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Innocent D.H.

Innocent D.H.

C’est à travers une déclaration rendue publique en date du 25 octobre 2020 que le Barreau du Cameroun s’insurge contre l’attaque perpétrée à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba) de Kumba. Pour le Barreau, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.

 

Dans sa déclaration, le Barreau du Cameroun rappelle d’abord les tristes faits de la journée de samedi à Kumba. « Le 24 octobre 2020, l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba), situé dans l’arrondissement de Kumba II, a été le théâtre d’une cruauté, d’une barbarie et d’une inhumanité intolérable. Selon les premières informations, un groupe d’hommes armés, a fait irruption dans ladite école et ouvert le feu sur ces enfants, qui n’avaient commis pour seul crime que d’exercer leur droit de s’instruire. Le bilan toujours provisoire fait état de 7 enfants décédés et 12 blessés en soins intensifs », indique l’ordre professionnel des avocats.

Face à ces actes d’une cruauté inqualifiable, le Barreau convoque la convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 qui est sans équivoque dans son préambule : « l’enfant en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux ». « A ce titre, chaque enfant a le droit d’aller à l’école d’être protégée de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir », note-on dans la déclaration.  

La posture du Barreau

De ce fait, le Barreau du Cameroun condamne avec force la mutilation et l’assassinat de sang froid de jeunes enfants innocents au sein de leur école à Kumba dans la région du Sud-Ouest. L’ordre martèle en outre qu’aucun combat, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.

« Dans l’attente des résultats de l’enquête qui permettra d’établir les responsabilités et de traduire devant les autorités administratives les auteurs de ces crimes ignobles afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la République, le Barreau du Cameroun invite les pouvoirs publics, à assurer de façon particulière, la sécurité autour des établissements scolaires, universitaires ainsi qu’autour des aires de jeu et de plaisance pour nos enfants, qui ne devraient plus subir la violence inacceptable d’individus aux besoins inavoués », lit-on dans la déclaration signée par Me Claire Atangana Bikouna, Bâtonnier de l’ordre professionnel des avocats du Cameroun.

Aux familles si durement éprouvées, le Barreau du Cameroun adresse ses sincères condoléances et son réconfort. Il appelle par ailleurs, les camerounais dans leur ensemble à garder en esprit l’exhortation de la Déclaration des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1959 qui énonce dans ses dispositions pertinentes que « l’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même ».

Signalons enfin que dans cette déclaration, le Bâtonnier de l’Ordre invite l’ensemble des avocats, en signe de solidarité, « à faire observer, le mardi 27 octobre 2020, à l’orée de chacune des audiences, une minute de silence pour le repos paisible et le prompt rétablissement, de ces innocentes victimes ».

Innocent D H

 

Le sélectionneur des lions indomptables de football senior a récemment rendu publique, la liste de 32 joueurs convoqués pour la double confrontation contre le Mozambique les 12 et 16 novembre prochain. C’est dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN). Parmi les joueurs présélectionnés figure Christian Bassogog, l’international camerounais de 25 ans qui avait été éloigné des pelouses après avoir été testé positif au coronavirus.   

 

L’international camerounais de 25 ans, attaquant de Henan Jianye FC est de retour dans la tanière.   Absent lors du stage des Lions indomptables aux Pays-Bas en octobre, il avait été éloigné des pelouses après avoir été testé positif au Coronavirus. Ce n’est que le 08 septembre dernier que Christian Bassogog avait rejoué.

D’autres retours marquants

Outre le retour de Christian Bassogog, d’autres lions indomptables font également leur grand retour dans la tanière, dans le cadre des éliminatoires de la CAN de football 2022. Il s’agit notamment de Choupo Moting et Vincent Aboubakar. Ces deux tauliers des Lions Indomptables étaient également absents du stage aux Pays- Bas. Des absences que Antonio Conceiçao, le sélectionneur des rois de la forêt avait justifiées.

Dans une interview exclusive accordée à Footazimuts, il avait expliqué : « A mes yeux, je ne vois pas pourquoi ces absences doivent faire tant de bruits. En effet, ce qui s´est passé, c’est pour des raisons simples et naturelles. Tous mes choix sont faits avec professionnalisme et cohérence. Par exemple, pour ce qui est de Choupo Moting, nous avons décidé de lui donner de l’espace et du temps pour résoudre sa situation professionnelle calmement et sans pression. Cela n’aurait pas non plus de sens de convoquer un joueur qui était sans club lors de cette convocation et laisser de côté d’autres joueurs qui travaillent quotidiennement, qui sont en compétition. Ça serait incohérent de ma part ».

