Pour la matérialisation de cette volonté, la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) vient de lancer le recrutement d’un consultant. En effet, cette plateforme numérique devra faciliter la collecte des données des sociétés d'assurance, notamment par le suivi des rapports de contrôle et de scoring, apprend-on de l'installation financière.
Selon la Beac, le consultant devra produire, entre autres modules, le positionnement des compagnies d'assurance sur la carte électronique, la lecture du résumé d'informations sur une compagnie d'assurance juste en survolant son icône sur la carte ; la consultation des indicateurs de contrôle ; le suivi de l'évolution des indicateurs de contrôle sur une période. Il devra également s'occuper des alertes sur des événements exceptionnels notamment le passage de la valeur d'un indicateur en deçà ou au-dessus d'un certain seuil, etc. L'institution de Bretton Woods précise que les expressions d'intérêt doivent être déposées au plus tard le 15 décembre 2021.
La banque centrale indique que, le suivi des sociétés, doit se faire dans l'optique d'une amélioration durable du profil de risque de la société ou, à l'inverse, d'une minimisation de la période pré liquidation pour éviter de laisser sur le marché des compagnies d'assurance insolvables qui plombent le mécanisme de compensation entre assureurs pour les sinistres et recours automobile par exemple.
Cette plateforme numérique vient renforcer l’outil existant, renseigne la Beac qui rappelle qu'une évaluation du dispositif de supervision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), réalisée en 2015, a recommandé des actions à mettre en œuvre en urgence pour se conformer aux exigences internationales, notamment le standard « 2.5 » de l'Association internationale des contrôleurs d'assurance. Celui-ci stipule que les exigences réglementaires et les procédures de contrôle doivent être transparentes et claires, et accessibles au public.
Innocent D H
Dans un appel d'offre lancé à cet effet, le 7 octobre dernier, la Banque des États de Afrique centrale (Beac) invite les entreprises qualifiées, intéressées et remplissant les conditions à présenter une soumission. Cette initiative de la banque centrale des six États de la Cemac rentre dans le cadre de la poursuite de son programme de renouvellement et d’extension des bâtiments de l'institution au Cameroun.
A travers un récent communiqué, l'institution d'émission dans la sous-région Cemac informe : « Dans le cadre de sa politique de gestion du patrimoine, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale envisage, sur ressources propres, de construire un nouvel immeuble devant abriter sa Direction Nationale à Yaoundé ».
L'appel d'offre publié par la Beac indique que les participants sont conditionnés par le paiement de la somme non remboursable de deux millions de FCFA, et devront déposer leur dossier au plus tard le jeudi 02 décembre 2021. Le communiqué informe par ailleurs que les soumissions seront ouvertes en deux phases. Les plis administratifs et techniques seront ouverts, le jeudi 02 décembre 2021 aux Services Centraux de la Beac à Yaoundé. Les plis financiers, pour les offres jugées conformes, seront ouverts à une date qui sera communiquée ultérieurement. Pour l'instant, la banque centrale n’a pas levé le voile sur le coût d’investissement. Toutefois, il ne demeure pas moins que cet investissement permettra non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés.
Innocent D H
La Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) dans le rapport sur « les services de paiement en monnaie électronique dans la Cemac en 2020 », révèle que l'autorisation délivrée pour permettre au banquier UBA de lancer le service Mobile Money de Nexttel a été « révoquée, en raison notamment du non lancement des activités ».
Contrairement au vœu formulé dès avril 2021, lors de sa prise de fonction à la tête de Nexttel, le 3ème opérateur de mobile au Cameroun, Benoît Yaoussou ne lancera pas le service Mobile Money de cet opérateur « d’ici la fin de l’année 2021 ». A l'origine de cette, l'annulation de l'autorisation de lancement décidée par la Beac.
En effet, le partenariat entre UBA et Nexttel pour le lancement de ce service baptisé « Nexttel Possa » (le porte-monnaie de Nexttel dans une langue locale) avait été autorisé le 12 mars 2018 par l’institut d’émission des six États de la Cemac. La Beac donnait alors à Nexttel et UBA six mois au plus, pour lancer le nouveau service Mobile Money.
Des informations concordantes, empêtré dans une bataille entre ses actionnaires, Nexttel n’a pas pu, jusqu’ici, matérialiser ce projet. Pourtant si le projet venait à être concrétisé, il devait davantage doper la concurrence que se livrent déjà MTN et Orange Cameroun sur le marché local de la monnaie électronique.
Innocent D H
Ces sanctions concernent de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac.
2,8 milliards de FCFA. C’est le montant cumulé de l’amende infligée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à 14 des 15 banques en activité au Cameroun en 2020, au titre de la répression pour violation de la nouvelle réglementation des changes, en vigueur dans la zone Cemac. Ce montant a été relevé de plus d’un milliard de FCFA par rapport à 2019.
