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Selon l’annonce faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibéhé, au terme d’une opération d’assainissement du fichier des auto-écoles du Cameroun, ses services ont débusqué 250 établissements de formation à la conduite présentant encore des irrégularités. 

 

Le Gouvernement camerounais décidé à mettre de l’ordre dans le sous-secteur des auto-écoles qui connait très souvent la présence des structures qui foulent aux pieds les lois et règlements en la matière. En effet, 250 auto-écoles fonctionnant en marge des textes en vigueur viennent d’être exclus du fichier des établissements de formation à la conduite dans le pays.

A en croire un communiqué signé le 1er avril dernier, par le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ces contrevenants ont un mois pour procéder à la régularisation de leur situation respective auprès des services déconcentrés du Mintransports, « sous peine de suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».  

Pour les opérateurs de ce sous-secteur des transports, l’assainissement du fichier des auto-écoles initié par le Ministère des Transports devrait permettre de remettre un peu d’ordre dans cette activité. Une activité dans laquelle règne une certaine anarchie depuis de nombreuses années. Et les conséquences du désordre décrié sont notoires dans la mesure où il entraine la dégradation progressive de la qualité de la formation en conduite dans ce pays. Une chose aussi est claire, si la qualité de la formation dans les auto-écoles est approximative, on assistera à des situations où des conducteurs de véhicules ne maîtrisent rien du code de la route et constitueront sans doute des dangers sur la voie publique.

Innocent D H

 

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L’agence de voyage Charter Express a été trouvé coupable d’excès de vitesse et de surcharge à la date du samedi 13 mars 2021.

Le ministère des Transports interpellé par le Pr Shanda Tonme, a décidé de sanctionner l’agence de voyage Charter Express. Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena lui donne une suspension d’un mois avec sursis pendant trois mois, de toutes activités de transport routier interurbain de personnes sur toute l’étendue du territoire national. Il lui est reproché la surcharge et l’excès de vitesse à la date du samedi 13 mars 2021. Aussi, le ministre a décidé de suspendre le permis de conduire du chauffeur mis en cause.

«Le bus immatriculé CE 922 GV appartenant à la compagnie de transport routier interurbain de personnes dénommée Charter Express, a été surpris en flagrant délit de surcharge et de non-respect de limitation de vitesse, le samedi 13 mars 2021 sur l’axe Bafang – Yaoundé en violation des dispositions de la réglementation en vigueur relative aux surcharges», peut-on lire dans le communiqué du ministre des Transports.

Il faut indiquer que ce fait rapporté dans le communiqué du ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a fait l’objet d’une dénonciation du Pr Shanda Tonme, qui a adressé une lettre ouverte au membre du gouvernement.

«La Commission vous informe, hélas, que de source incontestable, car documentée, un bus de la compagnie CHARTER VOYAGE, parti de Bafang le samedi 13 mars 2021 à 15hs, avec une surcharge de 14 passagers, a franchi tous les postes de contrôle jusqu’à Yaoundé, réussissant à corrompre toutes les équipes. Stoppé néanmoins après Bafia à 19hs 56mn, sur une dénonciation citoyenne, il est reparti toujours libre grâce à l’intervention d’un Commissaire de police véreux. Pas de doute, les armes et les explosifs passent de la même manière», avait écrit le Pr Shanda Tonme au ministre des Transports.  

Liliane N.

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L’une des mesures prises à l’issue de la réunion de concertation que viennent de présider à Yaoundé, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibéhé et son homologue centrafricain, Arnaud Abazene Djoubaye. Une rencontre regroupant des autorités, transporteurs camerounais et centrafricains opérant sur le corridor Douala-Bangui.  Elle a également débouché sur d’autres mesures notamment celles portant annulation des frais de stationnement et de surestarie pour toutes les marchandises à destination de la RCA. 

 

Selon les explications du Ministre des Transports au sortir de cette rencontre, les parties ont convenu de la suspension de la pose des GPS sur les camions transportant des marchandises à destination de la République centrafricaine (RCA), en raison du nombre important de véhicules qui attend actuellement de recevoir cet équipement au port de Douala. Cette longue file d’attente fait suite aux perturbations créées à la frontière avec le Cameroun, depuis décembre 2021, par des rebelles centrafricains, apprend-on. 

Indiquons que le GPS (Global Positioning System) est un équipement permettant de s’assurer que les marchandises déclarées en transit sur le territoire camerounais et donc exonérées de droits de douane, ne sont pas reversées sur le marché par des opérateurs économiques véreux.

Cette rencontre a aussi accouché de deux importantes décisions. Il s’agit d’abord, de l’annulation des frais de stationnement (pénalité pour occupation de l’espace portuaire au-delà des jours de franchise) pour toutes les marchandises à destination de la RCA. Il y a ensuite pour ces marchandises, l’annulation des frais de surestarie (pénalité sur détention du conteneur sur un terminal au-delà des delais de franchise).

