Le ministère des Transports vient de mettre à la disposition des passagers trois lignes téléphoniques. Des contacts pour leur permettre de dénoncer les mauvaises pratiques des conducteurs sur la route.
Dans un communiqué signé le 24 août par le ministre Ngalle Bibehe invite les usagers de la route en général et les passagers des bus des compagnies de transport interurbain en particulier de se servir de ces numéros accessibles via WhatsApp pour « dénoncer systématiquement tout comportement déviant du conducteur ou tout autre acte susceptible de provoquer la survenance d’un accident de la route ». Il s'agit des contacts téléphoniques suivants : 620 22 45 29, 620 22 45 20 et 620 21 27 41.
Cette initiative a été prise dans le cadre de la campagne spéciale de lutte contre les accidents de la route en cours depuis le 7 juin 2021 et de l’application des directives à la problématique de la recrudescence des accidents de la circulation routière édictée par le ministre.
Le Cameroun connait ces derniers mois, une série d'accidents de la circulation mortels. Rien qu’entre le 4 et le 5 août 2021, on a dénombré près de 40 décès. Cette batterie de mesures du Ministre des Transports permettra certainement de réduire à sa plus simple expression, ces nombreux cas d'accidents enregistrés sur nos voies publiques.
Innocent D H
L’opérationnalisation de ce système de prise en charge des personnes victimes d’accidents de la route était au cœur de la réunion de consultation présidée le 23 avril dernier à Yaoundé par le Directeur des Transports (Mitransports) routiers au Ministère des Transports. Occasion de collecter les contributions des administrations intervenantes dans le cadre structuration et l’approbation de ce service notateur au profit des usagers de la route.
Selon les chiffres du le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe en mars dernier lors d’une séance spéciale sur la sécurité routière, l’on est passé de 3 525 accidents et 1 588 personnes tuées en 2011 à 1 533 accidents et 627 personnes tuées en 2019. Le Projet « Assistance aux passagers du transport routier (Avtr) », initié par la Mintrasports vise donc inverser cette tendance macabre. Il rentre en droite ligne de la mise en œuvre du cinquième pilier de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la sécurité routière, mais aussi sur la nouvelle stratégie nationale visant à grantir cette sécurité routière.
Dans la pratique, avec le service Avtr, il sera question d’un moyen de collecte et de traitement des données sur les accidents de la route et d’un outil d’aide à la prise des décisions et à la mise en œuvre des politiques efficaces dans la lutte contre les accidents de la circulation. Selon les informations fournies par les services du ministère en charge des Transports, il s’agit « d’un concept de l’hôpital de la paix de Maroua, qui consiste à fournir une assistance aux victimes d’accidents de la route. Le service a été développé pour garantir la sécurité des passagers, ainsi que leur gestion efficace en cas d’accident, par un corps médical et des services de sécurité spécialisé ».
Soulignons que la rencontre qu’a abrité la salle des conférences du Ministère des transports a accouché une principale recommandation, celle de la tenue des réunions sectorielles. Elles devront impliquer chaque administration. L’objectif étant, d’affiner le projet et de définir une stratégie d’opérationnalisation prenant en compte les spécificités des différentes localités du Cameroun.
Innocent D H
C’est le principal défi que compte relever à travers l’opération « zéro accident » lancée par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Déployée sur le terrain du 05 octobre au 31 janvier 2021, cette opération est menée dans les 10 régions que compte le pays.
Dans un communiqué publié le 02 octobre 2020, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe porte à la connaissance des usagers de la route que cette opération est initiée dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation, de prévention et de contrôle routier qui a pour ambition de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale pour des efforts communs afin d’infléchir la courbe des accidents routiers au Cameroun.
L’opération baptisée « zéro accident » se déroule en deux phases. La première qui concerne la période des rentrées scolaires s’étend du 05 octobre au 29 novembre 2020. La seconde phase quant à elle cible les périodes de fin d’année. Elle couvre la période allant du 30 novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ces périodes connaissent habituellement plus de cas d’accidents de la circulation du fait de la hausse du trafic routier, apprend-on.
L’opération qui se déploie dans les 10 régions du pays, est placée sous la coordination des gouverneurs de régions. Elle est menée sur le terrain par des équipes constituées des responsables du ministère des Transports qui bénéficient aussi de l’appui des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. « Toute transgression sera sévèrement punie conformément aux sanctions prévues par la règlementation », souligne Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Rappelons qu’en 2019, le Cameroun a enregistré 937 morts sur les routes. Ce qui correspond ainsi à 41% par rapport aux 1 588 morts enregistrés en 2011 au début de la décennie d’action des Nations Unies pour la sensibilisation routière. Cette tendance devrait donc être consolidée selon le Ministre des Transports.
Innocent D H
Le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe à tenu une réunion lundi dernier 04 novembre 2019 avec les responsables des compagnies inter urbain.
Cette réunion, qui avait pour cadre la salle de conférence du ministère des transports à Yaoundé, portait sur le respect des consignes de sécurité et les règles de circulation routière.
Pour mémoire, dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, un bus transportant des passagers à destination de l’Ouest, à été victime d’un braquage sur la route d’Obala. Cet incident, qui aurait pu se transformer en un drame, est dû à une imprudence du chauffeur de ce bus, qui, s’est porté garant, de faire du racolage de passager en dehors du terminal de l’agence de voyage interurbain. Conséquence, l’agence de voyage écope de trois mois de suspension d’inactivité. Pendant que le conducteur voit son permis de conduire lui retiré pour une durée de 03 ans.
