Le pays renforce ainsi ses stocks de vaccins dans le cadre de l'intensification de la riposte contre le coronavirus. Une option salutaire au moment où l'on parle de la recrudescence des cas de contamination du fait des nouveaux variants du virus même si le Cameroun a été jusqu'ici résilient face à cette pandémie.
Au cours de ce mois, le Cameroun a réceptionné 198 400 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19. Et selon les explications du Programme élargi de vaccination (PEV), « Il s’agit des flacons de 5ml contenant 10 doses chacun, à raison de 0,5 ml par dose et se conservant à une température de +2°C+8°C. Leur administration se fait suivant un schéma vaccinal de deux doses avec un intervalle d’au moins 8 semaines ». Ce stock supplémentaire vient en appui à la vaccination, après la perte de 4 880 doses du vaccin du même fabricant arrivé en péremption le 23 août dernier, précise la même source.
Étant donné que le pays est engagé depuis le 10 novembre dernier dans une vaste campagne de vaccination des agents de l’Etat et des pensionnés, ce nouveau stock devrait permettre d’augmenter la couverture vaccinale. De sources officielles, une autre campagne d’intensification de la vaccination à l’endroit des personnes âgées de plus de 18 ans démarre ce mercredi 17 novembre 2021 sur l'ensemble du triangle national.
Notons que le Cameroun compte vacciner 5 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2021 et monter en puissance en vaccinant 15 millions en 2022. A date, 428 415 personnes (3,1%) ont déjà reçu une dose de vaccin et 173 372 personnes (1,2%) sont complètement vaccinées à la date du 10 novembre, d’après les données officielles.
Les données fiables du Minsanté rendues publiques le 11 novembre dernier, affichent 106 190 cas positifs confirmés et 1 770 décès.
Innocent D H
Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.
« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.
Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.
Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.
Innocent D H
Geert Vanden Bossche Ph.D est virologue indépendant et expert vaccinal, ancien employé chez GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.
A toutes les autorités, scientifiques et experts de la planète, ainsi qu’à la population mondiale.
Je suis tout sauf un anti vaccin. En tant que scientifique je n’utilise habituellement pas de plateformes de ce type pour prendre positions sur un sujet lié aux vaccins. En tant que virologue et expert des vaccins je fais une exception uniquement lorsque les autorités de santé approuvent l’administration de vaccins d’une façon qui menace la santé publique, plus précisément lorsque les données scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, me pousse à diffuser cet appel d’urgence. Etant donné l’ampleur sans précèdent des interventions humaines dans la pandémie de covid 19 qui risquent d’entrainer une catastrophe mondiale sans égal cet appel ne pourra donc pas être assez fort.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques sont complètement inappropriés, et même très dangereux, lorsqu’ils sont utilisés dans des campagnes de vaccination de masse pendant une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme des brevets individuels, mais ne semblent pas s’inquiéter des conséquences désastreuses pour la santé mondiale.
À moins que je ne me trompe scientifiquement, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants circulants de se transformer en monstre sauvage.
Dans une course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible de venir trop tard étant donnée la menace sans cesse croissante de propagation rapide des variants hautement infectieux. C’est pourquoi j’ai décidé de poster un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle sur la base d’informations scientifiquement documentées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « évasion immunitaire virale ». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine j’attache une version plus accessible et compréhensible des faits scientifiques derrière ce phénomène insidieux.
Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai pas eu de retour jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux tout en étant manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des infections et des libertés printanières.
Mes déclarations ne sont basées que sur la science. Elles ne seront contredites que par la science.
Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfèrent garder le silence. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles restent ignorées par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace maintenant l’humanité ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas - ou n’avions pas été avertis.
Dans cette lettre angoissante, j’ai mis en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, du moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat.
Il faut inverser la tendance par tous les moyens !
URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’INTÉRÊT INTERNATIONAL
Pourquoi la vaccination de masse au milieu d’une pandémie crée un monstre irrépressible
La question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble s’inquiéter de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antimicrobiens. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos « antibiotiques antiviraux » self-made. En effet, les anticorps (ANTICORPS) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux auto-fabriqués, qu’ils font partie de notre système immunitaire inné (ANTICORPS dits « naturels ») ou obtenus en réponse à des agents pathogènes spécifiques (entraînant ce qu’on appelle ANTICORPS « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques aux germes alors que les ANTICORPS acquis sont spécifiquement dirigés vers l’agent pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de causer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne se souvient pas des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de soi-disant « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur elle à condition que nous le gardons « formé » assez bien. La formation est obtenue par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») n’est pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène au portail d’entrée (principalement des barrières muqueales comme l’épithélie respiratoire ou intestinale). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit compter sur des molécules effectrices plus spécialisés de notre système immunitaire pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous montons de plus en plus l’immunité spécifique aux pathogènes, y compris les ANTICORPS très spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent très facilement surpasser nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène / virus. C’est précisément ce type d’Anticorps hautement spécifique et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble but de ces Anticorps est de nous protéger contre Covid-19. Alors, pourquoi devrait-il y avoir une préoccupation majeure en utilisant ces vaccins pour lutter contre Covid-19 ?
Eh bien, à l’image des règles applicables aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » auto-fabriqués soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (basé sur les résultats d’un antibiogramme), mais aussi de prendre l’antibiotique assez longtemps (selon la prescription). Le non-respect des exigences risque d’accorder aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut provoquer la reprise de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par l’armée de défense immunitaire (lire : la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus prendra une autre apparence afin qu’il ne puisse plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire hôte. Le virus est maintenant en mesure d’échapper à l’immunité (soi-disant: « évasion immunitaire »). Cependant, le virus ne peut compter sur cette stratégie qu’à condition d’avoir assez de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur les cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétant tant que la probabilité pour ces variantes de trouver rapidement un autre hôte est assez éloignée. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Au cours d’une pandémie, le virus se propage partout dans le monde avec de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité que le virus rencontre des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui ont été infectés mais qui n’ont pas développé de symptômes est élevée. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par ANTICORPS naturels), ils attraperont la maladie covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur les ANTICORPS acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation de S (spike) spécifiques ANTICORPS chez les personnes infectées asymptomatiquement est plutôt limitée et seulement de courte durée. En outre, ces ANTICORPS n’ont pas atteint la pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur fond de maturité et de concentration sous-optimales d’anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car il s’agit de la protéine virale responsable de l’infectiosité virale. Au fur et à mesure que les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de causer des maladies graves chez les sujets infectés. Plus les gens développent une maladie symptomatique, plus le virus peut sécuriser sa propagation et se répliquer (les personnes qui développent une maladie grave va répliquer plus de virus et pour une plus longue période de temps que les sujets infectés mais asymptomatiques).
Malheureusement, l’augmentation de courte durée de ANTICORPS S-specifique ne suffit pas à contourner les gens ayant des anticorps naturels et innés. C’est-à-dire qu’avec un taux croissant d’infection dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une augmentation momentanée des S-ANTICORPS spécifiques augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c.-à-d. limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Au cours d’une pandémie, en particulier les jeunes seront touchés par cette évolution que leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’« acquis ». Les ANTICORPS naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Étant donné que les anticorps naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c.-à-d. non autonomes) (dont seulement certains ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de le maintenir suffisamment exposé aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAINES, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs causant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles sbires (c.-à-d. les variantes les plus infectieuses).
La suppression de l’immunité naturelle, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû à des mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien formé. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de population, il y a une autre force en jeu qui améliorera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes : LA VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge ultérieur sera vacciné et, par conséquent, protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible que s’il s’échappe vers les ANTICORPS spécifiques à S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment asymptomatiquement infectés. Si le virus parvient à le faire, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, causant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. Choisir des mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie à suivre pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats qui sont enclins à obtenir la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.
Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variantes infectieuses affichant un type de protéine de plus en plus différent de l’édition du vaccin (l’édition ultérieure provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variantes deviennent infectieuses (c.-à-d. en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins le vaccin protégera. Déjà aujourd’hui, le manque de protection conduit à l’excrétion virale et à la transmission chez les receveurs de vaccins qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variantes infectieuses.
