Ce potentiel du marché numérique camerounais en termes de clients a été révélé par Madame le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng. C’était, le 09 février dernier à la faveur de la séance plénière relative aux activités de la 4ème édition du Parlement de la jeunesse tenue à Yaoundé.
Le ministre camerounais des Postes et Télécommunication, Minette Libom Li Likeng, s’est servi du rapport rendu public par des plateformes d’enquêtes sur l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (Tic) que sont Hootsuite et We are social. « 30% (près de 8 millions) de la population camerounaise utilise internet et on compte près de 8 millions d’entre eux qui sont présents dans les réseaux sociaux contre 2,90 millions en 2018 », renseigne ledit rapport.
Ainsi, 08 millions d’internautes, c’est « un potentiel non négligeable » pour le Cameroun dans la mesure où ces clients peuvent devenir des clients et booster l’économie numérique du pays, estime le Minpostel. Ce qui permet à coup sûr de mener des activités créatrices de valeurs et d’emplois grâce au numérique.
Le membre du Gouvernement pense par ailleurs qu’avec un Index de développement des Tic fixé à 3,85 (un indicateur de l’Union Internationale des Télécommunications qui permet d’évaluer et d’analyser les progrès accomplis dans le domaine des Tic dans différents pays), une dynamique entrepreneuriale en plein essor, des services publics qui se dématérialisent de plus en plus, « on peut affirmer que la transition numérique (…) est en cours dans notre pays ».
Signalons que le Cameroun à travers la clairvoyance de son Chef, le Président Paul Biya, est engagé et déterminé à devenir une terre promise d’opportunités grâce à l’économie numérique. Le pays s’est doté en 2016, d’un plan stratégique de 300 milliards de Fcfa dans ce pan de l’économie moderne. Objectif affiché, augmenter sa contribution au Produit intérieur brut de 5% en 2016 à 10% en 2020, la création d’emplois directs de 10 000 en 2016 à 50 000 en 2020, et la hausse des impôts du secteur de 136 milliards de FCFA en 2016 à 300 milliards en 2020.
Innocent D H
Refusant de voir minimiser le rôle joué par le Pcrn suite à la décision prise par le Président de la République, de surseoir à ce tribut, la jeune dame a fait sortir des archives, un article publié par nos confrères de l’Agence Ecofin le 19 Avril 2020
Article abondamment utilisé ce 19 Octobre 2020 par leurs adversaires politique, et dans lequel il était fait de mention du rejet par la Beac, d’une initiative du Gouvernement Camerounais portant sur l’exploitation d’un système de règlement et de compensation dans le cadre des paiements effectifs en monnaie électronique.
La publication
« Cet article sur la Beac date du 19 Avril 2020, c’est de la manipulation…
Premièrement, cet article qui est largement répandu ce jour pour méconnaitre la victoire de la coalition entre le PCRN et les citoyens Camerounais date du 19 Avril 2020, il a été modifié le 21 Avril 2020, et le média en ligne l'a tout simplement réactualisé du fait de l'actualité.
Je note que tous ceux qui l'ont publié sous mes post ont pris soin d'effacer les dates, pour faire croire qu'il date de ce jour. Chose fausse.
Mais encore, alors que le Problème posé par le PCRN est celui de la protection des citoyens contre le mode de collecte de ladite taxe jugé, illégal au regard du droit communautaire et dépourvu de sens pratique au regard de la difficulté à établir l'assiette de la taxe (le prix du téléphone sorti de l'usine, celui que la BEAC posait le 19 Avril 2020 portait sur 2 choses :
1- L'utilisation de l'anglais dans le courrier de demande d'autorisation de madame la MINPOSTEL, ce qui avait fait scandale ;
2- La conformité de la procédure de paiement, notamment la compensation des frais à payer par le crédit téléphonique de communication, -et non pas par mobile money par exemple- C'est de cette « interopérabilité » qu'il était question, rien à voir avec le débat sur la protection du citoyen qui a conduit le PCRN à se préparer pour des marches pacifiques.
