Un don de Manaouda Malachie, patron de la Santé au Cameroun qui estime que “ cette pièce devrait devenir l’une des priorités de tous ceux qui ont pour principale activité, la conduite de la moto” dans cette partie de l’Extrême Nord du pays.
Un document “ qui revêt une grande importance pour ces conducteurs qui sont responsables de leur propre sécurité mais aussi de celle des usagers qu’ils transportent au quotidien…”.
Phase protocolaire
Elle a connu de nombreuses allocutions, dont celle du Docteur Vohod Deguime - Maire de la Commune d’Arrondissement de Mokolo qui, tout en souhaitant une chaleureuse bienvenue à ses hôtes a insisté sur la portée symbolique de ce geste du ministre de la Santé Publique: “ Le Docteur Manaouda Malachie a compris le problème de nos jeunes frères, qui dans leur grande majorité n'ont pas toujours ce précieux sésame…
J’espère que comme moi, ils ont compris que cette action a une double portée; dont le premier est d'encourager d’autres moto-taximen à faire tout leur possible pour acquérir leur permis de conduire; Mais, il est aussi question d'inciter les autres élites de l'arrondissement de Mokolo de faire acte de solidarité au moment où les jeunes font face à de nombreux défis, à l’instar du chômage mais beaucoup plus de l’insécurité…”.
Prenant la parole à son tour, le membre du Gouvernement a souligné que “ le permis de conduire revêt une importance capitale étant donné que les conducteurs de moto assurent le transport urbain et interurbain. La connaissance du code de la route devrait donc être une priorité pour eux dans cette partie du pays où la moto est le principal mode de locomotion…”.
Tout en reconnaissant que la conduite de la moto n’est pas un choix de carrière dans un monde en pleine mutation, avec les innombrables défis que cela impose, Manaouda Malachie a invité ses concitoyens à “ faire preuve de compréhension, de patience et de tolérance. Nous sommes tous importants pour notre pays et le Mayo Tsanaga a besoin de tous ses enfants pour avancer. La construction de notre pays, d’un Cameroun fort, uni et prospère concerne tous les Camerounais...».
Rétrocession des permis de conduire
Aux deux cent ( 200) élus du jour, le ministre de la Santé Publique, tout en les félicitant, va leur rappeler qu’ils “ Ont l’obligation d’avoir des comportements républicains et d’agir à tout moment dans l’optique d’accompagner les autorités de cette unité administrative à mieux construire le pays…
Chacune de nos actions personnelles doit avoir pour unique objectif de penser au développement de notre Département, de notre Région mais au-delà de tout, de notre pays”.
Lutte permanente contre le Covid 19
L’occasion faisant le larron, le patron de la Santé publique ne va pas manquer de rappeler à ses compatriotes que la “ Lutte contre le corona virus reste d’actualité. Il en va du respect des mesures barrières, du port du masque, du lavage des mains qui doivent devenir comme des secondes natures pour tous…”; Mais, le plus important, insiste le Dr Manaouda Malachie, c’est “ de se faire vacciner…”.
Comme c’est souvent le cas en pareilles circonstances, les rythmes et sons du terroir, de même que les pas de danse ont rythmé cette cérémonie de remise de permis de conduire, au niveau de la place des fêtes de la Commune de Mokolo.
Nicole Ricci Minyem
Dans une lettre ouverte adressée à son patron, l’expert en économie de la santé dit sa déception quant à la politique de gestion de la santé publique mise en place par Manaouda Malachie. Il s’offusque et dénonce les maux dont souffrent de plus en plus les hôpitaux et leurs personnels.
Dr Albert Ze est Lauréat du Prix Africain de l’Excellence pour l’année 2019 qu'il a reçu en Côte d'Ivoire le 5 octobre 2019. Un prix décerné en Côte d'Ivoire par le Comité scientifique du Super Prix africain de l'Excellence (SPADE), il a honoré le Cameroun en recevant la distinction de "Meilleur chercheur en santé pour le Développement 2019". Munie d'un parcours assez atypique, ce jeune chercheur et natif d'Ebolowa (région du Sud Cameroun), est titulaire d’un Doctorat PhD en Economie, Mathématiques et Econométrie, spécialisé en Economie de la Santé (avec mention Très honorable et félicitations du Jury) depuis 2011.
