La directrice de la protection civile au ministère camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a été élue à ce poste mercredi, 14 octobre 2020. La camerounaise qui a battu son adversaire Libanais avec 30 voix contre 23 est consciente du nouveau challenge qui l’attend à la tête du secrétariat général de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC).
A nos confrères de la Radio nationale (Crtv-Radio), la nouvelle élue n’a pas manqué d’exprimer l’immense joie qui l’anime. Après avoir remercié le Chef de l’Etat, Paul Biya qui a introduit et soutenu sa candidature et qui cru en elle, Mariatou Yap s’engage travailler avec ardeur et abnégation pour le rayonnement de cette institution d’envergure mondiale.
La camerounaise, enseignante de classe exceptionnelle, est la première femme à occuper ce poste. Son élection à cette fonction est perçue comme une victoire de la diplomatie camerounaise. Une diplomatie qui a su se mettre en branle ce 14 octobre 2020 pour cette victoire à Genève en Suisse.
Pour mener à bien ses nouvelles missions, Mariatou Yap va certainement s’appuyer sur son immense expérience (plus de 20 ans) dans la protection civile notamment sur le théâtre des crises humanitaires au Cameroun notamment dans la région de l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du pays. Elle a d’ailleurs été à mainte reprise en première ligne de la distribution des dons aux victimes de ces crises dans les régions sus évoquées.
L’Organisation internationale de la Protection civile basée à Genève compte une soixantaine de pays membres dont aucun du continent occidental. Pour de nombreux observateurs, les pays occidentaux, voient une méfiance envers cette institution qui prend ses ordres à Moscou et qui puise une bonne partie de son financement du trésor russe.
La protection civile désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Ainsi, l’OIPC mène plusieurs activités à savoir : le renforcement des capacités nationales, la formation, l’audit et conseil, l’assistance technique et humaine, la coopération internationale, la sensibilisation à sécurité et veilles résilientes.
Innocent D H
Le chiffre est du rapport de situation de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun diffusé par le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) datant du 08 octobre dernier. Ce rapport prend en compte les données de terrain fin août 2020, apprend-on.
Selon le récent rapport d’OCHA, environ 204 000 personnes déplacées ont regagné les localités où elles vivaient avant le déclenchement de la crise socio-politique dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest).
Toutefois, le document révèle que les combats entre les forces régulières et les forces armés dans cette partie du pays, ainsi que les enlèvements et les autres actes de banditisme ont entraîné la fuite de 679 000 personnes (déplacés internes) vers les localités plus sûres dans d’autres régions du Cameroun, et le recensement de 59 000 réfugiés au Nigéria voisin.
11 718 personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles à cause de l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pendant le seul mois d’août. Le rapport d’OCHA indique à ce niveau que la région du Nord-Ouest est la plus affectée avec 10 200 nouveaux déplacés internes enregistrés en août 2020. Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies mentionne aussi que la crise affecte actuellement environ 03 millions de personnes.
Sur le théâtre opérationnel l’armée camerounaise enregistre des bons points dans le NOSO. Dans un communiqué publié ce mardi, 13 octobre 2020, elle a annoncé avoir neutralisé un « puissant » chef de guerre ambazonien.
« Mauvais temps pour les terroristes violeurs, assassins, égorgeurs et voleurs pseudo indépendantistes en perte de vitesse. Ce 13 octobre 20120, après une planification minutieuse, Le Centre Anti-Terroriste des BIRS, composante de nos Forces de Défense et de sécurité, a mené un raid sur un camp terroriste des soi-disant « Gorillas Fighters », peut-on lire.
Le communiqué de l’armée camerounaise informe par ailleurs, « Ce camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest était un refuge des assassins-violeurs, voleurs-kidnappeurs et criminels shootés aux stupéfiants et ayant une croyance hallucinante aux gris-gris appelés « Odeshi » dans leur jargon. Le Bilan provisoire de cette opération qui en cours fait état de ; Le Pseudo Général « Ayekeh » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant ».