La BEAC a dit non pas à la mesure visant à collecter la taxe sur le citoyen, mais plutôt à cette procédure de paiement. Ça date d'Avril 2020. Or le communiqué conjoint des Minfi et Minpostel qui défraie la chronique date du 29 Septembre 2020.
Si la motivation de la suspension de cette mesure était due au refus la BEAC, ça voudrait dire que le MINFI l'autorité monétaire locale, le Minpostel, et le chef de l'Etat n'ont pas reçu la lettre du gouverneur de la BEAC depuis le 19 Avril 2020?
Au fait la naïveté de ceux qui font ces agitations leur fait oublier comment fonctionne la BEAC et qui sont les vrais patrons là-bas?
Le plus drôle est que la suspension de cette mesure profite à tous y compris à eux...
Nous irons de victoire en victoires et nous avons déjà commencé ».
N.R.M
Pour l’effectivité de cette collecte le Ministères des Postes et Télécommunications (Minpostel) passe par les opérateurs. Il s’agit ainsi du nouveau dispositif de collecte par voie numérique des droits et taxes relatives à l’importation de téléphones. Cette disposition contenue dans la loi de finances de 2019 est rendue effective depuis ce 1er octobre 2020.
L’entrée en vigueur de cette disposition est rendue effective sous l’impulsion conjointe du Minpostel et celui des Finances (Minfi). Ainsi, à compter du 15 octobre prochain, les services des douanes entreront en possession des premiers versements effectués à titre de la collecte par voie numérique des taxes à l’importation de téléphones et terminaux téléphoniques.
Par cette démarche fiscale, le payement des frais de douanes à l’entrée de téléphones portables et tablettes incombe au acquéreurs qui le font d’une traite ou suivant plusieurs échéances en fonction des types de téléphones.
Au Cameroun, les valeurs imposables à l’importation des téléphones simples sont de 3000 francs CFA pièce bas de gamme et 10 000 francs CFA moyen de gamme. Les téléphones multimédias quant eux sont imposés à hauteur de 15 000 FCFA pour les produits bas de gamme et 25 000 FCFA pour ceux de bonne qualité. Pour les smartphones, les impositions se situent à 25 000 FCFA en bas de gamme, 75 000 FCFA en moyen, 100 000 FCFA haut de gamme et 200 000 FCFA en super gamme.
Il convient d’indiquer que les prélèvements sont effectués lors des émissions téléphoniques. Néanmoins, ils ne sont pas applicables aux téléphones déjà connectés au moins une fois au réseau local avant la date du 1er octobre 2020 apprend-on. Ne sont pas aussi imposés les téléphones ayant déjà faits l’objet des procédures de dédounament. Aux rangs de ceux qui sont aussi dispensés du prélèvement, il y a les expatriés utilisant leurs téléphones en mode roaming.
De sources bien renseignées, ce nouveau dispositif de collecte d’impôts a été mis en place dans l’optique de permettre à l’administration de tordre le coup au phénomène d’importations sans déclaration et la lutte contre les contrebandes des marchandises visées. C’est pourquoi les services de douane le présentent comme un moyen de sécurisation des recettes douanières.
Innocent D H
Le Ministre des Postes et Télécommunications par un post sur son compte officiel Twitter, a annoncé que c’est ce jeudi 04 juin 2020, qu’elle est retournée dans son département ministériel.
L’information n’avait pas filtré. Minette Libom Lilikeng le Ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) a été testée positive au Coronavirus. Dans un tweet fait ce 4 juin 2020, elle a révélé qu’elle est tirée d’affaires.
« J’ai eu un grand plaisir à présider ce jour une réunion de coordination sur la mise en œuvre de la lettre de mission prescrite par le Premier ministre. Je retrouvais ainsi le MINPOSTEL (Ministère des Postes et Télécommunications, Ndlr) après une absence due au Covid-19 dont je me suis définitivement remise grâce à Dieu et au dévouement des personnels soignants », a écrit la Ministre Minette Libom Lilikeng.