La revalorisation des tarifs à 3,3 millions de francs CFA par camion, ainsi que la sécurisation du corridor Douala-Bangui, avec escorte des camions à partir de la ville frontalière de Garoua-Boulaï, sont entre autres, les assurances faites aux transporteurs camerounais par le par le Ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Abazene Djoubaye.

Innocent D H    

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Hier dimanche 27 décembre 2020, les Ministres de l’Administration territoriale et des Transports sont allés s’enquérir de la situation sur le terrain.

Les images de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (MINTRANSPORT) et de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) circulant sur la toile depuis hier, ont confirmé de leur présence sur le lieu de l’accident de circulation de Ndiki. Les deux membres du gouvernement devaient avoir plus de détails par rapport à ce qui s’est réellement passé dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 décembre 2020. Ils devaient aussi évaluer la situation sur le terrain. Et par la même occasion, transmettre le message de compassion du Chef de l’Etat aux familles endeuillées.

Le MINTRANSPORT s’est également rendu à l’hôpital central de Yaoundé. Accompagné de son Ministre délégué et du Gouverneur de la région du Centre, il s’est agi pour eux de procéder à l’identification des corps des victimes. Cela a été fait en présence des proches des décédés et des administrations compétentes.

Le communiqué officiel du gouvernement, rendu public hier soir, dresse le bilan officiel de 35 morts et 18 blessés graves. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé, où des opérations d’identification ont débuté. Les blessés sont pris en charge dans les hôpitaux de district de Bafia et de Ndikiniméki.

«Ce malheureux accident est la conséquence d’une collision entre un bus de la compagnie de transport interurbain de personnes «Avenir Voyage» immatriculé DU-149-AA, circulant dans le sens Bafia-Yaoundé et d’un camion DU-149-AA, circulant dans le sens inverse», peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.

Une enquête a été ouverte. Et le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena dit attendre les résultats de cette enquête, pour connaître les responsabilités. Le gouvernement appelle à plus de respect des règles du code de la route.

Liliane N.  

 

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C’est le principal défi que compte relever à travers l’opération « zéro accident » lancée par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Déployée sur le terrain du 05 octobre au 31 janvier 2021, cette opération est menée dans les 10 régions que compte le pays.

 

Dans un communiqué publié le 02 octobre 2020, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe porte à la connaissance des usagers de la route que cette opération est initiée dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation, de prévention et de contrôle routier qui a pour ambition de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale pour des efforts communs afin d’infléchir la courbe des accidents routiers au Cameroun.

L’opération baptisée « zéro accident » se déroule en deux phases. La première qui concerne la période des rentrées scolaires s’étend du 05 octobre au 29 novembre 2020. La seconde phase quant à elle cible les périodes de fin d’année. Elle couvre la période allant du 30 novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ces périodes connaissent habituellement plus de cas d’accidents de la circulation du fait de la hausse du trafic routier, apprend-on.

L’opération qui se déploie dans les 10 régions du pays, est placée sous la coordination des gouverneurs de régions. Elle est menée sur le terrain par des équipes constituées des responsables du ministère des Transports qui bénéficient aussi de l’appui des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. « Toute transgression sera sévèrement punie conformément aux sanctions prévues par la règlementation », souligne Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.

Rappelons qu’en 2019, le Cameroun a enregistré 937 morts sur les routes. Ce qui correspond ainsi à 41% par rapport aux 1 588 morts enregistrés en 2011 au début de la décennie d’action des Nations Unies pour la sensibilisation routière. Cette tendance devrait donc être consolidée selon le Ministre des Transports.

Innocent D H

 

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L’annonce a été faite le 19 août 2020 par le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena. Selon les explications du membre du Gouvernement, un nouveau support des certificats d’immatriculation des véhicules communément appelés carte grise est en circulation depuis le 17 août dernier. 

 

L’institution de cette nouvelle carte grise pour les transports routiers, est une mutation qui rentre dans le cadre du processus de sécurisation et de modernisation des titres de transport au Cameroun. A en croire les éclairages du ministre des Transports (Mintransport), Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ce nouveau support des certificats d’immatriculation des véhicules revêt au moins un double atout. Il est non seulement plus sécurisé, mais aussi et surtout doté de caractéristiques rendant possible « une authentification mobile en temps réel ». Toutefois, les cartes grises sous l’ancien format demeurent valables jusqu’à leurs dates d’expiration, apprend-on dans un communiqué officiel.  

