déjà mis en paiement plus de 48 milliards de nos francs pour le remboursement partiel du même emprunt, soit 29% du principal.

Comparativement à octobre 2017, le niveau du remboursement est en forte augmentation en 2019 et 2020 car à la date sus évoquée, l’enveloppe remboursée était d’une valeur de 09 milliards de FCFA, ont révélé les pointages de la Caisse autonome d’amortissement (CAA). C’est la CAA en tant que gérant de la dette publique au Cameroun qui jouait à cette époque, un rôle de dépositaire central de la Douala Stock Exchange (DSX).

Le marché financier camerounais qui avait servi de cadre à cet emprunt en 2016, a finalement fusionné avec la BVMAC, pour la mise en place d’une bourse unifiée dans la zone Cemac, apprend-on. « EC MR 5.5% Net 2016-2021 », est le quatrième emprunt obligataire de l’histoire des finances publiques au Cameroun. Lancé le 20 septembre 2016, il devrait mobiliser une enveloppe de 150 milliards de FCFA. Cet emprunt avait été souscrit à 115,43% par les investisseurs.

Innocent D H

Les locaux du journal d’Haman Mana ont été mises à sac dans la nuit du 23 septembre dernier par des hommes sans foi ni loi. Dans un communiqué rendu public, le quotidien affirme qu’il continuera à remplir son engament d’informer les lecteurs avec abnégation. L’entreprise de presse ne se laissera pas intimider par des ses détracteurs, apprend-on.

 

Le journal bleu n’entend sous aucun prétexte céder le flanc aux attaques incessantes de ses détracteurs. Malgré le cambriolage de ses locaux mercredi dernier par des personnes encore connues, le quotidien se dit déterminé à poursuivre son aventure dans le paysage de la presse camerounaise sans crainte. Haman Mana, le Directeur de publication (DP) prévient que son journal ne se laissera pas intimider par ses contradicteurs.

Dans un communiqué publié au lendemain du cambriolage, la rédaction du journal Le Jour revient sur les circonstances et fait le bilan de ce forfait. « Dans la nuit de mercredi, 23 septembre dernier, des individus non encore identifiés se sont introduits au siège du Quotidien Le Jour situé à la rue CEPER à Yaoundé. Après avoir forcé la grille métallique de sécurité qui protège l’entrée principale du Journal, ils ont emporté l’essentiel du parc informatique, ainsi que d’autres biens et équipements », déplore la rédaction.

Soulignant qu’il s’agit d’énième acte de provocation, le quotidien garantit qu’il poursuivra à remplir son engagement professionnel sans crainte et dans le respect des règles de l’art, même si le journal n’a pas pu paraître ce jeudi, 24 septembre 2020. « Ce fait qui survient après des menaces anonymes aux téléphones contre certains journalistes du Jour n’entamera pas notre détermination à remplir notre engagement auprès de nos lecteurs et de nos partenaires. Nous continuerons à paraître, à faire notre travail avec tout le professionnalisme et la liberté d’esprit auxquels nous sommes attachés », indique le journal d’Haman Mana.

Appel à solidarité : Le Quotidien LE JOUR appelle au secours

 

Innocent D H

Le drame est survenu dans la nuit du 23 septembre 2020 dans un atelier de soudure au quartier Bodjongo-Bonaberi situé dans l’arrondissement de Douala 4ème. Les témoins de ce triste évènement pointent du doigt la négligence.

 

En effet, le conducteur du camion s’est rendu dans un atelier de soudure dans ce quartier de la capitale économique pour une réparation de cuive, apprend-on. Le chauffeur du gros porteur serait resté devant son véhicule pour suivre de plus près la réparation de son engin. C’est ainsi que contre toute attente, la citerne a explosé. Deux personnes vont perdre la vie sur le coup. Il s’agit de Ndeffo, le chauffeur, ainsi que le soudeur. L’assistant du réparateur aurait quant à lui été admis de toute urgence en soins intensifs dans une formation sanitaire de la place.

Selon les explications du responsable de l’atelier de soudure abondamment relayées par plusieurs sites d’information, des précautions avaient été pourtant prises en amont pour éviter que le pis n’arrive, mais hélas ! « Nous avons pris le temps de vider la citerne, de s’assurer que la cuve est sans carburant. Cette explosion nous a surpris, on imagine que c’est trop de chaleur dans la citerne qui est à l’origine de cette explosion », confie-t-il.

De sources bien renseignées, le responsable de l’atelier de soudure, tout comme ses trois collaborateurs ont été placés en garde à vue par la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à deux personnes à Douala.

Cet incident appelle également à la nécessité d’accorder plus d’attention à la gestion des risques par des engins transportant des produits dangereux notamment le carburant. Il est question que toute personne au contact d’un camion-citerne d’avoir toujours à l’esprit qu’en cas de température élevée ou de la présence d’une moindre petite étincelle, l’explosion pourrait être irréversible. Prudence donc afin de sauver des vies !

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01