Comme cette agence de voyage de transport inter urbain, beaucoup se retrouvent dans ce cas malgré les injonctions de la tutelle. A titre de rappel, pour des imprudences sur les axes routiers, on note un bilan faisant état, de 117 morts au mois d’août 2017, de 21, 04 et 32 morts respectivement aux mois de janvier, de mars et de juillet 2018, de 04, 21 et 07 morts respectivement aux mois d’avril, de juin et de juillet 2019.
En effet, ayant désormais pris conscience, ces promoteurs de compagnies de transport inter urbain sont plus que déterminés à appliquer les consignes de la tutelle. Parmi lesquelles :
- Mettre en place un planning de rotation des chauffeurs pour permettre leur repos systématique après un temps de conduite raisonnable ;
- Aménager les espaces salubres et paisibles pour le repos des chauffeurs ;
- Affilier tous le personnels à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
- Procéder au recyclage systématique de tous les chauffeurs ;
- Procéder au passage systématique des véhicules au contrôle technique périodique ;
- Soumettre le personnel navigant aux tests médicaux périodiques : acuité visuelle et auditive, et réflexes ;
- Prescrire le respect scrupuleux des règles de circulation routière aux chauffeurs à travers une clause contractuelle en bonne et due forme ;
- Procéder à l’enregistrement des passagers uniquement dans les terminaux des compagnies de transport et sur présentation d’une pièce d’identification valide ;
- Procéder au contrôle systématique de tous les voyageurs ainsi que de leurs bagages avant l’embarquement.
Marcel Ndi
L'observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) a noté près de 700.000 conducteurs qui roulent sans permis de conduire en France, soit une augmentation de 30% en cinq ans, un pourcentage qui a plus que doublé depuis 2009. Toutes ces informations ont été confirmées ce lundi par les rédactions de RTL et de LCI. Les 700.000 conducteurs sans permis étaient 300.000 il y a deux ans.
Les raisons de la flambée du nombre de conducteurs sans permis sont diverses. L'organisme public de la sécurité routière a évoqué qu'il y a eu deux-tiers qui n'ont jamais eu à passer le permis de conduire. Pour cause, le prix élevé du permis(1500 euros en moyenne), un prix bien évidemment fonction des régions. Il y a aussi, le retrait des permis par les forces de l'ordre dû aux petites infractions multipliées par les détenteurs. "En 2017, environ 120 personnes ont perdu leurs permis un point par point ", a expliqué à RTL, Emmanuel Barbe délégué interministériel à la sécurité routière.
Précédents rapports de l'Onisr
C'est plus d'une fois que cet organisme pointe du doigt ces comportements à risque de la part des automobilistes sur la voie publique. Dans son rapport de 2017, l'Onisr a dénombré 600.000 conducteurs sans permis et 700.000 qui roulaient sans assurance.
Aujourd'hui, le phénomène de conduite sans permis ou sans assurance qui bat de l'aile en France, est un véritable fléau. L'année 2016 par exemple, a laissé découvrir 4,2% des conducteurs à l'origine d'accidents mortels de la route et 2,6% impliqués dans un accident corporel sans permis valide. Pourtant, rouler sans permis en France est passible de 15.000 euros d'amende et d'un an de prison.Pour le cas d'un conducteur ayant fait l'objet d'un arrêt précédent dans le cadre d'un délit relatif au code de la route, les sanctions peuvent aller jusqu'à 30.000 euros d'amende et deux ans de prison.
Innocent D.H
Dans le cadre de la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du pays, des jeunes de la ville de Bertoua assistent à une formation des pairs éducateurs, ce 02 avril 2019.
« Depuis un certain temps, les axes routiers de la région de l’Est sont devenus des points où l’on compte de nombreux accidents. On enregistre, ainsi des cas d’accidents de la route chaque semaine, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. À l’origine de ces faits, le mauvais état des routes mais surtout, l’incivisme et le non-respect du code de la route par les usagers. Il faut donc renverser la tendance », indique Bossis Ebo'o, président du Cnjc de la commune de Bertoua 1er, par ailleurs honorable Député Jeune du Lom et Djerem à L'Est.
Pour le faire, les pouvoirs publics à travers le ministère des Transports œuvrent au quotidien à l’amélioration, mieux la diminution du taux élevé des accidents de la circulation sur la voie publique. Ceci passe tout d’abord par la sensibilisation et l’information des acteurs avant la répression. D’où, la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du Cameroun.
À l’Est, quatre localités sont concernées, notamment Abong-Mbang, Batouri, Bertoua et Garoua-Boulaï. Les raisons du choix de ces villes sont connues et c’est Bertoua qui constitue donc la première étape de la séance de formation des jeunes leaders.
Depuis ce 02 avril 2019, la salle des réunions de l’hôtel Talma accueille de nombreux jeunes qui bénéficient de la formation initié par le Ministère des Transports.
Selon le sociologue Dr Valentin Ngouyamsa, chef de mission de Sifcam, « Les modules de formation portent essentiellement sur : le pair éducateur et la communication pour le changement de comportements ; la circulation routière et les généralités sur le secourisme routier pour la phase théorique ».
En ce qui concerne le volet pratique, les participants vont descendre dans les différentes artères de la ville de Bertoua pour exécuter la feuille de route d’un club de sécurité routière et quelques cas pratiques sur le secourisme routier. Le point orgue de cet atelier de formation sera marqué par la remise des attestations de fin de formation des pairs éducateurs sur la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière à l’Est.
À Bertoua, c'est près d'une centaine de jeunes hommes et femmes qui viennent de bénéficier de ce réarmement moral sur les bonnes mesures sécuritaires à observer et au terme de ladite formation, les participants ont reçu des attestations de participation signées du délégué régional des transports de la région de L'Est, Zakarie Nguetnamoun.
Bossis Ebo'o