En mai 2020, dans sa dynamique de modernisation et de sécurisation des documents de transport, le Gouvernement camerounais avait déjà institué, une nouvelle vignette de contrôle technique automobile. Plus sécurisée, celle-ci vise à freiner les différents trafics autour de cette pièce. Il faut préciser que depuis quelques années, la visite technique dans le pays s’est dégradée. Des réseaux sont mis en place très souvent avec la complicité des agents des centres de contrôle technique automobile. Ce qui a fait naître des circuits parallèles de délivrance de ce document sans tenir compte de l’obligation de passer la visite technique.

De sources officielles, cette situation entraîne un gros manque à gagner pour le fisc camerounais. Cependant, cette fraude à ciel ouvert est à l’origine de la multiplication des accidents de la circulation dans les pays. Au Cameroun des données crédibles indiquent que 20% des accidents de la route sont causés au Cameroun par le mauvais état des véhicules.

Innocent D H

 

 

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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les politiques gouvernementales ne mettent qu’en péril la vie de ses concitoyens.

24 heures après la survenue de l’accident de circulation qui s’est produit aux premières heures du dimanche 9 août 2020, Maurice Kamto l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a réagi. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a pointé du doigt le gouvernement dont il met les politiques comme cause de cet accident, qu’il affirme être un de trop. Sans manquer de présenter ses condoléances aux familles éplorées du fait de malheureux évènement, Maurice Kamto a parlé de nos routes qui souffrent d’un certain nombre de pratiques, qu’il qualifie de «mafieuses». Parmi ces pratiques, le leader du Mrc cite la corruption.

«…J’adresse mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers et mes vœux de rétablissement aux compatriotes victimes de l’accident. Cet accident de trop questionne les politiques du gouvernement qui mettent en péril la vie de nos concitoyens. La qualité des routes souffre de pratiques mafieuses diverses (corruption, rétro-commissions); les véhicules de transport s’apparentent plus à des cercueils roulants », peut-on lire dans le tweet de Maurice Kamto.

Rappel

En guise de rappel, l’accident de circulation sus mentionné a couté la vie à près d’une vingtaine de personnes. «La voiture accidentée était surchargée avec presque 100 personnes. Le chauffeur a mal négocié le virage de l’école publique de Banefo. La voiture s’est renversée et a traîné sur une longue distance. Le choc avec le sol a été tellement violent que certains passagers n’ont pas survécu », a raconté un riverain. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, à la suite de cet accident, a pris des sanctions à l’endroit des personnes jugées fautives comme le chauffeur de l’engin. Celui-ci écope du retrait de la carte grise du véhicule et une interdiction de se présenter à un examen de Permis de conduire pour une durée de 5 années, pour violations graves et manifestes de la règlementation en vigueur.

Liliane N.

 

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Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena rappelle que les agences de voyage de transport interurbain n’ont aucun droit de mettre en place des toilettes publiques payantes.

En date du mercredi 29 juillet 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a sorti un communiqué radio-presse, dans lequel il rappelle les dispositions de la loi quant à la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain. En se basant donc sur l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, le Mintransport souligne qu’il n’est donné aucun droit aux agences de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.

Plus encore, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena précise dans son communiqué qu’«en tout état de cause, rien n’habilite les gestionnaires de terminaux à mettre en place des toilettes publiques payantes au sein des agences de voyages interurbains, prérogatives qui du reste est de la compétences des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd Ndlr)». De ce fait, le ministre appelle au respect de la règlementation en vigueur.

Les faits

Il convient de rappeler que ce communique du Ministre des Transports fait suite à l’agression d’un gendarme en civil à l’agence de Douala de Finexs voyage. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre le gendarme en question tabassé par des badauds. Les faits se sont produits le 22 juillet 2020. Le gendarme qui a été battu à mort manquait de petite monnaie pour régler les frais d’usage des toilettes de Finexs. Ces frais au passage s’élevant à la somme de 100FCFA. Un autre gendarme qui l’accompagne lui aussi battu, a été interné dans une formation sanitaire de la ville.

La position du Ministre des Transports

Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena tout en informant l’opinion de ce qu’il y a eu agression sur un élément des Forces de défense et de sécurité, dit attendre les résultats de l’enquête en cours, qui doit en fait, établir avec précision «les causes de ce malheureux drame».

Liliane N.

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Samedi dernier, les principaux axes routiers du triangle national ont reçu la visite surprise du Ministre des Transports, du Ministre délégué et de l’Inspecteur Général de ce département ministériel.  

 

Dans un communiqué rendu public par la cellule de communication du Mintransports, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des activités de prévention et de sécurité routières dans l’optique de l’amélioration et de l’assainissement du système sur lequel s’adossent lesdites activités. Il est important de préciser que le ministère des Transports est inondé ces derniers temps de multiples plaintes et dénonciations faisant état des exactions commises par les agents affectés aux activités de prévention et de sécurité routières.

D’où la nécessité et même l’impératif, dans la stratégie mise en place par le Mint, de commencer l’assainissement à l’intérieur de la maison en contrôlant ses propres collaborateurs.