Il faut indiquer que la Ministre Libom Lilikeng n’est pas la première à révéler qu’elle a souffert de cette maladie. Avant elle, il y a eu Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral. Lui, c’est le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé qui avait révélé son état de santé au public.
Le patron de la région une fois complètement sortie d’affaires, a fait un témoignage en indiquant les remèdes qui lui ont été donnés pour son traitement. « Ce sont les médecins de Douala, en appui du produit de Monseigneur Kleda, qui m’ont soigné », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée le vendredi 22 mai 2020, à Radio Sport Info.
Liliane N.
A compter du 01er janvier 2021, les ressortissants des six pays constituant cette communauté en déplacement pourront probablement accéder au service mobile (appels, SMS, internet) sans frais supplémentaires et en utilisant leurs numéros de téléphones habituels. Cette suppression des frais d’itinérance (roaming) des communications électroniques est contenue dans un projet de règlement communautaire examiné et validé le 28 février dernier à Douala au Cameroun.
L’examen et l’adoption du projet ont été faits au cours de la réunion des ministres en charge des télécommunications dans la zone Cemac, sous la présidence de Minette Libom Li Likeng, la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel). Le texte validé à Douala devra encore être examiné par les ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC).
Egalement, il faudra achever la signature des protocoles d’accords bilatéraux. Les pays de la Cemac à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale devront par ailleurs procéder à la suppression de toutes les surtaxes sur le trafic téléphonique intercommunautaire. Tout ceci doit se faire au plus tard le 31 décembre 2020, à en croire la feuille de route qui prévoit la mise en œuvre du free roaming téléphonique intégrale dans la zone Cemac.
En attendant l’effectivité du free roaming téléphonique, un Camerounais en mode itinérance au Gabon, par exemple, devra toujours pour la réception d’un appel téléphonique d’une minute débourser les frais allant parfois jusqu’à 5.000 FCFA.
Innocent D H
La semaine dernière, l’opération d’assainissement du secteur postal a été menée par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel). Elle a permis d’attribuer un agrément postal à neuf entreprises qui fonctionnaient en marge de la légalité.
Précisément, parmi ces entreprises, il s’agit de DHL international, Bolloré Transports & Logistics, MTA TXL, Esico, SMS, Express Exchange, Emi Money. A travers l’agrément postal qui leur a été attribué, les neuf entreprises qui opéraient en marge de la réglementation en vigueur, dispose désormais d’un droit d’entrer dans l’activité postale. Ce qui a permis à l’Etat d’engranger la somme de 317,375 millions de FCFA.
Près de 140 entreprises recensées dans le secteur postal exercent essentiellement dans l’informel, fait savoir Minette Libom Li Likeng, le Minpostel. Selon le membre du Gouvernement, les acteurs qui se sont mis en règle, « sont les premiers opérateurs qui vont exercer dans le secteur postal privé avec une autorisation ». De ce fait, se présente la nécessité d’accentuer la pression sur les opérateurs clandestins afin qu’ils se conforment à la réglementation postale. « Le secteur postal est appelé à jouer un rôle très important dans le développement de l’économie numérique au Cameroun. L’Etat a un rôle de régulateur et de facilitateur », précise Minette Libom Li Likeng.
La stratégie de sensibilisation mise sur pied par le Minpostel a permis à ces neuf entreprises de disposer chacune d’un agrément. 11 autres entreprises ont déjà entamé la mise en conformité et ont effectué les versements partiels y afférents. Après la phase préventive, le Minpostel compte passer à la répression 2020.
Innocent D H
Cet appel de Minette Libom Li Likeng a retenti à Yaoundé mardi, 03 décembre 2019. C’était à l’occasion d’une réunion du groupe d’experts sur le renforcement du secteur privé africain dans un contexte marqué aujourd’hui par la prégnance du Big data.
