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C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public ce mardi 09 novembre 2021. En effet, la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès appelle les éboueurs de la société Hygiène et de Salubrité du Cameroun (Hysacam), « à un sens patriotique élevé pour reprendre les activités d’assainissement, afin de contribuer comme ils l’ont toujours fait à la propreté de nos villes ».

 

« Depuis quelques temps, il m’a été donné de constater une recrudescence des dépôts anarchiques d’ordures ménagères le long des rues de nos grandes métropoles, au moment même où notre pays se prépare à accueillir l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations », déplore la Mindhu dans son communiqué.   

Rappelons que la sortie de Célestine Ketcha Courtès intervient ainsi en plein climat social agité au sein de l’entreprise Hysacam où les employés sont entrés en grève pour revendiquer le paiement de deux mois d’arriérés de salaire. Ce qui a provoqué une crise des ordures dans les grandes villes du pays.

De sources crédibles, le gouvernement a débloqué plus de 7 milliards de FCFA au titre d’une partie de la dette de l’Etat à cette entreprise de la collecte des ordures ménagères. Ce qui a abouti immédiatement à une reprise timide du travail par les employés de cette société le 1er novembre 2021. Dans l’optique d’un retour de la salubrité dans les villes du pays, les magistrats municipaux et les populations ont été appelés par la Mindhu, à plus de responsabilité et à la discipline.

Innocent D H

 

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C’est la trame d’une rencontre tenue le 03 octobre dernier présidée par la Ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès. C’était en présence de la directrice exécutive de l’Organisation des Nations unies pour l’Habitat, Maimunah Mohd Sharif, et celle des élus locaux.

 

Au terme des travaux, la Mindhu a formulé des attentes à l’endroit des principaux acteurs qui prenaient part aux assises. Ainsi, Célestine Ketcha Courtès invite les parties prenantes à placer les élus locaux au cœur du développement local. Elle fait savoir que la rénovation des villes se passe au niveau des territoires, et demande aux maires de prendre le problème à bras-le-corps. La Mindhu exhorte par ailleurs les magistrats municipaux à s’engager résolument afin de bénéficier de l’accompagnement des structures sectorielles.

Globalement, les autorités locales ont été appelées à la capitalisation et à la facilitation de l’adoption des bonnes pratiques de restructuration au niveau national. « Les maires doivent impérativement se procurer le nouveau programme des villes pour savoir où nous allons », insiste la ministre.   

S’agissant du Fonds d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), de la Maetur, de la Mission d’aménagement et gestion des zones industrielles et du Crédit foncier, la Mindhu les engage à accompagner le renforcement des capacités des autorités locales pour accélérer le processus de rénovation urbaine décentralisée.

A en croire les experts de la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux, la ville de Yaoundé accueille au quotidien, environ 430 personnes, celle de Douala environ 530 nouveaux arrivants. La même source révèle que 70% des habitants de ces deux grandes villes du Cameroun et bien d’autres vivent dans des bidonvilles. Conséquence : ces quartiers qualifiés de mal structurés sont à l’origine d’une occupation anarchique et un développement désordonné des métropoles. La ministre Célestine Ketcha Courtès veut donc définitivement en découdre avec ces bidonvilles pour des cadres bien urbanisés où il fait bon vivre.

Innocent D H

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Une concertation a eu lieu ce Vendredi, initiée par Célestine Ketcha Courtès et à laquelle ont pris part, les responsables des cessions de ces logements et l’objectif principal était entre autres, de comprendre les causes des goulots d’étrangement qui empêchent que les Camerounais rentrent en possession de leurs appartements.

 

Etat des lieux

Depuis 2009, nombreux sont ceux qui, suivant les critères d’éligibilité inscrits dans le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d'aménagement de 50 000 parcelles constructibles ont rempli les conditions requises et se sont faits enregistrés auprès du Crédit Foncier du Cameroun.

