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Innocent D.H.

Innocent D.H.

L’annonce est du président de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot), Seidou Mbombo Njoya. C’était ce jeudi, 24 septembre 2020 au cours de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot qui vient de se tenir à Yaoundé. Une désignation décidée par la Confédération africaine de Football (CAF), apprend-on.

 

Pour le patron de l’instance faîtière du football camerounais, « cette concession arrive au moment où nous allons débuter les travaux de modernisation du Centre technique d’Odza qui sera utile pour nos activités : ce qui nous permettra de réduire les charges liées à l’hébergement mais aussi d’avoir des revenus supplémentaires », se rejouit Seidou Mbombo Njoya.

Cette concession de la gestion du Centre d’excellence de la CAF à la Fécafoot intervient quelques semaines après la descente du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi sur le site de cette infrastructure multisport en vue des actions à mener pour sa réhabilitation. L’on se rappelle d’ailleurs, le Chef de l’Etat Paul Biya avait fait la promesse au président de la CAF, Ahmad Ahmad, de l’acheter comme « cadeau à la jeunesse camerounaise ».

Pour certains observateurs, il s’agit certainement une manière pour la Confédération africaine de Football, de mettre plus de pression sur le Gouvernement camerounais pour l’acquisition et la pleine jouissance de cette infrastructure. Une telle lecture trouve sa résonnance après que le Gouvernement Camerounais ait pris la décision de procéder à la réhabilitation de ce centre où les Lions indomptables A’ effectuent en ce moment leur stage.

A l’ouverture de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot, Seidou Mbombo Njoya a également précisé, « En ce qui concerne le projet de rénovation et de la modernisation du Centre Technique d’Odza, une dernière réunion est prévue avec la FIFA le 28 septembre prochain. C’est à l’issue de ladite réunion que nous serons fixés sur la date effective du lancement des travaux. Pour ce qui est du parachèvement de l’immeuble siège de la Fécafoot sis à Warda, un plan de financement vous sera soumis. Il s’agit ici de trouver des ressources supplémentaires pour nous permettre de finaliser cet important ouvrage. La réalisation de ces deux infrastructures constituera pour la Fécafoot des sources de revenus supplémentaires ».

Innocent D H

 

Selon les informations rendues disponibles par le quotidien Cameroon Tribune, le financement du Fonds international de Développement agricole (FIDA) rentre dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui au développement des filières agricoles (Padfa). Il servira à doper non seulement la production du riz, mais aussi des oignons dans le pays.

 

Toutes ces informations ont été révélées les 17 et 18 septembre 2020 au cours d’une mission d’inspection de la première phase du projet Padfa dans la localité de Tonga, bassin de production du riz de la région de l’Ouest du Cameroun. L’évolution de la filière rizicole dans cette localité depuis 2017, au lendemain de cette phase du projet a concentré l’attention de la mission d’inspection.  En effet, le Conseil d’administration des riziculteurs de l’arrondissement de Tonga a indiqué que la production des membres de cette coopérative a doublé en l’espace de trois années. L’exploitation d’une superficie de 45 ha a produit des rendements de 3,5 tonnes à l’hectare. Soit une production d’environ 160 tonnes.

4,5 à 5 tonnes à l’hectare sont les rendements obtenus en exploitant respectivement 65 ha et 85 ha lors des deux dernières campagnes agricoles. Des bons résultats enregistrés grâce aux efforts du Gouvernement et du FIDA, centrés sur l’organisation, la structuration et l’apport financier aux petits producteurs.

De l’argent à injecter

Ainsi, dans cadre de la deuxième phase, le FIDA compte injecter une enveloppe de 33,3 milliards de nos francs pour doper la production du riz, mais également des oignons au Cameroun durant la période 2020-2026. Ainsi, le Padfa qui sera implémenté dans 04 régions du pays permettra cette fois-ci d’accompagner 64 coopératives de riziculteurs exploitant au total 19 400 hectares et qui représentent à elles seules 95% de la production nationale des deux denrées (riz et oignons). Il s’agit des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Ouest, et du Nord-Ouest.

Le projet ambitionne à terme de réduire les importations massives du riz sur le territoire camerounais. Des statistiques officielles révèlent que cette exportation impose au Cameroun l’expatriation d’environ 150 milliards de FCFA en moyenne chaque année. En 2019 par exemple, les importations de ce produit ont atteint l’enveloppe record de 231 milliards de FCFA, à en croire les données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS).