Selon Minette Libom Li Likeng, le ministre camerounais des Postes et télécommunications, les « données sont aujourd’hui considérées comme des infrastructures essentielles pour les activités économiques émergentes », car le Big Data est considéré comme étant un véritable fer de lance de la « révolution numérique ». Ainsi, s’exprimait le membre du Gouvernement pour inviter les entreprises privées des pays africains pour que celles-ci puissent s’arrimer le plus rapidement possible au Big Data. C’était à l’occasion de la réunion de deux jours tenue dans la capitale politique camerounaise (Yaoundé) réunissant un groupe d’experts du renforcement du secteur privé africain.
Durant cette réunion dont les participants sont venus de 17 pays africains, le ministre des Postes et Télécommunications a vanté les mérites des données. Il estime que le secteur privé africain qui, « connaît un retard considérable dans ce domaine », est appelé à se l’approprier. Toute chose devant permettre d’impulser, « le développement socio-économique du continent » à en croire les propos du ministre
« Le président Paul Biya a défini clairement une feuille de route gouvernementale, pour une transition numérique réussie au Cameroun », a indiqué Minette Libom Li LiKeng la patronne camerounaise des Télécommunications soulignant les efforts des autorités locales dans le développement de l’économie numérique.
Innocent D H
A l’ouverture d’une rencontre de deux jours entre Camtel et les acteurs du secteur des communications électroniques tenue à Yaoundé le 25 novembre dernier, Minette Libom Li Likeng, la Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel) a lancé un appel aux collectivités territoriales décentralisées (CTD). Elle les invite à une forte implication dans la bataille de la révolution numérique au Cameroun.
Pour la Minpostel, il est clairement question de traduire dans les faits, la vision du Chef de l’Etat définie depuis quelques années, celle de mener avec abnégation la bataille de la transformation numérique au Cameroun, « personne ne devrait être laissé pour compte dans la révolution numérique ». Dans cette logique la forte implication des collectivités locales, elles qui sont au contact direct des populations s’avère de mise. C’est certainement la raison pour laquelle, Minette Libom Li Likeng a saisi l’opportunité de la rencontre Camtel et les acteurs du secteur des communications numériques tenue à Yaoundé, pour inviter ces CTD à jouer effectivement leur rôle.
« Qu’il s’agisse du développement des infrastructures TIC, de l’accès à internet ou de la fourniture en services TIC, la collectivité territoriale décentralisée est au cœur du processus lorsqu’on veut atteindre les populations locales. Dans ce contexte, le développement numérique devient un moyen de dynamisation économique et sociale des collectivités territoriales décentralisées, grâce aux opportunités qu’il offre », précise le Minpostel.
Dans une telle logique, les collectivités territoriales décentralisées devraient donc prendre la mesure des enjeux du développement numérique qui leur incombe. Minette Libom Li Likeng fait alors savoir, « la révolution digitale ne doit pas être perçue comme un risque par les collectivités, mais plutôt comme une véritable opportunité. Les outils numériques permettent de gagner du temps et en même temps simplifient et améliorent le service aux usagers ».
Innocent D H
Le 3ème Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle (UPU) se tient depuis mardi 24 septembre 2019, à Genève en Suisse. Et le Cameroun y est représenté par la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, par ailleurs président en exercice du bureau de la conférence des plénipotentiaires de l’union panafricaine des postes. A l’ouverture de ce congrès, la ministre a officiellement présenté la candidature de Younouss Djibrine pour la vice-direction générale du bureau international de l’UPU.
« Dans la perspective du renouvellement de l’équipe dirigeante du bureau international de l’UPU en 2020, en Côte d’Ivoire, terre africaine, le Cameroun a décidé de présenter une candidature au poste de Vice-directeur général du bureau international. C’est ainsi que le choix du président de la République du Cameroun s’est porté sur M. Younouss Djibrine », a annoncé la ministre.