Pour ce qui de Vincent Aboubakar, Conceiçao indiquait que l’international camerounais, en raison de son transfert à Besiktas, a été inclus dans la liste des restrictions de la part de la délégation sanitaire hollandaise (en dehors de l´espace Schengen). Il faisait donc partie des joueurs empêchés de faire partie du groupe.

 

Innocent D H

Dans une tribune publiée ce dimanche 25 octobre 2020, le secrétaire à la communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) condamne d’un ton ferme la tuerie des 06 élèves à Kumba dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Jacques Fame Ndongo martèle que ces terroristes sans conscience n’anéantiront jamais la République.

 

« Lovées dans l’Olympe scintillant de leur pureté, de leur candeur et de leur soif du savoir, les six élèves massacrés hier à Kumba par des séparatistes loufoques, baroques et forcenés parlent à la conscience universelle.  C’est l’humanité qui est flagellée, ulcérée et crucifiée. C’est la condition humaine qui est stipendiée et abâtardie », postule d’entrée de jeu, le secrétaire à la communication du Comité central du RDPC.

Jacques Fame Ndongo ne comprend pas comment des humains peuvent-ils arriver à commettre ces genres de crimes, s’ils ne sont des « illuminés moyenâgeux, des sado-masochistes ». « J’accuse les barbares qui massacrent des innocents avec un cynisme inégalé.  J’accuse les scélérats qui s’opposent à l’école, à la connaissance, à la compétence, c’est-à-dire à l’avenir du Cameroun, de l’Afrique, du monde », dénonce-t-il. Il condamne ainsi avec la dernière énergie ces « sado-masochistes qui se complaisent dans la sauvagerie la plus abjecte. J’accuse ces brigands sécessionnistes qui exterminent la jeunesse camerounaise si talentueuse, si inventive, si géniale. J’accuse ceux qui égorgent le Cameroun de demain ».

Ces sanguinaires vont répondre de leurs actes macabres quel que soit le temps que ça mettra, croit fermement le Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur (Minsup). D’ailleurs, « L’Histoire retiendra qu’ils ont voulu assassiner le Cameroun. Ils ont plutôt tué leurs desseins macabres et rétrogrades. Leur combat est voué à l’échec : toute la Nation est mobilisée contre ces sadiques sanguinaires. Honnis soient ceux qui les soutiennent, implicitement ou explicitement, parce qu’ils veulent vouer aux gémonies le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef des armées, S.E Paul BIYA, apôtre de la paix, de l’unité, du progrès et de la coopération rénovée, dans une Humanité juste et équilibrée », fait savoir l’Homme politique.

D’un ton ferme, Jacques Fame Ndongo interroge ces « Wisigoths des temps modernes ». « Terroristes sans conscience, avez-vous une âme, qui s’attache à la conscience universelle ? avez-vous une conscience pour AIMER nos enfants, vos enfants, nos élèves, nos élèves qui sont la fleur et le nectar du Cameroun ? », écrit-il.

Le secrétaire à la communication du parti du flambeau est sans équivoque, la République ne sera jamais anéantie.  « La République est debout. Sous la houlette du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, la République avance, fière, digne, intrépide et déterminée, avec tous et pour tous, dans la légalité, la fraternité et la solidarité », indique le Minsup.

Le Pr Jacques Fame Ndongo déclare pour finir, « Honte aux prétendus « libérateurs du peuple » ou « chasseurs du Président démocratiquement élu » : ils rêvent de prendre en otage l’école et les élèves, c’est à dore l’avenir de notre cher et beau pays : « L’école n’est pas une arène politique. L’école aux écoliers, la politique aux politiciens » (dixit S.E Paul BIYA, Yaoundé, le 4 octobre 1991) ».

Innocent D H

Ils sont réunis au sein du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), du Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine, du Mouvement de février 2008 au Cameroun, du Collectif National contre l’Impunité au Cameroun, de l’Action Solidaire Internationale, de la Fondation MOUMIE, du Comité Citoyen pour la Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun, Action Solidaire Pour Marafa (ASMA).

 

Le samedi 24 octobre 2020, des individus armés ont fait irruption dans une école du quartier Fiango à Kumba, chef-lieu du département de la Mémé, région du Sud-ouest Cameroun et massacré d’innocents enfants dont le seul tort est d’être allé à l'école. On dénombre provisoirement à ce jour 06 morts et plus d'une dizaine de blessés. Face à ce massacre d’enfants de trop qui vient s’ajouter à celui de Ngarbuh en février 2020, la diaspora camerounaise de Belgique monte au créneau. 