À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il va devenir plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter quelques autres mutations (peut-être juste une ou deux) à la protéine S de variantes virales (déjà doté de mutations multiples améliorant l’infectiosité) dans une tentative de renforcer encore sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimée à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra maintenant à la nouvelle variante de surpasser les ANTICORPS vaccinaux pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de la liaison des récepteurs viraux pour résister pleinement aux anticorps spécifique Covid-19, que ce soit obtenu par le vaccin ou par une infection naturelle. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie que leurs ANTICORPS spécifiques sont maintenant devenus inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer la suppression à long terme de leur immunité innée (c’est-à-dire, infection naturelle, et surtout la vaccination). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se sont laissées avec suffisamment d’ANTICORPS spécifiques à S en raison de la maladie covid-19 précédente). Ainsi, MISSION ACCOMPLIE pour Covid-19, mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et covid-19 personnes séropositives comme ils ont maintenant perdu à la fois, leur défense immunitaire acquise et innée contre Covid-19 (tandis que les souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fouetté le virus dans la population plus jeune jusqu’à un niveau qu’il faut maintenant peu d’efforts pour Covid-19 pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que l’adaptatif / acquis. L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux receveurs de vaccins sont maintenant exposés à des variantes virales hautement infectieuses tout en n’ayant reçu qu’un seul vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’ANTICORPS qui n’ont pas encore acquis des fonctionnalités optimales. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va juste améliorer encore l’évasion immunitaire. Fondamentalement, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.
De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne pouvait penser qu’à très peu d’autres stratégies pour atteindre le même niveau d’efficacité en transformant un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.
Il est certainement également intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est sujette à la sélection des mutations d’évasion) sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. C’est-à-dire que le risque d’évasion immunitaire médicamenteuse pourrait permettre au virus de passer à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (p. ex., élevages porcins et avicoles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour accueillir plusieurs coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de stockage semblable à la situation du virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus du COVID-19.
En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été complètement perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et rigoureuses, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, mèneront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus « hors de contrôle ».
Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser courir son cours désastreux) est ... la vaccination. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce sens qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé dans la facilitation de l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets asymptomatiquement infectés. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, à l’état d’ANTICORPS naturel, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un large éventail diversifié d’agents pathogènes. Il existe une solide justification scientifique pour supposer qu’il est possible d’« éduquer» les cellules NK de manière à reconnaître et à tuer les coronavirus en général (y compris toutes leurs variantes) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK ont de plus en plus été décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir la mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée dans l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire à base de cellules NK fournit l’immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées va être le seul type d’intervention humaine restante pour arrêter la propagation dangereuse des variantes covid-19 hautement infectieuses.
Si nous, les êtres humains, nous engageons à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variantes virales hautement infectieuses. Cela nécessitera en effet de grandes campagnes de vaccination. Toutefois, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparées (mémoire!) et d’induire l’immunité du corps (ce qui est exactement le contraire de ce que font actuellement les vaccins Covid-19, car ceux qui transforment de plus en plus les receveurs de vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour que les engrenages soient modifiés et pour remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins vitaux.
L’information est contenue dans un communiqué de la Confédération africaine de Football (CAF). Ahmad Ahmad a présenté de légers symptômes grippaux, et soumis au protocole de la Covid-19 après son arrivée au Caire mercredi dernier.
Le Président de la CAF, Ahmad Ahmad vient d’être testé positif à la pandémie de coronavirus. Tel est le résultat du protocole de la Covid-19 auquel le patron de l’instance faitière du football africain a été soumis immédiatement après son arrivée à la capitale égyptienne. L’on apprend que, Ahmad Ahmad s’est aussitôt isolé à son hôtel pour une durée minimale de 14 jours.
Face à cette situation, toutes les personnes qui sont entrés en contact avec le Président de la CAF ces sept derniers jours notamment lors de son déplacement au Maroc pour la finale de la Coupe de Confédération, ont été informées et invitées à prendre les mesures appropriées.