Et alors qu’ils s’attendaient à recevoir, dans les délais acceptables les clés et autres documents qui faisaient d’eux les propriétaires des biens immobiliers, ils ont été confrontés à des positions incompréhensibles, de la part des personnes chargées de la gestion de ce dossier.

Qu’est ce qui bloque ?

Les raisons de ces multiples renvois sont assez simples, selon Célestine Ketcha Courtès – ministre de l'Habitat et du Développement Urbain :

« Nous nous sommes rendus compte que la Commission Ad Hoc qui est là depuis quelques temps déjà,  a dû faire face à quelques vices de procédure ; il y’a eu quelques incorrections et la maîtrise n’est plus celle qu’on aurait souhaité avoir… ».

De nouvelles mesures prises afin de corriger les erreurs

Dans l’optique de valider le plan de commercialisation des logements déjà disponibles et de soumettre à l’attention du ministre de l'Habitat et du Développement Urbain une liste ayant les noms des acquéreurs définitivement retenus, le membre du Gouvernement fait savoir que :  

« Les responsables de la Commission, notamment Marie Rose Dibong - Secrétaire d'État auprès du ministère de l'habitat et du développement urbain, en charge de l'habitat - le Dr Ahmadou Sardaouna - Directeur général de la SIC disposent de dix jours pour faire le point de la situation…

Au terme de cette période, et selon les résultats obtenus, nous allons relancer l’achèvement des travaux sur les logements engagés ; Ensuite, interviendra la relance de la production massive des logements ».

Une politique de constructions de logements pour les Camerounais qui risque d’être mise à mal par certains

En entendant parler de la liste qui sera définitivement arrêtée dans une dizaine de jours, l’on a envie de s’interroger sur le sort qui sera réservé à ceux dont les noms ne seront pas inscrits, d’autant plus que c’est depuis 2009 qu’ils attendent ce sésame ? Va t- on demander à ceux là de refaire d’autres dossiers ? De donner plus d’argent ?

Les réponses restent attendues, même si certains n’hésitent pas à affirmer que : « Ces logements sociaux n’ont de social que le nom, étant donné que dans la quasi majorité des cas, ils sont accaparés par des fonctionnaires et autres hauts dignitaires du Cameroun qui en font quelquefois des sous locations… ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Célestine Ketcha Courtès était devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement ce lundi, 30 novembre 2020. La Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) défendait le Plan de performance du département ministériel dont elle a la charge pour le compte de l’exercice budgétaire 2021.

 

Etaient au cœur de l’exposé présenté par Célestine Ketcha Courtès : le bilan des réalisations du Mindhu au cours de l’exercice finissant, mais aussi la présentation du Plan de performance pour l’exercice 2021 qui sera bientôt sur les rails. Malgré le contexte économique difficile dû à la pandémie Covid-19, ayant engendré la réduction des budgets de l’Etat, l’on apprend que le Mindhu a réalisé un total de 253,6 km de voiries entretenues, soit 138,3 km de routes entretenues dans une trentaine de communes à travers le Cameroun.

L’on apprend également l'achèvement de la construction de plus de 580 logements sociaux, suivi de la remise des clés aux bénéficiaires dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua, Bafoussam, Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, Ebolowa. A mettre également à l’actif de ce ministère dans ses réalisations, la mise à disposition de plus de 600 logements à la SIC, dans le cadre de la signature d'un mandat de gestion. Est mentionné l’avancement significative des travaux de finalisation de la phase pilote des 1675 logements confiés aux PME locales, sur instructions du Chef de l'État.

Dans le registre des perspectives du Mindhu figurent en bonne place, l’intensification une fois de plus de la contribution de l’institution sur les chantiers de l’amélioration du cadre de vie des populations. Il faut ajouter à ce défi, l’intensification de l’offre en logements décents, de la mobilité urbaine, de l’hygiène et la salubrité. Il ne faut surtout pas oublier l’organisation du concours national Villes propres 2021 et bien d’autres projets dans le pipe.