« A chaque meurtre, les populations accusent les milices séparatistes ou les forces de l'ordre d'être à l'origine des atrocités. Nous condamnons sans réserve ces crimes barbares et lâches et plaidons pour qu’une enquête sérieuse soit conduite dans les meilleurs délais et que les responsables de ce massacre de Kumba soient poursuivis et punis conformément à la loi », indique cette diaspora.

Elle relève en outre que dans les régions anglophones du Cameroun, depuis 2017, une partie des forces sécessionnistes a acquise des armes et équipements militaires au même titre que l'armée régulière. « D'autres groupes armés aux ambitions floues ont également vu le jour dans cette partie du territoire camerounais. Le pouvoir central de Yaoundé qui a toujours pensé à l'option militaire dans la résorption de cette crise anglophone dans le contexte de cette guerre asymétrique a jusqu'ici contribué inéluctablement à l'échec de l'établissement de la paix durable et constructible dans cette partie du territoire camerounais. Ailleurs, lorsqu'une telle figure s'est présentée, les parties ou la partie belligérante la plus diligente, a provoqué des négociations ou des médiations nationales et mêmes internationales avec pour corollaire le cessez-le feu et le rétablissement de la paix », précise-t-elle.  

En présentant ses condoléances aux familles éprouvées et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, la diaspora camerounaise de la Belgique condamne toute tentative de récupération politique par des aventuriers sans foi ni loi qui n’ont aucun schéma alternatif crédible et légitime de sortie de crise.

Propositions

Aux autorités camerounaises, la diaspora demande : de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires afin que les présumés assassins des civils dans le NOSO soient retrouvés avec diligence et mis aux arrêts ; de s’assurer que les présumés assassins des civils, que ce soit du côté des groupes séparatistes ou du côté de l’armée régulière, bénéficient d’un procès équitable et puis conformément à la loi s’ils sont reconnus coupables ; faire mener immédiatement une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis le début de la crise ; et enfin, respecter les dispositions de la Charte africaine des Droits de l’homme et des Peuples ainsi que tous les instruments connexes qui garantissent l’intégrité physique et physiologique des peuples.

Cette diaspora invite la classe politique camerounaise, à s’unir aux organisations de la société civile afin de chercher des solutions durables à ces attaques qui continuent à endeuiller les familles camerounaises. Le dialogue national initié il y a de cela un an par le pouvoir de Yaoundé n'étant qu'une foire sans fondement dont les résolutions ne pouvaient contribuer qu'à cette situation de ni paix et de ni guerre que nous visons actuellement dans les régions anglophones du Cameroun.

Au peuple camerounais, la diaspora de Belgique fait savoir que, l’heure est venue de ne plus se limiter à pleurer nos morts et à dénoncer les crimes dont nous sommes en permanence victimes. Il faut maintenant des actes concrets et efficaces.

Enfin, elle adresse aux Etats frères africains que, le drame camerounais ne peut plus être regardé avec indifférence. Lorsque la case du voisin brûle, la tradition africaine impose à chacun d’agir pour éteindre le feu. Ces années de massacres et de souffrances au Cameroun sont un profond déshonneur pour l’ensemble de notre continent.

Innocent D H

 

Dans une série de posts ce samedi sur son compte facebook après la survenue du drame de Kumba où des élèves ont été tués, la députée du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) exprime sa tristesse tout en condamnant cette cruauté. Selon l’élue du peuple, rien ne justifie la prise d’arme contre la République. Elle appelle par conséquent, l’Etat et le peuple à être solidaires face à ces hors la loi.

 

« #EndAnglophonesCrisis ! Nous devons agir et vite ! Ces enfants voulaient juste fréquenter, s’éduquer, quelle cruauté ! Rien ne justifie la prise d’arme contre la République », s’exclame à plusieurs reprises l’honorable Nourane Foster.

Face à ce triste évènement qui plonge le Cameroun tout entier dans le deuil, la députée PCRN appelle l’Etat et le peuple camerounais à « être fermes, compacts et solidaires ». « Ils sont allés trop loin ! #JeSuisKumba ! Rejettons définitivement le terrorisme de ces terroristes sans foi ni loi. Sincères condoléances », a publié l’honorable.

L’élue du peuple ne manque d’indiquer, « Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple ne cèdera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D’EUX. #JeSuisKumba », a écrit Nourane Foster.