Ahmad Ahmad est testé positif à la Covid-19, alors qu’il vient juste de mettre fin au suspense par rapport à sa volonté de briguer un nouveau mandat à la tête de la Confédération. Il a déclaré avoir été encouragé par le bilan positif à lui présenté par ses électeurs à ce poste en 2017. Toutefois, selon des sources crédibles, le Président soumet sa candidature aux parrainages nécessaires.
Indiquons que le Président de la CAF pendant son mandat de 04 ans, a introduit quelques changements dans le football africain. Parmi ses réformes, l’on peut noter le format de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue maintenant avec 24 équipes. « Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons amélioré les choses au niveau administratif et de la gestion financière », a-t-il indiqué.
Innocent D H
Le Président américain a regagné sa résidence ce lundi après trois nuits passées au Centre médical militaire national Walter Reed où il était soigné du coronavirus. C’est précisément à 18 heures 38, heure locale que Donald Trump a quitté cet hôpital brandissant au passage le poing et remerciant ses supporters.
Quelques minutes avant sa sortie de l’hôpital, le Président américain a lancé un message fort sur son compte twitter : « Nous allons bientôt reprendre la campagne !!! Les Fake News ne montrent que les faux sondages ». Pour sa part, le directeur de communication de la campagne Trump, Tim Murtaugh a fait savoir sur la chaîne de télévision CNN que le locataire de la Maison-Blanche prévoyait de participer au prochain débat présidentiel prévu le 15 octobre, à Miami.
Dr Sean Conley, le médecin du Chef de l’Etat américain insistait déjà que Donald Trump était en bonne santé pour rentrer chez lui. « Il a atteint ou dépassé tous les critères de sortie de l’hôpital », a déclaré le médecin à la presse. « Nous prévoyons de le ramener à la maison », a-t-il ajouté.
Selon notre confrère franceinfo, encore malade du coronavirus, le Président américain a retiré son masque dès son retour à la Maison-Blanche, puis il a appelé les Américains à « sortir » avec prudence, après avoir promis de reprendre bientôt sa campagne électorale de la présidentielle du 03 novembre prochain aux Etats-Unis.
En face, Joe Biden, 77 ans qui a maintenu voire son avance dans les intentions de vote après le débat de la semaine dernière, continue-lui sa campagne à son rythme. Biden a opposé lundi le très lourd bilan de la pandémie aux Etats-Unis. « J’ai vu un tweet qu’il a fait, ils me l’ont montré, il a dit : « Ne laissez pas le Covid contrôler vos vies ». Allez dire aux 205 000 familles qui ont perdu quelqu’un », a répliqué le candidat démocrate à la présidentielle américaine.
En rappel, c’est dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière que Donald Trump et son épouse Mélania ont été testés positifs à la Covid-19. L’on apprend également que plusieurs proches collaborateurs du Président américaines seraient aussi atteints de la pandémie du coronavirus et mis en quarantaine en ce moment. Ce qui fait ainsi surgir la problématique de la gestion du coronavirus par le Gouvernement pendant cette période de campagne électorale.
Innocent D H
Dans un contexte où la stratégie de lutte contre la pandémie du Coronavirus, mise en œuvre par les autorités administratives sur haute instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya enregistre des bons points, Dr. Manaouda Malachie dans un communiqué estime que le Cameroun n’a pas besoin des manifestations de cette nature qui contribueraient à aggraver les risques de contamination au Covid-19 pour les populations.
« Le ministre de la Santé publique a pris note avec une profonde préoccupation des appels à manifester lancés par des responsables d’un parti politique ne pouvant prendre part aux élections régionales du 06 décembre 2020, demandant aux Camerounais de descendre par milliers dans la rue », exprime Dr. Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué signé le 18 septembre dernier. Pour le membre du Gouvernement, il est inopportun de cautionner une telle initiative alors que le Cameroun continue de mener avec brio sa lutte contre le Coronavirus. « Au moment où la stratégie de lutte contre la pandémie à Coronavirus, mise en œuvre par les autorités sous la Très haute Impulsion du CHEF DE L’ETAT, Son Excellence PAUL BIYA, démontre toute son efficacité avec une baisse drastique des contaminations, le ministre de la Santé publique voudrait souligner le caractère complètement irresponsable de l’initiative de ce parti politique, susceptible de relancer à la hausse la courbe des contaminations », craint le Minsante.