Innocent D H
C’est le résultat d’une initiative conduite par le préfet du Wouri vendredi dernier 09 octobre 2020 au quartier Bonabéri. L’opération a permis aux forces de l’ordre d’interpeller les employés de cette unité, ils connaitront leurs sorts après enquêtes.
Selon notre source, l’unité de production de faux vins et whiskies se trouvait dans une maison insalubre et avait une dizaine d’employés. Les forces de l’ordre en compagnie des journalistes ont été surpris face à cette découverte. Dans cette maison, l’on nous apprend qu’il a été découvert des bouteilles vides de vin rouge entreposés qui étaient nettoyées pour ensuite contenir le liquide devant servir de vin.
Une petite unité d’embouteillage et d’étiquetage a été également découverte par les éléments du préfet du département du Wouri dans un autre angle de la maison insalubre. Se trouvait aussi dans cet angle, des vignettes de marquage de l’Etat destinées à lutter contre la contrebande, mais utilisés par ces producteurs de faux vins pour donner une apparence moins douteuse à leurs produits.
Dans la foulée, les forces de l’ordre ont interpellé les employés qui devront connaître leurs sorts après des enquêtes. Outre, l’unité de production de faux vins démantelée, une unité de production de yaourts a été découverte au quartier Bodjombo.
L’opération coup de poing menée à l’initiative du préfet du Wouri a également permis aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité, de mettre la main sur d’importantes quantités de carburant frelaté à Bonabéri. L’autorité administrative a d’ailleurs promis l’approfondissement des enquêtes et l’intensification des actions similaires devront dans les prochains jours.
Innocent D H
Ces engins ont été inaugurés ce mardi, 13 octobre 2020 à Douala par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. La dépense faite par le Port autonome de Douala (PAD) entre dans le cadre de son projet de dragage du chenal du Wouri.
Ce sont « deux principaux types d’engins qui ont ainsi été achetés : les engins flottants spécialement conçus pour différents types de dragage d’une part, et des engins terrestres destinés aux travaux d’aménagement des sites de refoulement des résidus du dragage, d’autre part », rapporte Cameroon Tribune dans sa parution de ce mercredi, 14 octobre 2020.
A propos de ces nouveaux engins acquis par le PAD, le quotidien national bilingue parle de la Vedette « Menchum Falls ». « Il s’agit d’une vedette d’appui au balisage destinée aux travaux de techniciens qui font la maintenance des navires. La vedette, dotée d’appareils d’aide à la navigation, constitue un matériel léger pour l’entretien des voies navigables », peut lire dans le journal.
Quant au navire faucardeur « Lake Baromi Mbô », il va servir à « débarrasser la surface des milieux aquatiques des plantes, des algues, des roseaux, des contaminants aquatiques venant de la ville. Avec sa puissance de traction évaluée à 12 tonnes, il peut également être utilisé pour des tâches portuaires légères comme la poussée, la traction et le remorquage ».
Un autre nouvel engin, c’est la drague stationnaire « Vigilance », ou encore Drague suceuse. Elle est équipée d’un désagrégateur, mais peut aussi être équipée d’une roue de dragage. La profondeur standard de dragage est de 14 mètres.
Enfin, la drague aspiratrice en marche, baptisée « Mont Mandara ». Ce navire est utilisé dans le dragage des ports et des chenaux d’accès, pour enlever le sable afin de rétablir les fonds nécessaires à la navigation.
« Tous ces équipements permettront à l’Etat du Cameroun de rétablir sa souveraineté sur l’entretien de la principale autoroute d’accès et de sortie des biens et de réduire les charges d’exploitation du PAD tout en optimisant les activités relevant du service public portuaire », indique Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Cette acquisition va améliorer à coup sûr la performance opérationnelle, renforcer l’attractivité et la compétitivité du PAD, apprend-on.
Innocent D H
C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’urgence conçu par le nouvel exécutif de cette mairie de ville. Roger Mbassa Ndine, le maire de Douala a procédé le 09 octobre 2020 à la visite de quelques chantiers.