Précisons que Cabral Libii a aussi réagi sur la toile quelques heures après la survenue du drame de Kumba. Dans une publication intitulée « De la barbarie à la sauvagerie ! », le député PCRN a écrit : « Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie ! Sincères condoléances aux familles des victimes. Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale ».

Cabral Libii fait aussi savoir : « Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause. Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur. L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’honneur. Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité ».

Innocent D H

Le président national du Parti des Démocrates camerounais vient de réagir sur la toile à la suite de l’attaque meurtrières des élèves à Kumba au Sud-Ouest Cameroun ce samedi, 24 octobre 2020. Denis Emilien Atangana au nom de sa formation politique, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et indique que le FDC fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour soutenir les familles des victimes. 

 

« J’ai le cœur meurtri depuis quelques heures suite à l’attaque violente dans un établissement d’enseignement secondaire à Kumba. En effet, de jeunes camerounais qui voulaient juste recevoir une éducation, de jeunes camerounais innocents ont été violemment abattus par des personnes non identifiées mais tout laissant croire qu’il s’agirait des personnes qui se font appeler ambazoniens », écrit le président national du FDC.

Au regard de cet ensemble de faits qui plongent une fois de plus des familles dans le malheur, le FDC condamne avec la dernière énergie cette attaque meurtrière. « A juste trois semaines de la reprise des cours, ceci est inacceptable et nous appelons une fois de plus le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Vouloir laisser que tout va bien, est un véritable mensonge pour la population. Qui aura donc encore le courage d’envoyer son enfant dans une école au Sud-Ouest ou au Nord-Ouest ? Voilà donc deux régions véritablement paralysées depuis des années mais on veut nous laisser croire que tout va bien », indique en outre, le président national de ce parti.

Pour le FDC, le Gouvernement doit prendre en urgence ses responsabilités pour régler ce problème qui va de mal en pire, selon le parti politique. « Le FDC adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour apporter son soutien aux familles des victimes », écrit enfin Denis Emilien Atangana.

Innocent D H

 

           

L’information a été révélée à l’issue de la 11ème édition du Cameroon Business Forum (CBF) tenu ce 22 septembre 2020 à Yaoundé sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

L’une des principales réformes envisagées, à retenir de cette plateforme de dialogue public-privé, c’est que le Gouvernement camerounais compte réduire le capital de 100 000 FCFA à 5 000 FCFA le capital minimum pour les Sociétés à Responsabilité limitée (SARL) par un acte notarié. Autrement dit, l’application de cette mesure implique une réduction de 95 000 FCFA pour la création d’une telle société.

Selon les informations glanées à bonnes sources, le ministère de la Justice, celui en charge des Petites et Moyennes entreprises (PME) et du Centre des Formalités de création d’entreprises, doivent s’atteler à la mise en œuvre de la mesure d’ici mars 2020.

L’édition du CBF 2020 a également encouragé l’utilisation d’actes privés dans la création des sociétés à responsabilité limitée. Cela permettrait entre autres, d’améliorer le classement du Cameroun dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale (BM).

Il s’agit ainsi d’un grand pas que le Cameroun s’apprête à franchir dans l’amélioration du climat des affaires entre le public et le privé. Il y a quelques années, le capital requis pour la création d’une SARL était de 1 million de FCFA, mais il a été ramené à 100 000 francs CFA par la suite. C’était alors grâce à la simplification des formalités de constitution au travers des innovations apportées par la loi n° 2016/014 du 14 décembre 2016 fixant le capital minimum et les modalités de recours aux services du notaire dans le cadre de la création d’une société à responsabilité limité.

Inocent D H

Selon Mitsuhiro Furusawa le Cameroun a fait montre de transparence dans l’attribution des contrats aux entreprises, en rapport avec le plan de riposte contre le coronavirus.  Le directeur général adjoint (DGA) du Fonds monétaire international (FMI) l’a indiqué le 21 octobre dernier à l’occasion de l’approbation d’un deuxième décaissement en faveur du Cameroun (près de 87 milliards de FCFA) pour la lutte contre cette pandémie.

 

Le DGA de l’institution de Breton Woods a déclaré : « Les autorités ont réaffirmé leur ferme engagement en faveur d’une utilisation efficace et transparente des fonds publics et de veiller à ce que les financements de la FCR (Facilité de crédit rapide, NDLR) et les ressources libérées par la DSSI soient efficacement dépensés, pour faire face à la crise pandémique. Dans ce contexte, les mesures prises par les autorités pour publier la propriété effective des entreprises recevant des marchés liés au Covid-19 sont importantes ».