Innocent D H

 

 

 

Alors que l’actualité politique au Cameroun était focalisée en septembre dernier sur les marches dites « pacifiques » du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le journaliste sportif a opté partager une chronique sur Facebook. Dans cette tribune, Martin Camus Mimb indique que chaque camerounais devrait adopter des opinions politiques sans pour autant être en confrontation avec celui qui a des convictions contraires.

 

Dans cette chronique, Martin Camus Mimb est sans équivoque à propos de la démocratie au Cameroun. « Evidemment, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai toujours pour que vous pussiez le dire. Tous implorons la démocratie, mais personne n’aime la démocratie. C’est-à-dire, la possibilité pour l’autre d’exprimer son opinion, sans que je ne trouve qu’il mérite la guillotine », constate le journaliste sportif. Il observe ensuite à travers cette métaphore, « Au lycée, tous nous avons fait des observations. THESE-ANTITHESE-SYNTHESE. On se vantait même d’avoir maîtrisé l’exercice avec des notes remarquables. Mais dans la vie, personne ne veut accepter la logique qui l’a aidé à avoir des diplômes avec lesquels il se vante. Il faut désormais être thèse ou antithèse. Et quand tu leur propose la synthèse, ils disent de toi que tu es équilibriste, lâche et tutti quanti. Non ! ».

Au-delà de cette analyse de la pratique démocratique au Cameroun, Martin Camus Mimb ne manque pas d’exprimer son admiration sur l’ambiance politique de son pays. « Contrairement à d’autres, j’adore plus que tout, l’ambiance politique de mon pays. Je vois les politiciens de thèse, les politiciens d’antithèse. Le seul problème pour les deux groupes, c’est qu’ils refusent les politiciens de synthèses. Ils refusent d’accepter qu’on puisse se tromper sur deux voies, et on indique la troisième. Ils mettent en pratique à la perfection, la fameuse théorie « celui qui n’est pas avec nous, est contre nous (…). Eh bien, il y a des gens qui ne sont pas avec nous, sans être contre vous », déclare le chroniqueur.

Et les minorités ?

Martin Camus Mimb pense que même dans les grandes démocraties du monde, il y a au moins deux blocs qui s’affrontent, « la gauche et la droite pour l’Europe, les démocrates et les républicains pour les américains, il y a des troisième, quatrième et même cinquième voix qui ne sont pas avec eux. La minorité n’est pas synonyme d’extermination, mais de différence ».

« Faites de la politique, exprimez vos opinions, mais sachez aussi qu’il y a des minorités silencieuses, qui applaudissent dans l’ombre, leur clairvoyance que les majorités refusent de voir (…) ainsi va la démocratie », conclut Camus Mimb.

Innocent D H

Le camerounais a été nommé à ce poste le 21 septembre dernier. A en croire, notre confrère Mutations dans sa parution du mercredi, 23 septembre 2020, il s’agit pour Martin Ntom Etongue d’un retour aux affaires.

 

L’image du Cameroun rayonne une fois encore dans les grandes instances sportives à l’échelle planétaire. Martin Ntom Etongue est le nouveau directeur exécutif de la Confédération africaine de Football dans la zone de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique centrale (UNIFAC). Le camerounais retourne ainsi aux affaires quand on sait qu’il a occupé par le passé, les fonctions de secrétaire du Comité de normalisation de la Fecafoot (Fédération camerounaise de Football) sous l’ère Dieudonné Happi.

Missions

Le nouveau directeur exécutif de la CAF zone Afrique centrale aura pour principales missions, « d’œuvrer pour la mise en place d’une forte compétition sous régionale, mais aussi pour la croissance du football dans les 07 pays que compte la zone UNIFAC à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, sans oublier le Sao Tome et Pincipe ».

Martin Ntom Etongue devra travailler de concert avec Gusta Dongu Edu, président en exercice de l’UNIFAC. Ils auront en commun la noble tâche d’œuvrer au développement du football jeune et féminin dans cette sous-région.

En rappel, Martin Ntom Etongue a été démis de ses fonctions le 24 octobre 2018, avant même l’expiration du mandat du Comité de normalisation de la Fecafoot. Toutefois, par la suite, il a été nommé au poste de conseiller de Me Dieudonné Happi au sein de l’instance faîtière de football camerounais.