Lieu-dit « Gendarmerie de Mboppi », le maire de ville de Douala, Roger Mbassa Ndine est présent pour évaluer et vérifier le chantier routier récemment réhabilité. Cette portion autrefois jonchée de nids de poule, reliant le carrefour Agip à la douche municipale de Douala, affiche désormais fière allure après avoir bénéficié en quelques jours seulement, d’un revêtement en pavés. De quoi donner droit à Roger Mbassa Ndine à un tonnerre d’applaudissements à son passage au grand marché de Douala. Expression de la grande satisfaction des usagers et commerçants du plus grand marché de la capitale économique du Cameroun.
Le chantier de Mboppi figure parmi les travaux inscrits dans le plan d’urgence sus évoqué. Selon le maire de Douala, il est question « d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Douala en facilitant la mobilité urbaine, tout en assurant la sécurité des biens et des personnes ». Le plan en cours d’exécution se décline en trois composantes à savoir la voirie urbaine, l’assainissement et l’éclairage public.
Plusieurs axes de la ville de Douala ont déjà bénéficié des réfections dans le cadre de ce plan d’urgence. Il s’agit notamment du Rond-point Deido, Deido, Bonamoussadi, Bessengue. Roger Mbassa Ndine a également visité le projet de drain sur la rivière Ngongue dans le cinquième arrondissement. Long de 3 kilomètres d’amont en aval, de Malangue à Missoke. Sur le terrain, une pelle amphibie nouvellement acquise s’active sur les eaux de la Ngongue. « Il s’agit de réduire au maximum les inondations dans les zones à risque par le curage des ouvrages d’assainissement », explique le maire de la ville.
S’agissant de l’éclairage public, le maire rassure, « Il y a des risques énormes d’insécurité la nuit à cause de l’absence d’éclairage public. C’est la raison pour laquelle la mairie de Douala a engagé progressivement des travaux de réfection ou d’installation de l’éclairage public dans tous les arrondissements ».
Dans la poursuite des mesures urgentes de drainage fluvial et d’assainissement, Roger Mbassa Ndine annonce la destruction prochaine des constructions érigées sur l’emprise des drains dans certains quartiers de Douala comme à Mobongo et Banya.
Innocent D H
C’est l’une des principales informations rendues publiques au sortir d’une concertation organisée le 08 octobre 2020 par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Il était ainsi question pour le Cameroun de prescrire l’accélération des travaux d’aménagement de cette pénétrante, face à l’urgence du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) 2021.
Le partenariat entre les deux entreprises de BTP (Magil et Razel), devrait conduire à la fluidification de la circulation sur la pénétrante Est de la ville de Douala, telle que prescrit par le Ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
L’on apprend que cette la fluidité du trafic sur cette pénétrante est d’autant plus indispensable que l’axe routier concerné, permet de desservir le tout nouveau stade de Japoma. Celui-ci étant l’un des fleurons infrastructurels de l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations de Football et la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) que le Cameroun va organiser respectivement entre le 16 janvier et le 07 février 2021, et janvier 2022.
A titre de rappel, la deuxième phase des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun était initialement confiée au consortium chinois Wietc/CRCC 14. Elle a été ensuite attribuée au Canadien Magil au troisième trimestre de l’année 2019, faisant suite aux difficultés techniques et financières du premier adjudicataire du contrat. La livraison des travaux du chantier est prévue pour le mois de novembre 2020, à en croire de sources bien introduites.
Innocent D H
L’instance faîtière du football mondial s’inquiète d’une potentielle ingérence du Gouvernement camerounais dans les affaires du football local. C’est fort de cette inquiétude que la Fédération internationale de football association (Fifa) dans un courrier de son directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba, daté du 08 octobre dernier fait planer l’ombre de suspension sur le Cameroun.
« Nous souhaitons rappeler à la Fecafoot, la teneur des articles 14 et 19 des statuts de la FIFA, selon lesquels les associations membres de la FIFA sont statutairement tenus de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue d’un tiers. Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension pure et simple de l’association membre concernée et ce, même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre », indique Veron Mosengo Omba dans le courrier de la FIFA.