Si le FMI salue la transparence du Cameroun dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, plusieurs éléments explicatifs sont mobilisés.  En plus de la publication des différentes contributions au Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus, la publication des montants affectés à chaque département ministériel dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, le gouvernement camerounais a rendu public, le 05 octobre 2020, un nouveau document de 26 pages. 

Le document, est un communiqué signé par le secrétaire d’État à la Santé publique, Alim Hayatou, qui révèle la centaine de contrats spéciaux attribués aux entreprises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Cameroun. Ce communiqué indique aussi bien l’objet de chaque contrat, le montant, le nom de l’entreprise adjudicataire, le nom du promoteur de l’entreprise, ainsi que l’état d’avancement de l’exécution du contrat, apprend-on de sources crédibles.

Innocent D H

C’est le deuxième décaissement accordé par l’institution de Breton Woods au profit du Cameroun pour les besoins urgents de financement du budget des pays à faible revenu. Cette enveloppe a été approuvée par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le 21 octobre dernier.

 

Sur l’importance de cette autre Facilité de Crédit rapide en faveur du Cameroun, le FMI indique : « Le nouveau décaissement aidera le Cameroun à faire face à ses besoins urgents de balance de paiements et ses besoins budgétaires ».  Le montant global de l’enveloppe apporté par le FMI au Cameroun pour soutenir le pays face aux néfastes de la pandémie du coronavirus se chiffre à environ 382 millions de dollars, soit 222,6 milliards de FCFA, depuis le début de l’année.

Ainsi, la FCR vise aider les pays bénéficiaires à satisfaire les besoins urgents de financements du budget et la balance des paiements qui résulte des pandémies et des chocs externes du fait de la baisse des cours des matières premières.

La Covid-19 a « détérioré les perspectives de croissance du Cameroun et aggravé la situation extérieure et du budget du pays », reconnaît que le FMI. Selon l’institution de Breton Woods, le déficit de la balance des payements du Cameroun est actuellement estimé à près de 917 milliards de nos francs. 

Rappelons que c’est le 04 août dernier que le Cameroun a obtenu l’approbation de la première demande de la FCR auprès du Fonds monétaire international. A cette occasion, le montant du décaissement était de 226 millions de dollars (environ 36 milliards de FCFA). Le Cameroun devenait alors, le troisième pays de la sous-région Cemac à bénéficier de cette facilité accordée par le FMI après le Gabon (88 milliards de FCFA) et le Tchad (55 milliards de FCFA).

Innocent D H   

Il s’agit de la plus grande saisie jamais réalisée dans cette localité, chef-lieu du département de la Valée-du-Ntem, région du Sud-Cameroun (proche de la Guinée équatoriale et du Gabon).  Cette cargaison illicite saisie correspond à 118 pointes d’ivoires, soit 59 éléphants tués.  

 

Les informations relayées par la Cameroon Radio Television (Crtv), le présumé trafiquant de la cargaison illicite venait du Gabon. Il a habilement dissimulé la marchandise frauduleuse dans une camionnette. La douane camerounaise l’a été intercepté à Ambam lors d’une opération.

Selon notre confrère : « 626 kg de pointes d’ivoires, saisies à Ambam, dans le département de la vallée du Ntem, région du Sud. C’est l’équivalent de 118 pointes d’ivoires, donc 59 éléphants tués. Le trafiquant venant du Gabon, par route a savamment dissimulé la marchandise frauduleuse dans une camionnette. Il a été interpellé par les éléments de la douane camerounaise, et mis à la disposition de la Compagnie de gendarmerie d’Ambam, pour des enquêtes plus approfondies sur ce réseau de trafiquants. Il s’agit là de la plus grande saisie jamais réalisée dans cette zone dite des trois Frontières, entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Équatoriale. Une victoire dans la lutte contre la contrebande et les trafics illicite ».

Cette importante opération de saisie menée démontre à suffisance, l’engagement et la détermination des éléments de la douane camerounaise à en découdre définitivement avec le phénomène de braconnage qui porte un sérieux coup à la faune camerounaise et par ricochet à l’économie nationale. En 2017, plus de 600 éléphants ont été tués dans la localité de Ngoyla (région de l’Est Cameroun). Ce sont des chiffres publiés par le Fonds mondial pour la Nature (WWF) qui informait également que cette zone « avait la plus grande population d’éléphants de forêt au Cameroun. L’inventaire que nous avons mené en 2015 relève qu’en moins de dix ans, 75% de ces pachydermes ont disparu ».

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01