Dr Manaoua Malachie indique qu’en ce moment, l’Europe et certains pays africains font face à une seconde vague de contamination, et la virulence du virus ne faiblit pas dans d’autres régions de la planète avec un nombre de morts particulièrement élevé. Une situation qui impose au Cameroun, la plus grande prudence, et les populations appelées à persévérer dans l’observance des mesures barrières édictées par les pouvoirs publics. Des mesures qui portent pour l’essentiel sur la distanciation sociale, la réduction à cinquante (50) du nombre de personnes autorisées dans tout rassemblement et le port systématique du masque de protection.
« Or, les appels à manifester violent très clairement les mesures sanitaires sus évoquées et sont susceptibles de mettre les vies de nos compatriotes en danger, en les exposant à la contamination au virus », constate le ministre.
Pour éviter des risques accrus de contamination au Covid-19 pouvant ainsi mettre en danger la vie de nombreux compatriotes, le ministre de la Santé publique demande « aux autorités administratives d’interdire dans le ressort de leur compétence toutes les activités projetées et de donner une suite judiciaire appropriée aux agissements de ceux qui persisteraient (…) ».
Innocent D H
Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.
Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.
Conditions d’éligibilité
Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.
Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.
A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.
Innocent D H
Tel est le thème central du séminaire – atelier organisé il y a quelques jours par le Mouvement Réformateur dans le cadre de la relance de ses activités ainsi que la formation de ses militants.
Dans le premier atelier, le président Samuel Bilong, ont tenu à ce que les participants s’approprient l’historique – l’Organisation – le positionnement idéologique – les objectifs à moyen terme et la ligne éthique des communicateurs du Mouvement Réformateur légalisé en 2007.
Dans le second, les adhérents ont été initiés aux outils de communication : Site Internet – Bulletin d’informations – Présence dans les réseaux sociaux – Rapport aux médias mais aussi à la Technique de rédaction d’un article de presse.
Les raisons d’un tel choix
Selon Samuel Billong « Au-delà du fait que la Communication officielle est aujourd’hui caractérisée par le manque de transparence, le refus de la contradiction sur le fond de l’instrumentalisation des communautés et de la vassalisation des citoyens, elle est également embrigadée par une propagande quasi permanente et la manipulation, sans aucune dimension de responsabilité citoyenne ou républicaine… ».
En prononçant son discours, le président du Mouvement Réformateur a déploré le fait que les Camerounais se trouvent confrontés à « Ces organisations et citoyens, constamment dans l’affront, l’invective, voire la révolution face aux institutions. Tout y passe, sans aucune retenue, il n’ya plus de place pour le respect, y compris le respect de la vie intime voire de la vie tout simplement. Tout se passe comme si, les seules réponses possibles à l’absence de transparence et au refus de la contradiction sont la terreur, l’irrévérence et l’inélégance… ».
La touche personnelle du « Mouvement Réformateur »
Dans cet environnement de permanente confrontation, Samuel Billong et ses camarades à travers leur devise : « Unité – Liberté – Modernité », ambitionnent d’être « Le rocher qui protège le peuple des affres de la division et de la guerre. La voie du dialogue franc et sincère entre tous les Camerounais… ».
Programme à plus ou moins long terme
La rencontre qui a eu pour cadre le siège du parti au quartier – Emombo à Yaoundé, a par ailleurs été le lieu pour les responsables et les militants de cette formation politique de faire d’autres projections vers l’avenir.
Il s’agit entre autres de « la finalisation de l’implantation dans les 58 départements du pays et dans la diaspora.