Quatre équipes ont donc sillonné les axes routiers nationaux, notamment Yaoundé-Douala (nationale N° 3), Yaoundé-Bafoussam (nationale N° 4), Yaoundé-Bertoua (nationale N° 1) et Yaoundé-Ebolowa pour s’assurer que les activités de prévention et de sécurité routières qui renvoient exactement à l’éducation,  à la sensibilisation et à l’information des usagers de la route sont menées dans ce sens, en conformité avec les textes qui les régissent et par des agents assermentés.

Il s’est concrètement agi de recenser le nombre d’équipes rencontrées ;  d’identifier les membres des différentes équipes et leur structure d’attache ; de requérir le mandat de mission formel de chaque équipe ; de s’entretenir avec le chef d’équipe et les autres membres et, de démanteler les postes de contrôles clandestins.

Equipes en action

Comme dans un quadrillage, tous azimuts, du réseau routier national, tous les groupes en ordre de bataille sont partis de la capitale à 08 heures 30 minutes. La première équipe conduite par le Mint sur la route nationale N° 3 a fait une importante escale à Mbankomo où il ressort que sur 11 membres de la brigade clandestine de contrôle opérant à cet endroit, aucun ne relève du ministère des Transports.

Tous les attributs de la prévention routière  (tee-shirts, casquettes, chasubles et badges) leur ont été retirés et confisqués,  ensuite en usant de la tolérance administrative le ministre leur a demandé de libérer la voie publique sans intention de revenir d’autant plus que les agents du Mint ne font pas de contrôles les week-ends.

Un car immatriculé CE 345 GS de 20 places qui a été surpris en flagrant délit de surcharge de 07 places supplémentaires s’est vu retiré la carte grise et le permis de conduire du chauffeur. Le même exercice a été fait au point de contrôle juste avant le pont sur la rivière Dibamba.

Sur 09 membres de l’équipe, un seul était du ministère et les agents de la commune utilisaient une herse qui est interdite dans les contrôles routiers en situation de non-guerre. La même règle leur a été appliquée.

La seconde équipe conduite par le ministre délégué auprès du Ministre des Transports, Zakariaou Njoya s’est déportée sur la route nationale N° 4 et presque les mêmes délits ont été observés sur cet axe en y ajoutant le non-respect des mesures barrières contre la propagation de la Covid-19.

Sur l’axe Yaoundé-Bertoua, le Secrétaire général, Jean Pierre Soh s’est appliqué au même rituel en confisquant le matériel de l’Etat entre les mains de deux équipes clandestines identifiées respectivement à 04 km et 80 km (Megang) de Yaoundé.

La dernière équipe enfin, sur la nationale N° 1 conduite par l’Inspecteur général a démantelé une brigade clandestine à Mbalmayo composée de 08 personnes dont une a pris la fuite. A ce niveau aussi également,  le même principe a été appliqué.

A l’issue de cette descente inopinée, il ressort que plusieurs personnes usurpent les titres et qualités du personnel du ministère des Transports.  

 

N.R.M

 

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Le projet de construction d’un port en eau profonde dans la cité balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun est dans l’air du temps. Parfaite illustration, la publication récente du décret portant organisation autonome le Limbe (PAL) par le Président de la République, Paul Biya.  

 

Le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe dans une interview accordée au quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune a révélé quelques pans du projet de construction du port en eau profonde de Limbe. Selon le membre du Gouvernement, les études de faisabilité y relatives, « menées il y a plus de 10 ans (et qui) ont estimé la construction du port en eau profonde de Limbe à environ 400 milliards », sont en cours « d’actualisation depuis octobre 2019 ». 

L’infrastructure portuaire en gestation dans la ville de Limbe sera spécialisée dans le transport des produits lourds. Il s’agit entre autres des hydrocarbures, du fait de sa proximité avec la Société nationale de raffinage(Sonara), des produits agricoles. A ce titre, la région du Sud-Ouest dispose d’un atout indéniable dans la mesure où elle abrite d’immenses plantations de bananes. En autre, elle est un important bassin de production de Cacao au Cameroun. 

Si le projet venait à être matérialisé, le pays de Paul Biya pourra compter deux ports en eau profonde. Le port en eau profonde de Limbe viendra alors s’ajouter à celui de Kribi (dans la région du Sud) dont la deuxième phase de construction a été relancée en février 2020, apprend-on de sources internes au Port. En mars dernier, Alain Mpila Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au Port autonome de Kribi (PAK) confiait que ces travaux initialement prévus pour 42 mois, devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. Ce qui laisse tout de même espérer la livraison du chantier en 2023. 

Ces infrastructures futuristes contribueront donc le moment venu à conforter davantage la posture du Cameroun en tant que plaque tournante des échanges économiques dans la sous-région Afrique centrale. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01