Selon des informations contenues dans le journal EcoMatin, en kiosque ce mercredi 22 septembre, il s’agit entre autres de la Bicec, qui écope une amende de 240 millions contre 144,6 millions en 2019 ; la Banque camerounaise des PME s’en tire avec 7,4 millions contre 700,000 en 2019 ; UBA Cameroun quant à elle devra payer 82,4 millions de pénalités contre 67,6 million en 2019 et UBC Plc, 3,8 millions contre 750,000 en 2019.
Ces pénalités bancaires infligées au cours des deux dernières années visaient à sanctionner de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en application depuis 2019.
Il s’agit notamment; des manquements constatés lors des contrôles sur place, à hauteur de 1,4 milliards ; la détention d’avoir extérieures injustifiés à hauteur de 1,1 milliards ; des investissements directs étrangers sans autorisation préalables, 206 millions ; du défaut de reporting, 29,2 millions et du remboursement d’emprunts non déclarés et sans autorisation préalables à la Beac et au ministère des Finances à hauteur de 1,4 millions.
Il convient de mentionner que sur les 15 banques en activité au Cameroun, seule la Standard Chartered Bank, qui en 2019 avait écopé d’une amende de 39,7 millions de FCFA n’a pas été sanctionné pour le compte de l’année 2020. A dire que les banques camerounaises ont du mal à s’adapter à cette réforme du règlement Cemac relatif à la règlementation des changes.
La nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac
Réuni en session ordinaire le 21 décembre 2018 à Yaoundé, le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) a adopté, après avis conforme du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) du 18 décembre 2018, le Règlement n°02/18/CEMAC/UMAC/CM portant réglementation des changes dans la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) (le « Nouveau Règlement »).
Le Nouveau Règlement entré en vigueur le 1 er mars 2019 abroge le Règlement n°02/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 (l’« Ancien Règlement »). Il a pour objectif de favoriser la reconstitution des réserves de change des Etats membres, limiter les transactions non légitimes, garantir la rétrocession par les banques commerciales de leurs avoirs, veiller au rapatriement des recettes d’exportation et renforcer les pouvoirs de la BEAC et de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en matières de suivi et d’exécution des sanctions.
Depuis son entrée en vigueur, le contrôle de l’application de la nouvelle réglementation des changes s’effectue grâce à la soumission des établissements de crédit à une série d’obligations et à travers la dévolution, à la Banque Centrale, de sanction des contrevenants.
Ariane Foguem
A en croire la banque centrale, sont éligibles à cette opération de reprise de liquidité à maturité longue (un an), « les établissements de crédit admis au compartiment des interventions de la Beac sur le marché monétaire, en qualité d’offreurs de ressources et n’ayant pas sollicité le refinancement de la Beac au moins une fois sur une période glissante de douze mois ».
Selon un communiqué officiel de la Beac, la banque centrale des États de la sous-région Cemac (Cameroun, RCA, Guinée équatoriale, Tchad, Gabon et Congo) entend prélever un montant de 100 milliards de FCFA dans les coffres forts des banques commerciales en situation de surliquidité. Les experts précisent que, lorsqu’une banque est sur liquide, cette dernière est susceptible d’injecter plus d’argent dans le circuit économique qu’il n’en faut, ce qui engendre des tendances inflationnistes dans les marchés.
Indiquons à titre de rappel que, les opérations de reprise de la liquidité bancaire avaient été suspendues en mars 2020. Cette suspension, aussitôt remplacée par la relance des injections de liquidité, avait pour but d’oxygéner le système bancaire de la zone Cemac, et ainsi booster le financement de l’économie dans un contexte de pandémie du Covid-19, apprenait-on de sources crédibles.
La reprise des ponctions dans les coffres forts des banques de la Cemac lancée ce 21 septembre 2021 est donc pour de nombreux observateurs perçu comme un indicateur de l’atténuation des effets du coronavirus sur les économies de cet espace communautaire.
Innocent D H
C'est ce que révèle un article sur « l’évaluation des mesures adoptées par la Banque centrale en riposte à la pandémie de Covid-19 », paru dans la dernière édition de « La lettre de la recherche », une publication de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
« Le programme de rachats des titres publics sur le marché secondaire arrive à son terme à fin août 2021 et ne sera pas reconduit », peut-on lire dans cet article. Il s'agit d'une révélation faite sous la plume d’Ivan Bacale Ebe Molina, le directeur général des études, finances et relations internationales de la Beac. La banque centrale semble ainsi reconnaître le caractère mitigé des résultats attendus de cette opération. Pourtant, l'opération visait à procurer jusqu’à 600 milliards de FCFA aux États de la sous-région Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), pour les aider à riposter contre la pandémie du coronavirus.