Monsieur le Ministre,
C’est avec une profonde tristesse et un sentiment de déception que je vous adresse une fois de plus ces mots. A votre arrivée à la tête de ce département ministériel qui est sans doute l’un des plus importants dans un pays, vous nous avez présenté votre vision très ambitieuse fondée sur l’humanisation des soins.
En effet, après avoir présenté le contenu de votre vision sur la chaine nationale, il est apparu que vous aviez une connaissance limitée sur le sujet dont vous êtes l’auteur; ce qui n’est pas un problème parce que vous n’êtes pas expert dans ce domaine.
L’ayant ainsi constaté, je vous ai fait un ensemble de propositions, allant premièrement de la définition du concept d’humanisation des soins à son implémentation. Mais comme vous avez décidé de foncer tête baissé grâce à vos visites inopinées et vos sanctions sur le personnel en évitant de plonger sur les vraies difficultés qui détruisent le système de santé au quotidien.
Je ne voudrais pas revenir sur l’explication de votre vision, mais je voudrais juste vous faire part du fait que depuis votre arrivée, il y a 2 ans, notre système de santé, qui fonctionnait déjà dans un état perturbé, est dans une profonde décroissante et en agonie.
- Comment comprendre que, dans une vision d’humanisation des soins, on retrouve à mainte reprise des vidéos et des images d’un patient sur les réseaux sociaux?
- Pourquoi avoir puni certains personnels de santé pour ces mêmes faits et rester silencieux depuis que les images de votre patient le Prof Mendo Ze, font le Buzz?
- Est-ce à dire que vous avez définitivement abandonné le système de santé ou alors votre enthousiasme est fini?
Par ailleurs:
- Dois-je rappeler que les patients ayant besoin d’hémodialyse sont toujours livrés à la mort?
- Les nouveaux nés continuent de mourir faute de couveuses
- Le choléra est de retour, bien que ce soit désormais une habitude même avant vous
Les centres de santé restent fermés dans plusieurs localités faute de personnel alors que vous avez annoncé un recrutement important à votre arrivée, mais hélas !!!
Tout ce que vous avez annoncé, comme promesse n’a jamais vu le jour, pendant ce temps le système se dégrade.
Votre équipe de fanatiques dira que vous avez, sans doute, été perturbé par la crise sanitaire, mais la gestion de ce chapitre ne vous dédouane non plus sur plusieurs éléments dont je ne reviendrais plus ici.
Monsieur le Ministre, ayant constaté que vous n’êtes pas prêt à collaborer avec ceux qui ont des idées pour améliorer ce système de santé, je m’abstiens désormais de vous faire des propositions, mais je ne manquerais pas très souvent de relever à chaque fois les manquements de votre parcours à la tête de notre santé.
Bonne semaine à vous et à tout le Cameroun.
Albert ZE, Economiste de la santé
Le ministre de la santé publique vient de nommer le médecin qui va assurer l’intérim de la direction de l’hôpital de district de Yabassi. Un jeune médecin sorti de la faculté de médecine il y a trois ans seulement.
Le jeune médecin Engelbert Bertrand Ngoo Ngono a soutenu sa thèse de doctorat à la faculté de médecine de Yaoundé en début juillet 2017. Né le 11 août 1991, le jeune médecin à 29 ans va assurer l’intérim de la direction général d’un hôpital de district. L’ancien élève du lycée de Mballa II à Yaoundé se voit brutalement propulsé à un poste de responsabilité où il devra se distinguer, se démarquer.
Il y a deux jours, le ministre Manouada Malachie sanctionnait le médecin qui avait été désigné pour occuper cette fonction depuis le 20 novembre 2020. Le Dr Yves Missé Missé n’a pas daigné faire le déplacement pour la ville de Yabassi pour assurer les responsabilités que l’Etat du Cameroun venaient de lui confier. Son absence irrégulière a entraîné la cessation des versements de son salaire de fonctionnaire de la république. Et aujourd’hui, Manaouda Malachie choisit celui qui va assurer l’intérim de la gestion de cet hôpital en attendant de nommer dans les semaines à venir, un médecin plus expérimenté pour diriger l’hôpital de district de Yabassi. La décision du Ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, qui nomme le jeune Engelbert Bertrand Ngono Ngono au poste de Directeur par intérim de l’hôpital de District de Yabassi est tombé ce jeudi soir. Le promu, Médecin généraliste, ancien élève des Lycées de Monatélé et de Mballa II, remplace Dr Yves Missé Missé qui a abandonné son poste de travail selon le ministre de la santé publique.