Postier de formation, Younouss Djibrine a le profil du poste selon la ministre car il est doté d’une longue et brillante carrière aussi bien nationale qu’internationale dans le domaine. « Une de ses remarquables réussites à l’Upu aura été l’adoption du système des frais terminaux de 1999 à Pékin et son corollaire de Fonds d’amélioration de la qualité de service qui, depuis 19 ans déjà, constitue l’une des principales sources de financement du renforcement des maillons faibles du réseau postal mondial », a vanté Mme Minette Libom Li Likeng.
Aussi, la ministre camerounaise des Postes et Télécoms a invité les participants au congrès de l’UPU de Genève, à soutenir la « candidature de l’Afrique » lors des élections prévues à Abidjan, en 2020.
Outre la révision de la méthodologie de calcul des frais terminaux et la présentation des candidats pour 2020, les travaux de ce 3ème congrès extraordinaire qui s’achève ce jeudi 26 septembre, devraient également permettre l’approbation et la signature officielle par les pays membres de l’union, d’un protocole additionnel éventuel à la convention postale universelle.
L'Union postale universelle (UPU) est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies. Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. D'abord nommée Union générale des postes, elle est la première organisation internationale ayant eu pour but de standardiser les différents systèmes postaux des pays y adhérant. Elle fut créée le 9 octobre 1874, lors de la Conférence internationale de la poste de Berne, la capitale de la Suisse. Avec l'augmentation importante du nombre de ses membres, elle fut rebaptisée l'Union postale universelle en 1878.
Danielle Ngono Efondo
Les experts en technologie financière (FinTech), les représentants des banques et des finances ainsi que les fonctionnaires gouvernementaux se concertent pour mettre en place une stratégie nationale réaliste d'inclusion financière et de paiement numérique. Ils se réunissent à Yaoundé à l'occasion du premier forum national sur l'inclusion financière et la transformation numérique du secteur bancaire et des services financiers.
Le forum de deux jours qui s'est ouvert le mardi 18 juin, se déroule sous ce thème : "Réussir la transformation numérique du secteur bancaire et des services financiers au Cameroun." Le forum est organisé par Risks Mitigation LLC, une société de conseil, sous la tutelle du ministère des finances et du ministère des postes et télécommunications, apprend-on.
S'exprimant lors du Forum mardi, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, a réitéré l'engagement du gouvernement à promouvoir l'économie numérique, notant que la numérisation mondiale n'attend pas les retardataires. Elle a appelé les parties prenantes à identifier des solutions de paiement mobile qui peuvent accélérer l'inclusion financière et créer une synergie entre les différentes parties.
"L'inclusion financière favorise l'autonomie de la population locale et réduit le chômage - elle contribue donc au développement économique et à la stabilité macroéconomique", a souligné le ministre. Elle a insisté sur le fait que les entreprises et les experts des technologies de l'information devraient développer des services adaptés qui peuvent briser les barrières et les difficultés à l'inclusion financière.
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Marcel Ngosso, PDG d'Aewake, une société de conseil en technologies de l'information, a déclaré aux participants que le mouvement vers l'inclusion financière reposera sur quatre piliers principaux - engagement, réseau mobile, réglementation et adoption. Il a souligné que le Cameroun avait encore un long chemin à parcourir, avec un taux d'utilisation de l'argent mobile de 24 pour cent pour une population d'environ 24 millions d'habitants.
Selon le consultant, le flux d'argent mobile au Cameroun en 2018 était de 4 millions de dollars (environ 2,3 milliards de FCFA), tandis que l'utilisation des téléphones intelligents était de 83 pour cent et la pénétration de l'Internet de 36 pour cent. Marcel Ngosso a suggéré que le Cameroun pourrait s'inspirer de l'expérience du Kenya avec M-Pessa.
Otric N.