Innocent D H

 

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L’annonce est du Directeur général (DG) de Cimenterie du Cameroun (Cimencam), Benoît Galichet. Le coût des travaux est compris entre 7 et 10 millions de FCFA et le lancement de la construction de ces logements sociaux se situe dans le cadre du prolongement de la Journée mondiale de l’Habitat.

 

Depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais est engagé dans la mise en œuvre des politiques visant à combler l’énorme déficit en logements sociaux dans le pays, estimé à 2,5 millions d’unités aujourd’hui. C’est sans doute dans ce cadre que s’inscrit le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux qui pour sa matérialisation bénéficie d’une coopération avec la Cimencam dont les travaux de construction viennent d’être lancés. A en croire le DG de Cimencam : « Dans le prolongement de la journée mondiale de l’Habitat, nous venons de démarrer la construction de nos maisons pilotes terre-ciment en coopération avec la SIC et le Mindhu ». Il assure en outre : « Tout sera prêt avant la fin de l’année 2020 ». 

Les coûts de ces logements qui sont des villas simples constitués de trois chambres, deux terrasses entre autres, vont varier entre 07 et 10 millions de FCFA, selon le DG de la filiale camerounaise de LafargeHolcin Maroc. Le coût initialement annoncé des 1675 premiers logements était de 67,5 milliards de FCFA, soit plus de 40 millions de FCFA l’unité.

Après des discussions avec le Gouvernement camerounais, la filiale de LafargeHolcin Maroc s’est positionnée sur le segment de la construction de ces logements sociaux. Benoît Galichet et la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès, ont signé à Yaoundé le 18 février 2019, une convention pour la construction à coût réduit de l’habitat social.

Le DG de Cimencam a engagé l’entreprise dont il dirige à appuyer le Gouvernement camerounais dans l’identification et la conclusion de partenariats moins onéreux avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala).

Innocent D H

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Le Gouvernement entend procéder à la chasse des locataires qui ont transformé les logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC) en bien immobilier familial. C’est du moins ce qu’il faut retenir des Assemblées générales (extraordinaires) de la SIC tenues le 29 septembre dernier à Yaoundé.

 

La ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes à l’issue des travaux des Assemblées générales de la SIC s’est exprimée sous un ton sévère : « Une commission sera mise sur pied pour actualiser les contrats parce qu’on ne peut pas donner des contrats à durée indéterminable. Vous êtes dans une maison SIC, après vous laissez à votre fils, votre fils laisse à votre petit fils et en plus il y a des arriérés de loyer, de sous location (…) ». 

Les logements sociaux de la SIC sont accessibles explique la Mindhu à partir du moment où trois chambres sont accessibles à 30 mille FCFA. « L’Etat subventionne, nous voulons d’ailleurs, compte tenu de l’évolution de la vie, que le Président de la République nous autorise à lever cette subvention pour permettre à ce que la SIC puisse retrouver ses ressources propres et stables pour avoir des moyens pouvant lui permettre d’assurer l’entretien de ses immeubles », a souhaité Célestine Ketcha Courtes.

L'on constate aujourd’hui que de nombreux problèmes plombent la rentabilité des habitations de la SIC destinées en principe aux couches les plus défavorisées de la société. Ces logements s’apparente en ce moment à un véritable serpent de mer, c’est le problème des loyers impayés qui constitue une urgence.

A en croire notre confrère Cameroon Tribune dans sa parution du 25 janvier 2020, « La SIC Makepe par exemple enregistre 44 milliards FCFA d’impayés. Tandis que celle de Bonamoussadi cumule 86 millions de FCFA d’impayés », a révélé le journal. Une situation qui avait d’ailleurs amené le Directeur général de la SIC, Ahmadou Sardaouna à engager « ses collaborateurs à s’activer pour le recouvrement dont la cible solde a été fixée à 90% », avait rapporté le quotidien bilingue.