La nomination d’un médecin de 29 ans est un message fort
C’est un défi pour le jeune médecin, mais davantage un message pour la communauté médicale. Un message que le jeune ministre de la santé passe aux autres jeunes médecins. Comme pour leur dire, tout est possible. Peu importe l’âge, il y a plus besoin de croire que parce qu’on est jeune, on sera simplement à la traîne dans la gestion de l’administration médicale. Et pour ceux qui ergoteront sur les questions d’expériences professionnelles de ce jeune homme, nous souhaitons juste rappeler que le Chef de l’Etat actuel a lui aussi commencer sa carrière au sein de la présidence de la république alors qu’il avait 29 ans. Prêtons-lui le bénéfice du doute, et apprécions le maçon au pied du mur.
Stéphane NZESSEU
Le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, ne sait pas où se trouve ce haut fonctionnaire depuis sa nomination comme directeur de l’hôpital de district de Yabassi, le 20 novembre 2020. Le ministre de la santé vient de lui appliquer quelques sanctions administratives.
Le Dr Missé Missé Yves n’a jamais pris ses fonctions dans la ville de Yabassi. Comme c’est souvent le cas pour de nombreux fonctionnaires, le médecin a fait le choix de ne pas continuer sa carrière dans les hôpitaux de « villages ». Après avoir travaillé pendant un certain temps comme directeur de l’hôpital de district d’Eseka, il a fait le choix de ne pas se présenter à son prochain poste d’affectation : Yabassi, dans le département du Nkam, région du littoral.
Voici cinq mois que les populations de Yabassi sont orphelins du médecin Directeur Général de leur hôpital. Un médecin qui au-delà de ses responsabilités administratives devaient être d’un important secours aux professionnels de la santé, en nombre très réduits, qui exercent dans cet hôpital. Mais qui mesurera les conséquences d’une telle situation sur la qualité du service de la santé aux populations de Yabassi ? Difficile à dire.
Qu’est ce qui put bien justifier cette absence de cinq mois qu’accuse le médecin ? En attendant savoir les raisons que pourraient avancer le Directeur d’hôpital, on peut déjà souligner pour fustiger cette attitude de certains fonctionnaires de l’administration de notre pays qui délaissent les régions reculées et enclavées du triangle national, préférant rester dans les centres urbains. Mais continuer d’émarger dans le fichier solde de l’Etat. Pour les médecins, il arrive très souvent qu’ils aient déjà un autre emploi dans une clinique qui rémunère mieux dans les centres urbains, ou encore, ils ont fait le choix d’aller chercher fortune hors du pays sans l’autorisation du ministre de tutelle. Et pour des rares cas, ils sont partagés par des responsabilités d’enseignants dans nos universités et centres de formations.
La décision du ministre Manaouda Malachie intervient peut-être tardivement, mais c’est une décision qui permet tout au moins de préserver les caisses de l’Etat en faisant faire des économies au contribuable. En raison de cette absence « irrégulière », le Ministre Manaouda Malachie a décidé que l’ancien Directeur, qui est passé aussi par l’hôpital de District d’Eseka, perd le droit au salaire, aux indemnités, aux primes diverses mais conserve l’intégralité de ses allocations familiales.
Où est passé Dr Misse Misse Yves ? Peut-être le saura-t-on dans les jours à venir.
Stéphane NZESSEU
Le Ministre de la Santé publique camerounais, Dr Manaouda Malachie vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l’élimination des fistules obstétricales. Une initiative qui bénéficie du soutien du Ministère des Affaires sociales (Minas) et de l’Agence des Nations unies pour la Santé sexuelle et reproductive (Unfpa).
Dans tout le Cameroun, les fistules obstétricales affectent chaque année 2 000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000, renseigne l’enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018. Près de 6 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s’en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale, apprend-on de cette enquête.
Face à l’urgence d’accélérer des actions concertée contre cette pathologie, Dr Manaouda Malachie déclare : « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore ». « La femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s’occuper de ses enfants », déplore la Minas, Pauline Irène Nguene.
L’Unfpa s’engage également à pleinement s’impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales. Elle entend également en s’investir dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L’organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.