De sources crédibles, l’élément déclencheur de la menace de l’instance faîtière du football mondial, est la mise en place d’un « Groupe de travail ministériel » par le ministère en charge des Sports, pour le suivi de l’application de la sentence du Tribunal arbitral du sport (Tas), dans le différend qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Selon la Fifa, ce groupe de travail « remettrait potentiellement en cause la décision de l’AG de la Fecafoot du 25 septembre dernier », alors que celle-ci « dans un souci d’apaisement » a entre autres, accepté de laisser le président de la Lfpc, Pierre Semengue à son poste jusqu’au 31 juin 2021, malgré qu’il ait largement dépassé l’âge requis pour ces fonctions, et que son mandat soit « échu ». En contrepartie, la Fecafoot devait nommer le prochain secrétaire général de la Lfpc. Une désignation aussitôt rejetée par la Lfpc.
Le directeur des associations membres de la Fifa prévient, « Dans le cas où le Groupe de travail ministériel, n’apporterait pas seulement un soutien à la Fecafoot mais s’avèrerait donner des directives à celle-ci, nous serions contraints de rapporter ces évènements aux organes compétents de la Fifa pour prise de décision ».
Version du Gouvernement à travers le Minsep
Pour le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physiques (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, lors de l’installation du Groupe de travail, le 02 octobre dernier, « Il s’agit pour le gouvernement d’assurer la préservation de l’harmonie entre des entités œuvrant dans le secteur et de trouver une solution à l’amiable qui permette à chaque partie de jouer pleinement sa partition dans son domaine de compétence ». Le Minsep indique par ailleurs que la Fecafoot participe à l’exécution d’une mission de service public et reçoit à ce titre, délégation du ministère. « Le Groupe de travail qui n’a même pas encore rendu ses conclusions et n’a pris aucun acte manifeste, ne saurait être perçu comme remettant potentiellement en cause les résolutions de l’AG de la Fecafoot », a répondu Narcisse Mouelle Kombi à la Fecafoot dans un courrier datant du 09 octobre dernier. Le Ministre rappelle tout de même, « La crise actuelle entre la Fecafoot et la Ligue n’est pas le fait de l’ingérence de l’Etat, mais résulte d’une faute de la Fecafoot, dans ses rapports avec la Ligue. Faute qui a été sanctionnée par la sentence du Tas dans laquelle la responsabilité de l’Etat n’est aucunement engagée ».
Innocent D H
Ledit procès s’ouvre le 15 octobre prochain devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé Centre administratif. En effet, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) porte plainte contre l’Etat du Cameroun représenté par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et le Secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la Gendarmerie nationale.
Dans sa plainte, Maurice Kamto accuse les autorités sus évoquées en charge du maintien de l’ordre « des voies de fait administratives ». Pour le collectif des avocats en charge de la défense de la cause du Président du MRC à travers ce « procès civil, en référé ordinaire », l’opposant camerounais assigné à résidence depuis trois semaines à sa résidence sise au quartier Santa Barbara, espèrent retrouver « la liberté d’aller et de venir ».
Indiquons que le Pr. Maurice Kamto, instigateur des marches de protestation du 22 septembre dernier pour appeler au départ du Président, Paul Biya est accusé par les autorités, d’être à l’origine d’un projet insurrectionnel au Cameroun.
L’opposant camerounais, deuxième à la dernière élection présidentielle de 2018 avec 14% de voix, conteste la légalité de cette « assignation de fait », dit-il dans la mesure qu’il n’aurait pas été notifié ni entendu par les autorités judiciaires.
En rappel, le Tribunal de première instance de Yaoundé a rejeté la semaine dernière, la requête introduite par les avocats de Maurice Kamto, sollicitant la levée de cette assignation à résidence. Le Ministre de la Communication, par ailleurs, Porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi a indiqué pour sa part le 25 septembre 2020 que, la situation du MRC et de son leader fait l’objet d’un « examen approfondi » respectivement par le Minat, tutelle des partis politiques et le ministère de la Justice.