Innocent D H

C’est dans la nuit de ce 23 septembre 2020 (petit matin) que la rédaction du quotidien Le Jour a été mise à sac par des hommes sans foi ni loi encore inconnues. Les cambrioleurs auraient emporté l’essentiel du matériel roulant du journal dont Haman Mana en est le Directeur de publication.  

 

Selon le chef service des sports du quotidien, Achille Chountsa, les cambrioleurs ont emporté les ordinateurs des journalistes, du monteur, ainsi que les livres publiés par les éditions le Schabel d’Haman Mana. En effet, le cambriolage se serait produit dans la nuit de ce mercredi à 1 h 30, heure à laquelle le monteur a quitté le siège du journal.

Des actes qui portent ainsi des coups durs à la rédaction du quotidien bleu dont le siège se trouve au lieu-dit Rue Ceper à Yaoundé. Face à cette situation difficile, Achille Chountsa fait savoir que le Directeur de publication du journal ne croise pas les bras, il « se bat comme un beau diable » depuis ce matin pour permettre à cette rédaction de travailler et de ne pas sevrer ses lecteurs de ses publications. C’est ainsi que le journaliste spécialisé en sport rassure, « Nous avons fait l’horrible découverte ce matin. Très surpris. Mais nous préparons le prochain numéro. Le jour sera en kiosque demain jeudi ».

Des sources bien introduites, c’est le deuxième cambriolage enregistré ces trois derniers mois dans les rédactions de presse à Yaoundé, la capitale camerounaise. L’on se rappelle, avant le quotidien Le Jour, c’est le siège du bihebdomadaire, l’œil du Sahel qui avait reçu la visite des malfrats dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. La rédaction du journal de Guibaï Gatama s’était alors vue vidée de son matériel de travail. Avec la récurrence des cas de cambriolages dont la presse camerounaise est victime depuis quelque temps, certains observateurs se posent la question de savoir à qui profite véritablement les forfaits, quand on sait que la presse privée du pays éprouve déjà d’énormes difficultés sur le plan financer ?

Innocent D H  

Ainsi en a décidé le Conseil d’administration de cette structure au cours d’une réunion tenue récemment. L’ancien cadre du Groupe UBA rejoint donc l’équipe de CCA-Bank en qualité de directeur général adjoint (DGA).

 

C’est officiel depuis quelque temps. Ibrahim Oumarou Sanda est le nouveau DGA du Crédit Communautaire d’Afrique (CCA). Le communiqué annonçant sa nomination précise tout de même : « les diligences sont en cours pour l’obtention de son agrément auprès de l’autorité monétaire nationale, conformément aux procédures règlementaires en la matière ».

Le secteur bancaire, n’est pas un domaine étrange pour le nouveau promu qui se décrit comme « résilient, orienté vers les résultats (…) et motivé avec 15 ans d’expérience en banque essentiellement sur l’analyse de crédit et des risques, la banque de financement et d’investissement ». Il est titulaire d’un NBA en finance obtenu à Butler University située à Indianapolis dans l’Indiana aux Etats-Unis.

 Avant sa désignation en tant que DGA de CCA-Bank, Ibrahim Oumarou Sanda était responsable des services bancaires de gros (entreprises, institutions et secteur public) et de détail au sein du groupe bancaire UBA à Maputo au Mozambique, où il a travaillé pendant 11 ans. Il officiait au sein de Bank One Ltd, Indianapolis entre 2002 et 2003. Par la suite, il passera 04 ans à la Société générale Cameroun (SGC). Le nouveau DGA de CCA-Bank, Oumarou Sanda succède à Alexis Megudjou, nommé au poste de Directeur général de l’entreprise.  

 Les nouveaux promus ont désormais pour tâche, de mener à bien les activités du Crédit Communautaire d’Afrique dans son nouveau statut. L’on apprend par ailleurs qu’en 12 mois d’activité dans le secteur bancaire, CCA-Bank a réussi à maintenir une surliquidité impressionnante avec un ratio trésorerie/dépôts qui a atteint 51%. CCA-Bank dispose de 42 agences réparties sur l’étendue du triangle national. Cette jeune banque a réussi l’exploit au 31 mai 2019, de financer l’économie à hauteur de 95 428 278 095 de FCFA, indiquent des sources fiables. CCA-Bank est la quinzième structure bancaire en activité au Cameroun, depuis l’obtention de son agrément le 30 mai 2018 après 20 ans passés sous les couleurs d’une microfinance.