Indiquons que la fistule obstétricale est la constitution d'une communication anormale (une fistule) entre l’organe génital et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) ou entre l’organe génital et le rectum (fistule recto-vaginale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée.
Des synergies d’actions dont l’objectif est de réduire à sa plus simple expression cette pathologie qui constitue de plus en plus une véritable menace à la santé des femmes qui en souffrent au Cameroun.
Innocent D H
C’est à la faveur du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute ce mardi, 03 novembre 2020. Le Gouvernement camerounais s’inquiète de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux. Au cours de Conseil, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie a présenté les statistiques de l’évolution de la maladie au Cameroun.
Les statistiques présentées par le Minsante au Conseil de cabinet font état de 21 103 cas enregistrés à date sur l’étendue du territorial avec 429 décès. Elles portent sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national depuis la confirmation d’un premier cas au Cameroun le 06 mars 2020. A en croire ces statistiques, en début novembre, les services du Ministère en charge de la Santé, comptabilisent un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.
Dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil de cabinet de ce 03 novembre, l’on peut lire : « Le Premier ministre instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays (occidentaux) ».
Le Gouvernement camerounais a choisi de continuer la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de poursuivre le respect des mesures barrières. Il s’agit notamment du port du masque dans les lieux publics, du lavage des mains, entre autres.
Selon le communiqué signé du Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, les pouvoirs publics ont décidé de « renforcer » les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres.
Innocent D H
Le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie vient de rendre publics, les états des contributions financières et matérielles des différents donateurs ayant répondu favorablement à l’appel à la solidarité nationale lancé par le Gouvernement sur hautes instructions à l’initiative du Président de la République pour la lutte contre le coronavirus au Cameroun.
A en croire le document en circulation sur la toile depuis lundi dernier, le Fonds de la solidarité nationale a récolté globalement des contributions dont le montant se chiffre à 02 milliards 246 millions 917 mille 287 FCFA au 28 septembre 2020. Cette somme s’ajoute à la dotation initiale d’un milliard de FCFA alloué par le Chef de l’Etat, Paul Biya à cet effort national de lutte contre la pandémie. Ce qui fait ainsi un total de 03 milliards 246 millions 917 mille FCFA.
Le 29 juillet 2020, le Ministre de la Santé publique avait publié un précédent état des caisses de ce fonds de solidarité. Il en ressortait que les mobilisations se chiffraient à 02 milliards 47 millions de FCFA.
A travers le récent document, le Minsante dresse la liste des donateurs (individuel, entreprises, et autres organisations). Dans cette publication, est également perceptible, un inventaire exhaustif des apports en matériels nécessaires à la lutte contre la nouvelle grippe virale à laquelle le Cameroun fait face depuis le 06 mars 2020. Dans une sortie en juillet dernier, Dr. Manaouda Malachie avait communiqué sur quelques postes de dépenses sur lesquels les avaient été décaissés. Il s’agissait notamment de l’achat des équipements d’assistance respiratoire, de protection individuelle etc. Les matériels reçus avaient « été mises à la disposition des régions », informait également le Ministre camerounais en charge de la Santé.
Innocent D H
Ainsi s’exprimait l’archevêque métropolitain de Douala samedi dernier 01er août 2020 lors de la célébration de la messe chrismale. Samuel Kleda a également soutenu que son protocole de traitement du coronavirus a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives au coronavirus.
A en croire les déclarations de l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale au Cameroun, la pandémie du coronavirus relève désormais d’une triste histoire dans le pays. Lors de la messe chrismale célébrée samedi dernier, l’archevêque métropolitain de Douala a fait une forte annonce. « Nous avons vaincu le coronavirus. Les stocks des remèdes contre cette pandémie chôment depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car il n’y a presque plus de malades », a-t-il fait mention.
Cet office religieux a aussi permis à Mgr Samuel Kleda d’annoncer la reprise normale des activités dans son diocèse. L’homme d’église fait référence aux messes ouvertes au grand public, le baptême des enfants, ainsi que certaines cérémonies religieuses liées à d’autres sacrements notamment la première communion et la confirmation.
Considérant la pandémie du coronavirus comme une menace relevant désormais du passé au Cameroun, l’archevêque confirme que le protocole de traitement dont il a mis sur pied guérit bel et bien les personnes atteintes de la maladie. Il soutient d’ailleurs que ce médicament fruit des plantes naturelles a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives, y compris ceux qui étaient dans un état très critique. Indiquons que dans son combat permanent contre la Covid-19, le prélat a eu à installer plusieurs unités de prise en charge des patients au sein diocèse.