Au 31 mai 2021, les quatre pays ayant adhéré au programme de rachat des titres (Cameroun, Gabon, Congo et Tchad), dont les premières opérations ont eu lieu en novembre 2020, ont bénéficié des concours financiers d’un montant total de 215,6 milliards de FCFA, soit 5,7% de l’encours global des titres publics émis sur le marché de la Beac à fin mai 2021, à en croire les données rendues disponibles par la Beac.
A analyser de près, ce programme n'intéresse plus assez certains acteurs. Des informations puisées à bonnes sources, le mécanisme est jugé très complexe par ces derniers. Cela peut d'ailleurs se présumer entre septembre et octobre 2020, puis une prorogation de l’opération de six mois à compter du mois de mars 2021, les fonds levés par les pays de la Cemac à fin mai 2021, ne représentent qu’un peu plus du tiers de l’enveloppe mise à leur disposition.
Innocent D H
Il s’agit selon la Banque centrale, d’un service de reporting d’informations sur le crédit, les consommateurs et entreprises. C’est ce que l’on retient d’un avis de pré-qualification lancé le 20 avril dernier pour la sélection d’un partenaire technique et stratégique en vue de la mise en place ce bureau.
Dans cet avis de pré-qualification, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) précise, « Le processus de pré-qualification doit aboutir à la sélection de l’investisseur approprié qui travaillera avec la Beac, la Cobac, les auteurs du système financier (établissements de crédit, établissements de microfinance et établissements de paiement), les grands facturiers (opérateurs de téléphonie fixe et mobile, société de distribution d’eau et d’électricité, etc.) et d’autres acteurs pertinents pour établir, détenir, gérer et exploiter un BIC adapté aux besoins des fournisseurs et des utilisateurs d’informations sur le crédit dans la Cemac ».
L’on apprend qu’actuellement, les principales sources d’informations sur le crédit pour les prêteurs dans la sous-région Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont : d’abord, la centrale récapitulative des risques bancaires de la Beac. Celle-ci a été mise en place au début des années 90 et périodiquement alimentée par les établissements de crédit. Il y a ensuite, la centrale des risques des établissements de microfinance développés par le Conseil national du crédit du Cameroun, uniquement ouverte aux institutions financières implantées au Cameroun.
« Bien que contenant des informations utiles à l’évaluation du risque de crédit, ces différentes centrales d’informations financières ne sont pas en mesure de proposer au secteur du crédit des services de crédit reporting avancés. Il existe donc un besoin commercial impérieux d’un Bureau d’informations sur le crédit moderne et fiable pour améliorer la qualité de la prise des décisions relatives au crédit, élargir l’inclusion financière et la base des clients emprunteurs, améliorer les performances en termes de risque de crédit et réduire les pertes sur prêts », relativise la Banque des Etats de l’Afrique centrale.
Précisons que les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent parvenir à la banque centrale avant le 20 mai 2021, informe la Beac.
Innocent D H
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) poursuit la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments au Cameroun. Après la direction nationale et l'agence d'Ebolowa, l'institution annonce la construction d’une nouvelle agence à Limbé, dans la région du Sud-Ouest.
Selon l'information révélée dans un appel d’offres, la Banque centrale des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) vient de lancer le recrutement d'un prestataire pour la réalisation, « des sondages géotechniques et des levés topographiques sur le site devant abriter le nouveau bâtiment de l’agence Beac de Limbé ».
Il s'agit du 3ème projet immobilier que la Beac engage au Cameroun en l’espace d’un an. La preuve, avant le nouveau bâtiment de Limbé, l'institution a effectué, le 29 septembre 2020, la pose de la première pierre de la toute nouvelle agence d’Ébolowa, la capitale régionale du Sud. En juin de la même année, elle avait recruté le Bureau Veritas pour le contrôle des travaux de construction du nouvel immeuble devant abriter la direction nationale pour le Cameroun.
L'on apprend que ces investissements réalisés par la banque centrale ces dernières années, aussi bien au Cameroun que dans d’autres pays de l’espace Cemac, vont permettre non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés. Au Cameroun, elle poursuit ainsi avec sérénité la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments.
Innocent D H
La Cameroon Development Corporation (CDC), principal producteur de bananes au Cameroun compte par cette réhabilitation de ses plantations, se relever de la crise anglophone. En effet, les bananeraies de cette entreprise ont subi les dégâts collatéraux de cette crise. Ils ont été notamment été transformés en camps d’entraînement par les militants séparatistes.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), vient de publier le document intitulé « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». De cette source, l’on apprend que la production de la banane dessert au Cameroun devrait s’inscrire à la hausse entre avril et juin 2021. Cette hausse de la production sera observée dans tous les bassins du pays, « y compris dans le bassin de production du Sud-Ouest, où le principal prévoit de réhabiliter 520 hectares de plantations en 2021 », annonce en outre le document rendu public par la Beac.