Innocent D H

La mise en cohérence du projet de règlement portant création, organisation et fonctionnement de la brigade mixte inter-Etats de la Cemac au cœur des travaux à la direction générale des Douanes du Cameroun.  Cette réunion a permis d’enregistrer des propositions « pertinentes » pour la diversification et la sécurisation des activités économiques au sein de la Communauté économique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) constituée du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, et la Guinée équatoriale.

 

Parmi les propositions pertinentes enregistrées au cours des travaux, il y a la clarification du statut juridique des personnels de cette brigade ; leur mode d’intervention en lien avec les exigences de facilitation ; le contrôle et le suivi-évaluation des activités de la brigade ; la promotion de l’intégration par la facilitation des transports et du transit des marchandises ; la promotion de la libre circulation des personnes ; la dotation des équipes en outils modernes de contrôles non intrusifs (scanners, détecteurs de métaux, etc.) et l’actualisation des corridors d’intégration Inter-Etats en zone Cemac.

La Douane Camerounaise informe que « la réflexion se poursuit ». Et en attendant l’aboutissement de ce noble projet, la Commission de la Communauté économique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale estime à 3% les échanges intracommunautaires dans la sous-région. La Cemac s’appuie sur de nombreux obstacles physiques et règlementaires à la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

Un choix s’impose aux Etats membres de la Cemac. C’est celui de s’unir pour donner des perspectives prometteuses à la diversification des activités économiques, à en croire la Commission de cette institution. Ainsi, la communauté se donne pour ambition de devenir à l’horizon 2035 un espace économique intégré, émergent où règnent la sécurité et la bonne gouvernance, apprend-on de sources officielles.

Innocent D H

 

Les populations de la cité capitale du Nord qui ont à l’unisson tourné le dos aux appels à manifester émis par les militants du MRC pour ce mardi. Elles vaquent normalement à leurs occupations. Cas pratiques dans les rues, espaces marchands et les services publics de la ville, les activités vont bon train.

 

A Garoua dans la région du Nord jusqu’à cette mi-journée, aucune manifestation n’est enregistrée dans cette partie du pays. Dans les espaces marchands de la ville où nous nous sommes rendus, le marché bat son plein, commerçants et clients ont le cœur dans les affaires. Les maîtres des lieux ont prêté une sourde oreille aux appels à manifester lancés par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) pour ce mardi 22 septembre 2020. Au Grand marché de Garoua par exemple, nous avons interrogé Kader, vendeur de tissus qui explique pourquoi, il a tourné le dos aux marches dites « pacifiques » du parti de Maurice Kamto. « Moi, je suis venu très tôt ce matin au marché comme d’habitude. J’ai quand même depuis quelques jours entendu parler de marches que le MRC veut organiser. Pour moi, ça n’a pas d’importance car je ne comprends pas comment les gens peuvent chercher la guerre dans ce pays alors que la paix n’a pas de prix ». Pour ce commerçant, chacun doit mener ses activités en toute quiétude pour construire le Cameroun. « Ce qui est important pour nous ce n’est pas toujours de critiquer le système comme fais actuellement le MRC. Moi je n’ai pas de problème, si je parviens à mener mon activité, c’est tout. La politique c’est pas ma chose. La rentrée est proche je profite pour livrer les tissus aux parents qui veulent confectionner des tenues à leurs enfants », ajoute-t-il.

Rues et services publics

Dans les rues, les populations se déplacent comme de coutume. Certes l’on a pu observer la présence des forces de maintien de l’ordre et de sécurité surtout au niveau des grands carrefours, mais visiblement pas de panique, elles veillent tout simplement au grain assurant ainsi la protection des personnes et de leurs biens conformément à leurs missions quotidiennes.

Au niveau des services publics, l’ambiance est aussi celle des jours ordinaires. Les agents en poste sont à pieds d’œuvre pour rendre service aux usagers. Il faut mentionner que surtout dans les administrations publiques notamment à la sous-préfecture de Garoua Ier, les locaux sont pris d’assaut par les candidats aux concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles. Ceux-ci s’activent à faire légaliser les documents pour la constitution de leur dossier. « Je suis venu retirer mon attestation de présentation de l’orginal du diplôme pour le concours d’aide-soignant lancé par le ministère de la Santé publique. Je suis en train de préparer mon avenir, les gens du MRC qui ont souhaité marcher, je ne suis pas d’accord car ils veulent déstabiliser le pays, c’est pas sérieux », nous confie le jeune Netor Badawe rencontré sur les lieux.  