 

Innocent D H

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Le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, a primé, à l’occasion de la journée internationale de l’habitat, célébré lundi 07 octobre, les participants au concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre ».

 

Lancé le 28 août 2019, le concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre » avait pour objectif, de renforcer la sensibilisation et la mobilisation de tous les acteurs, pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Aussi, l’opération vise à faire de la capitale, une référence en termes de propreté.

Ainsi, lors de cette 33ème édition de la journée mondiale de l’habitat célébrée le 07 octobre, à l’hôtel de ville de Yaoundé, le quartier Melen (Yaoundé VI) a remporté le titre de « quartier le plus propre de Yaoundé ». Il a ainsi remporté un chèque de 5 millions Fcfa offert par la Minhdu. Le quartier Nlongkak (Yaoundé I) a été placé en deuxième position et a remporté un chèque de 3 millions Fcfa. Enfin, le quartier Mfandéna (Yaoundé III), en troisième position a reçu un chèque de 2 millions Fcfa.

Il faut noter ici que, les participants étaient notés sur la gestion des déchets liquides et solides, l’organisation citoyenne, l’entretien des espaces verts, la lutte contre les environnements permanents et temporaires le long des voies principales.

Selon le ministre de l’habitat et du développement urbain, ce concours va prochainement s’étendre dans d’autres villes du Cameroun. Afin, de sensibiliser les populations sur les questions de gestion des déchets, qui implique une politique locale d’hygiène et salubrité apte à maintenir les populations dans un environnement propre. La ville de Douala a été choisie pour abriter la prochaine édition de la Journée mondiale de l'habitat.

Notons par ailleurs qu’à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les villes à améliorer leur gestion des déchets pour progresser vers un développement urbain durable. « Bien planifiées et intelligemment gérées, les villes peuvent nous conduire vers une croissance inclusive et un développement à faible taux d’émissions de gaz à effet de serre », a dit M. Guterres, dans un message.

« Les solutions commencent par des mesures modestes que chacun et chacune d’entre nous peut prendre pour changer le mode de fonctionnement de nos villes. Nous devons réduire la quantité de déchets que nous produisons, et, en même temps, commencer à considérer ces déchets comme des ressources précieuses, qui peuvent être réutilisées et recyclées, y compris pour produire de l’énergie », a-t-il ajouté.

Les autorités ont besoin de l’implication de tous les citoyens pour la gestion responsable des déchets. La gestion responsable dont il est question ici, porte sur la transformation des déchets en richesses. Lundi dernier, alors que le Cameroun célébrait la Journée mondiale de l'Habitat à Yaoundé, la mobilisation de tous pour ce secteur d’activité a été requise. En sa qualité de Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès dans son discours, a indiqué que « toutes les contributions aux activités de cette journée mondiale seront utilisées pour mettre en place une politique nationale de gestion et de transformation des déchets en richesses ». 

Au cours de la cérémonie suscitée, les actions des camerounais exerçant dans ce domaine ont été encouragées et saluées. Dans le lot de ces camerounais, on retrouve l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla qui s’illustre dans ledit domaine avec sa Fondation Cœur d’Afrique. Prenant part à cette commémoration, il a parlé des raisons de son implication dans ledit domaine : « Dans ma carrière, j'ai apprécié l'ingéniosité des autres pays dans lesquels j'ai joué. A ma retraite, j'ai décidé de m'en inspirer non seulement pour préserver l'environnement de mon pays, mais aussi pour créer des emplois ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Pour Célestine Ketcha Courtès, cette campagne va permettre à la capitale de se préparer pour les échéances sportives à savoir le Championnat d'Afrique des nations  en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations en 2021.

 

En prélude à la journée mondiale de l'Habitat qui va se célébrer le 07 octobre prochain, Célestine Ketcha Courtès le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a décidé de lancer la campagne baptisée «Yaoundé capitale propre ». Cette campagne, il convient de le préciser, concerne exclusivement  la capitale. De façon concrète, c’est un concours d’hygiène et salubrité. L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Il est aussi question de promouvoir et de pérenniser des initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité.