Rappelons que dans la région du Sud-Ouest Cameroun, la Cameroon Development Corporation, unité agro-industrielle détenue à 100% par l’Etat, et qui exploite également des plantations d’hévéa et de palmiers à huile, est la principale victime de la crise socio-politique entretenue par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les effets de cette crise sont d’ailleurs nombreux. Les plantations de la CDC ont été transformées en camps d’entraînement par les militants séparatistes, les ouvriers retrouvés dans les plantations ont été violentés, tandis que les usines de traitement et de stockage des produits et autres emballages ont été incendiées.
Cet état de difficultés d’ordre sécuritaire avait amené le top management de l’entreprise qui comptaient 22 000 employés à suspendre ses activités. Ce qui a provoqué dans la foulée, la disparition du numéro 2 du marché de la banane du fichier des exportateurs, entre septembre 2018 et mai 2020 (19 mois d’absence). Pourtant, les activités de cette entreprise publique, permettaient d’injecter en moyenne 500 millions de FCFA dans le circuit économique de la région du Sud-Ouest. Avec cette crise, la CDC a affiché une perte de son chiffre d’affaires de 60,9 milliards de FCFA entre 2016 et 2018, selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). La source révélait que du fait des ravages de la crise anglophone, la CDC a enregistré un résultat net négatif de 17,9 de FCFA en 2019, tout en cumulant une dette salariale estimée à 14,5 milliards de nos francs.
Innocent D H
Il s’agit des deux Etats (Cameroun, Gabon), principaux animateurs du marché primaire qui sont éligibles à ce marché secondaire spécial de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). L’information est fournie par la « lettre de recherche de la Beac » qui indique également que le cas du Congo est actuellement en examen.
« La lettre de recherche de la Beac » souligne que seul le « Trésor public gabonais a procédé, courant novembre 2020, à trois (3) émissions d’OTA (obligations du Trésor assimilables) d’un montant global de 72,5 milliards de FCFA, pour lesquelles la Beac a effectué des opérations de rachat à hauteur de 20,74 milliards de FCFA, montant équivalent à la partie non souscrite par les SVT (spécialistes en valeur du Trésor) ». L’opération de rachat des titres publics de la Beac vise à procurer jusqu’à 600 milliards de FCFA de financements aux États, à raison de 100 milliards de FCFA par pays.
Plus concrètement, cette offre de financement est proposée par la banque centrale des pays de la sous-région Afrique centrale pour les soutenir face aux conséquences économiques de la pandémie du coronavirus. Cependant, selon certains observateurs cette mesure ne fait pas encore courir grand monde à cause d’un processus jugé complexe. Ainsi, pour être éligibles, certains critères doivent être remplis par les Etats.
Critères d’éligibilité
L’Etat demandeur préalablement émettre des OTA d’une maturité inférieure ou égale à 10 ans, avoir enregistré un taux de couverture de la demande d’au moins 50% au terme de l’opération, n’avoir pas rejeté plus de 5% des offres reçues des spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), puis justifier de la participation à l’opération d’au moins trois SVT, apprend-on.
Au cas où le montant du financement recherché n’est pas atteint par tout État de la Cemac déclaré éligible à cette facilité et remplissant les conditions ci-dessus, celui-ci peut alors solliciter la banque centrale pour déclencher son mécanisme de rachat des titres, afin de compléter l’enveloppe. La Beac se tourne alors vers les SVT ayant participé à l’opération, pour leur proposer de racheter immédiatement leurs titres à un taux d’intérêt négocié, s’ils souscrivent à la même opération à hauteur du montant restant, mais cette fois-ci au taux d’intérêt moyen pondéré obtenu au terme de l’opération initiale, informent des sources crédibles.
Au regard du processus sus évoqué, un habitué du marché tranche : « Au lieu de ce procédé assez compliqué, il aurait été plus simple de racheter les titres détenus par les SVT à des taux incitatifs, afin de leur permettre d’avoir de la liquidité et pouvoir ainsi souscrire aux différents appels de fonds des États. Mais, on comprend bien que pareil procédé n’aurait toujours pas permis à certains États réputés risqués d’obtenir tout le temps la cagnotte recherchée sur le marché. C’est la raison pour laquelle certains vont jusqu’à penser qu’il s’agit d’un mécanisme mis en place surtout pour certains États, qui ont souvent du mal à lever les fonds sollicités sur le marché monétaire (RCA, Tchad et dans une certaine mesure la Guinée équatoriale, NDLR) ».
Innocent D H