De manière globale, dans la cité capitale de la région du Nord à Garoua, aucune marche n’a été observée jusqu’ici en cette journée du 22 septembre 2020. Ainsi, l’on comprend aisément que le Nord n’a aucune ambition de cautionner les démarches insurrectionnelles visant à déstabiliser les institutions républicaines. Les populations de cette partie du pays appellent depuis quelques jours à la préservation de la paix, du vivre ensemble et de la cohésion sociale gages d’un développement harmonieux du Cameroun.

Innocent D H   

  Le verdict des militaires accusés d’avoir tiré à bout portant sur deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord est tombé ce lundi, 21 septembre 2020. Outre les quatre militaires condamnés à dix ans d’emprisonnement ferme, une autre écope de deux ans de prison et deux accusés sont acquittés.

 

Les militaires accusés dans la tuerie des deux femmes et deux enfants à Zeleved dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun sont désormais fixés sur leur sort. Au tribunal militaire de Yaoundé où ces accusés comparaissent, 04 ont été condamnés à 10 ans de prison. Un autre militaire tombe sous le coup d’un emprisonnement de deux ans ferme. Dans ce procès qui se tenait à huis clos, deux militaires avaient déjà été reconnus non coupables et acquittés le 17 août dernier.

Ainsi, plus de dix-huit mois aura duré le procès des militaires de la tuerie de Zeleved. Ledit procès mettait devant la barre, 07 militaires accusés de s’être filmés en train d’abattre deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord. En effet, les accusés étaient soupçonnés d’être en relation avec des combattants de la secte Boko Haram contre laquelle l’armée se battait pour la préservation de l’intégrité territoriale.

L’on se rappelle que cette affaire avait été révélée par des organisations de défense des droits humains. Le Gouvernement camerounais de son côté par le biais du ministre de la Communication, porte-parole d’en temps avait opposé un démenti déclarant que ces évènements abondamment relayés sur les réseaux sociaux auraient été déroulés au Mali. Ayant pris du recul afin de voir claire dans cette affaire, les autorités camerounaises avaient décidé de traduire les accusés de cette tuerie devant les tribunaux compétents. Avec ce verdict du tribunal militaire, la justice a donc fait son travail et les coupables vont donc répondre de leurs actes.

Innocent D H

L’ex-ministre de la défense vient d’être désigné à ce poste par un comité mis en place par la junte au pouvoir depuis le putsch du 18 août dernier, a annoncé le chef de cette junte Assimi Goïta à la télévision nationale ce lundi, 21 septembre 2020.

 

C’est connu depuis quelques heures. Le colonel-major à la retraite Ba N’Daou est désigné président de la transition au Mali. Le nouveau président est censé officier comme Chef d’Etat pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta a été désigné vice-président de transition, selon l’annonce faite par l’intéressé dans un bref flash spécial. « La cérémonie de prestation aura lieu le vendredi 25 septembre », à en croire le colonel Goïta.

Il faut préciser que ces annonces interviennent après plusieurs semaines de querelles entre Maliens sur la nature civile ou militaire de la transition, et de pressions de la part de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao) sur la junte pour la désignation rapide de personnalités civiles.

En rappel, la junte malienne dévoilait récemment sa « charte » pour la transition, fruit d’un compromis avec les partis et la société civile. Cette charte prévoyait alors la nomination d’un président pour dix-huit mois. Il s’agissait pour les militaires, de jeunes officiers inconnus dans le palais, sous la bannière du colonel Assimi Goïta (Chef du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP), président du Mali depuis le 18 août et le putsch contre le président Ibrahim Boubakar Keita), de faire accepter leur charte pour conduire une transition au Mali. Cependant, la Cedeao n’avait pas caché son agacement contre ce coup de force et maintient des sanctions économiques contre la Mali. « Nous parlons de la Cedeao avec calme. Nous n’avons aucun intérêt à nous la mettre à dos », avait assuré un proche de la junte.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01