Innocent D H
De bons points de la Gendarmerie nationale grâce à une opération menée par la 31ème Brigade d’Infanterie motorisée (BIM). Selon les informations rapportées par la Crtv-Radio, l’interpellation du cerveau du gang et ses complices localisés a permis aux éléments de la Gendarmerie nationale de procéder à la saisie des centaines de bœufs que les présumés voleurs s’apprêtaient à faire convoyer vers Yaoundé à bord de deux camions semi-remorque.
Cette source (Crtv-Radio), indique qu’il s’agissait d’un présumé réseau de voleurs de bétail opérant dans les régions du Nord, de l’Adamaoua, ainsi que le long de la frontière avec la République centrafricaine. Ils sont désormais dans la nasse de la Gendarmerie nationale. Selon les déclarations du Colonel Dominique Njoka, commandant la 31ème Brigade du BIM : « Nous allons remettre les bœufs entre les mains des autorités compétentes », a-t-il déclaré à la Radio publique.
L’on apprend par ailleurs que le vol de bétail a pris des proportions inquiétantes ces dernières années dans les régions septentrionales du Cameroun. Le Nord, l’Adamaoua notamment sont présentées comme l’ouvre des bandes organisées composées de malfrats locaux ou étrangers.
Quelque 1060 têtes de bœufs, ont été volées entre janvier et juin 2020 dans l’Adamaoua révèle l’Association pour le Développement socioculturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda). Ce qui a entraîné un manque à gagner de près de 265 millions de FCFA.
Boko Haram a volé aux éleveurs de l’Extrême-Nord au moins 17 000 têtes de bœufs, des milliers d’ovins et de caprins pour une valeur de près de trois milliards de francs CFA (environ 6 milliards de dollars), a révélé la Banque mondiale (BM) dans son rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole en Afrique centrale » présenté en 2018.
Innocent D H
Annoncée en grande pompe la semaine dernière, la relance des vols commerciaux de Cameroon Airlines (Camair-Co) n’aura finalement pas lieu. L’entreprise ne donne pas pour l’instant, les raisons justifiant ce report.
Il y a quelques jours, la Direction générale de la Camair-Co informait le public par voie de communiqué-presse, de la reprise progressive de ses vols commerciaux dès le 12 octobre 2020. La compagnie annonçait aussi dans le même temps, la commercialisation des billets d’avion dans ce sillage. Même si pour le moment aucune information ne filtre concernant les raisons du report par l’entreprise, de sources bien introduites révèlent néanmoins que l’absence d’assurance des passagers du Boeing 737 300 de 144 places loué en Ukraine avec tout son équipage, serait à l’origine de la situation qui prévaut actuellement. La Camair-Co n’aurait pas toujours conclu la police d’assurance des passagers qui est une formalité obligatoire avant tout vol. Ce qui rend ainsi illusoire la moindre commercialisation des billets d’avion avant l’obtention de l’assurance, apprend-on.
Indiquons que la compagnie nationale de transport aérien a promis la tenue d’une conférence de presse à une date ultérieure pour apporter des éclairages sur ce fiasco. Pour l’heure, l’information à retenir, est que la reprise des vols commerciaux annoncée pour ce lundi est reportée sine dine.
Les populations qui exprimaient déjà leur ouf de soulagement pour la reprise imminente des vols de leur « Etoile » après huit mois de trêve, devront donc continuer d’attentre. Quand on sait que la direction de la Camair-Co disait avoir appris de ses erreurs du passé et apporté des correctifs à la façon de manager l’entreprise, tout porte à croire que les choses rentreront à la normale dans un futur proche. La compagnie annonçait d’ailleurs, l’acquisition d’un autre aéronef dans 30 jours et un troisième dans 60 jours. Tous ces éléments mobilisés, sont des indicateurs à ne pas négliger pour lire les frémissements en cours au sein de la Camair-Co dans l’optique de répondre aux besoins pressants dans usagers que ne souhaitent que renouer avec leurs déplacements par voie aérienne handicapés depuis huit mois avec l’avènement de la Covid-19.
Innocent D H