Samuel Billong – président du Mouvement Réformateur a aussi profité de cette occasion, afin d’exprimer sa solidarité à tous ceux qui sont atteints par le Covid–19, ainsi qu’aux populations du Noso, du Septentrion, de Ngarbuh…
Activité politique : Le Mouvement Réformateur signe son retour sur la scène publique
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué rendu public ce Jeudi Benjamin Mboutou a cité les sanctions qu’encourent tous ceux qui refusent de se plier aux mesures de protection qu’impose le Covid 19 à partir de Lundi prochain
La quintessence de son message
« Suite au relâchement qui est observé dans l’observance des mesures de lutte contre la pandémie du Corona Virus, notamment de ce que sont les mesures barrières et d’hygiène, il sera procédé dès Lundi 18 Mai, à un contrôle systématique du port obligatoire du masque et du respect de la distanciation sociale dans les lieux publics tels que : les marchés, les débits de boisson et les autres entres de loisirs.
En tout état de cause, les personnes retrouvées en ces lieux en violation des mesures susvisées seront interpellées. Leur libération n’interviendra qu’après qu’elles se soient conformées à celle – ci.
Selon que ces interpellations se dérouleront dans des débits de boisson, les éléments des Forces de maintien de l’ordre procéderont immédiatement à la fermeture desdits débits de boisson… ».
« On ne peut boire sa bière avec le masque »
C’est la principale raison avancée par les adeptes de « Bacchus » qui, depuis le 30 Avril dernier, agissent comme s’ils étaient incarcérés dans une prison de haute sécurité et que les mesures prises par le Chef de l’Etat sont une délivrance.
Au-delà du fait que certains agissent comme si la pandémie est un triste souvenir et que les risques de contamination sont désormais nuls, d’autres donnent l’impression de défier la mort en permanence. Ils semblent dire que « quitte à succomber, atteint par le Corona Virus, autant mieux y aller après avoir bu, sans tenir compte de rien d’autre que du plaisir éphémère qu’offre l’alcool ».
Une inconséquence terrifiante
Lorsqu’on parcourt les commentaires sur les réseaux sociaux, suite aux décisions prises par les Préfets du Mfoundi et du Wouri, l’impression qui ressort selon Nathanêl Kwedi – Acteur de la Société Civile est que « Quelques individus pensent qu’en agissant avec cette défiance permanente, ils font du mal au Gouvernement incarné par le Président de la République. Je m’avance peut être trop en le laissant entendre mais c’est comme si en refusant de se plier aux règles qui leurs sont bénéfiques à eux et à leur entourage, ils punissent ceux qui ont la charge de conduire ce pays. Je me pose dès lors la question de savoir si ceux qu’ils veulent voir à la tête du Cameroun seront capables de les ramener à la vie » ?
Le Covid – 19 est une réalité, il est important pour tous de se plier aux mesures barrières afin de se protéger et protéger l’entourage.
Nicole Ricci Minyem
L’Ordre National des médecins du Cameroun se veut prudent à l’absence d’une explication scientifique.
L’Ordre National des médecins du Cameroun dirigé par le Dr Guy Sandjon préfère jouer la carte de la prudence. Le 30 avril 2020, on a pu avoir un aperçu de leur position sur le produit, que Mgr Samuel Kleda se sert pour traiter les personnes testées positives au virus du Covid-19. Approché par la Crtv le 30 avril 2020, le Dr Peter Louis Ndifor, Secrétaire général adjoint de l’Ordre National des médecins du Cameroun a requis une étude scientifique. Il a toutefois encouragé une collaboration entre l’Ordre et l’Archevêque métropolitain de Douala.
«Les médecins sont des scientifiques et nous sommes disposés à travailler avec toute personne qui peut apporter la solution. Comme on dit chez nous ‘‘la médecine fonctionne avec des preuves scientifiques’’. Tant qu’il n’y a pas de recherches menées pour ce moyen de traitement, l’Ordre des médecins ne peut pas recommander l’utilisation de cette méthode. On pense tout de même que le gouvernement devrait travailler avec l’archevêque pour essayer de voir afin de confirmer ou réfuter cette forme de traitement. L’Ordre des médecins peut seulement recommander des moyens qui sont prouvés, qui sont scientifiquement étudiés et qui sont recommandés pour l’utilisation massive des populations», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que Mgr Kleda a précisé qu’il n’a pas trouvé un traitement au Coronavirus. Cependant, il se sert des plantes qu’il étudie depuis 30 années. «Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du Coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé », avait-il déclaré face à la presse.
Liliane N.