Pour cette campagne, trois bourses sont en jeux. Il y a 2,5 millions de Fcfa prévus pour le premier. 1,5 million de Fcfa pour le deuxième. Et 1 million de Fcfa pour le troisième. La sélection des lauréats porte sur plusieurs critères comme, la gestion des déchets solides et liquides, l'organisation citoyenne, l'entretien des espaces verts, la lutte contre les encombrements permanents et temporaires le long des voies principales, l'embellissement des façades avant des domiciles, entre autres.

Pour Célestine Ketcha Courtes la campagne va permettre également à ce que le pays reçoive les évènements qu’il doit abriter dans de bonnes conditions. « Le Cameroun se prépare à accueillir de grands évènements, à l'instar de la journée mondiale de l'Habitat dans moins de deux mois, le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 2021. Il est donc important de trouver les moyens de montrer un visage reluisant pour notre capitale », a expliqué le Minhdu.

Il faut noter que dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Habitat, le Cameroun va accueillir pendant une semaine durant, les Etats membres de l'Onu-Habitat et plusieurs acteurs de développement internationaux.

 

Liliane N.

 

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Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtes, en collaboration avec la Communauté urbaine de Yaoundé a décidé d’interdire le commerce à la poste centrale.

 

Cette décision est conforme aux recommandations de la séance de travail qui a eu lieu le 20 mars 2019. Les intéressés sont tenus de se déployer dans les marchés sélectionnés pour leur relocalisation. La note du ministre explique que cette décision est animée par la volonté citoyenne d’assainir la cité capitale.

Du côté de l’immeuble de l’émergence, à l’entrée de la cathédrale en passant par la Sonel centrale, toutes les bordures de la cité capitale sont envahies par les commerçants ambulants. Ce qui dégrade l’image du principal axe central de Yaoundé. On trouve des vendeurs d’avocats, des calls boxeurs, des vendeurs d’accessoires de téléphone qui créent l’embouteillage. Or, la règle d’urbanisation votée par le parlement interdit la vente à la sauvette en pleine cité capitale et est punissable par la loi. Le ministre annonce que cette sanction sera mise en application dans les prochains jours.

L’actualité a été animée ces dernières semaines par des heurts violents, entre les marchands à la sauvette communément appelés « sauveteurs » et les agents de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) désignés par le vocable « Awara ».

Des affrontements qui ont conduit récemment à la mort d’un sauveteur au marché d’Elig Evdzoa à Yaoundé. L’événement malheureux a suscité un tollé général et poussé le Préfet du Mfoundi à suspendre la Police Municipale. Depuis que la décision préfectorale a été prise certainement pour calmer les esprits, Yaoundé est devenu un vaste marché. Tous les espaces à forte présence démographique accueillent les acteurs du secteur informel.

Les carrefours stratégiques de Yaoundé sont pris d’assaut par les sauveteurs. Cette situation porte un coup dur à la mobilité et à la sécurité. Dans les prochains jours, les autorités comptent relancer la Police Municipale pour rompre avec le désordre urbain. La Ministre de l’Habitat, Ketcha Courtès et le Délégué du Gouvernement Tsimi Evouna, pensent que c’est l’unique moyen de lutter contre l’occupation anarchique de la voie publique.

La relocalisation des marchands à la sauvette a toujours été une épine dans la chaussure du gouvernement. Il y a quelques années, le Délégué du Gouvernement auprès la CUY, Gilbert Tsimi Evouna a lancé des opérations pour décongestionner le centre de la ville de Yaoundé. Le Parc des Expositions de Tsinga avait pourtant été choisi pour accueillir les sauveteurs. Mais, au bout de quelques jours, ces derniers ont rejoint leurs positions initiales. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01