Le Gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé publique marque régulièrement son accord à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la croisade contre le coronavirus. C’est sans doute dans cette démarche que le ministre Manaouda Malachie déclarait le 22 juillet 2020 sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) : « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations ».
Innocent D H
Le don a été réceptionné le 22 juillet 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante). Dans le même temps, Manaouda Malachie a reçu un don d’une valeur de 27 millions de FCFA remis par l’Agence coréenne Koica, ainsi que celui offert par le laboratoire pharmaceutique Tabard SPRL.
Les gestes de cœur des amis et partenaires du Cameroun ne cesse de se multiplier dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le Minsante, Manaouda Malachie accompagné du secrétaire d’Etat à la Santé, Alim Hayatou, a présidé ce mercredi à Yaoundé, la cérémonie de réception d’un don de 80 mille masques faciaux offerts par le Groupe français CMA CGM (Compagnie maritime d’affrètement et amateur de porte-conteneurs français). Une cérémonie qui a aussi connu la présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou.
D’autres dons qui ne sont pas aussi passés inaperçus. L’agence coréenne de coopération internationale Koica a remis du matériel médical d’une valeur de 27 230 630 francs CFCA. Dans les détails, il s’agit de 860 combinaisons de protection médicale et couvre-chaussures, 2000 écrans faciaux médicaux et 2100 masques nasaux fabriqués localement.
Un autre don et non des moindres, c’est enfin celui offert par le laboratoire pharmaceutique Tabard SPRL basé à Douala. Le laboratoire a remis 50 000 comprimés de 100mg de chloroquine phosphate au ministre de la Santé publique.
Des contributions qui vont à coup sûr permettre au Cameroun de continuer sa riposte contre la Covid-19. Pour ce qui est de la gestion des fonds contre le coronavirus, le Minsante a récemment fait le compte rendu de l’utilisation des fonds récoltés. Manaouda Malachie précise que 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Cameroun. Une somme utilisée comme suit : dans le compte du trésor public, plus de 19 milliards de FCFA y ont été puisés ; 02 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions de FCFA dans le compte de Uba Bannk.
Innocent D H
Après la sortie du député SDF, Michel Michel Nintcheu qui qualifiait la gestion de la Covid-19 d’opaque, la réaction du ministre camerounais de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie ne s’est pas faite attendre. Le membre du Gouvernement approché par nos confrères du journal Mutations a déploré le fait qu’un député de la République ait utilisé des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant.
« J’aurais aimé ne pas dire quelque chose sur ce genre de propos. Mais, si vous m’y amenez, je voudrai tout simplement déplorer le fait qu’un député de la République puisse se déporter sur des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant, alors qu’il y a un mécanisme du contrôle de l’action gouvernementale qui est bien connu », répond Manaouda Malachie à nos confrères de Mutations à l’occasion de l’inauguration d’un centre spécialisé dans la prise en charge des personnes malades du Coronavirus le 17 juillet 2020 à Ebolowa. Le ministre de la Sante souligne, « il se trouve que je n’ai pas reçu une interpellation par l’Assemblée nationale pour pouvoir répondre de tout ce qui est dit ».
Précisons que dans sa tribune, le député SDF, Jean Michel Nintcheu demandait des clarifications sur le Fonds spécial initié par le Président Paul Biya dans le cadre de la riposte contre cette pandémie.
Selon le Minsante, le député n’est pas tout simplement informé sur le sujet. Ce qui amène le patron de la Santé à conclure, « pour une personnalité vivant à Douala comme lui, il serait loisible de se rendre au stade Mbappé Leppé, pour constater qu’il y a plus de toilettes mobiles (…). S’il était passé voir le ministre des Finances, il comprendrait que le fonds de dotation spécial n’est pas encore opérationnel ».
Rappelons que c’est dans une lettre la semaine dernière que Jean Nintcheu critiquait et dénonçait le système de gestion du Coronavirus au Cameroun. Le député de la République exigeait ainsi la mise sur pied d’une commission parlementaire qui va mener l’enquête sur la gestion du Fonds de riposte contre la Covid-19.
Innocent D H